[AFFAIRES ETRANGERES] Commissariat aux affaires extérieures - Page 27

Némédie a écrit :Ministère des affaires étrangères


Messieurs,

En mon nom personnel, ainsi qu’au du Roi de Némédie, et du peuple némédien, je vous adresse mes salutations respectueuses.

La Némédie, désireuse de renforcer les liens d’amitié, de dialogue et de coopération entre les deux États, vous fait savoir par la présente son souhait d’ouvrir une ambassade némédienne dans votre capitale, de même pour vous à Epidion.

Ce geste, emblématique et porteur d’avenir, constituerait une pièce maîtresse de l’édifice des relations bilatérales grâce à cette présence diplomatique on pourrait faire vivre, alimenter et étoffer les échanges culturels, scientifiques, commerciaux et politiques pour accéder à l’établissement d’un partenariat pérenne basé sur la confiance mutuelle et le respect du voisinage.

Je vous prie d’agréer, mes salutations distinguées.

Philippos Adrastos
Ministre des Affaires Étrangères de la Némédie

Fait à Epidion, ce jour, en l’an 2016

À l'attention de son excellence la citoyenne Actée Iccauhtli, commissaire aux affaires étrangères des Communes du Grand Kah - 09/07/2016



Bonjour,

Je vous contacte pour des affaires malheureusement bien sombres. Il m'aurait été évidemment plus plaisant d'aborder avec vous d'autres sujets, toutefois l'Histoire en a décidé autrement. Ou plutôt, la folie en a décidé autrement. Je pense qu'une nation comme le Kah, de par son importante population, ses réseaux étendus ou même de par les technologies de communications modernes démultipliant la vitesse de propagation des informations partout à travers le globe, n'a pu passer à côté d'une bien tragique nouvelle. La cathédrale Sainte-Thérèse de Laagefort a été touché par un tir de missile balistique en provenance de la Principauté de Carnavale, causant des dommages matériels considérables, mais qui ne sont rien par comparaison au terrible préjudice humain : la mort de quatre innocents donc une enfant de neuf ans.

Cette attaque sur des civils, alors même que l'Empire et la Principauté de Carnavale n'avaient aucunes tensions diplomatiques antérieures, a causé une profonde cicatrice dans le cœur de notre nation et de notre peuple. Jamais une telle horreur n'aurait été imaginée par quiconque, alors que nous aspirons plus que tout, en tant que nation, peuple et humains, à la paix, le respect et la dignité.

Ces heures sombres ne sont pas sans rappeler la menace qu'a fait planer la désormais disparue Communaterra et les terribles massacres perpétrés. C'était tout naturellement que l'Empire comme l'ensemble de l'Organisation des Nations Démocratiques s'étaient tenus aux côtés des Communes du Grand-Kah et du Duché de Sylva face à la barbarie et à l'obscurantisme. Aujourd'hui, c'est à notre tour d'être victime de la folie et de la barbarie. La dignité et la valeur de la vie humaine étant manifestement bien plus importante aux yeux de l'Empire et de ses alliés qu'aux yeux des oligarques psychotiques de Carnavale, la voie diplomatique fut la première envisagée avec toute la sincérité et la foi possible, se prêtant à rêver à une paix rapide et à la fin des tensions.

Toutefois, il n'en est rien pour les autorités de la Principauté qui ont, à notre grand dam, répondu à nos revendications par une liste absolument outrageuse de contre-propositions grotesques et injurieuses, témoignant par là de l'attitude provocatrice, belliciste et dangereuse des autorités carnavalaises. Notre main est donc forcée, et notre réponse doit passer par une voie malheureusement moins douce. Nous avons donc décidé de procéder à une réponse militaire proportionnelle, toujours dans l'intention de ne pas entraîner d'escalades et de résoudre au plus vite cette crise de la manière la plus juste possible.

Nous vous tenons donc informé, pour éviter tout incident regrettable entre nos deux nations, issu d'incompréhension que j'espère ainsi évitées, de la tenue prochaine de tirs d'une petite quantité de missiles de croisière sur les installations militaires carnavalaises présentes sur les territoires ultra-marins de la Principauté. Ces territoires jouxtent les îles Marquise, composantes de l'Union, mais soyez assuré que notre attention pleine et entière sera dirigé vers la destruction d'infrastructures purement militaires et que ces tirs ne seront sous aucun cas dirigé vers les territoires kah-tanais.

Je suis certain que vous comprendrez notre désir de justice et que vous saisirez pleinement notre regret face à l'attitude dangereuse de Carnavale. Cette réponse uniquement proportionnelle ne visera en aucun cas des civils, l'Empire ne s'adonnant pas à des crimes de guerre, ce qui ne dérange visiblement pas les autorités communales carnavalaises. Je suis également certain que le Grand-Kah comprendra dans son jugement pertinent l'action nordiste suite à l'horreur et l'échec de la voie diplomatique.

Je reste à votre disposition pour tout autre éclaircissement et espère que cette lettre vous trouvera dans un contexte plus heureux sur votre sol.


En espérant vous lire au plus vite, veuillez agréer, excellence, l'expression de mes sentiments distingués,
Amicalement,
François-Adolphe Rouzet, Ministre des Affaires Extérieures de l’Empire

République d'Ouwanlinda

Au commissariat des affaires extérieures, levez vous pour le message vidéo de l'Amiral-Président !



*Le Ministre du respect Barnabas apparaît sur l'écran. Il a des cernes de plusieurs kilomètres de long sur le visage, et une mine désabusée.*

Bien cher camarade commissaire, j'espère que je ne vous dérange pas à cette heure tardive, et j'espère ne pas avoir à prendre trop de votre temps. Mon message fait suite aux évènements qui semblent se précipiter sur les côtes afaréennes. Comme vous le savez, suite à une agression aussi caractérisée que scandaleuse de notre voisin antégrien, qui fait suite au soutien que nous avons affiché aux rebelles gondolais, l'Amiral-Président Olinga a réagit en...rétablissant une certaine forme d'équilibre si j'ose dire. La mort du tyran Idi Amar a été savourée comme une victoire par le peuple ouwanlindais. Mais j'ai bien peur que ce coup de poker caractéristique du...*il hésite*...du génie de notre Amiral-Président n'ait pas calmer les ardeurs d'une communauté internationale de vautours.

