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3196
Nezaret-i Hariciye

GRAND BEYLICAT AYKHANIDE

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES

NO: 2 / 17 Décembre2015 / Langue originel: Yözid / Exp: Nezaret-i Hariciye
Sublime Palais
Maison Aykhanide

Dossier Jashuria NO:2
Lettre diplomatique



Sous les instructions de la maison d'Aykhan et de son gouvernement, le Ministre des Affaires étrangères aykhanide envoie la lettre présente à l'honorable Quatrième Ambassadrice de la République du Jashuria, madame Dame Parvati Mathai, afin d'engager une discussion diplomatique avec son cabinet.

Très cher fidèle agent et Quatrième Ambassadrice de la République du Jashuria,

. . . Permettez moi de vous saluer, je suis Alper Khamar Agha, ministre des Affaires étrangères Aykhanides. Nous vous rassurons d'abord au sujet de votre nouvelle ambassadrice que nous avons convenablement accompagné jusque dans votre ambassade à Otukhan. Puis, nous voulons avec mon cabinet ministériel vous adresser une requête suite à une demande faite par notre cher représentant religieux du Sublime Palais, le bien-estimé Hoca et efendi Şemseddin [Chèmséddine] Kemal. Avant toute chose, et comme il n'est point dans nos coutumes de venir les mains vide peu importe si notre présence est corporel ou écrite, veuillez recevoir avec cette lettre un coffret de loukoums et du café yözid moulue. Nous espérons que ces petits présents seront de votre goût.

. . . Pour en venir à la dite demande, notre cher Hoca Şemseddin Kemal Efendi à souhaiter que nous vous contactions vous afin de travailler sur un projet précis, celle d'une coopération religieuse entre nos nations. Nos représentants religieux du Sublime Palais consultent souvent l'actualité et les archives du Kattüpnâme afin de nous rendre rapport de leurs avis et de leurs demandes. Ils aiment à étudier la situation des musulmans dans le monde entier pour s'assurer que nul innocent musulman ne soit opprimé. Ils ne le font pas que pour les musulmans d'ailleurs, nous aykhanides connaissons l'oppressions et luttons pour tous les oppressées sans distinction de religion. Il faute dire que depuis notre premier échange, nous nous sommes bien intéresser à la Troisième République Jashurienne, vous êtes dans bien de domaines un exemple pour beaucoup de nations qui peinent à atteindre des niveaux telle que la votre. Parmi celles-ci, nos religieux ont mis l'accent sur votre tolérance religieuse, qui laisse fleurir au sein de votre nations de bien belles fleurs de notre religion. J'aimerais même dire que votre liberté en terme de diversité fait le charme de vos paysages. Ayant été charmé par la présence de communautés et représentants religieux soufis sunnites dans votre nation, nos représentants religieux ont donc eux la brillante idée d'une collaboration religieuse entre nos nations. Ce que moi tant que sa majesté le Grand Bey Orkhan Ier à trouvé être une excellente idée.

. . . De ce fait, madame, j'aimerais organiser une rencontre diplomatique entre nos représentants religieux. Pour ce faire, ces derniers seront fier de venir dans l'une de vos ville avec une mosquée pour discuter avec vos représentants de projets religieux communs à avoir ensemble. Et comme le veux la tradition musulmane, notre représentant islamique voudrait diriger une de vos prières du vendredi en tant qu'Imam et y faire un rappel religieux. Si une tel rencontre vous intéresserait, nous seront ravis d'entendre un retour positif de votre part nous indiquant les informations requis concernant la rencontre dans un délai qui ne serait pas imposant pour vous.

Après une si belle demande moi dis-je vous délègue mes salutations, souhaitant à Allah de veiller sur nous et sur les liens que nous allons entreprendre.



(Signé)Alper Kamar Agha
Ministre des Affaires étrangères
Représantant du Sublime Palais
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Monsieur le Ministre des Relations Internationales,
République de Poëtoscovie.

Madame la Quatrième Ambassadrice,
République du Jashuria.


Hernani-centre. Le 13 janvier 2016.



Objet - Réponse



Madame,


Par la présente j'accuse réception de votre courrier qui, je dois dire, m'a beaucoup surpris.

Il est incontestable que le Jashuria s'est toujours positionné comme défenseur de la stabilité du Nazum, et pour en faire nous-même partie, la Poëtoscovie ne saurait que lui en être reconnaissant. Il est indéniable que si nous demeurons dans l'une des régions avec le moins de tensions, du moins le moins de conflits, nous pouvons en féliciter la politique internationale de votre grande République qui, à coup et de pâtes de fruits et d'expressions d'une volonté de paix, a sû maintenir voilà plusieurs décénnies un calme tout à fait spectaculaire à l'échelle du continent, et plus particulièrement à l'Est de ce dernier.

J'aimerais toutefois clarifier certaines notions. Il serait à mon sens mal venu d'accuser la Poëtoscovie de faits dont elle n'est pas coupable, et qui plus précisémment n'ont jamais eu lieu. Sans doute vos diplomates n'étaient-ils pas si vigilants que cela à la Conférence des Ambassadeurs qui s'est tenue à Hernani-centre dernièrement, mais soit. Vous parlez de "l’installation de pas de tirs de missiles au sein de [notre] base". Pourrais-je savoir de quoi il s'agit ? Il n'a jamais été question de cela, comme je l'ai présenté à vos ambassadeurs et comme je vous le répète. Il n'a jamais - et quand je vous dis jamais voyez moi le prononcer avec la plus ferme honnêteté du monde - été question d'établir quelque infrastructure capable d'envoyer quelque missile que ce soit de quelque base militaire Poëtoscovie à l'étranger. Honnêtement, Madame, je ne serais pas à ma place en vous alertant sur les erreurs monumentales qu'ont, semble-t-il, commis vos services de renseignement, mais je me dois tout de même vous apporter quelques éléments indiquant que leur travail n'a pas été effectué avec sérieux, sinon pas du tout.

