25/09/2017
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[Diplomatie] Ministère des affaires étrangères. - Page 22

6825
sigle

Au sujet de la guerre à Carnavale

A l'attention de Son Excellence Monsieur Pierre Lore, Ministre des Affaires étrangères

Que la Paix d'Allâh soit sur vous.

Excellence,

Je vous remercie pour la missive sincère et argumentée que vous m'avez fait parvenir ce matin, qui témoigne de l'élégance de la diplomatie teylaise. Aussi je ne saurais que confirmer avant toute chose que nous respecterons toute discrétion au sujet de l'annonce que vous m'avez faite en exclusivité, et que nul n'en sera par nous informé, qu'il s'agisse d'un Etat tiers ou de représentants de la société civile. Nous laissons le soin à l'Organisation des Nations Démocratiques de prévoir le nécessaire pour la mise en oeuvre de sa décision souveraine. Jamais l'Azur ne se rendra responsable d'avoir rompu la confiance avec ses estimés partenaires.

Je souhaite aussi par la présente, préciser certains éléments de notre échange afin que nous puissions nous entendre limpidement sur les intentions réelles du Califat constitutionnel d'Azur, qui, si j'en comprends vos propos, demeurent incomplètement comprises par votre Excellence et, de façon suivie, par les Etats membres du Conseil Militaire.

Je ne saurais proférer à l'égard de votre Excellence des « mensonges. » Mes interrogations se basent sur une lecture extérieure des événements, certes sans doute incomplète, mais néanmoins attentive ; elles ne consistent absolument pas en accusations ou incriminations, ce que le Diwan n'a pas fait ni en privé, ni en public. La qualité des réponses que vous avez apportées démontre que les interrogations que j'ai émises sont légitimes.

Je vous confirme que l'Azur ne s'estime aucunement « directement concerné » par la guerre à Carnavale, au-delà de son intérêt légitime pour un conflit à haut risque chimique pour ses partenaires au sein et à l'extérieur de l'Organisation. Aussi, nous ne saurions que solliciter des informations et faire part de nos réflexions à nos partenaires. Vous n'avez d'ailleurs constaté aucune tentative du Diwan de s'immiscer dans le conflit et dans sa résolution, qui n'est malgré tout pas si éloigné de notre continent, l'Afarée, en raison des liens évidents et profonds qui lient Carnavale à son entité coloniale cramoisiste. Je suis naturellement reconnaissante à votre Excellence d'avoir apporté des informations précises et argumentées aux questions de l'Azur.

Je dois néanmoins vous narrer la perspective azuréenne sur le conflit à Carnavale, non pas dans sa dimension d'élimination d'une menace mortelle, qui est, vous le savez, notre compréhension commune justifiant les opérations de l'Organisation ; mais dans sa dimension récente, en particulier depuis que Madame Castelage, héritière d'une des grandes maisons capitalistes et porte-parole autoproclamée des autorités carnavalaises, a demandé l'intégration de Carnavale au sein du Grand-Kah, en plein conflit, donnant aux affrontements de nouvelles perspectives effroyables.

L'Azur n'a pas encore précisé sa position sur cette question, qui comme vous l'avez malgré tout rappelé, ne nous regarde pas au premier chef. Nous nous abstiendrons, sauf si la situation explose, de commenter les affaires intérieures à Carnavale et entre les acteurs de cette scène que sont les Etats membres de l'Organisation, la Principauté ou ses autorités putatives, et désormais le Grand-Kah qui a, je le crois, l'intention de donner suite à cette requête de Madame Castelage. A titre privé, je vous informe cependant que le Diwan observe avec une grande surprise cette manoeuvre inédite et contradictoire de la part de Carnavale. Néanmoins, le principe de réalité pose aujourd'hui que l'hypothèse d'un rapprochement entre le Grand-Kah et Carnavale est sur la table.

L'Azur ne peut totalement se désintéresser des affaires du monde, et, s'il ne s'y ingère pas ni n'y compte parader, est attentif aux problèmes de ses partenaires. L'Organisation des Nations Démocratiques bien entendu, mais également le Grand-Kah, qui est un partenaire important du Califat. Refusant de rompre avec ses bonnes relations le liant à tous ses partenaires, le Diwan est soucieux de ne pas voir la situation sur place dégénérer en une escalade diplomatique voir militaire entre le Grand-Kah et les Etats membres. Nous ne nous interposerons cependant pas, sauf si la situation devenait extrême ou si nos partenaires requérraient un médiateur, charge que nous ne convoitons absolument pas, et que nous laisserions d'ailleurs plutôt à de grands Etats eurysiens qui auraient la préférence des parties concernées. Demeure notre inquiétude de cette confrontation entre deux grandes puissances auxquelles l'Azur est lié : l'Organisation et le Kah. Le Diwan ne souhaite pas se voir contraint de renoncer à l'un ou l'autre de ces partenariats.

Le Diwan demeure circonspect face au terme polysémique d'« opération humanitaire », dans lequel il entend surtout « opération. » Selon son expérience, la réussite de toute oeuvre humanitaire réside dans la bonne coordination des acteurs qui y participent, et cela demeurera je le crois la position de l'Azur en toute matière humanitaire : la coordination doit toujours être la plus large possible, et les opérations humanitaires unilatérales sont par nature suspectes à nos yeux. Nous n'avons donc aucune sympathie particulière malgré les bonnes intentions affichées par les auteurs de telles opérations, tant qu'un cadre basé sur la coopération ne garantit pas le caractère « humanitaire » plutôt que politico-stratégique de ces « opérations. » Les affaires de la politique et de la stratégie ne sauraient se dissimuler euphémistiquement derrière des impératifs humanitaires. L'Azur en tous cas n'y recourra pas ; nous n'avons pas honte de notre épée, et de faire la guerre, sans épithète humanitaire, quand elle est juste. Aussi, l'Azur ne fait pas partie des Etats qui applaudissent aux intentions humanitaires du Grand-Kah, tant que celles-ci ne sont pas coordonnées à une oeuvre humanitaire globale.

Vous disposez à présent d'éléments complémentaires sur notre perspective qui, je l'espère, éclairent à vos yeux les intentions de l'Azur quant à ce dossier compliqué. Je me permets de croire que la perspective azuréenne que je viens de décrire est en réalité partagée par un très grand nombre d'Etats, qu'ils se trouvent en Eurysie, au Nazum, en Afarée ou ailleurs, et qui, sans intention de s'ingérer dans ce conflit épineux, et néanmoins soucieux d'éviter une nouvelle attaque criminelle de la part de Carnavale, considèrent avec circonspection le caractère « humanitaire » des activités dans un pays saturé par la pollution chimique et les idées exterminatrices, avec appréhension l'immixion du Grand-Kah sur la scène carnavalaise, et avec terreur l'idée d'un emballement entre les acteurs sur place.

Le dernier point concernant la présence d'agents azuréens à Carnavale sera résolu par notre décision de les mettre immédiatement à l'abri. N'étant pas membre du Conseil Militaire, l'Azur ne saurait intégrer l'initiative One Eye et mettre en oeuvre un partage systématique de renseignements avec le Conseil Militaire. La possibilité d'un partenariat en matière de renseignement est cependant toujours ouverte de notre côté, dans des coordonnées respectueuses de nos intérêts mutuels. J'attire votre attention sur le fait que l'Azur a déjà joué un rôle positif vis-à-vis du Conseil Militaire en matière de renseignements, en déployant quelques unités à Estham afin de renforcer le contre-espionnage local après le bombardement. Les autorités de l'Empire du Nord, averties de cette coopération bénévole, sauront vous confirmer cela.

La transparence entre nous est gage d'une bonne relation, capable de s'étoffer et de se renforcer, et de traverser les écueils de la politique mondiale. J'espère que ma missive, qui réajuste certains points et précise beaucoup ma pensée, sera accueillie positivement par votre Excellence, car c'est mon voeu.

Je vous prie d'agréer aux salutations respectueuses du Diwan.


Avec l’optimisme du travail,
signature
Houria Ben-el-Teldja
Ministre des Affaires étrangères de plein exercice
07.05.2017
11167
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De la part de :
Richard Kaylor, Ministre Fédéral aux affaires étrangères,
Columbia, Grande République de Westalia.

A l'attention de :
Pierre Lore, Ministre des Affaires Étrangères,
11 Rue Elisabeth III, Manticore, Royaume de Teyla.