Sylva a en effet commencé un blocus en bon ordre des ports ouwanlindais, auquel se sont adjoints des voix pour le moins...je dirais étonnantes. "L'axe du bien d'Antegrad", comme j'ai coutume de l'appeler, rassemble tout ce qui se fait de régimes envieux de notre démocratie: Rimaurie, Némédie, Slaviensk, Poetoscovie et autres pays obscurs dont je ne vous ferai pas l'affront de vous rappeler à leur existence. Reste que si négociation il y a entre notre gouvernement et l'Antegrad, il est fort à parier que ceux ci entendent bien nous infliger un diktat digne des temps coloniaux, pour avoir supprimer le principal agent des interêts économiques sylvois dans la région. Nul doute que les sylvois, que notre Amiral-Général a commencé à nommer "les velsiano-créoles", vont tenter de s'imposer en arbitre de cette éventuelle négociation. Ce faisant, nous ne pouvons compter que sur vous afin de vous imposer dans le cadre d'un tel évènement, et nous vous demandons donc, en tant qu'allié dans la crise gondolaise, de faire contrepoids aux ambitions dévorantes des velsiano-créoles.

Inutile de dire qu'en cas d'invasion du territoire ouwanlindais, les étrangers vont devoir nous traquer jusque dans les jungles des grands lacs, et que nous nous battrons jusqu'au bout, quitte à conquérir notre indépendance une seconde fois. Nous aimerions cependant ne pas avoir à en arriver là. Votre intervention est vitale, camarade.

Bien à vous, excellence, et que la paix soit avec vous.

La fédération d'Antegrad

Sujet: Demande.

Bonjour, bonsoir, cher représentant des affaires étrangère des Communes Unies du Grand Kah.

En tant que chef suprême de la Fédération centrale démocratique d’Antegrad, je tiens à vous faire savoir que je considère que les relations entre nos deux nations ont malheureusement débuté sur de mauvaises bases.
Je suppose que vous avez suivi la situation actuelle en Afarée, et plus particulièrement en Antegrad. Si ce n’est pas le cas, permettez-moi de vous informer que le chef suprême n’est désormais plus Ismaël Idi Amar, mais moi-même, Jakamé Idi Akim, son cousin.

Je prends contact avec votre nation car, comme mentionné précédemment, je pense que nos relations ont été mal engagées, et que, bien qu’il ait commis peu d’erreurs, la plus grave de mon prédécesseur fut de s’être engagé aux côtés de l’État colonisateur de Clovanie dans le conflit du Gondo, un bourbier qui ne sert ni la paix ni les intérêts des peuples afaréens. C’est pourquoi je vous propose que la Fédération centrale démocratique d’Antegrad reconnaisse l’Armée démocratique du Gondo comme la seule entité légitime apte à prendre la direction de ce pays. Nous serions également prêts à envisager une aide à cette organisation, par le biais de certaines aide, qui pourraient être discutés ultérieurement si vous acceptez cette proposition. Alternativement, si cela est préférable, nous pourrions décider de ne plus nous impliquer du tout dans les affaires de ce pays.
En contrepartie, nous demandons simplement une amélioration des relations entre nos deux nations, dans l’espoir d’établir un partenariat respectueux, équitable et durable.

Cordialement, le chef suprême de la fédération centrale démocratique d'Antegrad.

Matilde Boisderose
Ministre des relations étrangères
342 Pont des Amours
Bourg des Mahoganys
Sylva
Citoyenne Actée Iccauhtli
Commissariat aux Affaires Extérieures
Axis Mundis
Grand Kah


Excellence citoyenne Actée Iccauhtli,

Nous apprenons avec une certaine surprise et incompréhension la déclaration du Grand Kah vis-à-vis de la situation en Afarée entre le Gondo, Antegrad et Ouwanlinda. Si nous comprenons la volonté du Grand Kah de communiquer sur une ligne politique précise en accord avec les idéaux, chose pour laquelle nous n'avons jamais pris offense et toujours tâchés de mutuellement respecter, nous ne saurons tolérer un narratif développant une observation partielle de la réalité qui décrédibiliserait une opération sylvoise déjà suffisamment délicate, dans un environnement que les fortunéens qualifient très justement de « poudrière ».

Un rappel chronologique des faits s'impose avant que le Duché n'expose sa vision et les points de litige avec la déclaration kah-tanaise. Il est en effet de bon ton d'établir que l'escarmouche entre l'Antegrad et l'Ouwanlinda est une conséquence directe de l'implication ouwanlindaise au Gondo, sous la coupe du Grand Kah tel que revendiqué par Ateh Olinga lui-même. Il s'agit donc non pas d'un conflit sortant de nulle part, mais d'une perpétuation de l'escalade au Gondo avec une régionalisation du conflit. Or, considérant que le Grand Kah est, tel qu'énoncé par Ateh Olinga, directement impliqué et responsable de l'implication de l'Ouwanlinda dans ce conflit pour des motifs flous, nous pouvons déjà relever une certaine responsabilité kah-tanaise dans cette crise.

Et là vient le point de litige qui provoque une certaine incompréhension et frustration au sein du Duché : le communiqué officiel du Grand Kah sur la situation se permet par la suite d'adopter un ton critiquant ce qui pourrait être considéré comme une ingérence déplacée voir impérialiste de la part du Duché de Sylva, quand le Grand Kah est lui-même directement responsable des tenants et aboutissants de ce chaos généralisé en alimentant par l'intermédiaire de l'Ouwanlinda, utilisé comme proxy, l'escalade et régionalisation du conflit gondolais.
Une telle critique ouverte envers une intervention visant à canaliser les conséquences de vos interventions, accueillie par des accusations à peine voilée d'ingérence et impérialisme suivis derrière une démonstration des principes anti-impérialiste et de non-ingérence du Grand Kah amène à un accueil très négatif de cette déclaration.

Les reproches sur l'absence de clarté de l'intervention internationale Péla et son absence de mandat international, quand le Grand Kah précède à un exact équivalent la veille de l'intervention ouwanlindaise au Gondo, sont également intolérables et Sylva n'autorisera aucunement que soit salie sa contribution et celle de ses alliés dans un apaisement de la situation.

