12/02/2017
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🏰 Troisième session d'inscription au Patrimoine mondial - Page 4

Sochacia Ustyae Cliar​
Patrimoine immatériel

ART DE LA FETE ET DES SOIREES
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Plus qu'un simple divertissement, l'art des fêtes et soirées est un vecteur de lien social, de partage et d'expression culturelle. À travers des générations, cet art a su transcender les époques, mêlant créativité et savoir-faire pour créer des moments uniques. Cet art des soirées à Sochacia Ustyae Cliar respire l'harmonie : des décors majestueux qui captent l'essence du thème, des mélodies sélectionnées avec soin qui transportent les invités, et une gastronomie d'exception qui ravive les sens. Mais ce qui élève véritablement leurs événements au rang d'excellence, c'est leur souci du détail et leur touche personnalisée. Chaque fête ou soirée est pensée comme un voyage sur mesure, adapté à l'histoire, aux envies et aux émotions des participants. Sochacia Ustyae Cliar crée une atmosphère où chaque invité se sent spécial, comme une partie intégrante d'une œuvre magistrale. Leur capacité à capturer l'âme même de la célébration et à la magnifier est ce "petit truc" qui fait toute la différence.

L’état de conservation de l’art des fêtes et soirées est exemplaire. Ce savoir-faire repose sur une transmission orale et pratique, une adaptation constante aux tendances contemporaines tout en respectant les traditions, et une attention aux détails.
Pays :
Catégorie : Patrimoine immatériel

Nom de la proposition :Les bardes Menkiens.
Photo :

Représentation de deux bardes Ardiens


Barde Bretonnien exerçant son art en plein milieu de Ker'Ys

Description :

Les archéologues et les historiens Menkiens ne sont pas surs quand à la date d'apparition des premiers bardes Menkiens. Les premières traces que l'on retrouve de bardes remontent à plus de 3 000 ans. Certains émettent l'hypothèse que les bardes ont toujours accompagné la civilisation Celte, depuis ses débuts. Ces derniers ont toujours eu un rôle prépondérant dans la société Menkienne. La famille impériale a son barde personnel par exemple.

Deux grandes différences existent entre les bardes Bretonniens et Northmagwyniens et les bardes Ardiens et Hyperalbiens. Tout d'abord le lieu géographique ou ils exercent leur art. En effet, on retrouve plutôt les bardes de langues brittoniques dans les villes et les bardes de langues gaéliques dans les campagnes ou les très petites villes. Ces derniers sont par ailleurs des vagabonds, ne possédant pas de maison ou tout autre propriété foncière, à contrario les bardes de langues brittoniques peuvent posséder des terres et restent généralement stationnés dans leur ville d'origine.

Les bardes Menkiens sont non seulement des conteurs et de grands musiciens, ils sont aussi initiés aux sept arts libéraux. Ce sont donc en même temps de grands savants, des herboristes, des occultistes, des scientifiques, des philosophes, des astrologues, des astronomes ou encore des maîtres de la dialectique. Par ailleurs, il n'est pas rare de voir deux bardes en train de débattre sur des sujets divers et variés. Les bardes sont souvent rassemblés dans des confréries initiatiques et ésotériques.

Les bardes Menkiens sont extrêmement appréciés des enfants menkiens. En effet, il n'est pas rare de voir en ville ou dans les chemins de campagnes voir des groupes d'enfants avec leurs parents autour d'un barde qui leur raconte une histoire ou un conte. Certaines familles nobles engagent même des bardes pour éduquer leurs enfants aux sept arts libéraux.


Etat de conservation : Avec la modernité et la guerre civile Menkienne, il y a eu de moins en moins de bardes, cette tendance se vérifiait notamment chez les bardes Ardiens. Ces derniers ayant du mal à s'adapter au monde moderne. L'état impérial a cependant réagi et établit des protections envers ces vagabonds aimés de tous. Il reste encore fort heureusement beaucoup de Bardes aujourd'hui qui exercent leur art musical ou racontent leurs histoires à qui veuillent bien les entendre.
Pays : Khaganat Mhyr-Müne
Catégorie : Patrimoine matériel culturel

Nom de la proposition : Les "Tüngeriin Bäghana" (Piliers du Ciel)
Photo :
Pilier du ciel

Description :

Les Tüngeriin Bäghana sont des monuments religieux, disséminé à travers le pays, ils servent de point de passage et de repère pour les voyageurs à travers les steppes et les montagnes du khaganat mais aussi de lieu de rassemblement et de prière pour les adeptes de l'ülgrunzür. Les premiers piliers rigides ont été construits aux alentours des années 800 et composés simplement d'un empilement de pierres et de roches donnant une base cubique surmonté d'une flèche et d'un ou plusieurs morceaux de soie. Il était coutume alors d'enrouler un morceau de tissu pour chaque horde qui y faisait escale et d'y déposer en offrande une poignée de riz, d'orge ou de viande séchée, soigneusement emballé pour que ceux qui voyagent puissent y trouver de quoi se nourrir.

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Les premiers piliers réellement construit datent de 1360 tandis que le dernier a été construit en 2012, à la frontière avec l'Aryédie. La taille et la forme des piliers peuvent varier en fonction de l'importance de celui-ci, ainsi l'on peut trouver des tüngeriin bäghana assez imposant, symbole d'un important point de passage ou d'un lieu historique de rassemblement clanique ou simplement nomade. D'autres, bien plus modestes peuvent être perdus en pleine montagne ou au milieu des steppes, marquant un chemin existant ou ayant existé. Les plus imposants et richement décorés se retrouvent la plupart du temps au coeur d'une grande ville ou d'un temple ülgrunzür.

Selon un relevé effectué en 2010, on estime à environ 3200 tüngeriin bäghana dits "modernes" répartis sur l'ensemble du territoire. Il est très difficile d'évaluer le nombre exacte car trop dispersés et pour certains trop abîmés.


Etat de conservation : L'état de conservation des tüngeriin bäghana dépend de leur emplacement, le fond ülgrunzür associé au gouvernement s'emploie à entretenir et restaurer la plupart des bâtiments, notamment les plus importants et imposants ainsi que les plus accessibles. Cependant, il s'agit d'un important travail nécessitant beaucoup de temps et d'un relevé plus précis. La restauration des piliers les plus accessibles a débuté en 1964, aujourd'hui, les piliers des grandes villes, des villages et des centres de regroupement nomades sont restaurés, seuls les sites mineurs et isolés restent encore à entretenir ou reconstruire.
Pays : Velsna
Catégorie : Patrimoine matériel culturel

Nom de la proposition : Basilique San Stefano
Photo :

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Parvis de la place San Stefano


Description : Siège de l'archevêché de Velsna et plus importante église de la ville, la Basilique San Stefano s'élance sur la place du même nom depuis le début du IXème siècle. Le bâtiment actuel, dont la plupart des éléments visibles de nos jours sont à dater du XIVème siècle, est le résultat complexe de l'Histoire mouvementée de la cité-état, à laquelle elle est particulièrement liée. Son style architectural dit "rhémien" fait la fierté de ses habitants, et de son gouvernement, et fait l'objet d'une mise en valeur constante par le biais du mécénat et de l'évergétisme, malgré l'éloignement progressif de l'état velsnien et du domaine religieux à partir du milieu du XXème siècle.


