20/09/2016
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Presse Guadamos - Page 3

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Guadaires pourrait mettre en place une Zone Maritime Exclusives au large de ses côtes
30 dec. 2015Le gouvernement vient de présenter un projet de loi au Parlement. Celui-ci prévoit la mise en place d'une zone maritime dites "exclusives" (simplifiée en ZME). Plus précisement, ce projet viserait à définir une zone dans lequel les ressources seraient uniquement exploitables par Guadaires et où le passage de navire militaires étrangers sans autorisation préalable seraient interdits. Cette proposition intervient un mois après la mise en place de contrôle dans le détroit de Cerbesse. Sur ce point justement, la loi, si elle est votée, permettra la mise en place d'une zone de contrôle officielle, définie et permanente. Le Gouvernement justifie ce souhait par un besoin de "protection des côtes Guadamos" dans "un climat géopolitique tendu" mais surtout au nom de la lutte contre les trafics illégaux en Mer Leucytalée. Selon le secrétaire d'État chargé des Affaires Intérieures : Guadaires en tant qu'État bordant le détroit de Cerbesse à une grande responsabilité dans la lutte contre le crime dans la région de Leucytalée. Le Secrétariat a par la suite publié un plan de la future ZME :

ZME

Celle-ci sera donc divisée en trois parties, la première, dite ZME, sera le statut de base de la nouvelle mer territoriale. L'exploitation de ressources et le passage de toute marine étrangère non autorisée serait interdit. La zone dites "partagée" aurait un statut similaire à la première, mais les restrictions ne s'appliquerait qu'aux États situés à plus de 500 km de cette dernière. Enfin, la zone de Contrôle comprendrait toute la ZME ainsi que l'ensemble du Détroit de Cerbesse. Le Gouvernement indique que cette zone de contrôle n'a aucun des statuts de la ZME ou de la ZMP et que la libre-circulation resterait garantie totalement dans toute la ZME, car la loi ne prévoit pas de possibilité pour Guadaires de la restreindre. Enfin, cette loi s'accompagne d'une baisse immédiate de la taxe de stationnement des navires dans les ports de Guadaires de l'ordre de 5%.

La plupart des partis adhèrent à cette proposition, les Républicains et les Nationaux-Libéraux parle d'une "aubaine économique pour le pays à condition que Guadaires permettent à certains États d'exploiter certaines ressources" et le Parti National se réjouit de l'amélioration de la sécurité au large de Guadaires. Mais c'est dans la coalition gouvernementale que cela pose un problème. Les communistes refusent entièrement cette ZME, qu'il considère comme une appropriation d'un territoire "international", de même pour beaucoup de socialistes. Le Président Mauricia Cadaval lui-même a évité toute apparition publique depuis la présentation de la loi. Peut-être un signe d'opposition avec son propre gouvernement. En réalité, c'est le PSDE largement majoritaire au sein du Conseil Présidentiel qui a imposé ce projet au Président. Cette situation cristallise encore plus les tensions au sein du gouvernement, les communistes ont même une nouvelle fois menacé de quitter la coalition.