Premièrement, comme je vous le disais, nous n'avons jamais eu l'intention de l'établir des "pas de tir" de missiles Poëtoscoviens. Je ne sais pas où vos services en ont entendu parler, peut-être en rêve, mais il serait alors peut-être pertinenant de faire passer des analyses psychologiques à vos agents avant leur recrutement. Vous n'êtes pas sans savoir que la Poëtoscovie a massivement investi dans ses services de renseignements à elle, lesquels représentent un budget plus important que celui de l'armée. Croyez bien, de toute manière, que si de telles communications faisaient état de telles installation - mais cela ne l'a pas été, elles nous auraient causé plus de mésaventures diplomatiques qu'elles n'auraient été utiles - les services Jashuriens auraient eu peine à le savoir, ou moins à le savoir sans que nous ayons conscience de vous avez réccupéré ces informations.

Deuxièmement, la base militaire Poëtoscovienne située à Jib-Outhi n'a pas encore vu le jour. Cela est tout bête, c'est vrai, mais les travaux viennent à peine de commencer, et la seule présence militaire de la Poëtoscovie dans la région est celle garantissant la sécurité de l'île dont, comme toute infrastructure militaire, il convient que nul ne puisse s'approcher, civil ou militaire.

Troisièmement, des missiles ont bien été transportés par bâteau, il est vrai, car la base située à Jib-Outhi doit permettre à l'Armée de Poëtoscovie de stocker ses armements et ravitailler ses navires ainsi que son aviation. En aucun ceux-ci n'ont été "déployés" comme vous le dites si bien. Avec quoi le voudriez-vous ? Même le quartier de commandes qui pourrait, si cela avait été notre voeu, tirer des missiles n'est pas construit !

Quatrièmement, les missiles envoyés sur la base de Jib-Outhi ne sont pas des missiles terrestres. Ce sont des missiles mer-sol, ce qui signifie - vous le transmettrez à vos services de renseignement, cela pourrait leur être précieux - qu'ils sont tirés depuis la mer pour atteindre le sol. N'est-ce pas magnifique ce que fait la technologie ? Aussi l'installation de "pas de tir" n'aurait-elle pas de sens, sachant qu'il n'y a aucun missile terrestre Poëtoscovien ailleurs qu'en Poëtoscovie - comme cela vous savez tout n'est-ce pas ?

Cinquièmement, au regard des tensions actuelles, s'il fallait placer les installations de lancement de missiles Poëtoscoviens quelque part, croyez bien que cela serait très loin du Nazum, qui comme je vous le disais, peut se féliciter de sa tranquilité par le soucis de puissances telles que la vôtre.

En outre, je vous invite, Madame, à respecter discrétion attendue dans les communications faisant état de stratégie militaire. J'ai été particulièrement attentif à vos interogations, lesquelles sont légitimes, et il m'a semblé les traiter dans tout le respect que je vous dois.

Installer des infrastructures de lancement de missiles aurait évidemment remis en cause la stabilité continentale, ce que nous ne souhaitons pas, je peux vous l'assurer. De vous à moi, cela aurait même été une faute grave, compromettant la paix à laquelle nous sommes plusieurs à tenir. Croyez bien que la Poëtoscovie a bien plus d'intérêt à conserver un climat serein dans sa région qu'à y introduire le chaos dont vous nous accusez.

Par ailleurs, vos imputations à notre égard sont graves. La Poëtoscovie n'étant pas, elle-même, exempte de tout reproche en matière de diplomatiques je ne saurais vous en tenir quelque rigueur. Aussi ne puis-je que vous remercier d'avoir eu l'amabilité de nos contacter par les cannaux officiels et de manière confidentielle, car le contraire n'aurait été, et je suis certain que vous le concevez parfaitement, de la pure diffamation publique, laquelle aurait inutilement décrédibilisée toute puissance dont, pourtant, nous ne doutons pas de ses mérites ni de sa vertu.

J'espère, Madame, avoir pu vous rassurer quant aux intentions de la Poëtoscovie. Nous accordons, comme vous, une sincère importance à la stabilité de notre continent commun, je préférerions mille fois davantage discuter avec vous de projets de coopérations, ayant les ambitions que réclame le Nazum, au lieu de devoir nous justifier pour faits que nous n'avons pas commis, et que nous n'avons jamais eu l'intention de commettre.

Bien évidemment, je reste à votre disposition pour toute question, ainsi qu'à votre ambassadeur en Poëtoscovie.


Veuillez agréer, Madame, l'expression des sincères hommages,


Monsieur le Ministre des Relations Internationales de la République de Poëtoscovie.
Piotr Vassia.



Ce message, comme tous ceux de cette conversation, est sécurisé par le département numérique du Ministère de la Sécurité d'État de Poëtoscovie.


HRP : Je précise n'avoir rien modifié dans la description de la base "Sandro", ni dans aucun RP qui serait directement ou indirectement lié à celle-ci.
1250
Monsieur le Ministre des Relations Internationales,
République de Poëtoscovie.

Madame la Quatrième Ambassadrice,
République du Jashuria.


Hernani-centre. Le 13 janvier 2016.



Objet - Réponse (2)



Madame,

La Poëtoscovie n'a jamais caché la présence de missiles mer-sol dans sa base militaire. Il est inutile de se comporter comme si nous nous étions nous-mêmes trahis alors que précisément nous avons toujours agis avec la plus grande transparence.

Par ailleurs, étant donné le niveau de développement des missiles basés sur l'île, ces derniers ne représentent une danger pour aucun État, d'autant plus que leur nombre est minime.

De plus, les missiles y sont stockés, et il ne se trouve aucun moyen de lancement à proximité de la base.

En outre, le Jashuria, qui a proféré des accusations sans fondement, n'est pas en capacité de nous dire avec sérieux quoi faire alors que ses propres services de renseignements sont incompétents.

Enfin, si la Poëtoscovie est ouverte à toute négociation, celle-ci refusera toujours de se soumettre à la menace.


Bien évidemment, je reste à votre disposition pour toute question, ainsi qu'à votre ambassadeur en Poëtoscovie.


Veuillez agréer, Madame, l'expression des sincères hommages,


Monsieur le Ministre des Relations Internationales de la République de Poëtoscovie.
Piotr Vassia.



Ce message, comme tous ceux de cette conversation, est sécurisé par le département numérique du Ministère de la Sécurité d'État de Poëtoscovie.
11358
sigle

Proposition d'accord de coopération maritime

A l'intention de Son Excellence Madame la Première Ambassadrice de la République des Deux-Océans

Que la Paix, la Miséricorde et la Bénédiction de Dieu soient sur vous.