Objet : Organisation sur la publication d'un communiqué commun et guerre en Carnavale



Monsieur le Ministre,

Notre gouvernement est en accord avec votre proposition de communiqué commun, qui portera sur la dénonciation commune de la Fédération de Stérus, l'application des sanctions à son encontre et l'annonce qu'une candidature de la Grande République de Westalia sera bientôt déposée pour voir notre pays intégrer l'Organisation des Nations Démocratiques. Cette publication marquera un tournant historique pour nos pays, qui présenteront un front soudé, indivisible et déterminé à stopper les agissements stérusiens à l'égard de la paix et de la stabilité aleucienne.

Nos services diplomatiques ont préparé ce communiqué commun que nous souhaitons soumettre aux membres de l'OND, inspiré de nos précédentes déclarations, où nous espérons qu'il sera accueilli favorablement par nos futurs alliés :

Pièce jointe : "Proposition de communiqué commun"
Déclaration commune sur l'agression stérusienne du 22 octobre 2016 contre la Grande République de Westalia
Organisation des Nations Démocratiques et Grande République de Westalia

A l'attention des nations libres du monde,

Nous, représentants de la Grande République de Westalia et des membres de l'Organisation des Nations Démocratique, la République Faravanienne, le Royaume-Uni d'Ynys Dyffryn et du Kentware, la République Fédérale de Tanska, la Fédération de Yukanaslavie, l'Empire Démocratique et Parlementaire du Nord, le Duché de Sylva et le Royaume de Teyla, dénonçons conjointement l'attaque perfide organisée par la Fédération de Stérus et les Jaguars du Paltoterra le 22 octobre 2016, dans le Scintillant, ayant couté la vie à seize membres des forces armées westaliennes et la perte de deux remorqueurs.

Cette attaque s'inscrit dans un contexte d'atteinte à la stabilité, à la paix et à l'intégrité des nations démocratiques aleuciennes dont la Fédération de Stérus continue de cibler, avec plus d’insistance, de force et de dangerosité. L'attaque du 22 octobre 2016 est l'apogée de la doctrine diplomatique stérusienne qui souhaitent imposer sa vision par la menace et maintenant par la mort, via l'utilisation de techniques de piraterie ou de terrorisme, avec des moyens militaires étatiques et des capacités de destructions importantes. Les Jaguars du Paltoterra, se réclamant comme une entreprise privée aux vocations de sécurité et de défense, ont démontré leur complicité dans les actes barbares de cette attaque et ne peuvent être reconnu que comme une entité aux stratégies fourbes, barbares et terroristes, par leur choix de s'être associés à une opération aux qualificatifs similaires.

La diplomatie, le dialogue et la résolution pacifique des conflits sont, et ont toujours été, les méthodes favoriser pour permettre d'arriver à une issue pacifique. Le sommet de Manticore, début 2016, réunissant la Grande République de Westalia, la République de Lermandie, la Fédération de Stérus et la médiation du Royaume de Teyla a été le premier pas de tous les acteurs pour permettre à l'Aleucie de ne pas sombrer dans les querelles intestines et dévastatrices pour nos populations, mais aussi pour le commerce international. Si cette première rencontre n'a pas aboutie à la signature d'un accord commun, la Fédération de Stérus, par son action militaire inconsidérée, a décidé de balayer d'une main tous les efforts diplomatiques entretenus jusque là par tous les acteurs favorables à la paix, préférant favoriser la confrontation armée au dialogue pacifique, dans l'unique but d'assouvir les intérêts personnels du Consul Cristobal Pandoro, dangereux autocrate à la tête d'une population qu'il plonge jour après jour dans le chaos, l'isolement international et vers avenir terriblement sombre dans les mensonges, les diffamations et les prises de parole sanguines dont il est devenu maître.

Responsable dans sa réponse, la Grande République de Westalia a décidé de ne pas répondre aux armes par les armes, préférant choisir une forme de réponse qui évitera d'entraîner le continent dans un conflit militaire dévastateur, évitant la mort de milliers d'innocents, alors que nous pleurons encore la tragédie d'Estham. Pour que la Fédération de Stérus recule dans ses ambitions hégémoniques armées, les membres de l'Organisation des Nations Démocratiques se joignent au gouvernement fédéral westalien dans l'application de sanctions à l'encontre du pays agresseur. Les différentes nations de ce communiqué rappellent leur volonté de voir la paix perdurer en Aleucie, permettant à ses millions d'habitants, qu'ils soient aussi bien westaliens que stérusiens, de vivre dans une époque où le dialogue, les libertés et la démocratie prévalent face à l'autocratisme, à l'égocentrisme et à la violence. Les sanctions suivantes sont ainsi applicables dès la publication de ce communiqué :

Sanctions économiques et commerciales :
  • Interdiction des importations de produits ou de services originaire de Stérus.
  • Interdiction des exportations de productions ou de services à destination de Stérus ou qui pourraient y être destinées.
  • Gel complet des financements en provenance de Stérus.
  • Gel complet des financements à destination de Stérus ou qui pourraient y être destinées.
  • Interdiction de toute transaction financière avec Stérus, dans les deux sens.
  • Gel de tous les traités commerciaux/économiques concernant les précédents points de cette section.

Sanctions sur les transports et les accès aux espaces aérien et maritime :
  • Interdiction de l'espace aérien et maritime à tout avion ou navire stérusien, militaire comme civil.
  • Gel de tous les traités concernant le précédent point de cette section.

Sanctions contre les médias stérusiens :
  • Bannissement de la diffusion des médias propagandistes stérusiens sur le territoire des membres de l'ASEA.

Sanctions juridiques :
  • Reconnaissance, respect et coopération concernant l'émission des mandats d'arrêt westaliens contre différents membres du gouvernement stérusien, dont le Consul Cristobal Pandoro, et plusieurs haut-gradés militaires stérusiens.
  • Reconnaissance, respect et coopération des mandats mandats d'arrêt westaliens contre les personnalités dirigeantes du groupe de mercenaires des Jaguars du Paltoterra.
  • Les Jaguars du Paltoterra sont officiellement reconnus comme une entité terroriste.

Les gouvernements auteurs de ce communiqué ont fait le choix d'appliquer ces sanctions dans l’objectif de pousser la Fédération de Stérus à un retour au dialogue pacifique et à l'arrêt de tout projet militaire hostile à l'encontre de toute nation membre de la communauté internationale. La finalité de ces sanctions est d'obtenir de la part du gouvernement stérusien une reconnaissance de ses actes militaires hostiles à l'encontre de la Grande République de Westalia, ce qui n'est toujours pas le cas, dans le but d'organiser un nouveau sommet pour la paix et pour l'application d'une liste de réparations concernant l'attaque stérusienne du 22 octobre 2016. Des conditions nécessaires pour envisager la levée de ces sanctions.

En raison des dernières menaces stérusiennes, réponses aux précédentes déclarations westaliennes l'incriminant sur cette attaque, et le risque que le gouvernement de la Fédération de Stérus cherche à faire escalader la crise en un conflit militaire, la Grande République de Westalia et les membres de l'Organisation des Nations Démocratiques annoncent le dépôt d'une candidature prochaine de la Grande République de Westalia pour intégrer cette même alliance des peuples défendant la paix, la liberté d'expression et nos valeurs démocratiques communes à travers le monde. L'objectif premier est de dissuader tout déclenchement d'une guerre de la part du camp stérusien, tout en permettant à l'organisation de développer ses missions, via l'apport des moyens westaliens pour les coopérations et accords correspondant aux différentes chartes actuellement appliquées par l'Organisation des Nations Démocratiques.

La paix et le dialogue sont toujours une option que les stérusiens peuvent saisir pour sortir de cette crise. Nous appelons le gouvernement de la Fédération de Stérus à faire preuve de bon sens dans ce conflit en choisissant la sortie pacifique, face à l'escalade de la violence, des armes et de la mort, dans un contexte stratégique et militaire qui ne lui sera ni favorable, ni favorable à l'Aleucie.


Nos services diplomatiques se tiennent bien évidemment disponibles pour réaliser tout ajustement de ce communiqué, qui reste avant tout une proposition westalienne, et qui pourrait tout à fait être réarrangé à la demande des membres de l'Organisation des Nations Démocratiques, que cela soit les formulations utilisées ou les sanctions à appliquer. Nous avons noté, dans votre précédente missive, votre volonté à ce que l'OND se tienne comme le pilote d'un futur sommet sur la paix, s'il vient un jour à se tenir, tout comme votre désir de conserver votre base militaire en Stérus. Nous avons donc décidé de ne pas inclure nos sanctions diplomatiques portant sur le qualificatif "d'Ennemi" et de la coupure des canaux diplomatiques, dans le but de respecter vos intentions futures.

