06/02/2018
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[Diplomatie] Ministère des affaires étrangères. - Page 23

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Ministère des Affaires étrangères du FaravanMinistère des Affaires étrangères du Faravanlogo du sérénissime, immense et magnifique ministere des affaires etrangeres de la glorieuse et supreme republique du faravan, pour le royaume de teyla, je vais être honnete je voulais arrondir aux .000 points

Ministère des Affaires étrangères du Faravan


De : Dara Sahdavi, ministre des Affaires étrangères de la République faravanienne.
A : Son Excellence Pierre Lore, ministre des Affaires étrangères du Royaume de Teyla.

Mes hommages à la Reine Catherine III, Courvoisier de son premier nom, Catherine III de choix, Reine du Royaume de Teyla, Mère des hommes et femmes de tous, duchesse de manticore, guidant et unissant la nation sous un titre unique de Reine. Que la paix soit sur vous, votre famille, vos proches et votre nation.

Message :

Cher ministre,

Très estimé collègue et homologue, je me félicite que vous partagiez notre vision pour l'avenir des technologies spatiales. Au vu de votre engagement passé dans le domaine il ne faisait que très peu de doutes que notre initiative vous intéresserait. Je vous exprime donc ma plus grande joie a l'idée que vous nous rejoignez sur le programme du Navigation Satellite System. Nous avons hâte de pouvoir travailler avec vous et nos autres partenaires de l'Organisation des Nations Démocratiques sur ce sujet crucial a notre souveraineté. Un projet d'une telle ambition devrait nous amener sur le devant de la scène et faire de notre alliance le fer de lance des technologies spatiales. La lutte contre les menaces que vous avez évoqués n'en sera que plus facile ainsi.

Je note les spécificités de votre industrie que vous me communiquez ainsi que leurs spécialités. La compétence du Royaume de Teyla dans les lanceurs spatiaux sauront être appréciées dans ce projet qui devrait mettre en orbite pas moins d'une cinquantaine de satellites. L'invitation d'utiliser vos centres spatiaux est également la bienvenue, une étude devra être menée à ce titre pour déterminer quelles orbites seraient le plus facilement atteignables depuis vos sites de lancement. Une telle complémentarité dans le projet NSS sera un véritable atout pour la réalisation de ce système complexe. Après avoir consulté l'ensemble des acteurs souhaitant participer a cette aventure nous nous ferons une joie de vous communiquer plus précisément les domaines dans lesquels votre assistance sera la plus utile. Les éléments que je vous ai livrés dans cette missive forment néanmoins la base de la coopération que nous pouvons établir.

J'aurais également souhaiter solliciter votre aide sur un autre domaine du futur NSS. En effet, la constellation nécessitera un réseau de centres de contrôle et de suivis pour s'assurer du bon fonctionnement des satellites mais également de pouvoir les piloter. Un premier de ces centres majeurs se situera naturellement à Bandarhan, d'où le projet est conduit, mais également en relation avec la position géographique du conseil militaire de l'OND. Vous l'aurez compris, je souhaiterais qu'un autre de ces centres soit installé dans votre pays, et plus précisément à Manticore en lien avec le conseil général de l'alliance. Une station de suivi pourrait également être installée dans votre pays à l'endroit que vous jugerez comme étant le plus adapté. L'objectif de cette dernière installation étant de disposer d'une couverture de l'espace aussi complète que possible afin de communiquer et suivre la constellation NSS. L'installation de ces infrastructures chez vous renforcerait l'aspect interalliés de ce projet et faciliterait la collaboration de membres de l'OND. J'ai confiance dans l'intérêt que vous accorderez à cette proposition qui confirmera sans nul doute le très haut standard de coopération que nous entretenons.


En espérant bonne réception de cette lettre et en l'attente de votre réponse, je vous prie d'agréer, monsieur le ministre, l'expression de mes sentiments les plus distingués.

En espérant bonne réception de cette lettre et en l'attente de votre réponse future, je vous prie d'agréer, monsieur le Juge fédéral, l'expression de mes sentiments les plus distingués.pour les nordistes, sceau de la république accompagné de la signature du ministre des affaires etrangeres, monsieur Dara Sahdavi
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Ban

Votre Excellence,

En tant que procureur de la magistrature, je demande l’ouverture à la réponse des questions qui mobilisent une grande partie de la magistrature quant à la position à adopter face au conflit. En effet, la magistrature reconnaît de principe la bonne relation que nous entretenons, mais les récents événements suscitent une inquiétude chez les juges du parquet, qui observent que vos récents agissements, présumés ou effectifs, vont à l’encontre des intérêts du Drovolski et que, qui plus est, vous ne nous avez pas avertis. De fait, plusieurs de nos activités économiques ont été perturbées et des hauts cadres de Mesolvarde ont été tués lors d’un bombardement civil. Cette situation défie notre structure judiciaire, qui a requis par lettre patente ce courrier pour administrer vos engagements par mon entremise, en tant que procureur. Je vous demande donc officiellement, et pour l’ensemble de la magistrature jusqu’à l’Empereur, quelle est votre position vis-à-vis de nous et de nos intérêts dans nos positions hors de Teyla elle-même ? Dans la mesure du droit, êtes-vous prêt à limiter autant que possible les dommages collatéraux affectant vos partenaires, même en cas de conflit armé ?