Le mythe de San Stefano et premières phases disparues du bâtiment: Comme son nom l'indique, il ne peut être fait état de l'importance de la Basilique San Stefano sans évoquer le saint du même nom, San Stefano: saint patron des voleurs et des escrocs, et également patron protecteur de Velsna. Figure semi-mythique prenant sa source dans le récit d'un moine fortunéen du VIIIème siècle dont on ne connait rien d'autre que le nom de "Stefano", ce dernier serait à l'origine de l'évangélisation de la plaine velsnienne, (tout du moins de ses populations les plus isolées, puisque l'on sait que l'évangélisation du territoire a en réalité commencer dés le IVème siècle, à l'époque rhémienne). Chassé de Fortuna pour ses dettes, le moine s'installe à Velsna, alors comptoir fortunéen, et part dans l'idée de convertir les populations occitanes locales. S'attirant leur colère en subtilisant leurs idoles, il ne doit la vie qu'à sa ruse, consistant à jeter des pièces d'or tout au long de son chemin pour divertir ses poursuivants. Ce serait notamment à ce personnage à qui l'on devrait la devise de la ville: "Non Visa Non Capta", traduit en "Pas vu pas pris."

En dehors de ce récit semi-mythique, les premières phases du site sont désormais connues par l'archéologie, dont on a confirmé des formes de sacralisation dés le VIème siècle par la présence de plusieurs nécropoles, avant même la fondation de Velsna au VIIIème siècle. Il apparaîtrait donc que la Basilique tire son origine d'un site occitan pré-velsnien que se seraient appropriés les nouveaux venus. On sait de source sûre que la nécropole se développe autour d'un martyrium, probablement dédié à San Stefano à la fin du VIIIème siècle, selon un plan beaucoup plus ordonné. Une fouille archéologique menée en 1997 a mis aux jours les fondations d'une première structure, suivant un plan basilical roman, datée du IXème siècle, laquelle a été reconstruite au moins trois fois entre le VIIIème et le XIVème siècle au rythme des incendies qui ont marqué l'Histoire de la ville.


Basilique actuelle:

La période des croisades marque un renouveau architectural en occident à partir du XIIème siècle, Velsna y compris. Les eurysiens de l'ouest découvrent à cette occasion les styles rhémiens et islamiques qui viennent bousculer une certaine hégémonie des genres gothiques tardifs (qui à Velsna n'a jamais vraiment été mis en application) dans l'architecture du sacré. C'est à l'issue d'une ambassade velsnienne à Lykaron et à Théodosine que le Conseil communal de la cité passe la commande d'une nouvelle basilique devant englober le double de la surface de l'ancienne structure romane. La plupart des architectes assistant la construction viennent alors de Théodosine, s'inspirant de l'église aujourd'hui disparue du "Mandédion", qui trônait autrefois non loin du palais impérial de la ville éponyme. Les travaux démarrent en 1402 ou êtres achevés vingt cinq ans plus tard.

Suivant son modèle théodosien (la basilique ne ressemble à aucune église velsnienne alors bâtie et n'a pas de modèle local), San Stefano est une église à coupole dont elle forme un plan en croix de type grec, d'une longueur d'environ 80 mètres pour une largeur de 60. Les coupoles atteignent alors la hauteur alors astronomique pour un édifice de ce type de cinquante mètres. La plus grande et centrale d'entre elle se trouve à la croisée des quatre branches que forme la croix du plan grec. Chacune des autres coupoles secondaires sont situées à l'extrémité de chaque coin de la croix.

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Vue zénithale des coupoles de la Basilique

Du point de vue décoratif, un style somptueux, par l'abondance des colonnes antiques de marbre, porphyre, jaspe, albâtre, les innombrables sculptures marbrées s'étalant du XIVème siècle à nos jours, et les mosaïques des portails laissent une impression d'immense richesse qui a été laissée par des générations de donateurs velsniens. Il a été coutume de dire que la facade de la basilique s’embellissait à chaque conflit que livrait Velsna. Par exemple, le portique central est surmontée d'une sculpture représentant un cavalier qui aurait été subtilisé lors des guerres celtiques, perpétuant ainsi la tradition du saint patron des voleurs et des escrocs.

Etat de conservation : Aujourd'hui, le bâtiment est en parfait état et fait l'objet d'une conservation rigoureuse et attentive. L'édifice est encore actif dans sa fonction religieuse d'origine, et un débat s'est engagé dans la part qui doit être accordée à ce bâtiment en tant que potentiel lieu d'acceuil d'un musée destiné à l'art rhémien en occident.

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Sculpture de San Stefano surmontant le portique principal de la basilique, au dessus d'un lion fortunéen

Pays : État Garmflüßensteinois
Catégorie : Patrimoine matériel culturel

Nom de la proposition : Schloss Genitivingen (Château de Genitivingen)
Photo :
Quelques photos du Schloss Genitivingen, de ses jardins et de sa cour.

Description :
Le château de Genitivingen, bien qu'étant que d'une taille assez réduite pour un bâtiment de ce genre, abrite le siège du gouvernement garmflüßensteinois et les logements de fonction de l'Obergrammatikführerin ainsi que des hauts fonctionnaires qui l'entourent. Malgré tout, le château est un lieu véritablement marqué par l'histoire garmflüßensteinoise, et en a vécu chaque période, de calme comme de tourmente.
Le château n'était cependant pendant la grande majorité de son existence pas un lieu de pouvoir à l'échelle nationale, puisque la capitale grand-ducale se trouvait à Direktiviesbaden. Après les révoltes successives, l'ancienne ville centrale et son palais sont tombés en disgrâce aux yeux de la population. C'est donc dans le plus petit bourg de Genitivingen que le gouvernement orthografiste s'était installé en 1943, la ville étant à la fois centrée sur le pays (en faisant abstraction du Verrätersteil, dont la population catholique impériale sert de bouc émissaire au gouvernement) et éloignée des frontières des plaines, par lesquelles une armée ennemie n'aurait pas le moindre mal à entrer au Garmflüßenstein.

L'histoire de ce qui n'était à l'origine qu'un petit pavillon de chasse commence en 1511, lorsque Wilhelm von Mist, Comte de Mitteldeklination (région correspondant plus ou moins au Landkreis actuel du Hauptgutschreibendensland), en fit ordonner la construction. Le bâtiment ne lui servait qu'à des occasions plutôt festives, et pendant les saisons chaudes. Le reste du temps, il vivait dans sa résidence principale, qui est située dans un bourg aujourd'hui devenu encore plus petit que Genitivingen.
Jusqu'en 1783, date de la Révolution Garmflüßensteinoise, le château fut donc occupé par ses seigneurs. A cette date, cependant, la famille noble se vit chassée du pays par la population de son comté, et l'héritier qui l'habitait put revenir de son vivant sur ses terres d'origine. La bâtisse fut rapidement investie de squatteurs, puis récupérée par une famille bourgeoise qui la fit réparer et moderniser en 1816. De fil en aiguille, la propriété arriva entre les mains du conseil municipal, qui l'obtint en 1898, pour y déménager la mairie.
De nouveau, lors du changement politique, le château de Genitivingen changea de mains. En 1911, avec la restauration de la monarchie, le bourg fut redonné à un descendant de Wilhelm von Mist. Il en fut de nouveau chassé avec l'arrivée au pouvoir des orthografistes, sans qu'il n'ait cette fois la chance de pouvoir sortir du pays à temps (sa tombe est aujourd'hui dans l'un des nombreux cimetières des camps d'Afarée Centrale Garmflüßensteinoise).
Le tout récent gouvernement choisit alors de s'y installer. Le petit château de la ville fut donc pris à l'époque comme une solution temporaire pour installer le chef d'État et ses conseillers, mais le manque de financements suffisants pour construire un endroit dédié et le bâtiment déjà adapté de par sa position poussèrent les Obergrammatikführers à y rester jusqu'à aujourd'hui.