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Cannabis : Guadaires au bord d'une nouvelle crise sanitaire ?
30 avr. 2016Lorsque le président Bruno Montes avait fait voter sa loi pour la légalisation du cannabis en 1993, c'était pour empêcher une "épidémie" d'addiction à cette drogue. En effet, à cette époque, le pays sortait à peine d'une grave crise sanitaire causée par les drogues dures qui ruinait la santé de centaines de milliers de Guadamos depuis les années 70. Cette loi devait permettre un meilleur contrôle de la consommation du cannabis, une drogue alors nouvelle pour les Guadamos et dont l'usage explosait. Mais quand est-il, aujourd'hui, la légalisation de cette plante a-t-elle réellement eu des résultats positifs ?
Pour les proches du gouvernement de l'époque, il n'y a pas de doutes : "sans légalisation dans les années 1990, le pays fonçait droit vers une nouvelle crise qu'il n'aurait pas su gérer". Pour eux, cette loi a permis de rendre le problème du cannabis plus central et de préparer les services publics et les populations à la gestion de celui-ci. En effet, elle a empêché en partie la précarisation et l'absence de soins des addicts, réduit la répression policière et permit de contrôler la vente de la substance. Cependant, tout n'est pas rose, il faut rappeler que le cannabis à des effets bien moins dévastateurs que l'héroïne ou la cocaïne qui dominait les marchés des drogues avant les années 90, les conséquences sont donc bien moins importantes dans la société et de fait incomparables. Si l'on compare par contre l'état de la consommation de cannabis à Guadaires avec celui des autres pays, on voit directement apparaitre plusieurs problèmes. Certes, les addicts Guadamos ont accès à un suivi médical bien meilleurs que dans beaucoup d'autres pays et le taux de criminalité lié à cette drogue y est plus faible, mais le taux de consommateurs réguliers à Guadaires lui, est bien plus fort. La loi de 1993 a contribué à une normalisation du cannabis à Guadaires, si bien qu'aujourd'hui près de 76% des plus de 18 ans ont déjà consommé cette drogue. En comparaison, 79% des plus de 18 ans ont déjà consommé du tabac. Pire encore, 43% des adultes indiquent consommer du cannabis plusieurs fois par mois, et même 19% d'entre eux jugent avoir développé une addiction à la substance. Chez les jeunes de 16-18 ans, la consommation semble s'être banalisée, 67% d'entre eux en avaient déjà consommé en 2014 et 22% de ces mineurs en fumaient plus d'une fois par mois, c'est presque autant que pour la cigarette.
Cette situation a des conséquences bien réelles. Les effets de la consommation de cannabis peuvent être graves, autant sur la santé mentale que physique. Selon l'Institut des Soins Psychiatrique de Guadaires, quasiment 10% des entrées en hôpital psychiatrique sont directement ou indirectement la conséquence du cannabis. L'ISPG le rappelle, le cannabis peut provoquer des maladies mentales précoces et favorise les cas de dépressions et de psychoses. Encore plus marquant, le cannabis est devenu un des facteurs de décès évitable le plus important avec le tabac. Il arrive en effet en 5e place, devant les autres drogues dures. Cela est dû à la forte consommation de la substance, qui se rapproche toujours plus de celle du tabac. Résultat, les hôpitaux sont encore plus surchargés par les cancers et les maladies respiratoires (respectivement 1er et 3e causes de mortalité dans le pays). Selon de nombreuses associations de lutte contre les addictions, la cigarette et le cannabis seraient ensemble la cause de presque 90% de cancers du poumon.
Si la situation ne risque pas de revenir à celle des années 70, l'ombre d'une crise sanitaire est bien présente au vu de la surcharge déjà observée des hôpitaux et de la banalisation toujours plus forte du cannabis. Les experts demandent au gouvernement des mesures de lutte contre cette drogue et le tabagisme. Notamment par plus de sensibilisation, l'augmentation des taxes et l'interdiction des publicités pour le tabac. Certains demandent même l'interdiction pure et simple de la plante, comme c'est le cas pour le Parti National. Mais le gouvernement refuse cette proposition, mettant en avant le risque de forte augmentation de la criminalité dans le pays. Dans tous les cas, le président a annoncé une grande concertation sur les risques et la prévention contre l'usage du cannabis avant l'été.


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Un collectif d'écologistes et de pêcheurs portent plainte contre la municipalité de La Santora
04 mai 2016Un collectif composé d'associations de pêcheurs et d'écologistes de La Santora annonce avoir porté plainte contre la ville après la construction du Museo Municipal del Mar (MmM) inauguré en mars dernier. Le groupe composé d'associations comme Mar Azul, le Colectivo por los Fondos Marinos ou encore l'association des pêcheurs de La Santora dénonce un chantier en bord de mer qui a détruit durablement la biodiversité marine locale. En effet, le Musée qui a été construit près du centre-ville sur la mer grâce à un remblai avait déjà suscité un certain agacement avant sa construction. Mais aujourd'hui, le collectif affirme avoir des preuves de la pollution engendrée par le chantier sur le littoral Santorin. Selon eux, le remblai était constitué de sable et de terre polluée, au plomb et à l'amiante. Le porte-parole assure en effet que cette terre provenait d'anciennes friches industrielles dans le nord de la ville, et qu'aucune autorisation n'avait été fournie avant l'exploitation. Cela pourrait avoir des conséquences à long-terme sur les fonds marins et sur les espèces présentes et exploitées par les pêcheurs.
Ces derniers nous confirment que les réserves de dorades et de bars semblent avoir chuté depuis le commencement des travaux. Ces poissons qui constituent une spécialité régionale importante sont pourtant protégés par la Loi sur la Vie Marine de 2003 et le chantier aurait dû prendre en compte leur présence sur les côtes santorines. Les marins sont désormais obligés de s'éloigner de plusieurs kilomètres pour espérer trouver de quoi pêcher : une perte de temps et d'argent non négligeable.