Quant à la partialité des sylvois qui devrait appliquer des mesures restrictives équivalentes sur l'Antegrad et l'Ouwanlinda : nous l'avons fait, et nous l'avons annoncé aux deux concernés. La différence est que la missive sylvoise à l'attention d'Ateh Olinga est restée lettre morte et ne s'est soldée que d'insultes publiques pendant que le dirigeant ouwanlindais prétendait son absence de responsabilité dans le conflit tout en entretenant un discours belliqueux. Rappelons qu'en plus de son invasion du Gondo, l'Ouwanlinda a tiré des missiles balistiques sur le pays.
En parallèle, le gouvernement successeur de l'Antegrad a répondu aux missives sylvoises, a garanti qu'il n'escaladera pas le conflit et attendra uniquement des excuses publiques de l'Ouwanlinda.

À partir de ce développement et considérant que :
– L'Ouwanlinda n'a pas répondu aux missives sylvoise,
– L'Ouwanlinda a entretenu son discours belliciste, laissant penser qu'il réitérera son offensive,
– L'Ouwanlinda a déjà mené deux opérations militaires déstabilisantes qui ont alimenté la régionalisation du conflit gondolais,
– L'Ouwanlinda a escaladé le conflit avec l'Antegrad en répondant à une escarmouche ciblée contre une infrastructure militaire par une frappe contre le gouvernement, provoquant selon les nouvelles officielles la mort de dix civils, en plus de constituer un climat idéal à une guerre totale et amenant à une radicalisation du gouvernement anterien,
– L'Ouwanlinda refuse malgré tout de reconnaître sa responsabilité et adopte une posture victimaire,
– L'Antegrad a répondu aux missives sylvoises, se montrant conciliant et acceptant de ne pas escalader le conflit,
– Que l'embargo envers l'Ouwanlinda est à l'origine demandé par le Gondo suite à l'intervention ouwanlindaise. Le Grand Kah a été informé de cette demande tant par Sylva que le Gondo à en croire le caractère général de cet appel envers l'OND, ONC et LiberalIntern,

Considérant l'ensemble de ces points établis, considérez-vous que :
– L'embargo militaire à l'encontre de l'Ouwanlinda devrait être levé compte tenu de leur passif et volonté explicite de réitérer les actes de violence ?
– L'embargo militaire à l'encontre de l'Antegrad devrait être maintenu malgré l'engagement du nouveau gouvernement à aller dans le sens de la désescalade ?
– Que l'intervention sylvo-nordo-tansko-caratraise est unilatérale en répondant à un appel à l'aide gondolais ?
– Que l'intervention sylvoise, sous couvert des partenariats économiques avec l'Antegrad, serait partial en appliquant un traitement différent à deux nations témoignant d'un engagement différent à la paix ?
– Que l'intervention de la coalition Péla dans le cadre d'une demande gondolaise serait moins légitime que l'intervention unilatérale kah-tanaise ?

Considérant l'ensemble de ces points avancés, nous invitons avec courtoisie le Grand Kah à rectifier ses déclarations publiques, dans un souci d'éviter un échange médiatique puérile quand la situation Gondo-Antegrad-Ouwanlinda exige des acteurs cohérents, crédibles et agissant de concert selon des priorités autres qu'une guerre de communication.

Au-delà de ces points évoqués, le Duché de Sylva souhaiterait également clarifier d'autres points, qui ne sont pas encore publiquement communiqués puisqu'à un stade trop précoce pour avoir une vision claire de leur impact :
– Comme indiqué dans la missive, l'Antegrad s'engage de manière raisonnable à désescalader le conflit et à attendre des excuses publiques de l'Ouwanlinda, un acte fort mesuré considérant que l'assassinat d'un dirigeant et de civils constitue un acte d'escalade fort auquel le successeur Idi Akam aurait été légitime de répondre proportionnellement.
– Le Duché est en discussion avec l'Azur, nation Afaréenne fort crédible avec une diplomatie dans l'ensemble cohérente, juste et droite, en faisant un acteur notablement compétent pour la gestion de cette crise. Si les discussions ne sont pas encore abouties, elles vont vers une médiation du conflit plutôt qu'une recherche de résolution guerrière, et un transfert de la supervision de cette médiation vers des pays afaréens. L'opération Péla répondra alors à une supervision afaréenne pour s'assurer que le turbulent Ateh Olinga ne se livre pas à d'autres exubérances déplorables et antinomiques de la paix. Rien n'étant formalisé pour l'heure, le Duché ne saurait communiquer officiellement davantage d'information.
– Une batterie de DCA a été mise à disposition de l'Antegrad, constituant un élément défensif qui ne saurait représenter la moindre menace pour l'Ouwanlinda mais offrirait une garantie de sécurité contre les frappes balistiques. Il s'agit là d'un élément concret supplémentaire pour assurer et contraindre une désescalade du conflit.

Je conclurai en ces points :
– Le Duché de Sylva est fort contrarié par le caractère déplacé du narratif officiel kah-tanais et demande à ce que la chose soit rectifiée.
– Le Duché maintiendra son traitement inégal des deux acteurs impliqués de par l'attitude inégale desdits acteurs qui justifient chacun leurs traitements.
– La supervision, et plus précisément les superviseurs, de la gestion de cette crise seront amenées à évoluer au profit d'acteur afaréens dans un souci de respect de la souveraineté et autodétermination des peuples.

Malgré le caractère très tranchant de cette missive, le Duché de Sylva tient à rappeler sa pleine satisfaction de sa collaboration diplomatique avec le Grand Kah et du caractère inchangé de nos relations malgré cet incident. Nous adoptons ce ton par missive privée pour éviter de l'employer dans des déclarations officielles et pérenniser des échanges diplomatiques cordiaux entre nos nations avec une gestion discrète des litiges.