État de conservation :
Étant occupé par les officiels du Garmflüßenstein, tous les éléments du château sont entretenus très régulièrement, y compris ses jardins.
Pays : État Garmflüßensteinois
Catégorie : Patrimoine matériel culturel

Nom de la proposition : Direktiviesbadener Palast (Palais de Direktiviesbaden)
Photo :
Direktieviesbadener Palast

Description :
Le Palais de Direktiviesbaden abritait le pouvoir grand-ducal lors des deux périodes monarchiques du Garmflüßenstein (en 1784-1836 et 1911-1943). Le Grand-Duc vivait notamment dans cette ville dont il avait fait sa capitale, et qui était de ce fait l'une des plus riches du pays. Aujourd'hui, depuis l'accession au pouvoir des orthografistes, les financements sont moins grands pour les caisses municipales, à la manière d'une punition pour avoir été la ville des monarques.
La construction originelle du palais ne date cependant pas des grands-ducs garmflüßensteinois, puisque le pays était une province kaulthe depuis des siècles sur laquelle régnaient plusieurs maisons nobles. La plus puissante d'entre elles vivait sur ce domaine, qui fut ensuite fortement agrandit dans les années 1780 par la famille monarchique.

État de conservation :
En partie pillé pendant la révolte de 1836, beaucoup des objets volés n'ont jamais été retrouvés ou en tous cas jamais réacquis. Il manque donc dans plusieurs salles des lustres, des miroirs ouvragés ou encore des peintures dont les historiens trouveraient bien pratique d'avoir à disposition. Dans le but de l'inscription du palais au patrimoine mondial, quelques travaux de rénovation ont été effectués. Les jardins, dont certaines sections commençaient à se réensauvager, ont été complètement retravaillés pour qu'ils retrouvent leur style d'origine.
Pays : Confédération de Qadishapolis
Catégorie : Ville hôte

Nom de la proposition : Qadishapolis
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Description :
Qadishapolis, la cité sacrée, la ville trois fois sainte, le cœur du monde. Capitale spirituelle de l’islam, du judaïsme et de la chrétienté depuis des millénaires, Qadisha attire tel un aimant des populations venues de toute la terre pour visiter cet endroit chargé en spiritualité et en histoire. Cette attraction a fait de la ville un véritable musée à ciel ouvert qui regorge de bâtiments, monuments, décorations et ornements historiques. La municipalité et l’État Qadishitriote s'emploient d'ailleurs depuis des décennies à préserver, et restaurer quand il le faut, ces œuvres ce qui contribue à renforcer ce sentiment de ville-musée et l'aura de la cité.
Accorder l'organisation de cette troisième cérémonie du patrimoine mondial à Qadishapolis semble une évidence tellement l'héritage de cette ville et sa symbolique pour le monde entier, croyants comme impies, correspondent parfaitement à cet évènement. La municipalité et l’État de Qadishapolis sont par ailleurs biens conscients de l'importance de ce concours pour certains monuments ou pratiques qui ne peuvent pas profiter de soutien structurel dont joui Qadisha pour leur préservation ou leur promotion, et qui sont donc dépositaires des dons lors du Patrimoine Mondial, mais aussi du rôle d'exemplarité dont doit faire preuve la Confédération dans cet universalisme culturel. C'est pourquoi la municipalité et l’État de Qadishapolis s'engagent à fournir un donc substantiel en faveur de cet évènement de premier plan.

Atouts : Pour la ville hôte, présentez plutôt les atouts de votre cité : centre de congrès, nombreux hôtels, infrastructures de transport…
La ville trois fois sainte est habituée à recevoir de nombreux visiteurs, que ce soit continuellement ou avec l'afflux massifs de croyants de toute religion et origine au cours de périodes de fêtes ou de pèlerinage qui se succèdent à grand rythme tout au long de l'année. Toutes les infrastructures nécessaires à l'organisation de la cérémonie du patrimoine mondial sont déjà présentes et en état de fonctionnement. Un aéroport international à quelques encablures de la ville, des hôtels par milliers, un réseau ferré et routier impeccable sont autant d'arguments prouvant que Qadishapolis est la candidate parfaite. De plus, la capitale administrative et politique, Eliopolis, est à seulement 45 minutes en train et 1h30 en voiture et dispose de tout autant d'infrastructures permettant d'accueillir les visiteurs dans les meilleures conditions. Pour la cérémonie en elle-même, le comité de candidature avait pensé à une fête qui se déroulerait dans toute la ville et permettrait de mettre en valeur l'ensemble des quartiers cosmopolites qui font le charme de la ville.
Pays : République de la Cité de Myaikho
Catégorie : À choisir entre : Patrimoine mixte entre naturel et matériel culturel

Nom de la proposition : Gua Keindahan Ilahi (Traduction possible : Grottes de la beauté divine)

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Description : Situées au sud-ouest de la péninsule de Myaikho, éloigné de plusieurs dizaines de kilomètres des principales zones urbaines, les Gua Keindahan Ilahi sont un grand réseau de grottes à l'histoire spirituelle singulière dans lesquelles se trouvent un des plus beaux temples du Nazum du sud et où se déroulent régulièrement des fêtes religieuses importantes.

Point géologie : Le calcaire de la colline dans lesquelles se trouvent les grottes, date de plus de 300 millions d'années, sculpté par les phénomènes naturelles, accentués par la proximité des eaux du détroit de Myaikho. L'histoire veut que les courants mystiques qui traversent ce détroit, et les esprits qui y sont associés soient à l'origine de cette œuvre sculpturale naturelle. La grotte principale est un immense couloir de 150 mètres de long, 50 mètres de large et 120 mètres de haut, se terminant par un aven magnifique et luxuriant de 70 mètres de diamètre et 300 mètres de profondeur, où l'on dit que les esprits des ancêtres s'engouffrent pour venir se reposer.

Son histoire en quelques points :

  • Ère Ancienne (500 av. J.-C.) : Les premières traces d'occupation humaine remontent à cette période, où les grottes étaient utilisées comme refuge par les tribus nomades locales. Dans certaines parties des grottes, des peintures anciennes et des objets d'artisanat ont été retrouvés. Les archives des autorités talotes qui avaient colonisé la péninsule, puis les archives impériales nordistes qui disposèrent d'un mandat sur la Cité sont des témoignages cruciaux dans la conservation de ces traces plus anciennes qui tendent aujourd'hui à disparaitre.

  • IIIème Siècle : Les grottes deviennent peu à peu un refuge pour les voyageurs, les marins et les marchands, puis un lieu de culte pour ces marins et voyageurs qui traversent le détroit, cherchant la protection des divinités locales pour échapper aux courants et vents trop puissants, et pour trouver fortune lors de leurs voyages.

  • VIIIème Siècle : Des moines bouddhistes, ayant eu vent d'habitudes locales religieuses pour demander la clémence des divinités, découvrent les grottes et y établissent un monastère, éblouis par la beauté des grottes et de l'aven, ainsi que pensant déceler des activités divines en voyant des jeux de lumière formant des symboles, en entendant des sons et en apercevant des créatures fantastiques. Le lieu va petit à petit attirer des pèlerins de toute la région.

  • XIIème Siècle : Avec l'influence toujours plus forte de la culture talote par ses marchands et sa vassalisation puis colonisation progressive de la péninsule, le monastère initialement dédié à un bouddhisme ayant muté au travers des croyances locales, les grottes sont peu à peu consacrées à Aneha, composante du dieu unique à huit faces du culte Saeri, représentant l'âge adulte mûr, l'exigence, la sévérité, la punition. Une statue monumentale de Aneha est érigée, marquant le début d'une nouvelle ère spirituelle dans la péninsule, du déclin d'un bouddhisme bâtard local à un culte Saeri lui aussi influencé par les religions précédentes. Les grottes verront donc les hôtels au culte Saeri prédominer, mais encore quelques hôtels bouddhistes subsister.