Je profite également de cette missive adressée à votre gouvernement pour échanger à propos de la Guerre à Carnavale. Si la Grande République de Westalia ne dispose pas de force militaire présente dans ce conflit, elle a toujours su soutenir les actions de l'Organisation des Nations Démocratiques sur place, encore plus si nous venons à rejoindre votre alliance. Si les phases du conflit s'enchaînent assez rapidement, notamment par la succession des régimes en Carnavale, la tournure de la guerre semble s'internationaliser de plus en plus, avec la nouvelle présence du Grand Kah dans cette crise. Il est de connaissance commune que nous entretenons des liens cordiaux avec l'Union des Communes, principalement basés sur des accords économiques, culturels, universitaires et une volonté commune d'établir un dialogue pacifique après plusieurs décennies de méfiance réciproques. Les positions de l'OND et du Grand Kah s'opposent principalement sur le sort de la Principauté de Carnavale après ce conflit, encore dans le chaos de la transition et dans une identification générale de crise humanitaire qu'il est nécessaire de résoudre.

Peu de temps après avoir reçu votre dernière lettre, nous avons également reçu une demande des kah-tanais abordant ce sujet, par laquelle nous avons identifié une possibilité, à notre tour, de pouvoir aider à la résolution de ce conflit : la Grande République de Westalia se trouve dans une position où nous avons un dialogue cordiale, aussi bien avec les membres de l'OND, qu'avec le Grand Kah. S'il est assez évident que les deux partis sont pour le moment en désaccord sur la finalité de cette guerre, sur "l'après-Carnavale", notre gouvernement pense que chacun n'est pas fermé à un dialogue pour permettre d'échanger sur ce sujet majeur, non plus par communiqués interposés, mais au sein d'un véritable sommet pour la paix, sur un terrain neutre et amical à tous les partis. Cette "grande réunion pour la paix", de notre point de vue, se porterait sur deux sujets centraux : la discussion pour l'établissement d'une mission humanitaire commune, coordonnée et non plus par des initiatives multiples, qui se porteraient aussi bien sur la restauration d'Estham, que pour le territoire carnavalais encore sujet à la dangerosité des armes du régime terroriste et génocidaire ayant attaqué notre allié commun, l'Empire du Nord, dont le désarmement et la destruction de ces dernières doivent être une priorité pour éviter leur dispersion dans la nature et la provocation d'une nouvelle tragédie. Le second point de cette rencontre pourra se porter sur la constitution d'une décision commune sur l'avenir de Carnavale, via un traité permettant de s'assurer que la Principauté ne puisse plus réitérer sa folie meurtrière, tout en s'assurant que sa gouvernance future puisse assurer une transition humaine et pacifique, dans une vision en accord avec l'ensemble des participants.

Ceci reste bien évidemment qu'une proposition de notre part, mais la Grande République juge qu'il y a une nécessité à rassembler tous les acteurs de cette guerre autours d'une table dans un futur très proche, afin que la paix puisse être restaurée dans le monde, les coupables encore en liberté jugés et punis pour leurs crimes contre l'humanité, et l'assurance que l'unanimité de ce potentiel traité puisse aboutir à un abaissement des tensions. Notre territoire se tient donc prêt à l'accueil et l'organisation d'un tel sommet, où cette missive est surtout pour "prendre la température" du côté de l'Organisation des Nations Démocratiques, quant à votre opinion sur cette proposition de notre part. En tant que futurs alliés et avec le soutien que vous nous partagez sur la crise stérusienne, nous voyons en la médiation de ce sommet un moyen de vous remercier, pour permettre à tous les acteurs de poser la première pierre au si précieux édifice qu'est la paix.

Il n'y a bien évidemment aucune imposition de notre part concernant l'aide que nous souhaitons apporter, une solution diplomatique que nous allons également proposer au Grand Kah pour que l'ensemble des acteurs puissent confirmer leur accord commun à la tenue d'un tel événement international. Si les échanges parviennent à faire aboutir à un accord commun, cela pourrait bien être un magnifique message, envoyé au monde, que les grandes puissances de cette planète sont en capacité de s'entendre lorsqu'il est question de construire un avenir pacifique, au-delà des divergences d'opinions. Les dialogues à cette échelle, et aussi important, étant, à mon avis, ce qui manque au concert des nations pour contenir efficacement des agissements barbares comme ceux de Carnavale ou de Stérus et pour faciliter les prises de décisions efficaces à l'international.

Notre gouvernement vous fait donc pleinement confiance pour étudier notre proposition et nous informer de votre avis, afin d'officialiser notre offre publiquement.

Nous réitérons une nouvelle fois toute notre amitié et nos remerciements pour le soutien que votre nation, et bientôt notre alliance, a pu apporter à notre pays dans la crise que nous traversons.

Dans l'attente de notre prochain échange, je vous prie de bien vouloir recevoir mes salutations les plus respectueuses.

Signature MOFA
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COMMUNIQUE DIPLOMATIQUE CHURAYNN
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Bonjour à vous,

Votre Excellence,

L’Empire Islamique de Churaynn a pris connaissance de votre missive et vous remercie pour vos paroles face à l’enlèvement du Sadr. J’accueille également, avec respect, vos vœux visant à permettre aux civils de ne pas être mêlés si des représailles de l’Empire devaient avoir lieu. Enfin, je vous remercie pour votre sens de la justice.

Nous avons bien noté les préoccupations exprimées par le Gouvernement de Sa Majesté quant aux risques d’escalade militaire dans la région de l’Eurysie du Nord. Soyez assuré que si une riposte devait être envisagée par notre Empire, aucune action militaire ne ciblera des infrastructures civiles ou politiques. Les principes mêmes de notre honneur, de notre foi et des valeurs que représente le nouveau Parlement interdisent que des innocents soient atteints. Toute opération de l’Empire Islamique sera exclusivement dirigée contre des objectifs militaires clairement identifiés, afin d’assurer la proportionnalité et la légitimité de notre défense.

Nous partageons votre inquiétude quant aux menaces que de telles actions peuvent faire peser sur la stabilité régionale et sur les fondements de la diplomatie. L’Empire Islamique de Churaynn ne cherche pas la guerre, mais il ne saurait accepter que ses diplomates soient enlevés ni que sa souveraineté soit bafouée.

Concernant vos conditions à la Principauté de Carnavale et aux opérations internationales en cours, nous prendrons le temps d’examiner avec soin vos demandes. L’Empire Islamique est disposé à dialoguer avec le Royaume de Teyla et ses partenaires pour rechercher une position qui soit conforme à nos principes et à nos intérêts.

Veuillez agréer, Votre Excellence, l’expression de notre haute considération.

Que la paix et la bénédiction soient sur vous et sur votre noble nation,

Toutankhanon Achraf
Zadr de l'Empire Islamique de Churaynn
4306
AMÉTHYSTE CASTELAGE

Améthyste Castelage

vous répond.

La Principauté de Carnavale consent à s'accorder avec l'OND sur une porte de sortie. Les bombardements de votre aviation, bien qu'ils aient partiellement endommagé nos aérodromes, commencent à atteindre leurs limites stratégiques en tuant davantage de civils que de militaires et nous comprenons que vous soyez déconcertés. Par respect pour votre courage, pour le patrimoine architecturale carnavalais et en la mémoire de mon père, homme de paix parmi ses pairs, je suis prêts à négocier à l'amiable une fin heureuse pour tout le monde.

Sur vos trois exigences, la première et la troisième vont de soi. La Principauté de Carnavale n'a jamais attaqué en premier et n'a fait que répondre aux agressions perpétrées par vos alliés de l'OND. La cessation des hostilités est donc la moindre des choses de votre part. En ce qui concerne la deuxième, l'honnêteté diplomatique m'oblige à vous prévenir qu'elle n'a guère de sens. La Principauté de Carnavale ne fabrique pas d'armes de destruction massive, elle se contente d'exploiter les possibilités infinies du vivant. La nature n'est pas une chose manichéenne, elle n'est ni méchante ni gentille, pour utiliser des termes qui sont familiers aux démocraties morales. Un virus peut tout aussi bien s'attaquer à une bactérie nuisible pour l'homme que dévorer son cervelet et le paralyser irrémédiablement. Ce que vous appelez "armes de destruction massive" n'est qu'une utilisation particulière d'un cocktail chimique d'utilité médicale par ailleurs. En tant qu'héritière de Carnavale, je ne prendrai pas la responsabilité d'annoncer à des millions de gens que nous avons dû mettre fin à la recherche sur de possibles traitements à leurs maladies graves pour satisfaire à des lubies étrangères.

