13/02/2017
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🌐 [AMBASSADES] Le Hall des Ambassades du Jashuria - Page 25

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Entête  (obtenu par encrage)  de la Présidence de la République de l'Etat du Makota sur lequel on voit, outre le texte que l'on vient de donner, un écu avec une vache dans un cercle (armes de la République) flanqué de deux cowboys montés et armés et la devise est jointe : Dieu, Liberté, Patrie. Le tout est encadré.


Début de la missive
fin de l'article




Signature à la plume élégamment tracée surmontée d'un texte imprimé par encrage en typographie ancienne (mais toujours d'actualité en Makota), il est écrit : Jean Irreville, Président de la République de l'Etat du Makota.
Le texte en bloc noteÀ l'attention de Madame Pharah Wattana, Troisième Ambassadrice du Jashuria
Madame, Je suis ravi de constater que nous nous comprenons à merveille : c’est là le signe d’un espoir réel de voir s’établir entre nos deux nations une amitié profonde, solide et — je n’en doute pas — mutuellement profitable.
Tout ce que vous nous avez communiqué nous semble parfaitement adapté à nos besoins et à ce que nous pouvons offrir, à l’exception, sans doute, du nucléaire. En effet, depuis peu, l’Empire Constitutionnel de Slaviensk nous aide à bâtir nos centrales et à former nos ingénieurs en échange d’une partie de notre uranium, nous pouvons donc écarter cette question de nos négociations.
Dans le souci de normaliser et d’optimiser au mieux nos relations — et parce que la Constitution de l’État du Makota m’interdit de signer quoi que ce soit sans l’accord d’au moins deux des trois chambres du Congrès — il me faut un texte à présenter pour validation. Voici donc l’accord que je vous propose :
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Accord de coprospérité Jashuria-Makota
1.Les deux États signataires, à savoir la Troisième République du Jashuria et la République de l’État du Makota, se reconnaissent mutuellement, tant en ce qui concerne leurs États et leurs frontières que leurs gouvernements et leurs constitutions.
2.Les acteurs économiques de la République de l’État du Makota pourront fournir des cuirs et autres objets de maroquinerie aux acteurs économiques de la Troisième République du Jashuria, lesquels s’engagent à régler ces échanges en médicaments, machines-outils, produits informatiques et numériques. Les États veilleront à équilibrer la balance commerciale afin d’assurer des flux efficaces.
3.Les entreprises désignées par la Troisième République du Jashuria procéderont à un audit général des infrastructures numériques de la République de l’État du Makota et proposeront des solutions d’optimisation. Le coût de ces interventions ne pas sera intégré dans la balance des échanges entre les deux pays et constitura un poste d'investissement à part, assumé par le budget de l'Etat sous la surveillance du Congrès.
4.Il sera procédé à un échange d’ambassadeurs entre les deux nations. La Troisième République du Jashuria pourra établir une représentation diplomatique en République de l’État du Makota, laquelle jouira du privilège traditionnel d’extraterritorialité. La République de l’État du Makota installera son ambassadeur dans le Hall des Ambassadeurs du Jashuria.
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Si cet accord vous convient, je vous saurais gré de me le confirmer explicitement, afin que je le soumette au Congrès. Tel qu’il est rédigé, je ne doute pas un instant qu’il sera adopté, et largement. Toutefois, je ne proposerai rien tant que nous ne serons pas tombés d’accord sur l’ensemble du texte. Il va de soi que chaque article est négociable et reformulable et que nous pouvons volontiers ajouter des clauses selon votre convenance.
Dans l’attente de votre réponse, Madame, je vous prie de recevoir l’expression de mes salutations les plus sincères.
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Missive du bureau des affaires étrangères de Dyl’Milath :


Drapeau

Au gouvernement de la Troisième République du Jashuria:

A l’attention toute particulière de Parvati Matai, Quatrième Ambassadrice du Jashuria.


Objet : Réponse à la missive du 28 décembre 2016

Estimés Ambassadrice
Nous sommes très honorés et nous vous remercions énormément de vos salutations, et nous vous saluons également, au nom de la deuxième République de Dyl’Milath.

Nous vous remercions infiniment pour vos conseils en matière de situation diplomatique au Nazum et d’économie. Nous sommes déjà en train de réfléchir à des missives pour les dirigeants des pays voisins du nôtre.