  • XVème Siècle : Les grottes sont également découvertes par des explorateurs et marchands linglois qui, dans une optique de découverte de la péninsule pour y commercer, y installent un petit sanctuaire reculé dédié à leurs propres divinités, créant un syncrétisme unique au monde. Les différentes cultures et spiritualités cohabitent dans un esprit de découverte et d'ouverture, et ce lieu devenant multiconfessionnel, malgré la forte dominante Saeri, est un point de convergence de plusieurs cultures et religions, représentant bien la culture Myaikhos issue des brassages entre plusieurs aires culturelles et religieuses.

  • XVIIIème Siècle : Les grottes deviennent un lieu de pèlerinage majeur, non seulement pour la péninsule, mais aussi pour toute la région du sud-nazum, attirant des fidèles de toutes les confessions et des personnes perdues en quête d'une spiritualité nouvelle. Tant attiré par la splendeur des grottes que par les conséquences du croisement culturel sur les valeurs et traditions des sanctuaires et du monastère, la singularité du lieu attire. Un escalier monumental de 300 marches est construit pour faciliter l'accès aux grottes et va petit à petit devenir la vitrine de ce mutliculturalisme et de ces confessions diverses en se parant de couleurs variées et en inscrivant concrètement le site comme un lieu culturel et patrimonial majeur pour la péninsule et la région.

  • XXème Siècle : Le site, sous l'influence des autorités impériales nordistes, est modernisée sur certains points pour en faciliter l'accès, les conditions de visites, de pèlerinages et son lieu avec la péninsule. Les autorités préservent malgré tout les richesses naturelles du site et ses traditions sans y apporter trop de modernité, du moins trop visible.

  • XXIème Siècle : Le lieu reste une étape touristique incontournable dans le pays maintenant indépendant, mais aussi dans la région et continue d'attirer un grand nombre de visiteurs et de pèlerins. Les temples, sanctuaires et le monastère sont toujours présents et occupés. Cependant, le déclin économique de la cité a fait que son état se dégrade par manque de moyens financiers. Le nouveau gouvernement conservateur et nationaliste, qui met en avant des promesses de relance économique, de sublimation et de promotion de la culture et de l'identité Myaikhos, fait de ce lieu l'une des vitrines majeures de sa politique en voulant l'inscrire au Patrimoine Mondial et dégager des financements nécessaires à sa remise en état et à sa conservation. C'est un élément clé du rayonnement culturel de la Cité et sa restauration serait un symbole fort.

  • Faune et flore : Le site abrite une faune et une flore uniques, avec des espèces endémiques de plantes médicinales et des animaux sacrés dans la péninsule. Les macaques crabiers, considérés comme les gardiens des grottes et incarnation des créatures de Aneha pour punir, coexistent avec de rares chauves-souris menacées ainsi que des serpents non venimeux aux couleurs et à l'aspect exotiques qui forment une marque de dinstinction sociale pour l'élite Myaikhos. Une association locale, "Les Gardiens de Keindahan", tente d'assurer en lien avec l'État la conservation de cet écosystème fragile et propose des visites guidées éducatives payantes pour contribuer à la conservation des lieux.

    Statue de Murugan : Une statue colossale de Aneha, haute d'environ 50 mètres et faite de 1 320 tonnes de bronze, élevée vers 1300-1350, se dresse à l'entrée du site, symbolisant la protection, mais aussi l'avertissement de la divinité, rappelant que les fidèles doivent l'honorer et suivre les principes du culte Saeri pour ne pas subir son courroux. La statue est entourée de jardins sacrés, où les fidèles peuvent se recueillir et offrir des prières et offrandes, celles-ci sont récupérées par le monastère. C'est la plus grande statue de ce dieu au monde.

    Visite et accès :
    Le site propose des visites guidées, permettant aux visiteurs de découvrir l'histoire mystique et la signification culturelle des grottes. Des cérémonies nocturnes, éclairées par des milliers de bougies, offrent une expérience inoubliable pour les visiteurs et pèlerins. Une équipe de conservateurs veille à la préservation des fresques anciennes et des artefacts sacrés. Certains jours de la semaine et du mois sont réservé aux offices religieuses avec ou sans la présence de fidèles extérieurs. Le 21 octobre de chaque année, la grande fête de Upacara Penyucian Aneha (pouvant être traduit par Cérémonie de purification d'Aneha) a lieu sur ce site et rassemble des milliers de fidèles. Environ 2 millions de visiteurs et de pèlerins se rendent aux grottes chaque année, cette quantité étant diminuée du fait du manque de financements et du déclin de la cité.


    État de conservation : Le lieu est encore assez bien conservé, mais se dégrade depuis plusieurs années par manque de moyens nécessaires à son entretient et sa conservation. Si rien n'est fait, il pourrait vite devenir menacé.
    Pays : Canta
    Catégorie : Patrimoine mixte / Patrimoine immatériel

    Nom de la proposition : L’art joaillier cantais – Savoir-faire, transmission et rites d’une excellence vivante

    Résumé de la candidature :
    La candidature porte sur un corpus vivant de savoir-faire joailliers transmis de génération en génération dans la région du Roto, au sein du Duché de Ckey. Cette tradition artisanale, reconnue pour son exigence technique, son esthétique codifiée et ses valeurs symboliques, constitue l’un des derniers systèmes compagnonniques encore en activité à l’échelle d’un territoire entier.

    La joaillerie cantaise s’appuie sur un système unique de transmission maître-compagnon, sur l’usage ritualisé de matériaux et de symboles, sur un cycle festif annuel structurant, et sur l’existence d’une institution historique autonome : la Confrérie du Roto. Ensemble, ces éléments façonnent une pratique vivante et profondément ancrée dans l’identité locale.

    I. La transmission du savoir-faire : de maître à compagnon
    L’élément central du système joaillier cantais repose sur la transmission orale, gestuelle et rituelle d’un savoir-faire pluriséculaire. La formation d’un joaillier suit un parcours initiatique codifié : un apprenti devient compagnon après plusieurs années d’apprentissage auprès d’un maître, puis peut, au fil du temps, devenir maître lui-même.

    Ce passage ne se résume pas à un transfert technique ; il implique une véritable initiation culturelle, avec une compréhension des valeurs esthétiques, symboliques et spirituelles de la joaillerie cantaise. Chaque compagnon doit réaliser un chef-d'œuvre unique à la fin de son parcours, souvent inspiré par la nature ou par un mythe et le présenter devant un jury de maîtres lors d'une cérémonie publique très attendue.

    II. Les codes esthétiques et symboliques
    La joaillerie cantaise ne se limite pas à la beauté matérielle des pièces ; elle repose sur un langage esthétique propre, codifié dans les esprits depuis des siècles et toujours enseigné dans les maisons anciennes. Ce langage repose sur plusieurs principes :
    • La prépondérance du motif naturel ou mythologique (fleurs, animaux ou constellations) ;
    • Une palette de pierres variées mêlant gemmes précieuses et pierres dites “inférieures”, dans une tradition qui refuse l’ostentation pure pour lui préférer l’harmonie chromatique et symbolique ;
    • L’interdiction historique de la figuration humaine, levée récemment par le Grand Conseil, qui a redonné de la liberté créative aux jeunes générations ;
    • L’usage de motifs asymétriques maîtrisés, typiques du style “vivant” de la Côte Ckey ;
    Ces codes évoluent, se contestent parfois, mais leur transmission continue et leur reconnaissance collective font de cette esthétique un véritable langage patrimonial.