Néanmoins, en gage de bonne volonté, le Docteur Philippe Géminéon consent à accueillir en stage les hommes politiques de votre choix afin de leur présenter Grand Hôpital et de leur expliquer les principes fondamentaux de la recherche médicale de pointe. C'est un grand honneur et nous espérons que la pédagogie aidera à la dissipation de ce genre de malentendus.

Vos trois exigences seront donc satisfaites :

- Carnavale consent à se débarrasser des missiles balistiques qu'elle n'a pas encore tiré
- Carnavale accueillera en stage les bureaucrates de l'OND souhaitant se familiariser avec la recherche scientifique de pointe
- L'OND cessera d'attaquer Carnavale et Carnavale renoncera à réclamer vengeance pour ses morts;

Il me semble qu'ainsi nos nations pourront se concentrer sur des affaires plus importantes que ce bombardement qui nous gêne et qui vous coûte fort cher. Par ailleurs en signe de bonne volonté, Carnavale restituera à l'OND tous ses pilotes et ses ressortissants capturés. Nous sommes également prêts à fournir à vos nations les responsables de la destruction d'Estham : l'ex-conseil municipal de Carnavale actuellement mis aux arrêts. Etant sans nouvelle de Madame Pervenche Obéron (son suicide est probable) il ne nous sera pas possible de vous la remettre mais je peux vous donner le numéro de son avocat, maître Jeandouille Pinçon.

En ce qui concerne la présence humanitaire de soldats du Grand Kah, il est évident que nous n'allons pas les renvoyer. Les forces humanitaires sauvent des vies à chaque instant et je ne chasserai pas des médecins de Carnavale. Je conçois que l'OND se réjouisse que le sang carnavalais coule mais exiger le renvoie de gens qui sauvent des vies est cruel et mesquin. La moindre des choses, si votre organisation souhaite négocier une cessation des hostilités, serait de ne pas réclamer davantage de cadavres.

Par ailleurs nous n'avons aucune confiance en vous et sommes persuadés que vos manigances sont un tissu de mensonge pour nous pousser à baisser notre garde et tenter un débarquement militaire qui ensanglantera nos plages et fournira à nos laboratoires davantage de cadavres à disséquer. Ce n'est pas l'objectif recherché par Carnavale, le Grand Kah a été sollicité afin de sauver des vies et l'attitude de votre organisation qui a à plusieurs reprises unilatéralement agressé la Principauté me fait craindre le pire pour l'avenir. Carnavale a consenti à de nombreux sacrifices, nous attendons de votre part des gages de bonne volonté et l'assurance que vous ne cherchez pas tout simplement à poursuivre le massacre entamé en réclamant le départ des humanitaires sur votre chemin.

Nous avons d'ores et déjà sollicité la médiation de plusieurs nations voisines et amies dont le Grand Kah afin de mettre fin à cette boucherie illégitime. Carnavale ne négociera donc rien avec l'OND sans que des garanties soient apportées par des nations tierces et moins avides de sang. Comprenez, sans vous manquer de respect, qu'on ne négocie pas la fin d'une agression en s'isolant dans une ruelle avec la personne qui vous poignarde. La présence d'humanitaires Kah-Tanais a le mérite de mettre l'OND face à ses responsabilités et notamment la mort de plusieurs centaines de civils innocents. Il est temps que cela cesse, pour votre bien et pour le nôtre.
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MINISTÈRE IMPÉRIAL DES AFFAIRES ETRANGÈRES DU SAINT-EMPIRE MENKELT

De la part du ministre des affaires étrangères du Saint-Empire Menkelt Patrick Pearse au nom de sa majesté l'Empereur Arthur XIV et de Son Très Honorable représentant, le Premier Ministre, le Baron Peter Kibener.
À l'attention de Son Excellence Pierre Lore en sa qualité de ministre des Affaires étrangères du Royaume de Teyla..

Objet : Crise en Altrech ; HAUTEMENT CONFIDENTIEL

Que la paix du seigneur soit sur vous,
Votre excellence monsieur Pierre Lore,

Face à la crise altrechtoise et à la catastrophe humanitaire ayant lieu dans le pays, le gouvernement impérial Menkien pense qu'il est urgent pour nos deux nations de réagir face à la situation. Il est effectivement urgent de ne pas laisser l'Altrecht tombant dans les bras d'une dictature communaliste pouvant mettre à mal la paix et la stabilité de l'Eurysie entière. La situation nous inquiète d'autant plus que les violences s'intensifient jour après jour et ne sont prêts de baisser.
C'est ainsi qu'en vertu des traités qui nous unis, notamment le Traité de bonne entente de Ker'Ys, nous vous proposons d'établir des opérations conjointes avec votre pays pour tenter, a minima, d'aider le pays à se stabiliser.

Veuillez agréer, votre excellence Pierre Lore, nos salutations les plus distinguées,

Monsieur Patrick Pearse, ministre des affaires étrangères du Saint-Empire Menkelt.


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Sénat des Mille de la Grande République

Courrier transmis par l'intermédiaire du service des courriers du Sénat





Drapeau

Destinataires multiples, le Patrice, le Sénat et le Conseil Communal de Velsna vous salue.

Excellences estimées,

- Au Ministère des affaires étrangères et des droits humains de la République de Tanska, en raison du signalement de la flotte kah tanaise qui nus a été fait précédemment.
- Au Ministère des affaires étrangères du Royaume de Teyla, en raison de son statut de partenaire par traité de la République d'Hotsaline.
- Au Revolutionäres Diplomatisches Sekretariat von Altrecht, en raison de sa situation conflictuelle avec la République d'Hotsaline.
- Au Ministère des Relations Extra-Confédérales de l'État de Réclamation Nationale d'Hotsaline, en raison de sa situation conflictuelle avec les Communes Unies d'Altrecht.
- Au Commissariat des Affaires extérieures du Grand Kah, en raison de son statut de partenaire par traité des Communes Unies d'Altrecht.

Ce courrier vous est transmis par ces excellences illustres du Sénat des Mille de la Grande République, avec le soutien du Gouvernement communal de la Grande République. Il a été tenu à notre attention les faits suivants:
- Le Changement de régime en Altrecht ayant suscité les inquiétudes des acteurs régionaux de la Manche Blanche.
- Le bombardement balistique des Communes Unies d'Altrecht par le gouvernement d'Hotsaline.
- La réaction d'une force estalo-kah tanaise prenant parti des Communes Unies d'Altrecht.

Dans ce cadre délétère, où la prospérité accumulée et enviée des nations et des cités bordant la Manche Blanche eut été bousculée par les récents évènements, le Sénat des Mille et ses excellences illustres et sages, ont par conséquent fait le choix de sortir de leur réserve, et de s'enquérir de la crise diplomatique actuelle auprès des premiers concernés. Le gouvernement des Communes Unies d'Altrecht s'est ainsi engagé dans un ensemble de garanties impliquant l'assurance d'une position pacifique de leur part, moyennant la garantie de la reconnaissance officielle de leur gouvernement, étape absolument nécessaire à la mise en place d'un cadre propice à la bonne marche des flux commerciaux de cette mer qui est notre bien commun.

Toutefois, et si reconnaissance des Communes Unies est actée de la part de la Grande République, nous, dans notre sagesse, sommes conscients de insuffisance de cette garantie secondée d'engagements, et nous sommes lucides quant au fait que cette légitimité n'est guère signifiante si elle n'est reconnue comme telle par les autres acteurs de notre microcosme politique.

A cette fin, et par demande de certains des acteurs de la Manche Blanche, nous émettons là une invitation formelle à l'adresse de tous les destinataires de cette lettre, dans l'espoir d'aboutir à une désescalade prompte entre les gouvernements hotsaliens et de l'Altrecht, ainsi que la définition d'un cadre pacifié avec ce nouvel acteur de la Manche Blanche, le tout dans le respect attendu entre tous les participants, et la bienséance liée au rang de chacun.

Bien entendu, le dialogue sain repose sur des conditions préalables. Ainsi, nous pensons que cette discussion ne peut avoir lieu que dans un contexte favorable, et un rapport de force non tronqué. Nous pensons ainsi que cette discussion ne pourra prendre place que si la force expéditionnaire du Liberalintern se retire de son théâtre d'opération, et que le gouvernement hotsalien fasse cesser ses frappes.

