26/02/2015
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Activités étrangères au Gondo - Page 4

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Inauguration d'un réseau d'autobus au Gondo

Les autobus clovaniens tout juste arrivés au Gondo

Grande nouvelle pour les Gondolais et leur quotidien !

RMTBV, service de transports en commun clovanien, inaugure aujourd’hui son nouveau réseau motorisé civil d’autobus, localisé cette fois-ci au Gondo, dans et entre les deux grandes villes de Sainte-Loublance et Porzh-Erwan. Deux-cents autobus ont été acheminés par bateau, avec l’aide de l’État clovanien, sur la terre gondolaise, afin de se mettre au service du peuple qui l’habite.

Des gares routières ont été investies par la compagnie, et serviront de centre-bus pour les véhicules. À Sainte-Loublance, 75 véhicules seront mis en service, et 75 autres à Porzh-Erwan. 50 autres seront destinés à la jonction des deux villes par la voie routière. Ce service destiné à tous les gondolais est bien sûr payant, bien que les prix aient été réduits à leur strict minimum pour s’accorder avec le niveau de vie du pays.

D'autres bus arriveront en fonction de la demande pour desservir au mieux les intérêts du peuple gondolais, qui verra son quotidien complètement changé par cette grande innovation. Dire qu'il y a quelques mois, la route reliant Porzh-Erwan et Sainte-Loublance était redoutée de tous pour sa proximité avec les rebelles ! Aujourd'hui, les Gondolais pourront traverser le pays en seulement quelques heures embrassant du regard leur magnifique patrie qui se développe à vue d’œil !

Au sein des villes, le trafic sera grandement facilité par de nouvelles lignes de bus, joignant tous les points clés de l'activité gondolaise. Plus besoin désormais d'effectuer de longues heures de marche à pied pour se rendre au travail. Un simple abonnement RMTBV, et c'est toute la ville dans la poche.

Cette initiative a en outre pour but de permettre à la nation gondolaise de mieux communiquer et de fluidifier les rapports entre les citoyens. L’union nationale ne sera permise que par une connaissance accoutumée de tous par tous, et cette apothéose ne peut parvenir à son accomplissement que par la mise en place de moyens rapides et fiables de locomotion.

Vive la République Gondolaise, et vive la Fraternité !

Journal de Legkibourg
Mikhaïl Bogdorovitch,
Pour le Journal de Legkibourg
15/09/2011
2013
Inauguration de la Nouvelle École Gondolaise



Dans le cadre de la coopération clovano-gondolaise, toujours plus fructueuse et fraternelle, un nouveau programme d'échange et de collaboration a été mis en place par le gouvernement clovanien : la Nouvelle École Gondolaise.

Son principe est simple : apporter le savoir et l'éducation aux enfants du Gondo qui en manquent cruellement, guider la jeunesse de ce peuple plein d'espérances vers les horizons qui leur donneront les moyens de les réaliser. Environ trois centaines de professeurs ont accepté de se diriger vers l'Afarée, dans les nouvelles écoles aménagées par l'Armée Impériale et destinées à accueillir les jeunes gondolais de 6 à 16 ans.

L'accès à la NEG est totalement gratuite, et certains avantages sont même fournis aux élèves qui suivront son enseignement, comme l'offre de fournitures scolaires. Tout le nécessaire sera mis en place pour que les élèves de la Nouvelle École Gondolaise puissent profiter au maximum de leurs années d'enseignement. Des aides pourront être fournies aux familles dont les enfants travaillaient auparavant pour apporter plus d'argent au foyer.

Des élèves de la Nouvelle École Gondolaise, à Sainte-Loublance

Les programmes scolaires ont déjà été publiés par le gouvernement. On ne peut y lire que des choses prometteuses pour l'avenir intellectuel des jeunes gondolais : sciences, mathématiques ou encore français. D'autre part, la langue et l'histoire clovaniennes figurent sur l'enseignement dispensé par la NEG, ainsi que l'histoire gondolaise. À ce niveau, le directeur de la NEG Milan Verdier a annoncé sa volonté de proposer un enseignement historique basé sur l'union de la nation gondolaise sous le sigle de la République. Les principes d'Horace de Broigne appuient cette vision grandiose et fière de la patrie gondolaise, placée sous le jour d'un effacement des ethnies. À l'heure où les groupes séparatistes s'appuient sur leurs ethnies pour revendiquer leur supériorité, la NEG n'enseigne qu'une seule race : le gondolais.

Au moment où je couche ces mots sur le papier, des milliers d'enfants se pressent déjà dans les nouvelles salles de classe de la NEG, présageant un avenir gondolais placé sous le signe de la lumière et de la prospérité intellectuelle.

Journal de Legkibourg
Paul-Yves Gregoriovitch,
Pour le Journal de Legkibourg
30/09/2011
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Communiqué de la délégation Impériale au Gondo relatif à la mise en place de la Nouvelle École Gondolaise



Gondolais,

Une entreprise des plus prometteuses pour l'avenir de la nation a tout juste été mise en place par notre gouvernement, dans le cadre de la collaboration fraternelle qui unit nos deux pays depuis bientôt deux ans. Cette nouvelle initiative se caractérise par l'installation d'un service d'enseignement dispensé aux enfants gondolais de 6 à 16 ans. Diverses matières figurent au programme de cette école ouverte à tous les gondolais sans aucun frais à payer pour les familles.