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    Orfèvre du Roto travaillant l'or pour façonner un encensoir

    III. Les rituels et événements joailliers
    Chaque année, la tradition joaillière s’exprime dans un cycle rituel d’événements qui participent à sa vitalité et à sa visibilité, au sein même de la société ckeyoise :
    • La Collection d’Hiver, présentée chaque tout au long du mois de janvier, est un moment sacré où les maisons dévoilent leurs plus belles créations. C’est un événement très codifié, suivi par toute la presse spécialisée et retransmis par de nombreux médias cantais.
    • La récente Collection d’Été, introduite sous le mandat de Ludewig Sammlung, permet un second souffle à la création et à la vente, dans un esprit plus contemporain.
    • Les Journées du Bijou Vivant, tous les ans, mettent en scène la confection publique de pièces par les plus jeunes compagnons, dans des ateliers mobiles installés dans les rues du Roto, de Felldorf et maintenant sur tout le littoral ckeyois.
    • Enfin, les réceptions de maître, cérémonies d’élévation des nouveaux maîtres joailliers, donnent lieu à des fêtes populaires dans leur commune d’origine, avec présentation du chef-d’œuvre et discours traditionnels.
    Ces rituels renforcent l’ancrage local, l’identité régionale et la fierté du métier. Ils sont aussi vecteurs d’émotions collectives et de cohésion sociale.

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    Pièce d'orfèvrerie du Roto

    IV. La Confrérie du Roto : gardienne et arbitre de la tradition
    Institution pluriséculaire, la Confrérie de la Joaillerie du Roto est le pilier institutionnel de cette tradition. Elle n’est ni un syndicat ni une simple académie, mais une structure collégiale de compagnons, gardienne du corpus de règles, de la mémoire des maisons, et garante de la qualité des œuvres produites.

    Elle régule les litiges entre maisons, organise les grandes expositions et veille à la protection du titre de maître joaillier. Son rôle est aussi pédagogique : elle accrédite les ateliers de formation, publie les manuels de savoir-faire, et supervise l’intégration de nouveaux matériaux ou de nouvelles techniques dans les créations.

    Enfin, c’est elle qui dialogue avec les pouvoirs publics pour défendre la profession, et qui a récemment contribué à la renaissance des manufactures de lustres, en y réintroduisant les techniques joaillières traditionnelles.

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    Quelques pièces d'une maison de joaillerie lors de la présentation de sa collection d'hiver

    V. Transmission et sauvegarde
    La transmission est exclusivement orale et gestuelle, à travers l’observation, l’imitation lente, la répétition guidée. L'École Ducale des Arts Joailliers – bien que moderne dans ses moyens – reste une structure respectueuse des méthodes de compagnonnage : aucun geste n’est enseigné sans validation d’un Maître.

    Des rites d’intronisation et d’évaluation, codifiés depuis 1432, structurent les étapes de progression. La reconnaissance par la Confrérie du Roto est indispensable pour qu’un artisan puisse porter le titre de Joaillier de Compagnon.

    Depuis quelques années, plusieurs actions de sauvegarde ont été mises en place :
    • Numérisation des archives de la Confrérie
    • Création de résidences pour jeunes créateurs
    • Développement de démonstrations publiques dans les festivals du patrimoine
    • Programme "Un bijou, une mémoire", où chaque pièce est associée à un récit transmis oralement puis enregistré

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    Siège historique de la Confrérie du Roto, récemment agrandie avec une extension en forme de diamant

    VI. Menaces et vulnérabilités
    Malgré sa vitalité, la pratique fait face à plusieurs menaces :
    • Standardisation commerciale due à la pression touristique et à la mondialisation de la demande
    • Vieillissement de la population des Maîtres, causé par un faible nombre d’apprentis durant les années 1990 et difficulté à former dans le temps imparti (minimum 10 ans de formation)
    • Perte de sens du rituel, chez certains jeunes compagnons, qui vivent davantage la pratique comme un métier que comme un héritage
    • Fragilisation des réseaux d’ateliers indépendants face aux grands groupes du luxe cantais
    Pays : Principauté de Carnavale
    Catégorie : À choisir entre : Patrimoine matériel culturel

    Nom de la proposition : grand barrage d'acide de Carnavale

    Photo : barrage d'acide

    Description : Le grand barrage d'acide de Carnavale retient environ 1,124 km3 de mélanges de divers acides issus des industries de Carnavale. Le barrage l'empêche de se déverser dans la mer et se sert des turbines acidoélectriques pour produire de l'électricité. La Principauté libère chaque jour autant d'acide que s'en ajoute dans le bassin pour empêcher le barrage de fuir et ne pas complètement anéantir la faune marine autour de Carnavale. Les vapeurs chimiques du lac d'acide sont la principale cause de maladie pulmonaire dans le monde d'après certains experts.

    Le grand barrage d'acide est une prouesse architecturale débutée peu avant le grand effondrement de la Principauté. Il avait pour but de mettre fin aux réguliers reflux d'acides des égouts de la ville ce qui avait pour effet de noyer ses habitants. Grâce au grand barrage d'acide de Carnavale, les égouts sont habités et participent à endiguer la crise du logement. Depuis la chute de la dynastie Val, la Principauté de Carnavale utilise le barrage d'acide comme une arme et menace régulièrement de provoquer un tsunami d'acide sur ses voisins si ces-derniers ne paient pas régulièrement une taxe qui sert à financer les services publics.

    Etat de conservation : Le site est en ruine et rafistolé par de régulières campagnes de dons. Un gala de charité est organisé chaque année pour refermer les trous creusés par l'acide.
    Pays : Principauté de Carnavale
    Catégorie : Patrimoine matériel culturel

    Nom de la proposition : forêt de buildings de Carnavale

    Photo : barrage d'acide

    Description : Le centre ville de Carnavale est formé d'environ un millier de buildings (aux dernières estimations) construits les uns sur les autres à mesure qu'ils s'effondrent et tombent en ruine. Les plus hauts bâtiments abritent une société élitiste qui ne descend que rarement en dessous du 50ème étage et navigue de buildings en buildings à l'aide de ponts artisanaux érigés entre eux. Au niveau du sol les buildings sont si hauts qu'on ne voit pas la lumière du jour. Des buildings éventrés ou effondrés servent d'habitats et de refuges pour les plus pauvres.

    La grande particularité de la forêt de buildings de Carnavale est qu'elle n'obéit pas aux lois architecturales classiques : les buildings repoussent spontanément et forment un écosystème autonome. Les étages se génèrent de manière spontanée ce qui donne parfois lieu à des aberrations comme des escaliers montant à l'infini, des portes ouvertes sur le vide ou des étages inaccessibles. Plusieurs accidents d’ascenseurs ont lieu chaque année quand ceux-ci s'arrêtent à des étages inexistants.

    Etat de conservation : Le site s'auto régule spontanément grâce à ses habitants qui reconstruisent en permanence sur les ruines. D'une année sur l'autre la forêt n'est plus la même.
    Pays : Principauté de Carnavale
    Catégorie : Patrimoine mixte

    Nom de la proposition : jardins botaniques de Carnavale

    Photo : jardins

    Description : A l'origine les jardins botaniques de Carnavale étaient des jardins normaux où se promener le dimanche après midi en famille. Pendant la chute de la ville, l'excès de produits chimiques et d'armes bactériologiques qui y ont été stockés a produit une réaction en chaîne qui les a progressivement rendu inhabitables. Les étangs sont empoisonnés, les arbres dégagent des spores toxiques et les plantes sont toutes devenues carnivores d'une manière ou d'une autre. La faune aussi s'est développée en autonomie jusqu'à voir apparaitre des espèces de super prédateurs inconnus de l'humanité.

    Aujourd'hui les jardins botaniques de Carnavale ont commencé à s'étendre et à essaimer des petits parcs partout dans la ville. La menace est prise très au sérieux par le conseil municipal car les tentatives pour endiguer sa progression se sont soldées par des contre-attaques du jardin. Le largage de napalme et les incendies n'ont aucun effet sur les jardins à cause de l'épaisse couche de végétaux ignifugés et de l'humidité qui y règne. On estime que presque la moitié des jardins botaniques sont devenus un marais aujourd'hui mais il est impossible d'envoyer des expéditions scientifiques au cœur de la zone pour vérifier. Même la survoler est devenue dangereux en raison des nuages de spores qu'elle évacue de manière imprévisible.