Dans la mesure où ces prérequis seraient rencontrés, le Sénat des Mille de la Grande République fait ainsi la proposition d'un terrain neutre en vue de ces tractations. Compte tenu de la belligérance de l'Altrecht et de l'Hotsaline, ces deux choix sont donc exclus d'office. Nous proposons donc qu'une telle rencontre s'effectue dans la cité velsnienne, dans le Palais de la colline de l'Aéropage. Nous sommes ouverts à toute contre-suggestion.


Bien cordialement, et dans l'attente de votre réponse.


Ainsi a été fait ce courrier à la date du 25 juin 2017 par le Doyen du Sénat des Mille de la Grande République,
Son excellence sénateur Lupo Cadorna.

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Missive officielle de l'Empire Constitutionnel de Slaviensk


18 Avenue des Sanarves,
Starovsk, Empire Constitutionnel de Slaviensk


en-tête


Sweltana Volkov, Ministre des affaires étrangères de l'Empire Constitutionnel de Slaviensk à écrit :

Missive à l'attention du gouvernement du Royaume de Teyla.

Mes sincères salutations votre excellence,
Il y a de cela quelques mois, le Second Empire Constitutionnel de Slaviensk et le Royaume de Teyla avaient conclus un accord en ce qui concerne l'achat d'armes produites par le complexe militaro-industriel Teylais à destination de l'Empire slavis, le tout dans le respect du traité de manticore slavo-teylais. Nous vous notifions que les autorités impériales aimeraient procéder à nouveau à un échange d'armes avec le Royaume de Teyla, mais cette fois, ce serait un transfert d'une importance bien plus grande. Nous aimerions donc vous proposer l'offre de 10 chasseurs bombardiers de dernière génération de manufacture teylaises, habituellement au prix de 3 500 unités internationales, que nous aimerions réduire en vertu du traité de Manticore à hauteur de 2 500 unités internationales. Ainsi, la somme totale que Slaviensk aurait à verser au Royaume de Teyla serait de 25 000 unités de transactions internationales contre 5 200 lors de la dernière transaction. Nous espérons que cette offre sera satisfaisante pour vous.
Amicalement,
Je reste à votre disposition pour la suite de cette correspondance.

Que l'avenir nous réserve un échange fructueux.


Signature :
signature de l'Empereur et Tsar de toutes les Slaviensk
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Chancelière Angèle Orlovski, dirigeante de la République Impériale de Karty

Objet: Réponse.

Chers alliés,

AlinéaMes hommages, le haut état-major de la République Impériale de Karty accuse bonne réception de vos demandes. Sous aval direct de la Ministre de la Défense Nationale Lüna Valkaryne, à la présente, ma personne fera l'intermédiaire du Conseil Militaire Kartien auprès de vos services, en ma qualité de Chancelière Kartienne. Par cette action, nos habituels protocoles sont outrepassés, car in fine, la situation l'exige.

Faisons donc le très bref résumé de ladite situation, si tantôt vous y convenez. De fait, il nous paraît que vos demandes ne furent guère bien accompagnées d'explications, d'une simple analyse de cette potentielle guerre à grande échelle, nous tâchons de considérer que vos services eurent bien plus urgent à traiter. Pour cause, l'Hotsaline, qui nous le rappelons est alliée directe du Royaume de Teyla, a bombardé l'Altrecht. Bien qu'omise de vos écrits, cette réalité nous est parvenue par nos canaux diplomatiques divers. Nous pourrions converser des heures durant quant à la véritable bêtise Altrechtoise, car après tout, quelle pire des tyrannies d'ultra droite vire du jour au lendemain au communalisme ? Cependant, et vous l'accorderez, ce ne serait que futilité, la situation est telle, et elle le restera. Lorsqu'en toute honnêteté nos diplomates se contentaient de l'exaspération face à telle ridiculité, notre neutralité officielle fut conservée. Tandis que l'Hotsaline, elle, s'est abaissée à une véritable infamie, à noter le bombardement sans aucune forme de sommation d'une nation, aussi vile soit elle. Madame, monsieur, une telle forme de violence est-elle la solution ? Lorsque cette même violence provoque l'arrivée d'une grandement puissante armada aérienne, supposément d'origine Estalienne et Kahtanaise, la réponse est plus qu'assurément négative. Nous nous interrogeons plus que profondément sur la conscience des autorités "compétentes" en Hotsaline, ont-elles seulement entrevu une potentielle réaction extérieure face à leur exaction ?

Toutefois, et à guise de répétition, il ne relève que de la futilité de ressasser ces occurences. Inutile de ressasser les raisons de l'actualité, c'est là le rôle des historiens, nous sommes diplomates. Il est de notre devoir d'agir en conséquence, de considérer ces faits et d'en tirer certaines conclusions. En tout et pour tout, comme vous l'évoquez, l'Hotsaline est menacée, par l'arrivée d'une aviation Estalienne selon nos sources, par la présence d'une flotte Kahtanaise selon les vôtres. Par cette menace, le Royaume de Teyla demeure sous la même situation, par votre alliance bilatérale. La République Impériale de Karty est liée au Royaume de Teyla par une défense conjointe de leur territoire, de surcroît nous ne sommes aucunement alliés avec le régime Hotsalien. À la présente, aucune contrainte ne dicte à notre patrie d'agir en conséquence, nous considérons de plus l'Hotsaline comme seule fautive des futurs méfaits lui arrivant. Considérant nonobstant votre demande, notre chasse est mise sous alerte, conformément à l'exactitude actuelle de cette dernière. Il ne s'agit là aucunement de notre participation à ce conflit, simplement la conservation de la possibilité d'agissement.

En plate honnêteté, nous ne souhaitons en aucun cas notre participation à ce futur bain de sang. L'Hotsaline ne peut bombarder une nation sans représailles, nous sollicitons votre compréhension quant à ce sujet, le Royaume de Teyla n'est-il pas le fin défenseur de la diplomatie ? Sachez que nous tâcherons jusqu'au bout d'éviter un deuil national, nos troupes ne sont point une simple unité sans vie que l'on dépêche. Non, la République Impériale de Karty agit pour sa défense seule dans un premier temps, pour la défense de ses alliés dans un second. À bon entendeur, je vous dis au revoir et à bientôt,

Mes sincères salutations.

Chancelière Angèle Orlovski, dirigeante de la République Impériale de Karty
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Au cours des dernières 24 heures, l'Internationale Libertaire a constaté avec la plus grande préoccupation une agression militaire caractérisée et non provoquée. Plusieurs dizaines de missiles balistiques, identifiés comme appartenant aux forces armées du Royaume de Teyla, ont frappé les territoires souverains de quatre de nos nations membres.

Face à cet acte d'une gravité exceptionnelle qui met en péril la stabilité régionale et la paix, le Haut Bureau pour la Sécurité a pris la décision suivante :

Nous convoquons d'urgence les ambassadeurs du Royaume de Teyla à Kotio afin qu'ils s'expliquent sur l'envoi de ces missiles et qu'ils clarifient sans délai les intentions de leur gouvernement. Cette convocation vise à leur donner une dernière opportunité d'éviter une escalade aux conséquences désastreuses.

L'Internationale Libertaire attend des réponses claires et immédiates. L'absence de coopération ou une explication jugée insatisfaisante sera considérée comme une confirmation des intentions hostiles du Royaume de Teyla. Nous tenons à affirmer que toute agression contre un de nos membres est une agression contre l'ensemble de notre alliance, et nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour défendre notre souveraineté et assurer la sécurité de nos peuples.
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Sénat des Mille de la Grande République

Courrier transmis par l'intermédiaire du service des courriers du Sénat





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Au Ministère des affaires étrangères du Royaume de Teyla, le Patrice, le Sénat et le Conseil Communal de Velsna vous salue.

Excellence estimée,


Nous, qui portons la parole du Sénat des Mille de la Grande République, nous adressons à votre attention ce courrier, dans la continuité de ce que nous vous avions fait parvenir précédemment. Évidemment, nous souhaiterions évoquer les évènements entourant l'Hotsaline et l'Altrecht. Il va sans dire que nous avons été surpris, alors même que quasiment toutes les parties impliquées ont accepté le principe d'une médiation, alors que nous avons obtenu la bénédiction de vos partenaires tanskiens et sylvois pour initier une tentative de mise à plat de ces incidents dans le cadre de l'organisation d'une rencontre, lorsque nous avons reçu des informations comme quoi le Royaume de Teyla aurait fait usage de la quasi totalité de son arsenal balistique dans le cadre de cette opération, et à l'encontre de pays (Kaulthie, Mahrénie) qui jusque là n'avaient pas pris part à ce bras de fer régional. Ce fait nous inquiète, puisque cela sous-entend que notre invitation de notre part à votre adresse est restée sans réponse, et que vous n'êtes pas dans une disposition prompte à un règlement rapide de la situation.