Excellence,

J'ai l'honneur de vous présenter au nom du Diwan, par la présente missive, la proposition pour un accord bilatéral de coopération sur le volet maritime, entre l'Azur et le Jashuria. Cette proposition faite suite aux relations de bonne entente et de coopération que nos pays mènent sur les questions académiques et scientifiques, et à des échanges informels qui ont pu suggérer l'intérêt de poursuivre dans cette voie.

Pourquoi un accord sur le volet maritime ? Comme vous le savez, l'Azur, s'il ne dispose que d'un espace côtier modeste en comparaison du Jashuria qui est un point de passage maritime de part le canal transnazumien, est préoccupé par les questions de compétition internationale et souhaite protéger à la fois lui-même et ses partenaires en établissant des cadres juridiques commun. Ainsi, nous avions entériné à travers l'article 3 du Traité du Pavillon Septentrional un cadre commun pour la protection des droits d'auteur et des brevets d'inventeurs, permettant aux créateurs de nos pays respectifs de bénéficier de l'appui et de la sûreté de tous nos Etats, conjointement avec l'Icamie et avec d'autres pays auxquels cette disposition s'élargirait.

Ce type de cadre multilatéral, loin de représenter selon nous une entorse à la souveraineté et au libre choix de nos Etats, sécurise autant les inventeurs qu'il stabilise la coopération internationale et fixe des règles claires à même d'apporter une protection concrète et un mieux-disant contextuel aux inventeurs et aux artistes. C'est une attitude qui, d'après nous, a été mutuellement profitables. C'est la même attitude qui préside à la présente proposition : proposer un cadre commun sur la thématique maritime, afin de sécuriser, de part et d'autre, les activités de nos ressortissants respectifs.

L'accord que nous proposons de signer porterait sur la reconnaissance d'une "zone maritime souveraine" et encadrerait les règles de navigation et d'exploitation des ressources marines, dans le but d'optimiser la mise en valeur de ces espaces et la protection des ressources. La mer, territoire à part entière, est à la fois un espace de transit pour les navires, un réservoir alimentaire crucial pour les populations, et un gisement de matières premières considérable. Aucune norme internationale ne définit cependant les modalités d'usage des territoires maritimes, contrairement aux territoires terrestres qui sont plus faciles à utiliser. Notamment, aucune frontière maritime n'est mondialement reconnue, alors que les Etats se livrent quotidiennement à des activités en mer, au risque que leurs intérêts entre en confrontation.

C'est pour prévenir des confrontations non gérables par la voie diplomatique que l'Azur veut se doter d'une architecture juridique légitimant auprès de ses partenaires ses activités dans les eaux qu'il considère relever de sa souveraineté. Ainsi, nous avons signé ou prévoyons de signer des accords maritimes bilatéraux avec un maximum de partenaires : le Mandrarika, notre voisin ; Karty ; le Grand-Kah ; le Grand Ling... Et, nous l'espérons, le Jashuria, qui est l'une des principales puissances maritimes dans l'Océan des Perles, du fait de ses forces navales autant que de son secteur civil de pêche et de transport. De ce fait, un accord bilatéral permettrait de sécuriser notre propre utilisation de la mer, tout en reconnaissant vos droits légitimes, et d'harmoniser nos pratiques, de sorte que cet accord, additionné aux autres, crée un climat de compréhension mutuelle sur le droit de la mer. Vous l'aurez compris, Excellence, l'Azur vise à la fin à ce que soient mises en place des normes internationales sécurisant et légitimant les activités en mer. Un jour, peut-être, ces conventions internationales pourront aboutir à une charte mondiale, établissant pourquoi pas le principe de zone maritime souveraine.

Nous espérons vivement que cet accord répondra à un intérêt de votre part. Les excellentes négociations que nous avions mené à Agatharchidès sur le volet scientifique nous encouragent à l'optimisme. Vous trouverez ci-joint le texte d'une proposition d'accord, base sur laquelle nous pourrons discuter de modifications éventuelles. Cette proposition est résumable en quelques points : (1) la reconnaissance du principe de zone maritime souveraine, établissant des frontières maritimes entre les Etats et avec la haute mer océanique en partage ; (2) le principe de libre circulation et de secours en mer pour les navires civils, et l'encadrement des droits des Etats sur les navires, afin de garantir la liberté de transit et l'intégrité des équipages ; (3) l'adoption de quelques principes en matière de pêche, afin que les stocks de poissons, qui fluctuent évidemment sans se limiter à la frontière, soient exploités de manière durable, permettant le renouvellement des populations, et réglementant sans l'interdire l'accès des navires de pêche dans les territoires maritimes de nos deux Etats ; (4) l'adoption de quelques principes en matière de conservation des écosystèmes marins, vu leur rôle démontré par la science pour la régulation de la biodiversité marine et leur intérêt écologique mis en danger par certaines pratiques.

Nous estimons qu'un accord entre l'Azur et le Jashuria sur ces aspects aurait un effet positif sur nos deux pays, et contribuerait à rendre visible aux yeux du monde notre ferme intention réciproque de construire des coopérations sérieuses pour défendre les intérêts de nos peuples respectifs, non pas dans une attitude unilatérale, mais en construisant des normes à vocation universelle.

Je vous prie, Excellence, de trouver ci-dessous notre proposition préliminaire libre à discussion ; et je reste bien sûr à votre écoute. Par ailleurs, j'émets ici au préalable le souhait très vif du Diwan qu'un tel accord puisse, une nouvelle fois, devenir multilatéral et intégrer surtout la République du Wanmiri, un partenaire cher à nos deux pays et, pour l'évidente raison qu'il est votre voisin et l'autre grande puissance océanique au Nazum, un acteur essentiel en matière de coopération maritime dans l'Océan des Perles.

Proposition d'accord maritime Azur-Jashuria a écrit :
Préambule

Le Califat constitutionnel d’Azur et la Troisième République de Jashuria constatent le besoin d’établir par le présent accord leur coopération maritime afin de sauvegarder leur intérêts mutuels et d’assurer la sécurité juridique des navires civils dans l'Océan des Perles. Le présent accord vise à consacrer la notion de « zone maritime souveraine » et à encadrer la coopération entre les deux Etats pour conforter la croissance et les retombées positives découlant d'un usage réglementé de l'espace maritime.