    D'après une estimation des laboratoires Dalyoha, la ville entière pourrait être envahie d'ici une vingtaine d'année.

    Etat de conservation : Le site est tellement résistant que personne n'arrive à endiguer son développement.
    Pays : Empire du Grand Ling
    Catégorie : Patrimoine mixte (ou naturel, à vous de voir).

    Nom de la proposition : Le mont Tianguan (en lingois classique : 天关山 et en lingois standard : Tianguanshan ; litt. « Montagne de la Passe Céleste »).
    Photo :
    Différents points de vue du Tianguan
    De gauche à droite et de haut en bas : Vue générale du Mont avec la « Porte du Ciel », passerelle qui conduit tout au sommet, partie haute du temple du mont Tianguan avec les dernières marches, vue de la « Route du Ciel » depuis une cabine téléphérique, zoom sur la « Porte du Ciel » avec son escalier de 3'333 marches et la vue depuis la « Porte du Ciel ».🔎

    Description : S'étendant sur 1'518 m, le mont Tianguan est le sommet le plus haut de la partie méridionale des Monts du Yushan. Souvent nuageux, le Tianguan est entouré d'une forêt dense et humide et de plusieurs concrétions de grès dont les plus impressionnantes font à 200 m de haut. Le Tianguan et ses concrétions ont servi plusieurs fois de lieu de tournage pour toutes sortes de film dont le dernier en date en 2009 « Planète Pandora ». Hormis cet attrait touristique particulier, le Tianguan est également le siège d'un des plus anciens sanctuaires du Grand Ling et du Nazum. En effet, son temple fut construit en 879 sous la Dynastie Wu (793 - 902).

    Ce sanctuaire est par ailleurs intimement lié avec la spiritualité au Grand Ling car le Shintaoïsme, religion d'État ainsi que principale du pays, prit ses racines non loin de là par Laocius. Les Wu firent du Shintaoïsme la religion d'État en 799 et érigèrent un petit temple au pied du Tianguan qui fut amélioré progressivement jusqu'en 879 puis à partir de la Dynastie Jia (983 - 1290).

    Le temple du Tianguan
    Ce qu'on appelle communément « Temple du Tianguan » est un complexe situé au pied du Tianguan et s'entendant jusqu'à son sommet. Il fut façonné par les hommes qui terrassèrent la montagne pour exacerber son particularisme et embellir son mysticisme. Le temple est composé d'un grand pavillon en bois local avec en son sein plusieurs salles de prières richement décorées de bronze et de statut représentant les divinités lingoises. Ce pavillon marque le début d'une très lente ascension jusqu'à la « Porte du Ciel » et de là, jusqu'au « Pavillon du Ciel Éternel » (troisième photographie). Au total, le temple comporte 3'333 marches dont 3'000 permettent d'atteindre la Porte du Ciel. Les 333 dernières conduisent, via un sentier creusé dans la roche (deuxième photographie), au Pavillon du Ciel Éternel où se trouve une statue de 20 mètres réalisée en un seul morceau d'arbre et représentant le Dieu dragon Seiryu.

    Fondation du temple et premier culte envers la montagne
    Selon la légende, Laocius aurait gravi la montagne jusqu'à la Porte du Ciel et aurait réfléchi là-haut pendant 33 jours et 33 nuits aux prémices du Xiangfa (想法, litt. Les pensées) qu'il aurait ensuite écrit à Qiantaigu alors qu'il devint éducateur. Sur le rocher sur lequel l'on suppose que Laocius médita, de nombreuses offrandes sont faites et la tradition veut qu'on touche le rocher pour la fertilité.

    Tandis que Laocius finit ses jours à Qiantaigu, il reçut la visite de l'empereur Wu Kong qui vint chercher conseil auprès du sage à propos de la prospérité de l'empire. Il lui raconta alors ses 33 jours et 33 nuits au sommet du Tianguan en lui expliquant que l'endroit lui permit de trouver l'Harmonie Suprême et lui inspirer le Kongxu (空虚, litt. La plénitude du vide).
    Wu Kong se rendit sur place et eu, selon les propos rapportés ultérieurement, la sensation d'une illumination ou d'une « bouffée d'air de l'esprit ». Il fit construire un simple temple à la base de la montagne pour lui rendre hommage et, selon la légende, jura de faire un pèlerinage chaque année à cette même date jusqu'au temple.

    Selon les dernières recherches menées par les historiens de l'Université de Shangri-La (Wujiang), aucun document d'époque n'atteste de la présence un jour de l'empereur Wu Kong ou de Laocius au Tianguan. Les fouilles archéologiques menées en 1984 ont cependant démontré la présence des fondations en bois et en grès d'un temple, là où Wu Kong aurait ordonné la fondation du premier Temple du Tianguan. Laocius, dans le Daojing (道德经, litt. Le livre sacré de la voie et de la vertu) a parlé plusieurs fois du Tianguan comme d'un lieu où « le corps reste, mais l'esprit s'élève, se repose et retombe ».

    Le temple actuel vu le jour en 1625 sous la Dynastie Liang (1421 - 1824). Le style architectural est typique du milieu de l'Ère Liang et montre le faste de l'Empire. Les 3'000 marches, elles, seraient plus anciennes puisqu'elles remonteraient aux Jia (983 - 1290). En succédant aux Wu, après la courte période des Cité-états (902 - 983), les Jia affirmèrent leur règne en réalisant des pérégrinations dans tout l'Empire. Le pèlerinage vers le Tianguan et le renforcement de la foi envers la montagne aurait réellement débuté avec eux, tant intéressé par l'aspect politique de se montrer aux confins de l'Empire que de bénéficier des bienfaits de la montagne pour l'âme.

    Les guérisons du Tianguan
    Selon une autre légende, Laocius aurait discuté durant vingt minutes avec l'Empereur de Jade, considéré comme une divinité par les shintaoïstes et duquel descendrait tous les empereurs du Grand Ling depuis la fondation du premier empire en -600. Depuis cette conversation, Laocius aurait été guéri d'une maladie qu'il avait contracté enfant, la Fièvre Tierce (connue aujourd'hui sous le nom de paludisme). Celui-ci lui aurait indiqué de boire un thé d'absinthe avec les plants d'armoise présents naturellement dans le Tianguan et l'eau pure des torrents de la montagne.
    Certains parlent de disciples de Laocius plutôt que du Maitre lui-même, mais dans tous les cas, à partir des pèlerinages des Jia, de nombreux lingois se déplaçaient pour gravir le Tianguan, chercher à écouter les conseils de l'Empereur de Jade et boire un thé fait à base de plantes et d'eau locale.

    Le clergé shintaoïste recensa la première guérison du Tianguan en 904 et depuis, 256 personnes furent considérées comme des guérisons miraculeuses, 333 remarquables (inchangé depuis 1869) pour un total de 7'821 guérisons enregistrées.
    Fort d'un tourisme spirituel et médical fort, les moines du temple du Ciel en charge des guérisons du Tianguan pour le clergé Shintaoïste indique que les guérisons miraculeuses sont considérées miraculeuses si la maladie ou la condition soignée est jugée incurable, rare et pérenne tandis que les guérisons remarquables concernent les maladies difficilement soignables et les guérisons sont simplement des pathologies soignées après un passage au Tianguan.

    État de conservation : En sa qualité de sanctuaire shintaoïste et de ses qualités — supposées ou réelles — en matière de guérison, le mont Tianguan et son temple sont dans un état de conservation quasi clinique. Par ailleurs, du fait de son fort attrait historique, la Maison Impériale elle-même est l'une des principales mécènes du temple tandis que les autonomies de degré inférieur locales travaillent énormément à la sauvegarde et la protection du site naturel et de son accès, car source de revenu importante.