Aussi, nous nous devons, au delà de ces préoccupations, réitérer notre demande. Nous respecterons votre décision dans le cas où vous ne seriez pas dans la volonté de vous mettre autour de la table, mais il va de soi que par conséquent, le programme de partage d'informations entre plusieurs membres de l'ONC et les membres de l'OND restera lettre morte jusqu'à nouvel ordre, ainsi que tout autre accord éventuel né de l'entrevue pourtant constructive que les représentants de nos deux organisations ont eu récemment. Nous estimons qu'il y a davantage en jeu que les fiertés personnelles du Kah et de Teyla dans la balance, et que nous pouvons parvenir à une issue plus heureuse si tout le monde "reprend son souffle", et que nous trouvons une solution qui n'implique pas la destruction de l'Altrecht ou de l'Hotsaline. Vous trouverez les modalités proposées d'une éventuelle médiation (dont les clauses ont déjà été en partie construites à l'occasion de notre entrevue entre notre représentant de l'ONC et ceux de vos confrères sylvois) dans notre premier courrier, si vous ne l'avez pas déjà lu (nous ne nous doutons pas que vous l'avez déjà fait).


Bien cordialement, et dans l'attente de votre réponse.



Ainsi a été fait ce courrier à la date du 26 juin 2017 par le Doyen du Sénat des Mille de la Grande République,
Son excellence sénateur Lupo Cadorna.

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logo de l'ambassade


À l'attention de M. Pierre Lore,
ministre des affaires étrangères du Royaume de Teyla.

Fait à Manticore, le 18 août 2017,
par M. Rémien Duchéne,
ambassadeur de S.E. Bastien II auprès de S.A.R. Catherine III.



Monsieur le ministre,

Je me permets de prendre contact avec vous afin de solliciter quelques éclaircissements. Le duché de Gallouèse souhaiterait connaître les motivations du gouvernement royal des les événements survenus il y a deux jours. Je fais ici référence aux frappes balistiques conduites par le Royaume sur des cibles étrangères, au sein du territoire d'États souverains en Eurysie centrale.

Dans le cadre de la procédure de rapprochement de la Gallouèse avec les pays membres de l'Organisation des Nations démocratiques (OND) et en particulier du royaume de Teyla, le duché sollicite vos lumière dans le but de savoir comment le Royaume justifie ces frappes au sujet desquels le gouvernement de S.A.R. Catherine III n'a pas encore communiqué. Quels ont été les intentions de l'armée teylaises, et dans quel cadre agissait-elle ?

Par ailleurs, nous aimerions connaître votre opinion au sujet des tensions qui pourraient émerger. Le royaume de Teyla est-il en mesure de confirmer aux États voisins qu'aucune escalade n'est envisagée ou à prévoir entre le Royaume et des puissances communistes investies en Eurysie occidentale, comme l'armée rouge loduarienne où les Communes-Unies ?

Merci infiniment pour votre temps et vos réponses. Nous suivons activement le dossier, et sommes assez préoccupé par le maintien d'une paix relative malgré les événements de Carnavale.

Restant à votre disposition, je vous prie d'agréer, etc.

Rémien Duchéne
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Chancelière Angèle Orlovski, dirigeante de la République Impériale de Karty

Objet: Réponse.

Excellence Lore, Ministre des Affaires Etrangères Teylaises,

AlinéaEtonnement et consternation nous accompagnent à la lecture de vos écrits, nous devons l'avouer. Lorsqu'effectivement nous évoquions la futilité des occurrences anciennes, nous en faisions la référence quant à leur ressassement. Car voyez-vous, Excellence, il nous paraît clair que ces mêmes occurrences sont connues de nos deux parties. C'est bel et bien, et avant tout, pourquoi nous nous permettions de qualifier par l'inutilité lesdites occurrences. Outre ce fait, effectivement la majeure partie de notre missive traitait notre vision factuelle de la situation, par le simple biais que vous ne connaissiez point cette même vision. Quoiqu'il en soit, nous ne pouvons que nous réitérer, il est bien futile de ressasser l'ensemble de ces événements, le fait est que seule notre décision finale en importera sur le reste.

Sous ces optiques, nous nous permettons de vous communiquer nos ressentis quant à votre perception sur les présents événements, une perception divergeant considérablement de la nôtre. Affirmer que la montée des dictatures rouges nous enchante serait vous mentir sciemment, tout en particulier dans notre région qu'est l'Eurysie centrale. Nonobstant, et c'est bien par là qu'est le cœur du problème, la République ne fait point l'usage de la pratique de guerre préventive, tout bonnement un interventionnisme teinté d'impérialisme. Que l'Hotsaline perçoive un certain sentiment d'insécurité est une chose, il en va de même pour la République Impériale. Que l'Hotsaline attaque délibérément, sans somation, consciencieusement et d'une des plus rares lâchetés de ce siècle, en est une autre. L'Hotsaline qui, comme vous l'affirmez, craignait la férocité des puissances Kahtanaises ou Estaliennes, se l'est pourtant elle-même attirée. Permettez nous d'affirmer que sans son bombardement sur l'Altrecht, l'Hotsaline serait encore aujourd'hui une terre de paix. Non, c'est par sa seule décision, de son propre et chef et par sa seule faute que l'Hotsaline subit les attaques actuelles.

Toutefois vous ne "niez pas la légitimité d'une réponse de l'Estalie et des alliés de l'Altrecht face aux tirs Hotsaliens", un consensus semblerait se former à ce niveau. Le caractère divergeant de nos deux parties se trouve ailleurs, plus précisément sur la proportionnalité de la réponse Estalienne et de ses alliés. Lorsque le Royaume de Teyla perçoit une injustice, la République Impériale de Karty y perçoit une certaine justesse en réalité. Nous ne disposons pour l'heure guère de l'intégralité des plans Estaliens, bien que l'Opération Pale Tempest parle d'elle-même. Cette opération Estalienne se traduirait, comme vous l'évoquez, par une démilitarisation de l'Hotsaline. Le gouvernement Kartien estime, encore une fois, une certaine justesse quant à cette réponse. Quoiqu'il en soit dit, l'Hotsaline demeure le seul déclencheur de cette tragédie. Par cet élément, par cette agression en somme, l'Estalie souhaiterait supprimer la force de frappe d'une nation qui l'utilise par pure et simple guerre préventive ! Nous pouvons accorder que cette réponse n'est point la plus adéquate, Excellence, nous tenons simplement à rappeler que l'Hotsaline est et demeurera le seul auteur de ses présents conflits.

Deux autres facteurs méritent notre attention, sieur Lore, à noter l'activation de votre traité défensif avec l'Hotsaline, mais aussi l'ignorance semble-t-elle volontaire de l'Estalie pour vos missives. Cela démontre, en effet, que l'Estalie possède une part de responsabilité dans ce conflit. Toutefois, Excellence, l'Hotsaline a-t-elle sollicité diplomatie avant de faire l'usage de la force ? La réponse vous est connue, l'Estalie ne fait que reproduire ces méfaits, à noter l'ignorance de la médiation. Nous partageons une de vos visions, que le principe d'escalade est bien malheureusement nourri par la réponse démesurée d'une violence face à une autre. Aussi et en réalité, nous ne remettons aucunement en cause votre légitimité quant à votre intervention. Si tantôt la République Impériale de Karty était dans votre position, à noter de devoir respecter ses engagements ratifiés, elle agirait tout comme ses homologues Teylais. Cependant, la République Impériale elle, n'est guère liée à l'Hotsaline par des accords écrits.