Mais les poisons ne sont pas les seuls concernés par ce changement d'environnement, en effet, la présence de crevettes, de moules et de palourdes fessait vivre plusieurs centaines de personnes dans le quartier, mais depuis plusieurs mois, ces coquillages sont presque absents du littoral. Les conchyliculteurs se retrouvent à devoir déménager leurs activités, multicentenaires, dans le centre de La Santora, quelques kilomètres plus loin.
Malheureusement, selon les scientifiques et les avocats du collectif cette situation pourrait durer, voir s'aggraver, le taux de matériaux polluant autour du MmM a déjà quadruplé depuis mars et la situation devrait continuer à empirer jusqu'à 2025 si rien n'est fait pour empêcher les polluants de se disperser dans la mer.

La municipalité explique ne pas avoir été mis au courant de la situation par les gestionnaires du chantier et se défend en assurant avoir déjà pris des mesures pour la conservation des activités marines dans le quartier comme des aides financières, l'installation de bâches et la fermeture des plages artificielles construites autour du musée pour protéger les habitants. Elle explique par ailleurs être activement en train de mettre en place un projet de dépollution des sols autour du musée. Ces mesures semblent aux yeux du collectif trop difficiles à mettre en place et inutiles, ils supportent plutôt la mise en place de murs étanches pour séparer la terre polluée de la mer. Une solution qui ne parait pas passer au Conseil Municipal majoritairement National-Libéral de la ville, celui-ci semble souhaiter conserver les plages artificielles à tout pris.


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Au bord de la rupture, le Gouvernement annonce la dissolution du Parlement
26 juil. 2016Alors que les tensions au sein du Conseil Présidentiel sont de plus en plus criantes et que le blocage des actions présidentielles par le PSDE est de plus en plus évident, le Gouvernement vient d'annoncer la dissolution de l'assemblée. En effet, depuis le début du mandat Cadaval, le Président s'est retrouvé impuissant face à un Conseil Présidentiel largement dominé par les sociaux-démocrates, aux idées très différentes des Socialistes et des Communistes minoritaires. Pourtant, jusqu'à aujourd'hui, cette situation avait été masquée par la coalition, soucieuse de ne pas montrer sa faiblesse face à des concurrents politiques et géopolitiques puissants. Mais ces dernières semaines, les communistes ont menacé à de nombreuses reprises de quitter la coalition, suivis depuis peu des socialistes. Bien évidemment, un telle chute de l'alliance entrainerait la perte du pouvoir de Cadaval et au vu de la conjoncture, une probable montée de la droite à la présidence.
Le PSDE a donc, pour éviter une telle crise, accepté de céder du terrain pour les revendications des autres partis coalisés. Mais bien assurément, il est hors de questions de revenir sur la question de la ZME, bien trop importante économiquement. Le FDG s'est donc mis d'accord en interne pour assouvir une autre revendication des socialistes et communistes : la dissolution de l'assemblée. Cette mesure est pourtant risquée aux yeux des politicologues : le FDG est très faible et il est peu probable qu'une nouvelle assemblée leur soi favorable. Au contraire, les dernières présidentielles nous ont démontré la puissance du Parti National, d'extrême-droite, qui pourrait bien remporter une grande partie des sièges. C'était d'ailleurs pour cela que le FDG s'était encore toujours refusé de dissoudre le Parlement.