    Ressources complémentaires :
    Pays : United Provinces of Lofoten
    Catégorie : Patrimoine immatériel

    Nom de la proposition : Les Zeppelins et Dirigeables lofotènes, le Slow Motion élevé au rang d'art de vivre à la Lofotène

    Photo :

    barrage d'acide
    L'UPS (United-Provinces Ship) Queen of Valhalla, le dirigeable officielle de la Chancellerie.

    Description : Lent, écologique et majestueux, c'est ainsi que l'on caractérise et que l'on qualifie le ballon dirigeable parmi la population lofotène, à rebours dans un monde au rythme toujours plus effréné, dans une course sans fin à la rapidité, à la performance et au record, le dirigeable, symbole d'un art de vivre typiquement nord-aleucien est devenu le moyen de transport incontournable dans les Provinces-Unies, aujourd'hui plébiscité non seulement par les populations locales, mais aussi par les touristes, qui voient en cet objet iconique des Années Rugissantes (ndlr : les années folles version lofotène), un lieu commun et un symbole inhérent aux paysages urbains lofotènes, tellement ils sont inscrits dans la culture populaire.

    Le dirigeable, parfois appelé zeppelin avait pourtant bien failli disparaître dans les années 60, avec l'essor de l'aviation à réaction et de l'aéronautique moderne. Bien que le dirigeable ait été largement promu et subventionné par les gouvernements successifs, il doit sa renaissance au pari insensé de la société Airlander, qui , au bord de la faillite, met au point après avoir englouti des sommes colossales et ses dernières ressources financières, dans une nouvelle motorisation révolutionnaire le moteur HLC pour Helium Liquide Concentré. Cette renaissance aérienne a fait sensation en séduisant alors un large public, profitant dans les années 80 d'une vague de nostalgie pour les Années Rugissantes, dont le dirigeable était l'emblème et l'image par excellence.

    airlander
    Ils étaient les vestiges d'un monde révolu, durant les heures glorieuses des Années Rugissantes du Lofoten. Ils personnifient aujourd'hui le présent et le futur de la nation lofotène. Il est impensable que les Zeppelins qui font désormais partie intégrante du paysage des Provinces Unies disparaissent tant ils sont devenus indispensables : transports civil des passagers depuis les villes régionales et les grands centres urbains, mais également fret de marchandises, livraisons de colis, dirigeables météorologiques, dirigeables de surveillance, dirigeables de loisirs, des dirigeables boîtes de nuit, des dirigeables de luxe, des dirigeables-restaurants, des dirigeables-musées, des dirigeables publicitaires et même des dirigeables de police et de maintien de l'ordre.
    Et depuis que ses premiers dirigeables hybrides solaires-piles à hydrogènes ont commencé à voler en 2015, la compagnie Airlander a initié une véritable révolution dans le transport public et privé dans les Provinces-Unies. La population lofotène, en quête de voyages plus sereins, plus durables, plus lents et plus respectueux de l'environnement, a massivement adopté le concept, au point que les liaisons classiques long et moyens courriers à l'intérieur du pays s'effondrent. 70% du traffic aérien dans les Provinces-Unies est constitué par l'activité des Zeppelins.

    En quelques décennies seulement, les zeppelins ont littéralement envahi le ciel du nord de l'Aleucie du Nord, multipliant les sites d'ammarages et hangars à zeppelins dans tous les pays à proximité et alliés. Aujourd'hui, Saint-Marquise, Sterus, l'Empire du Nord, l'Akaltie, l'Alguarena, le Jashuria, Carnavale, le Drovolski, Zelandia bien évidemment et même, aussi étrange et incongru que cela puisse paraître, même le Grand Kah avec une liaison quotidienne vers Lac-Rouge. Et oui, la capitale des Rouges, est aujourd'hui équipé pour accueillir les dirigeables lofotènes. Bien loin des ressentiments habituels de la classe politique, les Lofotènes sont des visiteurs curieux et réguliers de ce qu'ils appellent le "Purgatoire Tropical", et de ses habitants : de tous ces "Bouffeurs de Betteraves et Suceurs de Topinambour", autre nom affectueux pour désigner les kah-tanais et leur supposé appauvrissement au profit d'une intelligentsia richissime ne distribuant que les miettes du Grand Capital dans lesquels les dirigeants Kah-tanais se vautreraient allègrement de manière orgiaque et indécente. En tout cas c'st ce qui est écrit sur les brochures publicitaires, et c'est indéniablement ce qui a fait le succès de la liaison Pembertøn - Lac Rouge.
    Dans tous les cas, leur silhouette imposante, flanquée du drapeau national lofotène sur l'aileron aérien est aujourd'hui très familière, flottant doucement au-dessus des villes, des ports, des montagnes, des lacs et des campagnes. Les billets pour les routes les plus populaires, telles que Pembertøn-Estham (Empire du Nord) ou Port -Sainte-Anne - Mont Law (Saint-Marquise) s’arrachent en quelques heures à peine. Certaines compagnies de transport traditionnelles tentent même de reproduire le modèle, sans pouvoir égaler l'expérience exceptionnelle offerte par la compagnie historique Airlander qui jouit d'un prestige historique. Cependant la compagnie régionale L.Z pour Lofoten Zeppelin, dépasse désormais Airlander dans certains Fylker pour les liaisons régionales et low-cost.

    skyline
    Au coeur de Pembertøn , difficile de ne pas lever les yeux et de manquer les silhouettes si particulièrement reconnaissables des zeppelins lofotènes

    L'engouement pour les dirigeables en Lofoten traverse indubitablement toutes les générations. Jeunes cadres professionnels avides de voyages eco-responsables, familles en quête de souvenirs impérissables, ou retraités amoureux du ciel qui aiment perdre leur temps dans les nuages trouvent toujours le moyen de s'envoyer en l'air, en tout bien tout honneur : tous embarquent à bord de ces géants des airs, silencieux et gonflés à l'hélium, et disposant désormais de nouveaux moteurs plus performants, plus silencieux que jamais, et ayant notablement réduit les durées de vols. Pour beaucoup de Lofotènes, voler en dirigeable n’est plus une curiosité, ce n'est plus une excentricité ou un délire d'écolo forcené, non voyager en dirigeable est un véritable art de vivre, caractérisé par l'expression populaire "Slow Motion".

    « Aujourd'hui, prendre un zeppelin, c’est affirmer son choix d’un monde plus doux, plus soft, plus respectueux et plus humain », telle que le stipule le site internet de la compagnie Airlander. « C’est une manière de ralentir sans renoncer au confort, ni à la beauté du voyage. »

    Airlander a su répondre à cet esprit en proposant des offres pour tous : traversées rapides pour les voyageurs pressés, croisières de plusieurs jours pour les amateurs de contemplation, et services premium pour les professionnels cherchant un cadre de travail paisible, au point que les officiels et même la Chancellerie possède son propre dirigeable officiel, l'UPS (United-Provinces Ship) Queen of Valhalla. Ce dirigeable a été spécialement conçu et affronté pour pouvoir transporter tout le gouvernement des Provinces-Unies de manière autonome durant des jours, sans avoir à toucher terre.

    Le succès éclatant des zeppelins dans les Provinces-Unies repose aussi sur leur engagement écologique. Fonctionnant à l’énergie solaire et à l'hélium, une ressource dite propre dont le Lofoten dispose en énormes quantités, puisqu'on estime qu'elle possède près de 46% des réserves mondiales, les dernières versions des dirigeables modernes d’Airlander, le Dolphin III et le Seawolf II réduisent quasiment à néant leur empreinte carbone et ne consomment plus que 3L/100km d'helium liquide concentré. Tandis que l'aviation classique est de plus en plus critiquée pour son impact environnemental, les zeppelins apparaissent comme la solution durable et viable environnementalement partant. Même les nationalistes du Køenig Halfgård et les Libertariens lui trouvent des vertus et convergent avec les écologistes sur l'utilité sociale du zeppelin lofotène, mais davatange pour des raisons traditionnalistes et nostalgiques, plutôt que pour la réduction du du bilan carbone. Et pourtant, le constat est là : le choix des matériaux, l'autonomie énergétique et l'intégration subtile dans le paysage font des dirigeables lofotènes la vitrine du "Slow Motion" et du bien-être écologique, un attachement viscéral d'une bonne partie de la population dans un pays considéré pourtant comme le chantre du libéralisme économique et de l'économie de marché.