Venons en à la réalité factuelle, l'élément que la République Impériale entend. Cet élément n'est nul autre que l'avancée regrettable des régimes rouges en Eurysie centrale, ce que nous déplorons très sincèrement. A cela s'ajoute, nous ne l'oublions point, nos relations bilatérales. Ces liens diplomatiques n'ont point été omis de votre lettre, bien au contraire. Vous n'avez pas manqué de nous rappeler que la République Impériale est alliée au Royaume de Teyla, et que selon vous, la nation Kartienne possède des dettes diplomatiques envers vous. Point que nous accordons, il est vrai que votre gouvernement nous a soutenu durant la crise des missiles du Churaynn, mais aussi lorsque le Kah avait essayé d'effectuer une ingérence culturelle sur nos terres. Aussi, dans le contenu de votre missive, vous vous offusquez de nos formulations. Tout en particulier de nos "trois dernières phrases", ce que nous supposons donc "Sachez que nous tâcherons jusqu'au bout d'éviter un deuil national, nos troupes ne sont point une simple unité sans vie que l'on dépêche. Non, la République Impériale de Karty agit pour sa défense seule dans un premier temps, pour la défense de ses alliés dans un second." Ma foi nous en sommes des plus étonnés, le Royaume de Teyla sous-estime-t-il la vie de ses concitoyens ? Il nous paraît plus que normal d'éviter le sacrifice exorbitant de la perte d'une vie, car telle en est et veut la volonté populaire. De même, il nous paraît véridique d'affirmer que le Royaume de Teyla privilégie ses intérêts avant ceux de la République Impériale, sauf erreur manifeste de notre part.

A la présente, nous en venons à étudier votre contre-proposition, qui équivaudrait selon vous à une contrepartie équitable entre nos deux nations. Dans le cas où nous accepterions d'accorder l'accès à nos complexes militaires, d'en faire un moyen de projection pour vos forces et celles de l'Hotsaline en somme, il en reviendrait tout simplement à s'ingérer dans le conflit. En conclusion, cela reviendrait à se positionner directement contre l'Estalie et ses alliés, par extension cela reviendrait exactement et trait pour trait à la proposition initiale. De fait, le cas échéant entraînerait inéluctablement l'intervention de nos aéronefs pour notre propre défense cette fois-ci, ce qui est encore une fois la proposition initiale, à noter notre intervention dans le conflit aérien en Hotsaline. Etant donné que notre position sur le sujet en est inchangée, la République Impériale s'interroge sur le bien-fondé de votre contre-proposition. De surcroît, imaginons simplement que nous intervenions directement dans ce conflit armé. Peut-être le résultat tournerait en notre faveur, pour quelques temps du moins. Emporter la victoire sur cette escarmouche ne signifierait en aucun cas l'emporter sur le bloc rouge, bien au contraire. Une fois la force d'intervention Kahtanaise et Estalienne défaite, d'autres arriveront, et bien plus puissantes cette fois. La force supposément composée Kartienne, Teylaise et Hotsalienne se ferait tout bonnement annihiler face à ce bloc rouge.

"Sauf si la République Impériale de Karty a d'ores et déjà revu ses relations avec le Royaume de Teyla", ce sont là vos mots, Excellence Lore. Sachez qu'il n'en est rien, le refus de verser le sang de nos concitoyens pour un conflit extérieur ne témoigne que de notre souveraineté, en aucun cas nous ne rompons un quelconque accord ratifié, la République Impériale de Karty est une "nation d'honneur" qui tient ses engagements. Dans le cas supposé où le conflit se déplacerait jusqu'à vos portes, la République Impériale vous défendra, conformément à ses accords. Et ceci bien qu'allant à l'encontre théorique de ces mêmes accords, étant donné que le Royaume de Teyla serait l'auteur de ce conflit, n'impliquant donc plus une banale défense. Aussi, et à guise de main tendue, la République Impériale de Karty est prête à accueillir vos aéronefs actuellement présents en Hotsaline, une fois leur voltige militaire achevée. Nous précisons bien des aéronefs Teylais, et non Hotsaliens. De plus, il ne s'agit là en aucun cas de vous offrir le possibilité de ravitaillement dans un but de seconde offensive. Non, il en résulte du respect de nos accords, à noter une protection Kartienne. Une fois les appareils Teylais dans notre espace aérien, l'Imperial Air Force interviendra pour les convoyer, ce même si des aéronefs Kahtanais seront à abattre pour en assurer la sécurité. Une fois ladite protection assurée, vos appareils pourront rentrer en terre natale. Nous précisons, encore une fois, qu'il ne s'agira pas de ravitaillement à but offensif.

Cependant, le Royaume de Teyla ayant remis en cause nos relations bilatérales, il est évident que ces propositions s'acteront dans l'unique cas où ces mêmes relations seront réaffirmées. Dans la cas contraire, qui nous attristerait très sincèrement, la République Impériale en acceptera le sort. Nos cartes vous sont connues, dans le cas que nous espérons fallacieux où les relations Teylo-Kartiennes s'achèveraient, il en résulterait de votre volonté, non de la nôtre. Dans l'espoir et l'espérance de votre acceptation, bien à vous et cordialement, je vous dis au revoir et à bientôt,

Mes sincères salutations.

Chancelière Angèle Orlovski, dirigeante de la République Impériale de Karty
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A l'attention de son Excellence Pierre Lore, Ministre des Affaires Étrangères du royaume de Teyla



Cher Pierre Lore, Ministre des Affaires Étrangères du royaume de Teyla,

Le sujet du Gradenbourg étant clos, nous espérons comme vous que les mois et années qui vont suivre seront le théâtre d’un rapprochement entre Raskenois et Kresetchniens. Cependant, ce serait vous mentir de dire que nous parions là-dessus pour le futur, en effet, je pense notamment à l’Hotsaline avec son dernier gouvernement qui fut élu sur la base de la détestation de mon pays. Rasken est parti alors il n’y a plus de raison de nous détester, mais malheureusement, nous voyons mal l’exécutif kresetchnien actuel, qui fut élu sur de la haine, lâcher le pouvoir comme cela, c’est pourquoi nous nous attendons à ce que le sentiment anti-Raskenois soit entretenu pendant encore de nombreuses années. Mais passons, nous n’avons pas de boule de cristal et je souhaite tout comme vous que le futur des relations entre Rasken et la Kresetchnie soit radieux.

Au sujet des relations entre nos deux pays, il est vrai que, malgré la distance relativement courte qui sépare nos deux nations, nous n’ayons jamais véritablement dialogué, le désengagement de mon pays de la Confédération de Kresetchnie marquant la fin d’un frein à l’établissement de relations entre Rasken et certains pays. Ainsi, le gouvernement a accueilli avec grand intérêt votre proposition de normalisation progressive des relations diplomatiques entre le Royaume de Teyla et l’Empire Raskenois. À la suite de la dernière réunion du gouvernement, sachez donc que votre proposition d’établir un cadre de discussion formel ainsi qu’un échange de délégations parlementaires entre nos deux nations est acceptée. Nous sommes convaincus qu’un rapprochement entre nos deux nations ne pourra être que mutuellement bénéfique.

Concernant la dernière partie de votre missive, ma réponse ne vous sera sûrement pas agréable. Comme vous le dites, il y a peu, nous avons rencontré les officiels du Tsarat parlementaire du Khardaz, l’impression que ceux-ci nous ont donnée est celle d’un déjà-vu, ou plus précisément un sentiment de vécu. Le Tsarat est une nation meurtrie par plus de 5 décennies de guerre civile et des millions de morts, nous rappelant que trop bien notre propre histoire. Cependant, je considère qu’en comparaison de Khardaz, Rasken a eu de la chance car, à l’époque, nous avions un voisinage relativement paisible, ce qui n’est pas leur cas. En effet, Khardaz est sous la menace permanente de la CSN ou, pour être plus précis, de certains de ses membres, dont notamment le Morzanov, enchaînant les menaces avec des exercices militaires. Cependant, ce n’est là qu’une forme de menaces proférées envers le Tsarat parlementaire du Khardaz, en effet, cela fait un certain temps que nous observons une politique que l’on pourrait qualifier d’impérialiste visant à empêcher par tous les moyens le Tsarat de se doter d’équipements militaires. En témoigne notre récente enchère concernant une dizaine d’avions de chasse de première génération dans laquelle le Morzanov multiplia par 8 l’offre initialement faite par l’armée khardazienne, montrant clairement leur volonté d’isoler militairement le pays. Pourquoi la CSN mènerait-elle des actions de ce type, nous n’en avons pas la certitude, cependant, de notre point de vue, cela ressemble grandement à une vengeance contre le résultat de la guerre civile pour ne pas être tombé dans la bonne couleur.