Avec l'expression de toute notre amitié et d'un enthousiasme assuré à la poursuite de nos collaborations,
Matilde Boisderose

Matilde Boisderose
Ministre des relations étrangères
342 Pont des Amours
Bourg des Mahoganys
Sylva
Citoyenne Actée Iccauhtli
Commissariat au Affaires Extérieures
Axis Mundis
Grand Kah


Excellence citoyenne Actée Iccauhtli,

Nous accueillons avec satisfaction votre réponse, confirmant que l'ensemble des litiges et incompréhensions tiennent davantage d'un manque de clarté de la situation qui, dans l'urgence et en respect avec les prérogatives de chacun, ne permet pas de parfaitement communiquer sur le sujet.

Concernant le Gondo et la légitimité à accorder à ce gouvernement, nous estimons l'ensemble des éléments suivant :
– La légitimité douteuse du dirigeant Ateh Olinga et son absence de maîtrise des principes de diplomatie et relations internationales,
– Son caractère profondément belliqueux justifié par des principes moraux, porte ouverte aux crimes de guerre,
– Le professionnalisme limité de l'armée ouwanlindaise,
– La vitesse à laquelle il déstabilise la région,
– L'absence d'impact positif pour les populations gondolaises qu'auraient les interventions ouwanlindaises (incluant les tirs hasardeux de missiles contre l'Antegrad et Gondo) compte tenu des développements précédents.

La succession de tous ces constats nous amène à la conclusion que, quel que soit le caractère douteux d'une décision de soutenir un embargo demandé par l'État fantoche du Gondo, elle répondra davantage aux intérêts de la population gondolaise, et plus généralement ouest-afaréenne, que les exactions d'un dirigeant komunteranos mental.
Que cette demande gondolaise soit rejointe à terme par l'Azur contribue qui plus est à renforcer cet état d'esprit.

Pour ce qui est de l'établissement de critères objectifs sur la mise en application d'un embargo, le Duché de Sylva a récemment validé un protocole établi et approuvé par l'Antegrad, Azur et Finejouri, et attendons qu'il soit publiquement communiqué. Ayant déjà « doublé militairement » ces acteurs afaréens en lançant cette initiative, nous ne souhaitons pas réitérer en les « doublant médiatiquement ». C'est à eux que revient d'exposer ce protocole et les justifications du maintien de l'embargo pour l'Ouwanlinda et non l'Antegrad.
Nous comprenons que cette communication progressive provoque des interrogations et suspicions, mais l'urgence impose des décisions rapides et complique les concertations. Soyez assurés qu'une clarification générale par l'Antegrad ou Azur sera prochainement publiée et permettra au Duché de Sylva de définitivement lever les doutes sur l'ensemble des points de critique.
La communication publique sera très probablement à terme reprise par des nations afaréennes, le Duché en lui-même ne faisant qu'appuyer les décisions en cours tout en fournissant un appui matériel pour la surveillance côtière. C'est pourquoi nous vous invitons à contacter directement les concernés pour y proposer votre offre de médiation.

Ces points étant clarifiés, le Duché de Sylva vous exprime toute son amitié,
Matilde Boisderose

La camarade Jeanne Diallo, secrétaire générale du Front de Lutte Anarchiste.
ALa Camarade Actée, secrétaire aux affaires étrangères kah tanaises.

Camarade,
La paix est le bien le plus précieux que l’Humanité n’ai jamais eu, malheureusement, comme tout cadeau, l’Homme en abuse, comme il l’a fait avec le pouvoir, comme il le fait avec la nature et comme il le fera avec la technologie. Ainsi, encore une fois, ce présent offert des dieux, milles fois volés, milles fois violés, est en danger et le démon de la guerre menace de s’abattre sur l’Afarée. Ce continent martyr de l’Histoire, victime, des Eurysiens et des Aleuciens, innocente cible des dictatures… Ses peuples souffrent, l’ardeur combattante des afaréens se retournant contre eux-mêmes sur ce continent qui manque malheureusement de tout, les Gondolais assassinant leurs voisins, leurs amis, leurs familles et leurs pères dans cette terrible guerre fratricide. Et voilà maintenant que notre pauvre Afarée, non contente de subir les hordes sauvages en provenance de Clovanie, subit un second conflit qui oppose l’Ouwalinda pan-afaréenne à la traîtresse Antegrad.

Bien entendu, cet échange de missile aurait dû en rester à quelques missives salées, voire quelques provocations, mais la sagesse ayant abandonné ce feu de fou Idi Amar, ce dernier décida d’assassiner plusieurs dizaines d’Ouwalindais dans une violence et dans une rage qui en ferait pâlir la plupart des dirigeants de ce monde. Ainsi, ce brave Amiral-Président, répliqua, qu’espéraient les Antegrains ? « La violence n’amène que la violence » et les principes chrétiens n’étant que de beaux préceptes n’ayant pas lieu en Ouwalinda, un missile cibla Destint et toucha en plein cœur ce dictateur que le monde ne regrettera en rien.

Malheureusement, la dictature locale s’intensifie, les Sylvois s’en mêle et je crains que le Grand Ateh soit presque seul face à ses effroyables ennemis. Ainsi, nous,fiers pan afaréens et fidèles amis de l’Amiral Président, nous souhaitons tout faire pour aider ce brave homme. Et comme l’amitié est une qualité inhérente au Kah, nous pensons aussi que le président honoraire de l’Alguarena pourra compter sur votre aide… Et nous aussi. Car comme vous le savez, la situation est complexe, et nous n’avons qu’un seul objectif ; rétablir la paix entre ces deux états que la pomme de la discorde empoisonna et que les tentacules de la géopolitique asphyxient.

Ainsi, camarade je souhaiterais que nos services diplomatiques collaborent activement pour encourager l’Amiral Président à rencontrer le successeur d’Idi Amar. Car voyez-vous, tant que la paix ne sera pas rétablie, les sylvois maintiendront un blocus sur cette région du monde qui connaît un dévellopement commercial sans précédent ; Destint est tout de même un carrefour commercial secondaire et un arret des activités commerciales pourrait mettre en péril l’emploi de plusieurs milliers de personnes, sans compter les risques que cela représente pour leurs familles, car si Idi Amar mérite son sort, les Antegrains ne méritent pas de connaître des souffrances plus importantes encore. Les Ouwalindais aussi, et si leurs rares ports se retrouvent bloqués, la famine les guette, car comme vous le savez, Ateh Olinga n’a pas eu le temps de dévelloper ses réseaux d’approvisionnements agricoles.