Article 1 : de la reconnaissance de la zone maritime souveraine

Article 1.1 : du principe de la zone maritime souveraine
Les Etats partie au présent accord reconnaissent mutuellement leurs droits souverains réciproques sur leur zone maritime souveraine, définie comme le segment de territoire maritime situé entre le prolongement de leurs frontières terrestres et la ligne parallèle à la façade maritime établie à trois cents kilomètres (300 km) du continent. Au cas où des litiges persisteraient, la ligne de démarcation entre les zones souveraines d’Etats litigieux devra être fixée par une commission internationale composée des pays concernés et d’un pays médiateur, sur la base de la continuité du plancher océanique avec le territoire de l’Etat. (Joindre les cartes des zones maritimes souveraines le cas échéant)

Article 1.2 : du droit applicable
Les deux parties du présent accord considèrent que la zone maritime souveraine fait partie intégrante du territoire et que le droit qui s’y applique est le droit national du pays souverain. Les seules restrictions aux activités conformes à ce droit dans cette zone ne peuvent être admises que par le présent accord.

Article 1.3 : de la haute mer
Les territoires maritimes échappant à la définition de l'article 1.1 appartiennent à la "haute mer" ; ils ne sauraient être accaparés par aucun Etat. Seules les dispositions relatives à la liberté de navigation sont susceptibles de s'y appliquer.

Article 2 : de la liberté de navigation
Article 2.1 : du principe de libre circulation
Les navires civils portant pavillon de l’un des Etats parties à l’accord ont la totale liberté de circuler dans les eaux considérées comme souveraines de l’autre partie. Cette liberté de circulation ne peut être restreinte que pour des raisons exceptionnelles motivées par une décision de justice. La liberté de navigation de tout navire civil est illimitée en haute mer.

Article 2.2 : du principe de libre ancrage
Les navires civils portant pavillon de l’un des Etats parties à l’accord ont la totale liberté de circuler dans les ports de l’autre partie et de s’y amarrer sans considération de durée, dans le respect de la règlementation maritime locale. Cette liberté d’ancrage ne peut être restreinte que pour des raisons exceptionnelles liées à une décision des autorités sanitaires afin de mettre en place une quarantaine contre les épidémies.

Article 2.3 : de la lutte contre la contrebande
Dans le cadre de la lutte contre la contrebande, les dispositions de l’article précédent peuvent être suspendues pour un contrôle par la garde maritime motivé par une décision de justice. Cette décision de justice doit être communiquée au préalable aux autorités judiciaires de l’autre partie, au cas où le navire arraisonné serait enregistré dans ce pays. Les opérations d'arraisonnement d'un navire ne sauraient avoir lieu en haute mer où aucun droit national ne s'applique.

Article 2.4 : de la circulation des navires de guerre
La circulation des navires de guerre est autorisée dans l'Océan des Perles sauf dans la zone maritime souveraine de chaque partie, sauf autorisation préalable. Avant de pénétrer dans la zone souveraine de l’autre Etat, un navire de guerre doit s’assurer que cet accès ne lui est pas défendu.

Article 3 : de la pêche

Article 3.1 : des licences de pêche
Les parties signataires conviennent d’autoriser les navires de pêche de chaque partie à circuler dans les eaux qu’ils considèrent relever de leur souveraineté. Seuls sont autorisés à se livrer à la pêche halieutique les navires disposant d’une licence octroyée par le ministère de la mer de l’Etat souverain.

Article 3.2 : des licences de pêche
Une licence de pêche est octroyée individuellement pour chaque navire et précise le tonnage maximum prélevable dans les eaux souveraines du pays émetteur, pour chaque espèce de poisson. Ce tonnage maximum doit être défini en lien avec l’autre pays selon les dispositions des articles suivants.

Article 3.3 : de la gestion des ressources halieutiques
Afin d’éviter la surexploitation de la ressource halieutique préjudiciable à l’ensemble des Etats de l'Océan des Perles, les Etats parties au présent accord s’engagent à coopérer pour se transmettre l’ensemble des données océanographiques afin de suivre l’évolution des bancs de poisson, la qualité chimique des eaux, et l’état général de la faune et de la flore sous-marine. Afin de garantir l’exploitation optimale de la ressource, les volumes prélevables devront respecter le seuil de renouvellement optimal des populations de poisson.

Article 4 : de la conservation des écosystèmes marins

Article 4.1 : de la coopération entre instituts d’océanographies
Les autorités scientifiques dédiées au suivi des écosystèmes marins des deux pays s’engagent à collaborer et à transmettre leurs découvertes et données sans conditions.

Article 4.2 : de l’exploitation des ressources géologiques sous-marines
Etant constaté que les forages pétroliers, gaziers, et les autres activités d’extraction des ressources géologiques sous-marines engendrent des dégâts irréversibles sur la biodiversité et préjudiciables aux populations humaines riveraines, les parties signataires s'engagent à informer les Etats frontaliers des projets d'extraction sous-marine qu'elles envisagent au cas où sont avérés des risques.

Article 4.3 : des aires marines protégées
Les parties s'engagent à ne pas mener d'activités dans les aires de conservation marine. Ces régions sont à définir de manière consensuelle entre les parties. (Joindre une carte des aires de conservation marine le cas échéant).

Article 5 : de l’application de l’accord
Le présent accord entre en fonction à partir de la signature par les parties. Il pourra être révisé par concertation commune. La non-application d’un des articles de l’accord par l’une des parties rend l’ensemble de l’accord caduc. Il appartient seulement aux autorités judiciaires de caractériser un non-respect d’une des clauses de l’accord. Les parties formulent ensemble le souhait que le présent accord soit respecté ou révisé s’il y a lieu de le faire, dans un esprit de coopération bienveillante et de considération pour les intérêts mutuels de l’autre partie.

