Chère Ministre des Affaires Etrangères,
Aurora Tasis,
Madame la Présidente de la République de Péronas,
Cléa Léanna.
J'ai pris connaissance de votre accession au pouvoir à travers les canaux de l'information internationale, Madame Léanna, et votre prise de fonction, Madame Tasis. Je me nomme Lyudmila Pavlitchenko, Gardienne du Peuple de la Révolution et Lieutenante des Forces Spéciales de la Garde Révolutionnaire. Les Comités m'ont confié la tâche de vous adresser nos félicitations pour votre succès aux élections Pérons. Bien que les Comités ne voient pas d'un bon œil l'ascension du bloc libéral, allié de l'ONC, nous respectons le choix du peuple Péron et plaçons notre confiance en sa lucidité.
En consultant les archives des Comités de la République de la Communaterra et celles de l'ancienne Présidente du Comité Bon Gouvernement, Xaïomara, j'ai constaté l'absence de relations entre nos deux nations malgré notre proximité géographique. Les Comités considèrent cette omission comme une erreur et estiment qu'il est impératif de tisser des liens avec les Républiques frontalières de la Communaterra, dont Péronas. Nous sommes conscients de l'importance cruciale de disposer de représentations diplomatiques pour garantir la protection de nos citoyen-ne-s de part et d'autre des frontières. Nous vous proposons donc d'établir un échange bilatéral en envoyant et accueillant une délégation diplomatique. Vous serez reçus à bras ouverts à la Maison des Peuples.
Nous tenons également à vous informer des mesures prises à nos frontières. Les Comités ont décidé de renforcer les frontières de la Communaterra en érigeant un mur en béton armé de 4 mètres de hauteur et de 2 mètres de largeur, agrémenté de barbelés et surveillé par des miradors et des drones. Il n'y a aucune intention offensante ou insultante dans cette démarche, le mur concerne toutes les frontières de la Communaterra, y compris celles avec votre pays. Des points de contrôle officiels seront établis le long de ces frontières. Vos citoyen-nes pourront obtenir des laissez-passer à des fins touristiques, d'installation à long terme ou bénéficier du statut de réfugié du capitalisme. Il vous appartiendra de décider si les Komunateranos peuvent entrer sur votre territoire.
Nous sommes ouvert-e-s à toute forme de coopération entre nos deux nations, et des mesures de collaboration sont actuellement en cours d'étude par les Comités frontaliers de votre nation. Nous sommes ouverts à toute proposition de votre part.
Dans l'attente de votre réponse,
Cordialement,
Lyudmila Pavlitchenko