Ainsi, loin de rester insensibles au sort de ces pauvres hommes, nous nous proposons pour alimenter discrètement l’Ouwalinda en ouvrant plusieurs voies entre Marcine et les cités d’Ateh (et n’importe quelles marchandises à destination de l’Ouwalinda pourront y transiter). De cette manière nous pourrions ainsi contrer de manière pacifique le blocus sylvois, mieux encore nous pourrions sauver des centaines de vie. Et ce sans laisser éclater de potentielles tensions entre le Grand Kah et Sylva (même si, bien entendu, nous n’osons douter des capacités des diplomates kah tanais)… Pourtant, un problème essentiel se pose ; cet échange de missile n’en restera pas là. En effet, la dictature antegraine s’intensifie, pis encore, je crains que leur nouvel homme fort ne deviennent un fous furieux, et qu’il menace de nouveau la paix en Afarée, à l’instar de son prédécesseur…

Ainsi, la paix en Afarée ne peut être atteinte tant que les tensions entre l’Ouwalinda et l’Antegrad soient apaisées, pacifiées. Par conséquent la nécessité d’organiser une rencontre entre ces deux puissances me paraît plus qu’évident ; car je doute sérieusement que l’Antegrad tende l’autre joue et je pense surtout que ce cycle viendra à se reproduire d’ici les prochaines années… Or, si aucun compromis n’est trouvé, les morts s’entasseront et les deux états deviendront des charniers à ciel ouvert. Et l’objectif principal du P.P.A est de maintenir la paix et l’unité diplomatique en Afarée (ou du moins ne pas l’éroder encore plus) tandis que le F.L.A, humaniste, cherche à alléger le poids des souffrances des classes populaires et prolétaires. Et la guerre est l’une des plaie universelle du prolétariat. Par conséquent, la paix entre l’Antegrad et l’Ouwalinda est nécessaire, et nous soutiendrons toute tentative de réconcilation entre ces deux états. Aussi je souhaiterais savoir si de telles initiatives ont été prises (si oui nous soutiendrons ces dernières avec force et vigueur) et si vous encouragerez Ateh à se montrer « raisonnable » lors de cette conférence et encouragerez le retour de la paix dans cette région du monde ? Bien sûr, nous vous prions de bien vouloir donner votre avis sur sur le plan que le F.L.A a échaffaudé.

Et tant que nous sommes sur l’établissement d’une « pax afaranea », nous nous devons d’aborder un autre sujet, tout aussi central ; la question némédienne. Inutile de vous rappeler que cet état a eu la mauvaise idée de s’en prendre aux minorités sochaciennes en les expulsant du territoire némédien. Or, nos valeurs chrétiennes et socialistes nous empêchent de cautionner cette décision, et le P.P.A, soutenant la Némédie pour des raisons commerciales et politiques, cherche aussi à réduire les impacts d’une crise à venir ; l’intervention de plusieurs puissances extra-afaréenne dans ce différend nous laissant imaginer le pire. Notamment lorsque l’ex-Novyavik et Karty s’immiscent dans ce conflit afaréen. Par conséquent, nous souhaitons désarmorcer cette crise en raisonnant les némédiens et en encourageant les sochaciens à se montrer magnanimes (même si eux aussi sont loin d’être en odeur de sainteté au vu de sa missive particulièrement salée et méprisante…). Nous souhaitons donc pouvoir réunir ces états-là autour d’une table (neutre, donc probablement à Marcine qui entretient des relations cordiales avec ces deux états) afin de pacifier les relations. Et c’est dans cette optique que nous vous demandons de soutenir notre initiative auprès des autorités sochaciennes, que le Kah a aidé dans leur transition dans un socialisme démocratique.

Ainsi camarade, nous vous demandons trois chose, un avis sur nos initiatives, et un soutien diplomatique dans nos tentatives pour pousser les états afaréens en tension afin d’apaiser la situation sur le continent. Nous aimerions aussi que vous nous transmettiez les quelques informations que nous avons demandé. Nous avons aussi annoncé que nous sommes prêts à servir d’intermédiaires dans les échanges entre le Kah et l’Ouwalinda afin d’éviter que le blocus sylvois ne perturbe vos activités dans la région. Bien entendu, une missive sera prochainement envoyée aux ambassades ouwalindaises pour les encourager à poursuivre la voie de la paix et du pardon.

Cordialement.

La fédération d'Antegrad

Sujet: Réponse.

Bonjour, bonsoir, cher représentant des affaires étrangère des Communes Unies du Grand Kah.

Je tiens à vous remercier pour votre réponse rapide, qui répond en partie à nos attentes.
Pour commencer, concernant la situation au Gondo, je vous informe que je prononcerai personnellement un discours afin de reconnaître les forces démocratiques, si je peux les appelé ainsi, comme le seul gouvernement légitime, tant que cela va dans le sens de la volonté des Gondolais et Gondolaises, et qu’il mène vers une paix rapide et durable.

Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées

Concernant les partenariats que vous souhaitez mettre en place, vos projets de modernisation des infrastructures, de formation des populations locales pour bâtir une économie forte, ainsi que vos propositions de partage technologique, d'apports en expertise, et de collaboration sur de grands chantiers d’infrastructure, nous intéressent grandement. Nous y voyons une opportunité de développement pour notre nation, indépendante des historique colonisateurs eurysiens, qui, comme vous l'avez souligné, ne considèrent notre continent que sous un angle purement économique, et pour servir leurs propres intérêts.

Votre proposition d’agir comme médiateur dans le conflit actuel en Afarée de l’Ouest est tout à fait compréhensible. Comme vous l’avez mentionné, votre nation a jusqu’à présent fait preuve d’une impartialité presque totale dans ce conflit, tout en maintenant une communication régulière à son sujet. Il est vrai que vous avez publiquement exprimé un certain soutien à l’Ouwanlinda, bien que vous n’étiez alors pas informés des raisons ayant conduit la nation de Sylva à lever son embargo sur la nôtre, ce qui, je suppose, a depuis été clarifié de leur part.
Nous ne voyons donc aucune objection à ce que votre nation joue un rôle de médiation dans ce conflit. Nous souhaiterions toutefois que ce processus intègre également une nation afaréenne, telle que l’Azur, qui a démontré à plusieurs reprises son sérieux et son professionnalisme dans divers conflits régionaux.