A votre écoute,
allo
Jamal al-Din al-Afaghani
Ministre des Affaires étrangères
17.01.2015
1802
Ministère des Affaires étrangères

À l'attention de l'harmonieuse Madame Parvati Mathai, Quatrième Ambassadrice de la Troisième République du Jashuria,

Chère Ambassadrice,

Veuillez accepter les plus honorables civilités de la part de mon gouvernement et de moi-même. Nous ne pensions pas un jour obtenir la chance de converser amicalement avec la sixième puissance mondiale et juste pour cela nous vous remercions amplement. Pour commencer positivement cette missive, sachez que nous sommes ravis d'envoyer une de nos délégation dans le Hall des Ambassadeurs d’Agartha. Ils partiront juste après l'envoi de cette lettre. Nous pouvons également accueillir une de vos délégations à Dzyun Tovli, dans nos vétustes locaux. En effet, nous ne pouvons faire beaucoup mieux pour vous, notre Etat n'est pas la force en présence la plus puissante et nos moyens matériels et nos compétences politiques sont malheureusement très limités. C'est pourquoi si vous souhaitez envoyer des diplomates chez nous il serait de bon ton de leur attribuer des éléments policiers pour assurer le sécurité physique.

Pour arriver au point négatif de cette missive, nous sommes au regret de vous annoncer que nous ne pouvons accueillir un Maison du Jashuria en nos terres. Cela serait beaucoup trop dangereux pour vos ressortissant et beaucoup trop dangereux politique pour nous. A moins que vous mettiez les moyens militaires, économique et diplomatiques nécessaires. Des moyens diplomatiques en reconnaissant très officiellement moi et mon gouvernement comme les dirigeant des Quatre Vallées. Des moyens économiques en nous finançant dans le but de nous développer plus largement et militaires, car les communautés des Quatre Vallées ne vont certainement pas se laisser faire et la situation pourrait être très dangereuse pour nous comme pour vous. Ils n'hésiteront pas à atteindre à nos vies.

Cordialement,

Tedore Abashidze, président de l'Etat des Quatre Vallées.
Ღარიბი სიხარულისგან მოკვდება
խեղճ մարդը ուրախությունից կմեռնի
1234
Symbole du code communautaire

Lettre de l'Institution du Code Communautaire

À l'attention de l'ambassadrice Parvati Mathai et de son équipe diplomatique.

Bonjour à vous éminente représentante de la Troisième République du Jashuria. Nous nous permettons de vous envoyer une missive en qualité de force politique la plus importante des Quatre Vallées. Le Code communautaire est institution regroupant toutes les communautés des Quatre Vallées, créer en réaction aux intenses menace perpétrées depuis plusieurs années par l'Etat autoproclamer des Quatre Vallées. Nous vous écrivons, car nous avons appris que vous avez entamé des relations diplomatiques avec notre ennemi Tedore Abashidze. Sachez que votre seul soutient à cette force politique antagoniste pourrait plonger notre nation dans le chaos. En effet, nous disposons dans les faits de l'immense majorité du pouvoir dans les Quatre Vallées et vous rapprochez de notre ennemi pourrait être vu comme une déclaration de rivalité, voir plus si vous vous obstinez.

Alors, au nom de la paix et de la stabilité, si chère au Nazumis, nous vous demandons de collaborer avec nos communautés plutôt qu'avec cette usurpateur de Tedore Abashidze. Nous pourrions très bien nous entendre, le reste ne dépend que de vous.

Veuillez agréer, l'expression de mes salutations distinguées.

Les diplomates de l'institution du code communautaire
Le pauvre mourra de joie, maxime venant des Quatre Vallées.
CARNAVALE
vous parle


Menteur menteur

Madame Pervenche Obéron

vous propose la généreuse somme de 3 000 Chèques Carnavalais et l'ouverture d'un compte anonyme à votre nom à la Banque Princière Castelage pour acheter le vote de votre candidat en faveur du jeune mais prometteur Fulbertrand Bienheureux, Sa Future Sainteté Justin 1er*.

Avec ses meilleures considérations.

*Proposition contractuelle, tout refus ou manquement à la parole entraînera des conséquences laissées à l'appréciation de la Principauté.
1362
MoFa Fujiwa

𝐂𝐨𝐫𝐫𝐞𝐬𝐩𝐨𝐧𝐝𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐃𝐢𝐩𝐥𝐨𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞
15 Février 2016

À l'attention de l'harmonieuse Madame Parvati Mathai, Quatrième Ambassadrice de la Troisième République du Jashuria,

Cher ambassadrice,

Lorsque mon agenda m’indique qu’il est temps de m’adresser aux représentants jashuriens, je sais d’avance que la tâche sera agréable, car notre relation de confiance mutuelle rend toute communication fluide et constructive. Bien que nous n’ayons pas échangé directement depuis quelque temps, je tiens à vous assurer que l'estime que nous vous portons reste inchangée. Ce que nous avons construit ensemble, notamment pour nos deux nations, se fonde sur un respect mutuel profond. Par ailleurs, permettez-moi de souligner que la nouvelle administration du Fujiwa nourrit à votre égard une admiration et une considération des plus sincères.

Afin d'apporter un élément personnel à ce message, permettez-moi de rappeler que je suis en poste depuis 2007, et que, durant toutes ces années, j’ai vu naître et prospérer les liens remarquables qui unissent nos deux États. Cela étant dit, je me permets de vous écrire aujourd’hui pour vous présenter une requête ainsi que pour solliciter votre aval concernant une opération d’ordre militaire, tout à fait modeste, mais nécessitant une coordination bilatérale.

Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées

Dans l'attente d'une réponse favorable, veuillez recevoir, Excellence, l'expression de ma plus haute considération.

SUZUKI Yoshi,
Ministre des Affaires étrangères de l'État du Fujiwa.
3285

Bureau de l'Arsenal

Courrier transmis par l'Ambassade velsnienne pour le pays du sucre





Drapeau

Destiné au Hall des Ambassades du Jashuria, le Patrice, le Sénat et le Conseil Communal de Velsna te salue.

Madame Parvati Mathai,

Pardonnez moi de l'offense d'importuner votre tranquillité à laquelle, je suis certain, vous tenez. Il est de mon impératif de prendre contact avec la République du Jashuria dans le cadre d'une affaire importante au sujet de la bonne harmonie du Nazum et de ses habitants. Aussi, étant donné que nous vous considérons comme les premiers dépositaires de cette paix continentale, c'est à vous que nous annonçons les dernières activités des alliés de la Grande République de Velsna au Nazum, qui m'ont contraint de prendre intérêt pour la patrie de Ramchourie.