De plus, comme si cela ne suffisait pas, des informations commencent à remonter sur la présence de camps de prisonniers massifs au sein du Morzanov visant à enfermer opposants mais également homosexuels. Ces camps rappelant, dans une certaine mesure, ceux de la Loduarie rendus publics lors de son effondrement partiel d’il y a quelques années, sauf que, dans le cas de la CSN, cela serait une Loduarie bien plus grande en taille, en population et en économie. La menace que représente la Confédération socialiste du Nazum est pour l’instant faible, mais son développement est rapide, dans le futur, celle-ci représentera assurément une menace, pour le Tsarat, mais bien plus. Bien que nous n’aimions pas nous mêler des affaires des autres pays, la CSN représente un géant en devenir, soyez donc assuré de notre coopération en vue d’actions diplomatiques communes. De notre côté, nous avons déjà commencé à agir en nous rapprochant du Tsarat, notamment en leur vendant certaines armes pour assurer leur protection dans un premier temps. Mais ceci n’est que la première étape, car à chaque renforcement d’une des deux parties, l’autre se renforcera d’autant plus. Si nous voulons la paix, ce sera grâce à la diplomatie, sous peine d’un énième bain de sang.

Cordialement,
Axel Orndorff, Ministre des Affaires Étrangères de l'Empire Raskenois.
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A l'attention de son Excellence Pierre Lore, Ministre des Affaires Étrangères du royaume de Teyla



Cher Pierre Lore, Ministre des Affaires Étrangères du royaume de Teyla,

Nous sommes bien entendu parfaitement au fait du système hotsalien et donc de leur présidence tournante ; cependant, cela ne change en rien mes propos de la précédente missive, car même si la présidence est tournante, il faut bien que le parti du dit président obtienne un certain nombre de sièges à la Rada. De plus, et même si nous respectons le système politique hotsalien, il représente pour nous un certain manque de fiabilité vis-à-vis des relations internationales : dans votre cas cela ne se fait pas sentir car l’ensemble des partis vous apprécie, mais pour Rasken, ce n’est pas le cas. Nous ne pouvons pas nous engager de manière réaliste dans un rapprochement avec un pays dont la présidence nous détestera un quart du temps. Nous souhaitons de tout cœur que nos relations futures avec l’Hotsaline et, plus généralement, la Confédération de Kresetchnie soient bonnes et nous ferons tout notre possible pour que ce soit le cas, mais comprenez également nos réticences quant à cette entreprise.

Cela nous amène au sujet du Gradenbourg ; je peux comprendre votre étonnement quant à notre action, cependant, l’installation de cette « No Fly Zone » n’est dictée que par notre engagement à la suite du référendum. Comme mentionné dans l’allocution gouvernementale, lors de ce référendum les Gradenbourgeois ont fait le choix de la liberté totale, ce que nous leur avons accordé en retirant nos troupes ; cependant, ce référendum fut également la démonstration de leur volonté de vivre en paix. En attaquant l’Altrecht à peine deux mois après ce référendum, l’Hotsaline a attiré le Gradenbourg dans les horreurs de la guerre, bafouant ainsi leur volonté exprimée lors du référendum ; mais au-delà du Gradenbourg, c’est l’ensemble des États de la Confédération qui est plongé dans la guerre. Certains de ces membres voulaient la guerre, je pense notamment à Bergrun, mais d’autres, beaucoup moins, comme l’Altarie par exemple. La seule chose que nous faisons avec cette « No Fly Zone », c’est respecter nos engagements suite au référendum en extrayant les Gradenbourgeois d’un conflit qu’ils n’ont pas choisi.

Cela changera en fonction de nos orientations : certains considéreront l’action de l’Hotsaline comme légitime, certains la condamneront, mais outre ces considérations, la base de l’embrasement de la Confédération restera toujours l’attaque aérienne avortée puis ces tirs de missiles balistiques. Les hostilités furent lancées par l’Hotsaline et nous considérons que c’est à elle et à ceux qui voudront la défendre d’en assumer les conséquences ; vous me voyez donc contraint de refuser votre demande d’étendre la « No Fly Zone » à l’ensemble de la Confédération. Ce que nous pouvons faire, en revanche, c’est l’étendre à certains États, comme l’Altarie par exemple. De plus, étendre la « No Fly Zone » à l’ensemble de la Confédération irait à l’encontre de son objectif premier, celui d’extraire le Gradenbourg du conflit et non d’y prendre part. Nous souhaitons bien évidemment normaliser nos relations avec la Confédération, mais normaliser ne veut pas dire fermer les yeux sur chacune de leurs actions. L’Hotsaline a commencé par attaquer l’Altrecht et maintenant qu’elle se rend compte qu’elle va sûrement perdre la guerre elle se met à attaquer tous les pays impliqués ou non ; je pense notamment à la Mahrénie et à la Kaulthie qui, jusqu’à ce que les derniers missiles de l’Hotsaline soient tirés, n’étaient pas dans le conflit. Protéger un pays qui mène une politique aussi incendiaire ne ferait pour nous qu’envoyer un message négatif ; avant que vous ne disiez qu’en faisant ça on devient l’allié du Kah, je préciserai une chose : cette interdiction n’est pas uniquement à l’encontre de l’Hotsaline, mais également du Kah et de ses alliés — soyez donc assuré que si ceux-ci ne respectent pas l’interdiction, ils seront abattus.

Pour finir sur ce sujet, je ne dirai qu’une chose : cette « No Fly Zone » n’a aucunement vocation à perdurer dans le temps ; les systèmes de défense anti-aérien et les chasseurs seront retirés aussitôt les combats terminés, d’où l’importance du dialogue qu’essaie d’instaurer la Grande République de Velsna. Vous allez peut-être me dire que notre position est incohérente — nous voulons la paix, mais nous ne faisons rien pour l’obtenir — à cela je vous répondrai ceci : nous sommes pour la paix, mais nous sommes également pour que le gouvernement actuel de l’Hotsaline assume les conséquences de ses actes. Que l’on soit pour ou contre le communisme, attaquer une nation désarmée et appauvrie ayant réussi à s’extraire de l’obscurantisme religieux n’est en rien un acte de bravoure ; l’Altrecht ne représentant en rien une menace. Cependant, et je tiens à le souligner, notre position actuelle pourrait être amenée à évoluer si la riposte du Kah change et que les unités aériennes ne sont plus les seules engagées.

Cordialement,
Axel Orndorff, Ministre des Affaires Étrangères de l'Empire Raskenois.
2002
Clarisse Jacquet
Ministre des relations étrangères
342 Pont des Amours
Bourg des Mahoganys
Sylva
Pierre Lore
Ministre des Affaires étrangères de Teyla
Manticore, Royaume de Teyla



Excellence,

C'est à nouveau en une sinistre occasion que le Duché de Sylva prend contact avec le Royaume de Teyla. Cela ne m'empêchera en rien de me réjouir d'un nouvel échange entre nos nations, dont l'entente est des plus positives, occasion pour moi de me présenter après ma prise des fonctions en qualité de Ministre des Affaires étrangères de Sylva, succédant à Matilde Boisderose.

Sylva réaffirme son engagement auprès du Royaume de Teyla dont la gestion de cette crise est pour le moment exemplaire, en témoignant d'une diplomatie (hélas ignorée) jusqu'au bout pour laisser un ultime recours d'éviter l'escalade de la crise, puis en procédant à une frappe proportionnelle à l'opération de désarmement du LiberalIntern en signe de fermeté. Considérant l'importance de stabiliser la région et éviter un bouleversement de l'échiquier géopolitique en Eurysie centrale, Sylva est prête à offrir au Royaume de Teyla les moyens matériels pour maintenir la pression et obliger les belligérants à se retirer du conflit. L'objectif assumé est de perturber les plans adverses et de les empêcher de reprendre leurs appuis en imposant une situation changeante et défavorable. L'escalade du LiberalIntern doit cesser immédiatement pour que le calme revienne.

C'est pourquoi Sylva propose le transfert d'une vingtaine de missiles balistiques et de leurs Tracteurs Érecteurs Lanceurs au Royaume de Teyla. Leur utilisation sera réservée en cas de continuation des opérations du LiberalIntern malgré les avertissements déjà opérés et les appels à la diplomatie balayés d'un revers de la main. Dans ce cas de figure, les équipages sylvois affectés à ces lanceurs répondront aux directives de tirs du Royaume de Teyla. L'État-Major sylvois estime que cela représente un compromis approprié entre une force de frappe à la fois suffisamment dissuasive et assez restreinte pour éviter la continuation de l'escalade. Cela a notamment été approuvé après l'implication hostile de l'Empire Raskenois et République de Velsna et de leur zone d'exclusion aérienne en Gradenbourg. Il s'agit d'un moyen de rééquilibrer les forces pour éviter que les forces du LiberalIntern se sentent suffisamment avantagées pour poursuivre leurs offensives. Si vous apposez votre validation, nous initierons dans les plus brefs délais ce transfert.

Clarisse Jacquet,
Le 15/06/2017
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