Mais les membres de la coalition de gauche se défendent quant à cette décision. Selon eux, il est inacceptable que le Parti de la République qui a été condamné pour des faits de triche aux dernières élections et qui est désormais inéligible ait encore des sièges dans l'hémicycle. Les socialistes parlent d'une "dissolution pour le sauvetage de la démocratie à Guadaires". Par ailleurs, le Gouvernement refuse l'idée selon laquelle cette dissolution serait une prise de risque, Mauricia Cadaval lui-même explique : "seul le FDG a réussi à s'intéresser aux causes sociales et à la protection des citoyens à Guadaires depuis les années 60 au moins. Les Guadamos en ont marre de vivre dans la galère, ils veulent un gouvernement qui les soutiens et seul le FDG en est capable." Mais pour beaucoup, cette dissolution censée sauver le FDG signe en réalité sa fin dans de brefs délais : "le gouvernement ne se relèvera jamais si la droite domine l'assemblée et cela est très probable au vu de la déception que représente le FDG pour les Guadamos". Effectivement, les sondages parlent d'une côte de popularité inférieure à 30% pour la coalition au pouvoir et rares sont les prises de positions sociales du FDG réellement instauré depuis le début du mandat. Les citoyens sont toujours dans l'attente d'une refonte du système hospitalier ou d'une revalorisation de l'école publique. Mais le Gouvernement, semble préférer accroitre la puissance militaire du pays et sa souveraineté sur la mer Leucytalée. De quoi, provoquer un basculement à droite majeur de l'assemblée et la poursuite de la crise politique à Guadaires.


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Nouveau coup dur pour le Front Démocratique de Gauche
25 aout 2016Il y a un mois, le gouvernement du FDG dominé par les Sociaux-Démocrates a dissous l'assemblée pour permettre d'apaiser les tensions au sein de la coalition présidentielle et de permettre la continuité du Front de la gauche. Mais alors que les candidats aux législatives viennent d'être présenté par le groupe, le PSDE (Parti Socio-Démocrate et Ecologiste) vient d'annoncer qu'il envisageait de rejoindre la toute nouvelle "Alliance des Sociaux-Démocrates" : un groupe politique international qui entend réunir les sociaux-démocrates du monde entier.
Évidemment, ce projet est totalement rejeté par les Socialistes et Communistes qui ne souhaite pas voir le PSDE, membre prédominant de l'alliance de gauche, entrer dans une union libérale et ouvertement anti-communiste. Luciana del Pozo, la Secrétaire Général des Socialistes dénonce : "une décision qui tuerait le FDG en rompant le contrat qui lie les trois partis membres". En effet, l'une des conditions majeures de cette alliance était l'absence de revendication idéologique claire et la favorisation du compromis entre Sociaux-Démocrates, Socialistes et Communistes. En intégrant, cette alliance, le PSDE romprait le contrat et les deux membres de la coalition l'ont déjà annoncé : "ça ne passera certainement pas". En d'autre terme : si le PSDE rejoint l'Alliance des Sociaux-Démocrates, alors les Socialistes et le PCL (communistes) quittent le FDG. Une telle situation serait lourde de conséquence : selon la constitution, si la coalition présidentielle se dissoute en cours de mandat, alors le Président est démis instantanément de ses fonctions et des élections anticipées sont mises en place.

La défense du PSDE reste assez floue. En effet, depuis la menace de ses deux alliés, aucun dirigeant du parti n'a su clairement exposer la position du parti. Cependant, il ne fait peu de doute que les idées du FDG s'essoufflent aussi chez les Sociaux-Démocrates, à tel point qu'il est probable que le parti préfère sa dissolution à son maintien. Mais selon un autre point de vue, cette rupture rendrait le PSDE bien faible face à ses concurrents de droite et d'extrême-droite qui attirent beaucoup de potentiels électeurs grâce à la faiblesse et aux oppositions internes dans le Front Démocratique. De plus, il ne faut pas oublier que le PSDE est le parti dont la popularité au plus été impactée par son arrivée au Conseil Présidentielle et les intentions de votes se sont effondrée : les électeurs préférant une gauche plus radicale ou au contraire le Parti National-Libérale plus centriste.