En effet, vous n'êtes pas sans savoir qu'un conflit civil de grande ampleur y règne depuis déjà plusieurs années, et que le pouvoir "légal" de la Seigneurie élective de Ramchourie a pour ainsi dire été renversé. Il n'est pas de ma place de commenter qui a tort et qui a raison dans cette affaire: ce n'est pas mon problème, et je ne suis pas en droit de décider quoi faire en lieu et place du peuple ramchoure. Cependant, la Grande République a été traînée bien malgré elle dans ce conflit, en raison des liens étroits d'amitié que nous entretenons vis à vis de certains des voisins de la Ramchourie, qui ont prit grand ombrage de cette situation. L'Empire des Xin est soucieux, et son vassal du Khanat de Moritonie nous a fait parvenir un appel à l'aide afin que nous pesions de tout notre poids afin d'assurer leurs intérêts.

Inutile de dire que le Sénat n'est pas très intéressé par une potentielle aventure interventionniste se déroulant au bout du monde, et que les réactions à Velsna ont été relativement mitigées à la réception de ce message. Malgré cela, nous sommes tenus par un traité avec la Moritonie, et nous ne sommes guère des parjures qui se permettons de rompre des accords, et restons en inaction devant des situations qui peuvent mettre les positions de peuples amis en danger.

Ainsi nous sommes tiraillés par notre désir de venir en aide à nos alliés, et la conscience que nous avons que c'est le Jashuria, et aucune autre puissance qui peut se prétendre garante des intérêts du Nazum oriental. Ce courrier a donc pour but de vous informer de notre position, de venir à vous dans la bonne foi et le bon esprit, et de vous demander l'autorisation de principe d'aider matériellement nos amis du Xin et de Moritonie, face à ce que nous considérons comme un régime qui ouvrira grand la porte aux influences étrangères au Nazum, et en déstabilisera les fondations. Cela, nous y sommes hostiles, car nous trouvons notre compte dans un Nazum politiquement stable et dont les nations sont souveraines de leurs propres actes. La guerre est mauvaise pour le commerce, et les commerçants de la Grande République sont heureux lorsque ce sont des douaniers jashuriens qui viennent vérifier la marchandise, et pas des parvenus de nations obscures dont l'armement est dopé depuis l'étranger.

Par là même, il ne doit pas être ignoré par votre gouvernement que le conflit est potentiellement alimenté par des puissances étrangères, au vu de l'afflux d'armes récent dont le pays fait objet. Bien que nous ignorions encore leur provenance exacte, nous ne pouvons nier son existence.

Notez également que nous n'agirons pas sans la confirmation de l'Empire des Xin, et que notre investissement dans cette affaire est encore conditionnel.


En attente d'une réponse de votre part.

Avec l'expression de mes plus grands respects envers votre personne et votre fonction,

Ainsi a été fait ce courrier à la date du 22 février 2015 par la Maître de l'Arsenal de la Grande République de Velsna,
Son excellence sénateur Matteo Di Grassi, "restituteur du Sénat", "vainqueur de l'AIAN et des landrins".
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De : Département de la Diplomatie Internationale
À : Madame Sumalee Saeloo, Seconde Ambassadrice de la Troisième République du Jashuria, République de Jashuria
Objet : Réponse à la proposition d'Échange diplomatique



Au nom du Peuple Sombrilatis, au nom du Gouvernement

Madame Sumalee Saeloo,

Nous sommes très heureux que vous ayez prit le temps de venir échanger avec nous. C'est avec grand plaisir que je vous annonce que Monsieur l'Empereur Umbrius a accepté, après l'adoption de ce projet par les diverses assemblées composant notre Etat, d'envoyer une de nos délégation d'ambassadeurs à Agartha, ainsi que d'ouvir une Maison du Jashuria à Aeternis notre capitale.

Comme vous l'avez souligné, ces relations diplomatiques sont importantes à notre échelle, car, comme vous l'avez dit, nous venons d'émerger dans la sphère géopolitique mondial. C'est grâce à la bonne volonté d'Umbrius que notre pays a pu enfin sortir de l'ombre, c'est donc lui qui se fera un plaisir d'inaugurer votre Maison du Jashuria.

Notre nation étant une jeune nation, elle contraste avec vos habituelles demandes et échanges internationaux. Cependant, je suis certain que grâce à vous, elle pourra enfin grandir dans la sphère géopolitique mondiale. Si cet échange est fructueux, votre Maison du Jashuria sera située au 1, rue des Cultures, à Aeternis, notre éternelle capitale.

En espérant rapprocher nos deux Nations,

Veuillez agréer, Madame Sumalee Saeloo, nos salutations les plus distinguées.

Adertina, 1er Consul, Responsable des Relations Diplomatiques Internationales
Fait à Aeternis, Empire des Sombrilatis
Le 02/03/2016 à 08:25:17


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À destination de Lalaana Preecha, 1ère ambassadrice de la République du Jashuria

Votre Excellence,

J’aurais bien aimé vous contacter pour une occasion plus heureuse, comme pour vous dire à quel point la plateforme de partage de connaissance universitaires E-Hon, dont vous faites partie, bat chaque mois son nombre d’utilisateurs et de documents partagés et bénéficie au développement du savoir de nos centaines de milliers d’étudiants.

Mais malheureusement, un lointain despote eurysien en a décidé autrement. Je ne sais pas si vous suivez avec une très grande attention cette affaire mais récemment, des navires de pêche burujois désorientés au large des côtes de la péninsule de Hachurui, occupée par la Listonie ont été dangereusement approchés par des navires de combat listoniens. Ces derniers les ont illuminés avec leurs radars, action profondément belliqueuse d’ordinaire opérée par nos marines dans le cadre d’exercice de combat ou alors de menace extrême venant d’un autre navire de guerre étranger.

Et ce n’est pas tout, le “dirigeant” de la Listonie a également décidé d’interdire tout navire de pêche au large des côtes des territoires qu’elle occupe, comme la péninsule de Hachurui, au milieu de la mer d’Azur. Cette décision met à mal des siècles de tradition nazumi visant à une navigation libre et paisible dans les mers intérieurs nazumis, propices à la pêche nécessaire au développement des peuples du Nazum.

En tant que nation amie de l’Empire Burujoa, leader incontestable du Nazum, ou la navigation y est menacée par la Listonie, nous nous devions de vous tenir informer de ces événements, qui pourraient prochainement toucher vos navires.