Cordialement, le chef suprême de la fédération centrale démocratique d'Antegrad.

À l'attention du Commissariat aux affaires extérieures du Grand Kah,
L'Acadèmia tai Presbeiai kai Xenia, chargée de la représentation des Nèsoï Sŷnodon auprès des autres nations, réunie au complet lors du conseil du 20 août 2016, a pris la décision à l'unanimité de proposer un échange de délégations et la créations d'ambassades entre le Grand Kah et les Nesoï.
Nous pensons que nos deux pays, étant donné leur proximité idéologique, gagneraient fortement à établir des relations. Nous espérons que celles-ci seront productives et permettrons le développement d'une grande amitié entre nos deux pays.
Bien cordialement,
Cyberniskos Aesculapius, Président de l'Acadèmia tai Presbeiai kai Xenia

République d'Ouwanlinda

Au commissariat des affaires extérieures, levez vous pour le message vidéo de l'Amiral-Président !



*Le Ministre du respect Barnabas apparaît sur l'écran. Visiblement il y a une certaine agitation derrière lui, et on peut entendre des voix gronder, mais celui semble imperturbable, probablement "vacciné" contre ce type de scène.*

Bien le bonjour, camarade Iccauthli. Nous avons accueillit votre précédent courrier avec beaucoup de sollicitude et de soulagement à l'idée de voir le Grand Kah encourager le pr... *Barnabas est interrompu par une voix puissante*: "BARNABAS ! Tu leur dit bien que moi vivant, je ne peux pas prendre part à une telle rencontre. Imagine que ces chiens me tendent une embuscade et me capturent ! Je préfère mourir que subir une humiliation de la sorte ! Et je suis sûr que les serpents antégrains auront cette idée ! Car ils sont habités par le vice et le mal !"

*Barnabas acquisse, esquissant quelques mots hors champ: "Oui Amiral Général, je vais leur dire.", avant de revenir au centre de l'objectif*

Comme vous pouvez l'entendre, si nous sommes entièrement favorables à toutes vos idées, incluant le lieu de la rencontre de l'UC Socacia, qui est une nation juste et observatrice de la liberté des afaréens, et qui a grande place dans le cœur de l'Amiral-Président, nous avions l'intention de nous assurer de la sécurité de l'Amiral-Président. Aussi, il est probable que ce soit ma propre personne, accompagnée d'un de nos meilleurs sosies de l'Amiral-Président qui soit de la partie. J'ose espérer que cela ne vous dérange pas de voir notre délégation se passer des conseils avisés, et des paroles inspirées de notre Amiral-Président, mais nécessité fait loi. En dehors de cela, vous pouvez considérer que nous honorerons nos engagements selon les termes que vous avez cité, et que nous adresserons à l'Antegrad le meilleur visage d'une perspective de paix et de collaboration afaréenne.

Cependant, je dois vous faire parvenir mes observations sur les antégrains. Si nous accueillons avec plaisir leur arrivée dans la grande alliance visant à établir au Gondo un État de droit où les gondolais pourront évoluer libres des ingérences des puissances coloniales eurysiennes, nous trouvons ce revirement subite pour le moins suspect, et potentiellement emprunt d'une forme d'opportunisme qui nous pousse à la prudence. Si nous comptons adresser à ces derniers le cadre d'une discussion suivant les critères sus nommés par vous mêmes, nous restons donc sceptiques, malgré toute notre bonne volonté. Mais bref, nous espérons bientôt voir le bout du tunnel de cette crise.


Pour finir cet appel, et sur un type de sujet tout autre, nous vous notifions que les planificateurs kah tanais sont bien arrivés. Je vous remercie d'avance de prêter votre concours à la réfection du système de distribution de l'eau de la République d'Ouwanlinda. L'accès universel et gratuit à l'eau était l'une des promesses de l'Amiral-Président à son peuple, et nous pourrons bientôt nous targuer de l'avoir résolu. Aussi, du fond du cœur et avec la plus grande sincérité: je vous remercie. *Barnabas transpire.*. N'hésitez pas à revenir vers nous en cas d'incident ou de toute contrariété que la mission kah tanaise rencontrerait sur le territoire ouwanlindais, je suis aux commandes pour ce dossier, comme vous le savez.


Bien à vous, excellence, et que la paix soit avec vous.

CARNAVALE SALUE LES CARDINAUX DU GRAND KAH



à propos de l'élection du prochain Pape.

Le trône de Saint Pierre est vacant.
Lorsqu'il était occupé, il l'était pas des incapables et des paresseux, crime capital comme chacun sait.
Où nous ont mené ces décennies d’inaction ?
Nul part !

IL FAUT QUE CELA CHANGE.

Carnavale s'est engagée activement dans une politique de revitalisation de la foi mais elle ne pourra y parvenir pleinement qu'auréolée de la légitimité papale.

Vous pouvez nous offrir ce trône.
Vous pouvez faire entrer la chrétienté dans une nouvelle ère.

Le salue de l'âme n'est pas un vain mot.
Le paradis n'est pas une chimère.

L’Église universelle doit renouer avec sa fonction première : sauver le monde entier par l'évangélisation des peuples !

Les cardinaux du Grand Kah seront-ils un trou ou une pierre pour les fondations de cette nouvelle alliance ?

FULBERTRAND BIENHEUREUX DOIT ÊTRE NOTRE NOUVEAU PAPE
VIVE LE FUTUR PAPE JUSTIN
LE PLUS SAINT DES SAINTS

À l’attention de la Citoyenne Actée Iccauhtli,
Au nom du Commissariat aux Affaires Extérieures du Grand Kah.

Du Pavillon de la Lanterne, Gorae Man.

Salutations fraternelles,

Le Pavillon de la Lanterne de Gorae Man accueille avec gratitude et espoir votre message, premier trait d’union entre nos deux peuples libres.
Nous saluons à notre tour le Grand Kah, ses communes, et la Convention nationale pour cette main tendue, qui honore l’esprit d’émancipation et de souveraineté partagée.