En matière de commerce, nous sommes heureux de vous annoncer que vous nous êtes d’une grande aide. En effet, les membres du bureau de l’économie n'avaient pas encore saisi notre rôle dans le commerce entre le Nazum Médian et le Nazum Septentrional. Nous en prenons compte et allons adapter notre politique en conséquence. De plus, nous allons étudier la possibilité d'adhérer, en tant que pays observateur, à l’Organisation des Nations Commerçantes, car nous sommes convaincus que cela nous permettra de développer au plus vite notre économie internationale naissante. Nous espérons pouvoir dans un avenir proche pouvoir faire de la troisième république de Jashuria un allié commercial de choix, car nous n'avons à ce jour que très peut d'appareils modernes dans notre pays, et nous aimerions grandement pouvoir nous procurer les moyens d'en fabriquer ou un partenaire commercial qui pourrais nous en fournir une grande quantité.
Nous sommes par ailleurs honorés de vos propositions d'accueillir des diplomates Milathiens dans le Hall des Ambassadeurs d’Agartha. Nous acceptons cette proposition de bon cœur, car nous sommes persuadés qu’une entrevue entre les diplomates de nos deux pays ne peut qu’améliorer les relations diplomatiques.
Nous acceptons également l’implantation de la Maison du Jashuria sur notre sol. Elle permettra à la population Milathienne de s’instruire à propos du Jashuria, et donc de gagner en connaissance et en sagesse.

En restant à votre écoute pour toute précision sur la mise en place de l’entrevue entre nos diplomates, ou d'autres projets,
Nous vous prions, Quatrième ambassadrice du Jashuria, de bien vouloir agréer l’expression de nos sentiments distingués.

Conseil du Bureau des affaires étrangères.
Gouvernement de la Deuxième République de Dyl’Milath.
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Logo du Ministère des Relations Extérieures de la République Fédérative d'Icamie, désigné dans le cadre d'un grand concours national par l'office de la présidente Anahí Ñasaindy, afin de trouver un motif qui puisse rappeler les traditions et la grandeur de la civilisation icamienne d'un seul coup d'oeil. Produit par un cabinet de marketing d'Akahim, elle reprend les motifs en formes de losanges du drapeau national, avec des angles vifs et tranchants pour rappeler les traditions martiales d'un pays longtemps malmené par l'étranger, mais qui a toujours su se relever.

Bureau de Mme. Kyryi Tabaré, Ambassadrice de la République Fédérative d'Icamie auprès de la Troisième République du Jashuria,
Hall des Ambassades, Bâtiment I, Aile Ouest,
Agartha, État d'Agartha
Troisième République du Jashuria

Bureau de Mme Pharah Wattana, Troisième Ambassadrice du Jashuria en charge du secteur aleucien
Hall des Ambassades
Agartha, État d'Agartha
Troisième République du Jashuria

Objet : Transmission de la communication adressée par le Ministère des Relations Extérieures à la République de Poëtoscovie suite au communiqué délivré publiquement dans le cadre de la situation du détroit de Lahunkal-Marianópolis


Votre Excellence,

Notre Sélène Mère veille sur le Jashuria et lui procure des nuits aussi douces que ses jours.

Je vous adresse cette missive pour vous informer de la réponse que notre Ministre des Relations Extérieures a tenu aux autorités de la République de Poëtoscovie, ainsi que la décision qui a été celle de notre présidence de convoquer l'ambassadeur poëtoscovien pour s'expliquer sur les raisons de ces déclarations inacceptables sur un sujet qui ne concerne aucunement sa nation.

Communiqué traduit en JashurienYara Jaci a écrit :Votre Excellence,

Je vous communique respectueusement par la présente missive la convocation de votre ambassadeur au Ministère des Relations Extérieures de notre République Fédérative.

Cela fait suite aux déclarations, particulièrement préoccupantes, que vous avez tenues au nom de la diplomatie poëtoscovienne. Ces déclarations calomnieuses et ces menaces à peine voilées laissent à voir à notre gouvernement et au peuple icamien la Nation Littéraire sous une lumière perturbante - et tout au mieux infantilisante -, qui ne sied absolument pas à la stature de nation raisonnée et cultivée à laquelle elle nous avait habitué par le passé.

La question des mines navales dans le Détroit de Lahunkal-Mariánopolis (et au large des côtes icamiennes plus généralement) sont une problématique historique et endémique de notre République Fédérative, qui a dû composer avec cette réalité depuis des décennies. Ces mines navales ne sont ni le fait de la République Fédérative d'Icamie, ni celle de l'Union des Cités d'Akaltie : elles ont pour origine une stratégie délibérée de l'Empire Listonien de suffoquer les natifs aleuciens de la région lors de notre Guerre d'Indépendance et s'inscrivent dans une politique plus globale d'anéantissement de la culture et de la population native icamienne pour empêcher la perte d'un territoire colonial de plus. Sous-entendre, ne serait-ce qu'implicitement, que notre République Fédérative pourrait être à l'origine de cette pratique - nous rabaisser au niveau des Listoniens génocidaires, en sommes - ou laisser l'Union des Cités d'Akaltie sciemment empêcher, au large des côtes icamiennes, le passage du trafic civil, est une très grave accusation que nous ne laisserons pas passer.