Amicalement

Karaimu, le 04 mars 2016, Keiko Burujoa, 3e princesse burujoise et directrice du département des affaires étrangères portrait
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Au sujet des questions maritimes, et de l'opportunité d'un accord

A l'intention de Son Excellence la Seconde Ambassadrice de la République des Deux-Océans, Dame Sumalee Saeloo

Que la Paix soit sur vous !

Excellence,

Je vous remercie pour votre réponse des plus claires, qui me permets de repréciser la pensée du Diwan en la matière d'une coopération bilatérale entre nos deux pays étendue aux questions maritimes.

Il est rare d'aborder certaines questions stratégiques avec une franchise telle que la vôtre et je suis heureux que vous montriez là, avec sincérité et sans ambages, le point de vue du Jashuria. Aussi, c'est dans le même état d'esprit que je tâcherai de répondre.

D'abord, et pour clarifier mes intentions, je voudrais redire que l'objectif de l'Azur à travers ce dialogue est d'obtenir un accord bilatéral entre nos pays, afin que ce soit bien entre nous qu'un cadre complet harmonisant les activités en mer puisse être posé. De ce fait, l'horizon multilatéral global que j'ai tracé est bien un horizon, non une proposition concrète ; vous avez justement rappelé que sur ce chemin de trouvent des écueils réels, et c'est bien en ce sens que je distingue ma proposition actuelle, celle qui tient en un accord bilatéral, de mon horizon à plus long terme, qui reste une perspective. À cette perspective, je ne saurais exiger de personne, et certainement pas du Jashuria, d'adhérer forcément.

L'intérêt d'un accord bilatéral est qu'il serait une façon d'harmoniser nos approches et d'avancer ensemble dans une même direction. En ce sens, j'attire votre attention sur le fait que parmi les accords que nous avons négociés à ce jour et qui sont publics, aucun n'entame, d'aucune manière que ce soit, les intérêts du Jashuria. C'est bien à dessein que l'Azur ne recherche pas de coopération avec les adversaires du Jashuria ; notre relation bilatérale est précieuse aux yeux du Diwan et elle s'inscrit dans un cadre général. Ce qu'un accord bilatéral permettrait de faire, c'est de s'assurer de notre soutien mutuel sur les points qui nous sont chers, par avance de tout autre partenariat ou considération qui nous amènerait à des conclusions différentes.

Pour être plus concret, je parle là du cas listonien. Vous avez mentionné ce fait colonial listonien comme un problème stratégique, et pris argument de cela pour réfuter tout accord qui reviendrait à renforcer la souveraineté listonienne sur les enclaves coloniales – souveraineté illégitime à vos yeux, malvenue aux nôtres, mais qui reste une affaire d'interprétation individuelle à ce stade où aucun texte international ne permettrait pour l'instant d'en qualifier le caractère nécessairement injuste et temporaire. Or, vous le savez, les interprétations individuelles de la réalité sont par essence fluctuantes. Les paroles s'envolent, mais les écrits, eux, restent : de l'intérêt d'écrire nos engagements par des accords en bonne et due forme.

Par un accord de coopération bilatéral, loin de chercher à donner à la Listonie des avantages que l'Azur n'a aucunement l'intention de lui reconnaître, nous nous engagerions les uns envers les autres à une reconnaissance des revendications mutuelles. En ce qui concerne le Jashuria, le Diwan pourrait ainsi reconnaître la souveraineté jashurienne sur les eaux territoriales côtières dont dépend, comme vous l'avez dit, son trafic commercial maritime. Je n'envisage pas qu'Agartha, ni qu'aucun État dans le monde, considère que la parole de l'Azur ne vale rien. En l'inscrivant à vos côtés, comme vous inscriveriez la vôtre du nôtre, nous nous engagerions à défendre diplomatiquement la légitimité jashurienne sur ces eaux. A une heure où se dressent les fantômes d'une confrontation diplomatique voir militaire, cet engagement de notre part en soutien de vos revendications serait propice à vos intérêts.

De fait cet accord serait un partenariat donnant-donnant ; il serait surtout la base d'un alignement cohérent de nos deux pays sur les questions maritimes et spécifiquement, par exemple, la question des eaux qui sont vôtres mais que pourrait contester la Listonie. L'Azur, en effet, souhaite travailler avec ses partenaires stratégiques à partir de garanties écrites ; si je mettais à votre place, je n'accorderai que peu de valeur aux sympathies manifestées par un interlocuteur qui ne voudrait pas au contraire graver son amitié dans le marbre.

Le marbre du droit, des accords internationaux, est celui avec lequel l'Azur construit des partenariats. J'insiste donc sur l'intérêt possible pour le Jashuria d'un accord maritime avec nous. Si j'ai tracé une perspective globale pour les partenariats maritimes, en évoquant un horizon international, c'est seulement pour vous signifier que notre intention se décline ainsi de la même manière avec l'ensemble de nos partenaires.

Sur le cas de la Listonie, l'Azur ne saurait donc envisager de se charger de définir les frontières maritimes au Nazum – tel n'a jamais été mon ambition. Il s'agit seulement de proposer de reconnaître celles qui existent et qui sont légitimes. Pourquoi offrons-nous de négliger la souveraineté listonienne dans cette reconnaissance mutuelle ? Parce que, à mon sens et au sens du Califat constitutionnel, les enclaves listoniennes dont vous parlez sont occupées de manière illégitime et devraient faire l'objet d'un processus de décolonisation. De même, beaucoup de territoires colonisés devraient pouvoir être redéfinis dans le cadre d'un droit international de la décolonisation. Hélas, là encore, de tels textes demeurent un horizon souhaitable, pas encore une réalité...

En conclusion, Excellence, j'espère avoir argumenté et suscité votre intérêt pour un accord maritime qui, loin de menacer les intérêts jashuriens, les renforcerait et nous permettrait, en tant qu'indiscutables amis du Jashuria, d'avoir une base légale pour nous en faire les promoteurs et les soutiens. De même, cet accord prévoirait la réciprocité de soutien à nos revendications. Les doutes que vous avez exprimés pourraient ainsi être levés.

J'espère avoir apporté des éléments consistants à vos yeux en faveur d'un accord tel que je l'ai proposé. Autrement, je suis tout à fait disponible à poursuivre cet échange, toujours aussi courtois et qualitatif, comme le Jashuria sait le disposer.

Et que Dieu vous garde.