Je tiens à vous signaler que le Drovolski est un partenaire économique mondial et qu’il entend traiter en bonne amitié avec le monde, mais qu’entamer sa croissance, voire son capital, par des actions militaires hostiles sur des civils et des infrastructures constitue un dommage collatéral trop important pour ne pas en discuter avec vous.

Nous ne souhaitons aucune rupture et voulons pouvoir concilier les intérêts économiques et ceux de la guerre, que ce soit par réparation ou sollicitation. Le tribunal central devrait prendre sa décision après votre réponse.

Avec respect et dignité,
Procureur général – Magistrat Peteremco
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Sénat des Mille de la Grande République

Courrier transmis par l'intermédiaire du service des courriers du Sénat





Drapeau

Au Ministère des affaires étrangères du Royaume de Teyla, le Patrice, le Sénat et le Conseil Communal de Velsna vous salue.

Excellence estimée,


Par ce courrier, veuillez prendre connaissance de la réponse qui a été faite à votre adresse, suite à la précédente missive que nous avons reçu de vos services.

Nous sommes grées que les autorités teylaises acceptent le principe d'une médiation afin de désamorcer la situation explosive ayant actuellement lieu, mais au vu de la complexité du dossier, nous nous faisons une joie de répondre à toutes les problématiques et prises de position émises par vous-même, dans cette lettre-fleuve que vous nous faites l'honneur de son envoi.

En premier lieu, nous souhaiterions répondre aux remarques ayant été formulées à notre égard, et qui résultent selon nous d'une erreur d'interprétation de notre précédente lettre. Il va sans dire que "la menace" n'est pas un langage digne des chancelleries et des services diplomatiques. A ce titre, nos mots concernant l'entrave possible d'un processus de rapprochement et de partage de renseignements précédemment acté par nous mêmes et par vos confrères représentants du Duché de Sylva au nom de l'organisation internationale dont vos deux gouvernement font partie. En effet, il va de soi que la perspective d'une collaboration sur ce plan entre la Grande République et un pays en guerre avec d'autres nations auprès de qui nous faisons grand commerce serait alors difficile à honorer tant pour nous que pour nos partenaires. Cela ne constituait guère une menace, mais l'annonce des conséquences fâcheuses de ce qu'un conflit en Eurysie centrale pourrait engendrer: à savoir un ralentissement du processus de partage d'information au vu de votre statut de cobelligérant de cette crise diplomatique, politique et militaire, au sein de laquelle il n'est guère de l'interêt du Gouvernement communal et du Sénat de prendre directement part.

Cela étant dit et le quiproquo reglé, il va de soi que les négociations exigent un cadre qui permette à chaque partie de bénéficier d'une liberté de manoeuvre durant le déroulé de celles-ci, de sorte que la médiation ne prenne pas les aspects d'un diktat inacceptable. Nous sommes convaincus à ce titre qu'il est tout à fait possible de parvenir à un accord qui ne froisse pas l'honneur, la position ou la sécurité de l'ensemble des parties impliquées. A ce titre, et tout comme nous l'avions déjà déclaré concernant l'affaire des ressortissants tanskiens bloqués en Illiryée, et qui depuis a été réglée, nous nous engagerons donc à en faire de même concernant le personnel diplomatique teylais bloqué en pays estalien. Nous ne tarderons donc pas à contacter son gouvernement afin que le relâchement de ces citoyens soit fait en amont des négociations. Il va de soi que si le gouvernement kah tanais a acté sa volonté d'engager des pourparlers, il est nécessaire que les gens d'Estalie se tiennent sur le même diapason que leurs partenaires, et nous attendrons à ce que cela soit le cas, et que cela soit une condition de la négociation.

De même, il va de soi qu'il est largement préférable que les hostilités aillent decrescendo plutôt que l'inverse. Vos services évoquant la possibilité d'une action en République d'Hotsaline, nous nous devons donc d'exposer notre point de vue sur la situation. Il va sans sans dire, en effet, que la perspective d'un prolongement du conflit par voie terrestre est une possibilité à laquelle le Gouvernement communal et la Garde Civique velsnienne ainsi que celle de ses cités alliées, est perçue comme un scénario sérieux. A ce titre, sachez que le Gouvernement communal, avec l'autorisation du Sénat des Mille de la Grande République, a acté la levée d'une Grande Tribune Militaire en Margoulie, et se pare donc déjà à cette éventualité. Bien que la force d'intervention soit toujours en phase de préparation, vous devez savoir qu'une invasion terrestre du pays hotsalien provoquerait une réaction de notre part pour divers facteurs, au premier rang desquels nous nous tiendrons aux traités déjà signés avec le pays slave. Il ne tient à présent qu'au gouvernement hotsalien d'accepter ou de refuser la proposition de passage d'armée velsnienne sur sont territoire qui lui a été formulée. A ce jour, nous n'en avons point eu, et sommes dans l'attente d'une réponse. Tout cela, excellence, pour vous signifier que si menace quant au déroulement de ces négociations il y a, notre gouvernement la forcera par d'autres moyens, et que nous avons déjà paré à cette éventualité. Bien entendu, une telle manoeuvre de notre part ne se produira que devant le fait accompli, car nous pensons qu'un tel mouvement prématuré de notre part aboutirait dans tous les cas à l’échec définitif de toute médiation présentée comme équilibrée et ne relevant pas du diktat par nous-même.