Votre reconnaissance des fondements de notre organisation politique, cette pyramide inversée portée par l’Assemblée des Cercles, nous touche profondément. Qu’un peuple ayant parcouru lui aussi le sentier de la réappropriation citoyenne voie dans notre modèle une résonance familière est un signe que les idées ne connaissent pas de frontière.

Nous sommes ouverts, avec un réel enthousiasme, à l’accueil d’une équipe d’observatrices et d’observateurs du Grand Kah. Ils seront reçus avec l’attention et le respect que mérite toute initiative fondée sur l’écoute, l’échange et la recherche du bien commun. Leur venue sera pour nous l’occasion d’un dialogue vivant sur nos pratiques respectives, nos convergences, et nos singularités.

En retour, et en écho à l’esprit de réciprocité qui nous anime, le Pavillon de la Lanterne souhaite également mandater une délégation diplomatique de Gorae Man sur le sol du Grand Kah, afin de nourrir notre compréhension mutuelle et d’ouvrir un canal de coopération directe.

Nous autorisons le renouvellement de votre personnel diplomatique sur notre sol, et serions honorés de les accueillir à Haesim, dans notre quartier diplomatique de Gwanghwa-dong.

Que cette première pierre scelle un chemin de collaboration, de respect mutuel et d’enrichissement partagé entre nos nations libres.

Avec nos salutations les plus distinguées,
Lee Min-jin
Coordinatrice des affaires étrangères
Pour l’Assemblée des Cercles et du Peuple de Gorae Man

Au sujet de l'Ouwanlinda et de la réconciliation
A l'attention de Son Excellence Madame la Commissaire Actée Iccauhtli, Union des Communes du Grand Kah

Que la Paix, la Miséricorde et la Bénédiction d'Allâh soient sur vous.

Excellence,
Chère Actée,

Je vous espère toujours en bonne vigueur. Je vous prie de m'excuser pour mon départ quelque peu précipité d'Axis Mundi, qui m'a empêché de vous formuler mes voeux de bonne continuation. Vous qui m'interrogiez, il y a peu, sur mon mal du pays avez votre réponse : je suis de retour chez moi ! Son Excellence le Grand Vizir, Afaghani Pasha, m'a confié l'honneur et la charge de Ministre dans son gouvernement. Les conditions de la prise de poste, assez mouvementées, ne me permettent de vous réitérer mes salutations agatharchidènes qu'aujourd'hui.

Si je vous contacte à présent, ce n'est pas seulement dans un cadre personnel mais pour vous présenter des informations sur les dernières actions diplomatiques prises par le Diwan dans le cadre de la crise ouverte entre l'Ouwanlinda et l'Antegrad, et désormais avec plusieurs autres Etats qui se sont associés dans un embargo sur les armes envers Ateh Olinga. Ayant manifesté son intérêt pour cette question, ayant tissé des relations amicales et réalisé de beaux accomplissements infrastructurels en Ouwanlinda, le Grand Kah s'estime à juste titre comme un interlocuteur à ce sujet.

Comme je l'ai précisé dans un communiqué en date du premier jour de ce mois de septembre, l'Azur condamne le crime d'Ateh Olinga et a mis en oeuvre des mesures transitoires, délimitées et partielles, pour prévenir le risque numéro un analysé par le Diwan, qui est le risque de récidive contre tout autre Etat afaréen, dont l'Azur lui-même. Ces décisions, prises par mon prédécesseurs, sont néanmoins compréhensibles par tout esprit réaliste ; nul à Agatharchidès n'attendra le prochain coup d'Olinga, le prochain viol de toute règle diplomatique, pour s'en plaindre.

L'Azur n'envisage cependant pas de solution raisonnable en-dehors du travail diplomatique. Une solution pérenne au risque d'escalade, non plus seulement entre l'Antegrad et l'Ouwanlinda, mais désormais entre l'Ouwanlinda et quiconque déplairait à l'imprévisible autocrate, ne peut passer que par un échange d'assurances réciproques et une réconciliation à l'échelle du continent. C'est en ce sens que mon communiqué du 1er septembre évoque la piste d'un dispositif de Pax Afarea, reposant essentiellement sur un accord officiel de non-agression et de réconciliation réunissant tous les pays afaréens ; ceux que j'ai mentionné, et bien d'autres.

Les modalités de cette discussion sont secondaires ; prime l'importance de les tenir. En ce sens, l'Azur espère compter sur le Grand Kah, dont les valeurs et les intérêts concordent indiscutablement à l'idée de Pax Afarea, pour être un appui éventuel auprès de cette solution. Peut-être sauriez-vous promouvoir cette idée auprès de vos partenaires d'Opango ? Equilibrée et basée sur une parfaite réciprocité, s'abstenant même de rechercher une condamnation morale - pourtant bien légitime - d'aucun acteur, cette proposition est la seule issue réaliste pour une sortie par le haut de la crise. Elle offrirait aux uns et aux autres la garantie d'une paix régionale restaurée. Elle permettrait une nouvelle coordination des Etats afaréens, en particulier pour aborder la sensible question du Gondo et offrir un cadre de légitimité à une action plus avancée en faveur de la paix locale.

Le Diwan fonde cette proposition sur les propos afarophiles d'Ateh Olinga, connu de longue date pour mettre en avant, en tant que priorité politique, la liberté et l'unité du continent. C'est sur ce principe qui anime nos interlocuteurs autant que nous-mêmes que nous espérons retrouver la sérénité et la confiance qui doivent présider à tous nos partenariats. J'ai la conviction que miser sur les principes qui nous tiennent tous à coeur et nous réunissent au-delà des différences contingentes est la meilleure et la seule solution pour bâtir une solution désirable et durable. Les accords de circonstances entachés de méfiance ne sauraient prévaloir durablement. Vous en êtes sans doute, chère Actée, consciente car le Grand Kah ne saurait lui non plus s'accommoder d'un précaire équilibre dans la région. Si la diplomatie ne triomphe pas, les plus cyniques et les plus monstrueux en profiteront.