    Dolphin III
    Le Dolphin III au dessus de la Mer du Ponant, la dernière génération de dirigeables, plus rapides, plus silencieux et avec une capacité d'emport bien plus élevée. Dans ce genre de dirigeables, près de 550 passagers peuvent être transportés.

    « Voler sans polluer, flotter sans détruire », tel est le slogan fièrement affiché sur les enveloppes argentées des modèles Seawolf II.
    Le plus grand dirigeable construit par Airlander, le Cœlacanthe, est un véritable palais flottant au milieu des cieux dont les réservations sont déjà complètes sur plusieurs années. Ce qui attire avant tout les touristes du monde entier, c’est l’expérience unique offerte. À son bord, tout est pensé pour transformer le trajet en moment inoubliable : cabines vitrées panoramiques ouvertes sur le ciel, restaurants gastronomiques suspendus entre les nuages, concerts live au sommet du monde... on raconte même que la Diva Bellisima Velsnienne, la cantatrice la plus célèbre de toute l'Eurysie se produit en de rares occasions sur le Cœlacanthe. Le voyage devient donc à la fois un spectacle, une fête et une invitation à la méditation.

    Les grandes villes et capitales bien qu'autrefois réticentes et peu amènes envers ce moyen de transport considéré comme désuet, démodé, dangereux, peu rapide et surtout et avant toute chose peu rentable, sont désormais engagés dans une course mondiale pour construire des terminaux aériens et des hangars géants capables d'accueillir ces aéronefs majestueux, ambassadeurs de la culture et du génie aéronautique lofotène. Velsna, Manticore, Norja, Columbia, Karaimu, Mesolvarde, Ligert, Bryngaerdinas Pil, Kintan, et même des pays du tiers monde dont personne n'a jamais entendu parler comme l'Everia et la Yukanaslavie au nom tellement imprononçable qu'il vous donne des coliques néphrétiques rien qu'en le disant qu'on se demande bien qui aurait envie d'aller visiter ce shithole country inaugurent leurs "skyports", des espaces verts où l’on embarque sous de vastes dômes de verre, en direction de cette terre civilisée, de ce véritable et authentique paradis sur terre dont tous les catholagnais exaltés et sexuellement frustrés rêvent secrètement dans l'humidité de leurs draps souillés, la mythique terre nordique du Lofoten, bien loin de l'agitation fourmillante des aéroports traditionnels

    Avec plus de 600 zeppelins sillonnant les cieux du vaste monde, Airlander s'impose comme le symbole d'une époque de richesse, de luxe, et de culture, qui choisit l'élégance, la durabilité et le raffinement, au lieu et place de tous ces pouilleux et ces gueux qui voyagent en classe éco, entassés et grouillants comme de misérables cancrelats dans ce qu'ils appellent des "avions de ligne", ces vieux zincs crasseux qui s'apparentent plus à des cercueils volants qu'à des aéronefs digne de ce nom.



    Etat de conservation : Désormais les compagnies Airlander et L.Z sont rentables et en pleine croissance. Et le Slow Motion est désormais culturellement bien ancré dans la population des Provinces-Unies. Ce patrimoine si caractéristique, s'il n'est pas unique dans le monde, a été développé, promu, encensé et élevé au rang d'art de vivre comme nulle part ailleurs. En tout cas, de nouvelles lignes s’ouvrent chaque mois, et les réservations pour les croisières aériennes trans-aleuciennes et trans-eurysiennes atteignent des sommets historiques.
    Et le phénomène ne montre aucun signe de ralentissement rassurant sur la conservation et l'extension de ce patrimoine depuis la Nord--Aleucie vers le reste du monde. Selon les spécialistes, d’ici 2025, un voyageur sur cinq pourrait choisir le zeppelin pour ses déplacements longue distance. Et tant que le carburant à base d'Helium restera aussi abondant et peu cher, notamment du fait des immenses réserves présentes un peu partout sur le territoire, le nouvel âge d'or du zeppelin lofotène n'est pas prêt de s'arrêter.
    Pays : Costa Sueñoleja
    Catégorie : Patrimoine matériel culturel ou patrimoine immatériel

    Nom de la proposition : Les haciendas sueñolejas
    Photo :

    Hacienda

    Description :

    Les haciendas sueñolejas sont de vastes exploitations agricoles notables pour leur architecture de style colonial ou néo-colonial directement importé de Guadaires lors de sa colonisation de la Costa de los Sueños Lejos ou inspirée de l'héritage Guadamos pour les plus récentes d'entre elles. Généralement composées d'une grande maison où vit le propriétaire et sa famille entourée des habitations des employés et des infrastructures liées à l'exploitation du terrain (bâtiments administratifs, granges, entrepôts...) voire parfois d'une église ou de quelques boutiques, ce type de plantation s'est notamment développé à partir de l'installation des premiers colons au début du quinzième siècle. Afin de répondre aux besoins croissants en nourriture, la métropole accorda de vastes parcelles de terres aux nobles et aux conquistadors venus s'installer dans les régions nouvellement conquises afin d'y faire pousser des céréales, de la vigne ou d'y élever du bétail à peu de frais grâce au travail d'esclaves indigènes.

    Hacienda vue d'en haut

    Ce système perdurera sous la monarchie bien après l'indépendance du pays mais commencera progressivement à disparaître avec la proclamation de la République en 1868, la noblesse et la haute-bourgeoisie (qui possédaient la grande majorité des exploitations agricoles du pays) perdant en influence du fait de leur opposition virulente au nouveau régime en place qui confisquera une partie de leurs terres pour les diviser en parcelles de plus petite taille et les redistribuer entre des exploitants moins aisés. Un grand nombre d'haciendas seront en partie détruites afin de libérer de l'espace utile à l'agriculture ou, au contraire, agrandies pour en faire le cœur de villes nouvelles, actant leur disparition de fait. Les nombreux changements de régimes, les opinions divergentes de leurs gouvernements vis à vis de ces haciendas et l'influence non négligeable des élites terriennes sur la politique du pays permettront cependant d'en préserver la grande majorité bien que beaucoup d'entre elles cesseront progressivement leurs activités agricoles, notamment à partir des années 1950 et 1960 du fait des réformes du droit du travail misent en place par le régime Gavariste, et seront pour beaucoup réaménagées en résidences secondaires, en hôtels ou en musées par exemple.

    Les haciendas sont aujourd'hui considérées comme l'un des principaux vestiges de l'exploitation de l'héritage historique colonial Guadamos en Costa Sueñoleja mais sont également très critiquées par certains qui les considèrent comme un symbole de l’oppression coloniale et de l'esclavage des natifs Aleuciens par les nobles et les bourgeois Guadamos et leurs descendants qui représentent encore aujourd'hui le gros de l'élite économique du pays.

    Hacienda

    Etat de conservation : Les haciendas étant encore aujourd'hui, pour une bonne partie d'entre elles, actives dans le secteur agricole (bien que certaines se soient reconverties dans d'autres activités, économiques ou non) et sont donc très bien conservées par leurs propriétaires bien qu'elles se soient modernisées avec le temps en adoptant les nouvelles technologies pour augmenter la productivité et l'efficacité au travail ou le confort des résidents.
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