A votre écoute,
allo
Jamal al-Din al-Afaghani
Ministre des Affaires étrangères
26.03.2016
1116
Némédie a écrit :
Ministère des affaires étrangères


Drapeau

Madame,

C’est avec une gratification communicative que nous accusons réception de votre lettre, qui nous fait l’honneur d’une main tendue que nous nous plaisons à saisir. Nous vous remercions d’avoir eu des propos bienveillants à l’égard de la Némédie, et de porter un intérêt à notre ouverture sur le monde, pour le moins méritante.

Nous acceptons bien sûr, avec grande plaisir, votre proposition de recevoir à Agartha une délégation némédienne, qui nous aidera sans nul doute à poser les bases d’un partenariat durable, respectueux et constructif entre nos deux peuples.

Nous accueillons avec beaucoup d’enthousiasme l’idée de faire venir une Maison du Jashuria sur le sol némédien, qui ne pourra que rapprocher nos deux peuples, leur permettant de découvrir tout ce que nos cultures respectives sont riches et complexes.

Nous espérons que ce dialogue plein d’estime réciproque et de confiance, sur lequel nous nous sommes engagés, n’est que le premier, mais très heureux, pas d’une longue association durable et fertile, diplomatique, culturelle, sur le plan économique…

Je vous prie d’agréer, mes salutations distinguées.

Philippos Adrastos
Ministre des Affaires Étrangères de la Némédie

Fait à Epidion, ce jour, en l’an 2016

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À destination de Dame Lalana Preecha, Première Ambassadrice de la Troisième République du Jashuria

Votre Excellence,

Je vous remercie pour votre message, qui témoigne du soutien sincère de votre gouvernement face aux tragiques événements survenus récemment sur nos eaux. Il est évident que la situation actuelle avec l’Empire listonien soulève des préoccupations légitimes qui vont bien au-delà de nos frontières.

Je partage pleinement votre inquiétude quant à la violation des accords de démilitarisation par l’Empire listonien, ainsi que la mise en danger de vies humaines et des ressources maritimes précieuses par l’installation de mines maritimes. Ces actions, aussi inacceptables que injustifiables, reflètent une atteinte flagrante aux coutumes ancestrales de pêche qui lient nos peuples aux océans.

La situation que vous décrivez n'est pas simplement un affront à la dignité de nos sujets, mais également un acte de déstabilisation de la paix régionale, qui menace de plus en plus la sécurité et la prospérité des nations du Nazum. Nous devons continuer à rappeler à l’Empire listonien que l’impunité ne saurait être tolérée et que les principes de souveraineté, de sécurité et de respect mutuel doivent être au cœur de toute relation internationale.

Nous partageons votre détermination à faire face à cette situation avec la plus grande fermeté, et soyez assurés que le Burujoa reste résolument engagée dans la quête de solutions diplomatiques solides, tout en maintenant un soutien international constant à l’égard des victimes de cette violence.

Je vous remercie pour la clarté et la profondeur de votre message. Il est en effet particulièrement troublant et indigne de constater que l’Empire listonien, après avoir donné sa parole, n’hésite pas à violer les principes les plus fondamentaux de la diplomatie internationale, mettant en péril la sécurité collective du Nazum et la souveraineté des nations riveraines de ces eaux.

Le silence imposé par l'Empire face à ses actions terroristes dans nos zones maritimes constitue non seulement un affront direct à nos peuples, mais aussi une menace systématique pour l’équilibre et la stabilité du Nazum. Le fait qu'ils aient recours à des équipements militaires et à des tactiques aussi barbares que la pose de mines maritimes témoigne d'une volonté de nuire, et de persister dans leur défi à toute forme de coopération pacifique. Comme vous le soulignez, il est plus que jamais crucial de ne pas laisser cette situation perdurer.

Je salue la proposition de réunir les nations du Nazum dans un cadre discret et sécurisé pour discuter de la réponse à adopter face à l’attitude listonienne. Une telle rencontre doit se tenir dans l’urgence, mais aussi avec la rigueur nécessaire, afin de coordonner nos efforts et éviter de nouvelles provocations. Il est impératif que nous établissons une ligne de conduite commune et déterminée, dans le respect des principes de souveraineté et de sécurité que nous défendons tous, tout en restant prêts à répondre, de manière proportionnée et concertée, aux actes de l’Empire.

Je conviens que la Listonie, comme vous l'indiquez, a très probablement d'ores et déjà pris des mesures pour renforcer son soutien militaire. Nous devons anticiper toutes les conséquences possibles de cette situation et nous préparer à une confrontation diplomatique et, si nécessaire, à une action collective coordonnée. À cet égard, je m’engage pleinement à prendre part à cette rencontre secrète, et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que nos positions soient solidement unifiées.

Je vous propose donc que nous organisions cette rencontre à la première occasion, et que chaque nation impliquée prépare ses propositions dans un esprit de cohésion et d’efficience.

Dans l’attente de vos instructions et de la confirmation des autres nations, je vous assure, Votre Excellence, de ma détermination à défendre les intérêts du Nazum et à œuvrer pour la paix et la stabilité de notre région.

Veuillez agréer, Votre Excellence, l’expression de ma plus haute considération.

Karaimu, le 15 avril 2016, Keiko Burujoa, 3e princesse burujoise et directrice du département des affaires étrangères portrait
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En-Tête
À l'attention de Dame Aishwarya Banahatti, Cinquième Ambassadrice de la Troisième République du Jashuria,
L'Acadèmia tai Presbeiai kai Xenia, réunie au complet lors du conseil du 19 avril 2016, a pris la décision à l'unanimité d'accepter la proposition de la Troisième République du Jashuria.
Nous venons d'envoyer notre délégation à Agartha et, bien sûr, une délégation de la Troisième République du Jashuria est la bienvenue à Limèna. Concernant votre proposition d'une Maison du Jashuria sur le sol Nesoïen nous serions ravi de pouvoir accueillir un institut culturel de cette importance. Toutefois, afin de simplifier les démarches administratives, cet institut sera considéré comme une ambassade de la Troisième République du Jashuria. Nous espérons que cela ne vous dérangera pas, le bâtiment étant déjà prêt à vous recevoir.
Bien cordialement,
Cyberniskos Aesculapius, Président de l'Acadèmia tai Presbeiai kai Xenia
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