J'attire également votre attention sur la vigilance dont non seulement le Diwan, mais surtout le Calife, fait preuve à l'égard de cette question. L'Azur est fidèle à sa parole. Il s'abstient de juger les modèles institutionnels et les idéologies des uns et des autres qui collaborent pourtant ensemble. Seuls les actes comptent dans la balance de l'Histoire. Tandis que le déploiement naval d'embargo au large de l'Ouwanlinda a explicité sa nature temporaire et a rendu limpides les conditions parfaitement réalistes de sa dissipation, c'est bien aujourd'hui l'Ouwanlinda qui se pose en agresseur, en transgresseur des règles diplomatiques, et qui, s'il en venait à rejeter notre proposition équitable et désirable de Pax Afarea, en menace déclarée pour notre sécurité nationale.

Je n'aime pas broder sur des scénarios sombres, mais si l'Ouwanlinda ne souhaite pas de pacte de non-agression continental et d'une réconciliation, nous n'aurions plus rien à lui proposer, ni à lui ni à ses soutiens. C'est pourquoi j'en appelle à vous, Excellence Commissaire, pour éviter que les énergies de lutte contre les impérialismes de tout poil se gaspillent dans des conflits intestinaux sans fin. L'heure de la réconciliation est venue ! Et le Grand Kah peut jouer un rôle auxiliaire majeur pour la faire advenir.

Avec l’optimisme du travail,

Houria Ben-el-Teldja
Ministre des Affaires étrangères de plein exercice
30.09.2016

Grand Ambassadeur plénipotentiaire Sacha Smanöv du Cercle des Six mandaté au secteur Paltoterrien, représentant du Saint Empire de Karty
Objet: Entrevue.

Dame Actée Iccauhtli, représentante des Communes Unies du Grand Kah,

Bonjour, Bonsoir, Excellence Kah-tanaise. Je vous écris par les voies de communication de nos ambassades respectives, symbole même de cette essence de dialogue voulue des qualités de la diplomatie. Bien que possédant ces infrastructures, nos deux états n'ont point particulièrement conversé, tant sur la scène diplomatique que directement. En effet et soyons francs, cela se justifie par une certaine forme de disparité par le régime ou la politique. Cependant, la différence n'est nullement un motif d'exclusion du dialogue, je pense pouvoir affirmer que vous partagez cet avis.

Soucieux de faire prévaloir cette étape de dialogue, tout particulièrement entre nos deux états, nous proposons d'effectuer le déroulement d'une entrevue. Je peux vous accorder que par le passé, un qui certes non très lointain, le Saint Empire de Karty n'était point le fin et fervent défenseur de la démocratie. Nonobstant la passe de démocratisation s'est bien plus qu'affirmée, elle est devenue un principe même et fondamental pour nos autorités. La preuve en est que nous vous contactons en ces jours, excluant ces quelques différences citées précédemment.

Une telle occurrence viserait à converser, établir une voie de dialogue possiblement activable entre nos états. Nous serions gré d'humer l'air du Paltoterra, là ne réside qu'une simple suggestion, nous restons fort ouvert aux propositions. Que ces quelques lignes vous soient agréables, bien à vous et cordialement, je vous dis au revoir et à bientôt,
Mes sincères salutations.

De : Cabinet de Madame la ministre des Affaires étrangères d'Akaltie
Quartier des Ambassades, Kintan
Union des Cités d'Akaltie - Empire des Cités d'Akaltie
À : Citoyenne Actée Iccauhtli, du Commissariat aux Affaires Extérieures
Commune spéciale d'Axis Mundis
Grand Kah

À l'attention de la Citoyenne Actée Iccauhtli, du Commissariat aux Affaires Extérieures des Communes Unies du Grand Kah,

Je commencerai cette missive en confirmant qu'en effet, la rareté de nos échanges directs est à remarquer. Ces trois dernières années ont vu l'avènement d'une monarchie d'échelle fédérale en Akaltie, qui a donné du travail au gouvernement et à mon parti pour essayer de rééquilibrer la situation. Heureusement pour les démocrates, et malheureusement pour les soutiens de l'impératrice, les dernières législatives ont mis un terme à l'hégémonie du Renouveau Akaltien. Tout cela pour vous dire que je me porte bien mieux depuis ce vote, et que j'espère qu'il en est de même de votre côté.

Pour ce qui est de la situation de l'Empire Anticolonial Akaltien, en effet, l'expression "prendre l'eau" me semble tout à fait justifiée. La montée d'un "indépendantisme", ou plutôt d'une aleuçophobie comme ne voudront sans doute pas l'admettre les puissances eurysiennes avoisinant la Nouvelle-Kintan, nous donne déjà du fil à retordre au sein de notre commonwealth. Mais les ingérences nazumies au Chandekolza n'arrangent clairement pas la situation.

Il se trouve que le manque d'investissement que vous indiquez est déjà bien installé depuis longtemps, à cause de deux facteurs : le statut assez éloigné du Chandekolza vis-à-vis de l'Akaltie, et le replis sur lui-même de notre pays entre les années 1940 et 2012. L'éloignement entre l'Akaltie et ses alliés a causé plus d'un problème, mais les partis qui gouvernaient dans la période ne s'intéressaient que peu à ce qu'il se produisait en dehors des frontières de l'Union des Cités.

Nous sommes donc bien conscients de ce qui se trame là-bas, avec les militaires jashuriens exerçant un soft-power grandissant. Nous n'avons malheureusement pas réellement les moyens d'y remédier, aussi votre aide sera la bienvenue, et nous vous en remercions. Cela semble en effet quelques peu spontané de votre part, mais nous n'avons en l'état pas de meilleure solution concernant le Chandekolza. Nous ne pouvons qu'accepter votre aide ou le laisser partir petit à petit des rangs de nos alliés.
Il faudra simplement, pour toutes vos propositions intéressantes, que le gouvernement chandekolzan les accepte. Au vu de la puissance du Jashuria dans la région, cela ne sera sans doute pas gagné d'avance. Je crains malheureusement que les autorités de l'Empire Anticolonial n'aient pas les pouvoirs nécessaires pour ceci, et qu'un passage en force ne pourrait qu'y nuire.

Bien cordialement,
Mme Juntan Necahual, Ministre des Affaires étrangères de l'Union et de l'Empire des Cités d'Akaltie
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