Posté le : 30 jui. 2025 à 14:42:03
4590
Secrétariat Général de l'Organisation des Nations Démocratiques
Excellence,
Le Secrétariat Général note avec sérieux la célérité avec laquelle le Commissariat s'est entrepris à agir pour intervenir sur le territoire de la Principauté de Carnavale. "Le temps de l'observation" s'est terminé quand des millions de nordistes ont été massacrés par Carnavale, que des kabaliens sont en proie à une extinction systématique par Carnavale. Trois semaines se sont écoulées depuis l'holocauste d'Estham, plusieurs mois depuis le début du génocide en Kabalie, et plusieurs millions de vies humaines, sans doute trop lointaines, n'avaient peut être pas suffit pour que soit jugé nécessaire le besoin d'arrêter la folie humaine. Quatre heures seulement d'une opération aérienne visant à lever de centaines de millions d'autres vies la menace d'une nouvel holocauste auront cette fois-ci été suffisantes. Vouloir mettre un terme au massacre en Eurysie est aussi notre souhait. Seulement nous pensions aussi la même chose de l'Afaree et de l'Aleucie, et de toute l'humanité.
Le Secrétariat Général le reconnaît, l'action initiale entreprise par deux États membres, en leur nom propre, n'était peut être pas la meilleure. Néanmoins l'inaction absolue aurait pu provoquer autant de génocides en Kabalie et en d'autres territoires que Carnavale eut jugée faisable ou nécessaire. L'inaction ne pouvait être la solution et, en massacrant deux millions de civils alors même qu'aucune bombe n'avait touché son territoire ou sa population, Carnavale confirmait ses intentions. Ses menaces, ensuite, contre d'autres capitales d'États membres de l'OND, l'ont la encore confirmé. A notre connaissance, alors que la Principauté s'adonnait à la loterie de la décision de son prochain holocauste, que d'autres millions de vies humaines étaient clairement, publiquement et sérieusement menacées des plus directement, le Commissariat restait la encore à nouveau dans l'inaction la plus absolue. Après déjà tant de victimes et alors que d'autres se profitaient à l'horizon apocalyptique de Carnavale, l'action militaire n'était plus que la seule solution. La situation locale est extrêmement grave et l'organisation des Nations Démocratiques prend toutes les mesures pour n'atteindre que des cibles militaires et minimiser, autant que faire se peut, les pertes civiles parmi la population innocente de Carnavale. Nous n'avons pas vocation ni le souhait, contrairement à Carnavale, de détruire une société et d'en tuer les populations.
Le Secrétariat Général, pas plus que les États membres, ne dispose en l'état actuel, seulement quelques heures après le début de l'opération, des informations suffisantes pour attester de la destruction de l'appareil apocalyptique carnavalais. Vraisemblablement, le Commissariat dispose à ce titre de renseignements plus conséquents que l'Organisation des Nations Démocratiques. Néanmoins, nous vous serions gré de nous transmettre les éléments à votre disposition pour nous confirmer l'existence de purges dans les rues ensanglantées pour vous citer. En l'absence de présence au sol dans les rues de Carnavale, et du fait du nuage toxique déployé par Carnavale, nous ne sommes pas en mesure de récolter ces informations. Il semblerait en être autrement de votre côté malgré, à notre connaissance, une présence limitée hors des rues de Carnavale et une relation bilatérale des plus restreintes. Pour autant, les renseignements que vous semblez avoir sont des plus inquiétants et c'est pour cette raison que nous sommes entièrement prêt à vous faire pleine confiance à ce sujet, à la suite des précisions fournies par vos services.
Concernant votre demande, le Secrétariat Général ne pouvant décider pour ses États membres, a convoqué une reunion d'urgence demain à 10 heures. Ce temps, que nous savons insoutenable pour les populations civiles après l'holocauste d'Estham, mais aussi utile pour l'arsenal apocalyptique carnavalais pour se préparer si il voulait frapper à nouveau, permettra aux États membres d'effectuer les évaluations preliminaires de la situation sur place après les bombardements initiaux tout en assurant la sûreté dans le ciel de Carnavale. Une telle analyse ne peut être effectuée dans l'immédiat. Ce délai permettra aussi aux États membres de mesurer avec tout le sérieux nécessaire votre demande. De plus, le Secrétariat Général se permet de vous demander des précisions quant aux zones blanches que vous souhaitez instaurer pour permettre à la population Carnavalaise de se protéger. Il me faut à ce stade préciser que Bourg-Léon a été très peu atteinte. Nous ne souhaitions notamment pas prendre le risque de mettre votre personnel à risque.
Le Secrétariat Général se tient prêt à une profonde collaboration pour assurer la sûreté des populations civiles de Carnavale mais aussi des populations civiles de l'Organisation des Nations Démocratiques, cela n'est pas négociable. Nous, nous ne voulons plus d'holocauste d'Estham, de génocide kabalais, de morts inutiles.
Soyez assuré de notre plein souhait de vouloir mettre un terme à la folie apocalyptique et à la perte de tant de vies humaines.
Roderick Benvolent,
Secrétaire Général de l'Organisation des Nations Démocratiques
HRPLe delai vise à attendre la confirmation de l'arbitrage et/ou, la transmission des informations avant que le conseil de l'OND ne se tienne. Ce week-end au mieux donc.