Cet élément nous permet donc de répondre à une autre de vos requêtes, à savoir la perspective de l'établissement d'une no-fly zone en pays slave. La question a déjà été soulevée par le passé auprès de nous par des gens du pays de Bergrun, et en tant que cobelligérant, il est là de votre droit d'appliquer une telle chose en ciel hotsalien. La perspective de l'intégration du commandement aérien velsnien à une telle opération paraît pertinente au premier abord, certes, mais à l'image du déploiement terrestre dont nous avons esquissé la question précédemment, et dont nous affirmons qu'il prendra tout son sens en cas d'attaque estalienne massive, ce à quoi nous nous préparons déjà, nous ne pensons pas à l'heure actuelle qu'une présence de la flotte aérienne velsnienne dans le cadre de cette opération soit d'une grande aide dans le déroulé d'un processus de paix. En effet, comme énoncé précédemment, une action prématurée de notre part résulterait dans la perte de notre position de médiation auprès de la coalition Grand Kah-Estalie, et le gain d'un statut de co-bélligérent qui n'est en rien enviable dans le contexte où notre gouvernement cherche à faciliter les échanges entre vos deux blocs. Si élargissement de la no-fly zone initiée par Rasken il doit y avoir de notre côté, elle ne prendra place que dans le cas d'une attaque estalienne avérée, de concert avec notre intervention terrestre, ou en aval du processus de médiation. A ce moment là, nous serons entièrement disposés à la collaboration étroite avec les forces teylaises, en particulier le personnel présent dans les différentes installations militaires de votre monarchie en pays slave.

Ce sujet de la no-fly zone nous permet d'aborder le cas raskenois, qui je vous l'accorde, est des plus sensibles. Nous comprenons la position dans laquelle vous vous trouvez à ce sujet, qui n'est pas bien plus confortable que la nôtre ou même celle dans laquelle l'Empire s'est mise (encore). En effet, nous n'avons pas grand contrôle sur cette situation, mais les autorités raskenoises ont explicitement signifié à notre service diplomatique que cette action prendrait fin dés la crise présente en Eurysie centrale parvenue à son terme suite à cette demande de notre part. Nous considérons donc là qu'il s'agit d'un non-sujet qui aura tôt fait de se régler de lui-même suite à la requête que nous leur avons indiqué à ce propos. Bien entendu, l'activation des clauses de défense de la Confédération résulterait en une fâcheuse issue, puisque la défense de l'Empire raskenois est elle même assurée par le gouvernement communal de la Grande République. Là aussi, et tout comme vous, nous respecterons nos engagements si cela arrivait, mais nous avons tout cœur à ce que pareille chose ne se produise pas. Nous espérons simplement qu'il en soit de même pour vous et vos partenaires: si tel est le cas, nous n'avons aucun soucis à nous faire. Notre avis sur la question est donc de laisser le gouvernement raskenois appliquer les demandes que nous avons formuler à leur égard, et laisser le temps à ces derniers d'assurer leur retrait de la zone qui aura lieu dés les négociation terminées. Les entorses temporaires à nos engagements sont choses fâcheuses nous le concevons, mais elles permettent parfois d'épargner des vies, du sang et de l'encre. Or, nous pensons sur cette question, que les gouvernements velsniens et teylais ont plus à gagner par le dialogue que par la confrontation, d'autant plus lorsqu'il s'agit d'un incident entre deux nations d'une sombre région d'Eurysie centrale.

Au sujet du dernier point de votre missive qu'est la perspective de la poursuite de tractations concernant un hypothétique traité naval au sujet de la Manche Blanche, nous nous tiendrons à votre entière disposition en vue de la tenue d'une telle rencontre, et nous pensons qu'il en va de notre interêt commun d'aboutir à une véritable législation de droit maritime dans ces eaux. Nous vous proposons donc d'en établir les termes, mais une fois cette crise réglée en Eurysie centrale. En effet, tant que cette situation perdure, il nous semble difficile de concevoir une telle initiative, à l'heure où la Manche Blanche est devenue un théâtre d'opération militaire pour certaines puissances.


Nous vous tiendrons informés sur l'évolution de la situation des citoyens teylais retenus en Estalie, et allons intercéder en votre faveur sur ce point. Une fois cette question réglée et les teylais rapatriés en votre patrie et les estaliens tranquillisés, nous nous attendrons à ce que les négociations démarrent enfin.

Bien cordialement.


Ainsi a été fait ce courrier à la date du 2 janvier 2018 par le Doyen du Sénat des Mille de la Grande République,
Son excellence sénateur Lupo Cadorna.

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