Chaque mois, la crise politique que subit Guadaires semble s'aggraver de plus en plus et la fracture sociale est toujours plus forte dans la société. Hier encore, une manifestation anti-fasciste défilait contre le Parti National sur la Gran Vià à Guadaires-Ville. Elle a été attaquée par des milices d'ultra-droite affirmant leur soutien au parti d'extrême-droite.
Les élections législatives doivent se tenir d'ici à un mois et demi et les sondages paraissent tous se contredire, témoignant de la grande incertitude qui plane sur l'Etat de Guadaires.


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Un grave accident cause la mort de 23 voyageurs en gare de Bresagarde
31 aout 2016C'est un accident d'une ampleur importante comme la SGMG, l'entité organisatrice des transports en Métropole de Guadaires n'en avait jamais connu. L'incident est arrivé ce matin dans la ville de Bresagarde en proche banlieue de la capitale, comme cela est assez commun dans la gare en heure de pointe, les quais étaient saturés de voyageurs. Le drame serait survenu en raison d'un mouvement de foule important. Selon les témoins, la descente du train de la Ligne R22 était particulièrement complexe compte tenu du monde sur les quais, les passagers auraient paniqué en entendant le signal de fermeture des portes et auraient forcé le passage pour sortir de la rame. Malheureusement, la capacité maximum de la gare ayant été largement dépassée : plusieurs individus seraient tombés sur les voies centrales alors qu'un train reliant Guadaires - Los Huérfanos à Antegria passait à grande vitesse sur ces dernières. Selon les secours, le système de freinage automatique aurait bel et bien été enclenché, mais la distance de freinage était trop longue pour empêcher les sinistres. Le SUM-GC (Service d'Urgence Médicale de Guadaires-Capitale) fait état de 23 morts et 28 blessés dont 17 dans un état grave.

Cet incicent exceptionnel aurait pourtant, d'après les autorités locales, pu être évitées, si des mesures de sécurité avait été prisent. En effet, Lucía Morales Ortega, la maire de Bresagarde avait déjà alerté la SGMG à propos d'une "surcharge importante et dangereuse dans la gare en heures de pointes". Cette station, qui voit passer trois lignes de trains de banlieues, avait été classée parmi les gares les plus saturées du pays dans un rapport de Mars 2013. Le conseil communal avait par ailleurs demander à la SGMG l'installation de barrière automatique pour éviter les chutes devenues courantes, mais n'ayant fait aucun morts jusqu'alors, une réclamation restée sans réponse. La société des Transports a-t-elle donc fait preuve de négligences ? L'autorité s'en défend, expliquant que des travaux étaient prévus pour 2017 afin d'agrandir les espaces d'attentes et d'élargir les quais. Elle explique aussi ne pas avoir pu recevoir de financement de l'État pour l'installation de sécurités en gare.

Mais cette situation, n'est pas isolée. Dans la Métropole de Guadaires-Capitale, un rapport de l'Association des Usagers des Transports Guadamos (AUTG) avait expliqué que 63% des gares du territoire avaient déjà été dans une situation de saturation au cours de l'année 2014. En 2015, la fréquentation des lignes de la SGMG avait augmenté de 10% par rapport à l'année précédente, aggravant la situation. Par ailleurs, seul 12% des gares de la Métropole sont équipés de protections pour les voyageurs, pire encore 21% des stations conserve encore des traversées au niveau des voies alors que la fréquence des trains est généralement très élevée. Des conditions ridicules pour une agglomération de 20 millions d'habitants. Une enquête contre la SGMG avait déjà été ouverte en 2004 pour négligence face aux normes de sécurité et mise en danger de la vie d'autrui. Si celle-ci avait terminé sur un non-lieu, elle pourrait bien rouvrir à compter d'aujourd'hui. De son côté, le gouvernement a annoncé la mise en place d'un plan de sécurisation des infrastructures ferroviaires dans tout le pays et rappelle que le déploiement de systèmes de freinage d'urgence sur l'ensemble des lignes avait permis de réduire le nombre d'accidents voyageurs de 37% en 2 ans.

Ce drame rappelle en tout cas à quel point les infrastructures de service sont aujourd'hui vétustes à Guadaires. Pour beaucoup, notamment au sein des rangs communistes et socialistes, cela est lié à la privatisation massive du service publique qui amène à des négligences accrue pour permettre un meilleur bénéfice.


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