Pour cet affront, la République Fédérative d'Icamie exige des excuses publiques, claires et sans équivoques de la part du pouvoir poëtoscovien.

A cette problématique des mines, la République Fédérative d'Icamie souhaite rappeler qu'elle a développé, avec le concours de ses industries de pointe, une solution permettant à quiconque le souhaite, sur simple déclaration et présentation d'un manifeste, un passage sûr. Ce processus a longtemps marché, et n'est mis en défaut que par les tentatives répétées de forcer le passage avec des bâtiments militaires, sans déclarations. L'Icamie souhaite rappeler qu'elle est à l'origine du contrôle du bâtiment militaire kartien dépêché pour livrer des marchandises en Everia. Le comportement précédent de l'Everia, habitué à considérer les eaux icamiennes comme les siennes propres, couplé à la présence d'un bâtiment militaire pour des activités qu'un bâtiment civil aurait tout aussi bien pu mener, ont amené la requête d'un contrôle de la cargaison et du bâtiment : requête à laquelle les autorités kartiennes ont elle-même consenties.

Il sera bon de remarquer également que la Poëtoscovie se livre elle aussi à des manœuvres politiques et militaires qui pourraient être qualifiés "d'enfantillages", si par "enfantillage", Hernani-Centre fait référence à des agissements menaçant la paix et l'équilibre de nations à l'étranger et la liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes. La présence militaire poëtoscovienne à l'étranger, que ce soit en Afarée, au Nazum ou, de façon plus préoccupante pour l'Icamie, en Everia - avec la question de la mise en place de rampes de missiles balistiques, que nos alliés akaltiens ont pu documenter ! - contrevient s'il en est à la paix internationale et à la diplomatie si chèrement défendue par votre gouvernement. Il en va de même avec la campagne d'essais balistiques menés par votre gouvernement au Nazum en dépit des mises en gardes de la Troisième République du Jashuria.

La communauté internationale semble avoir bon dos quand il est question de suivre la volonté poëtoscovienne, mais il est dommage de voir dans votre approche rhétorique, par vos multiples rappels d'un "rapport de force" - d'une opposition -, un unilatéralisme qui rappelle les heures les plus sombres de la colonisation. La Nation Littéraire devrait se rappeler qu'il existe un monde au-delà des livres et des métaphores poétiques, et que l'Histoire n'est pas un jeu à sommes nulles comme l'échec dont elle semble tant raffoler.

Le gouvernement de la République Fédérative d'Icamie somme donc instamment la Poëtoscovie de se concentrer sur ses propres problèmes - à commencer par les 85% de poëtoscoviens opposés à un nouveau tsarat, et donc à l'approche qu'a le gouvernement poëtoscovien de la conduite de ses affaires intérieures - plutôt que de se chercher une gloire à l'international par un néo-colonialisme mal placé fait d'ingérences malvenues.

La République Fédérative d'Icamie avise enfin la Poëtoscovie de se garder de toutes menaces, si tant est qu'elle cherche véritablement le rapport de force : le jaguar est une créature paisible, mais le jaguar protège son territoire farouchement.

Dans l'attente d'une réponse qui, je l'espère, saura assagir cette situation malheureuse,

En raison des liens privilégiés qui unissent nos deux nations, ainsi que des trop fréquentes bisbilles qui vous opposent au régime de Hernani-Centre, nous pensions que la Troisième République du Jashuria pourrait être intéressée par cette communication.

La République Fédérative d'Icamie tend à se garder de politiques d'ingérences trop prononcées à l'égard de régimes lointains, sinon pour s'assurer de la possibilité d'assister sur le volet humanitaire ou pour faciliter les transitions vers des modes de gouvernance profitables au plus grand nombre. Pour autant, nous trouvons que la politique poëtoscovienne et son attitude infantilisante à l'égard de la nation icamienne, alliée aux menaces à peine voilées qui coincident malheureusement avec les actions au Chandekolza ou dans les mers du Nazum tendent à nous laisser croire que la "Nation Littéraire" pourrait être une menace à la stabilité non seulement du Nazum, mais également de l'Aleucie et du monde.

En l'absence de raisons concrètes données par la Poëtoscovie à cette heure, nous n'agirons pas. Sachez toutefois que le soutien de la République Fédérative d'Icamie est tout acquis à la Troisième République du Jashuria dans le cadre de toutes les politiques que celle-ci pourrait avoir pour protéger la Paix et la Stabilité face aux nations fanfaronnes.

Dans l'attente d'une réponse qui remplit déjà nos cœurs d'une respectable allégresse,


Son Excellence, Mme. Kyryi Tabaré,
Ambassadrice de la République Fédérative d'Icamie auprès de la Troisième République du Jashuria,
Ministère de la Dr. Yara Jaci au cabinet de la Présidente de la République Anahí Ñasaindy.
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