Relativement à ce nouvel organisme de bienfaisance en terre gondolaise, l'infâme MLL a encore craché son sempiternel venin en publiant un tract aussi diffamatoire que mensonger. La Nouvelle École Gondolaise est accusée de servir la "destruction méthodique du Gondo". Si un seul mot a bien été choisi dans ce vulgaire libelle, c'est bien celui de méthodique. Oui, méthodique est notre aide apportée à la nation gondolaise. Nous voyons en cette dernière un avenir qui pourrait la tirer des tréfonds dans lesquels ces ignobles parasites l'ont fait choir, mais pour parvenir à ce radieux horizon, il nous faut procéder méthodiquement, et c'est dans ce sens de l'ordre que nous appliquons tous nos efforts à l'unification du Gondo. La NEG n'a pour seul but que d'élever la jeunesse gondolaise aux lumières qui permettront son auto-détermination.

Si les suprémacistes du MLL ont le mot de destruction à la bouche, c'est peut-être que le dernier recoin de leur conscience morale cherche à exposer leur oeuvre à leur face tordue par la haine et le ressentiment. Car oui, ce sont ces groupes terroristes et séparatistes qui ont détruit la nation gondolaise. À vrai dire, il semble donc peu vraisemblable d'accuser la Clovanie de destruction, dans la mesure où le Gondo présentait son état de destruction le plus chaotique juste avant que nos hommes n'y posent le pied. L'alliance clovano-gondolaise n'a montré ses effets que par la sérénité, la prospérité et les idées lumineuses et unificatrices apportées au peuple gondolais.

D'autre part, le MLL accuse aussi la Nouvelle École Gondolaise de bannir la langue gomdoua au profit du français, faisant montre d'une mauvaise foi qui, bien qu'habituelle, ferait frémir le dernier des embobineurs. Si la langue française est bien enseignée au titre de langue étrangère, le reste de l'enseignement se fait exclusivement en gomdoua, sans quoi les élèves ne comprendraient goutte à l'apprentissage qui leur est dispensé. La littérature et les arts enseignés sont ceux de la Clovanie, simplement au vu du manque de matière dans la production gondolaise. Il ne s'agit en aucun cas ici de dénigrer le patrimoine civilisationnel et culturel du Gondo, mais de le construire, sur des bases solides et à l'exemple de la superbe fécondité occidentale.

Enfin, il nous parait important de rappeler que l'intégration de la NEG n'est nullement obligatoire, malgré les avantages évidents qu'elle pourrait procurer à vos progénitures. Simplement, ce communiqué n'aurait aucune valeur sans preuves palpables et intelligibles, en l'absence desquelles cet échange de paroles avec le MLL ne constituerait qu'un dialogue de sourds. Aussi, le seul moyen de vous assurer de la véracité des dires énoncés ici sont de les constater de vos propres yeux, en inscrivant dès aujourd'hui vos enfants à la NEG.

Choisissez la civilisation, pas la régression.


Ives de Tholossé,
Délégué Impérial aux Affaires Gondolaises.


03/10/2011
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Les capitaux à ne plus savoir qu'en faire


Dans un pays en crise comme le Gondo, il est facile de se faire de l'argent et de s'implanter durablement si on est assez puissant. Et ça, l'Empire l'a bien compris. L'Union Commerciale et Industrielle des Corvidés surtout l'a bien compris. Elle a été parmi les premières entités à investir dans le Gondo et s'est maintenant rependu comme une épidémie dans la province nord du pays. Encouragé pour cela par le gouvernement qui lui a alloué quelques subventions. L'entreprise a son pré carré, dans le nord et ne s'aventure pas trop sur les terres clovaniennes pour le moment afin de rester en bons termes, cependant elle a désormais une mission cruciale, endiguer l'influence des communistes dans les régions qui ne sont ni sous contrôle de la Clovanie, ni sous le contrôle de Prima étant donné son départ précipité. Elle compte aussi sur l'ONG des Chevaliers du Devoir. Ils se sont donc lancé à corps perdu dans la bataille pour éviter qu'un pays de plus ne sombre dans le communisme.

Il est huit heures du matin, dans une petite épicerie à Port-en-Truite. Le gérant, un certain Malcolm Bone a déjà reçu plusieurs clients. Son magasin propose non seulement des conserves, des sandwichs, des fruits et des légumes, mais aussi vend du tabac et des journaux. Cette épicerie s'appelle "Disale Shop", la société possède plusieurs commerces dans l'Empire, au Rousmala et au Gondo mais la société mère est bien sûr l'UCIC. Cette dernière avait racheté les magasins en 2009. Le gérant fut tiré de ses pensées alors qu'un riverain entrait, il habitait dans le quartier et c'était un client régulier.

- Bonjour monsieur Juma ! Vous allez bien ? S'exclama le gérant.
- Très bien et vous.
- Très bien également. Votre femme et vos enfants aussi ?
- Oui, à merveille, mon petit dernier va fêter ses six ans ce soir.
- Superbe, vous lui souhaiterez un bon anniversaire de ma part.

L'UCIC via ses employés avait réussi à s'attirer la sympathie de nombreuses personnes et avait réussi à se construire une image sociale forte.

- Qu'est-ce que vous voulez. Un journal comme chaque lundi, j'imagine ?
- Oui, bien sûr, je me demande de quoi ça parle aujourd'hui.
- Apparemment les clovaniens progressent dans le sud, on a des groupes communistes qui ont mené quelques escarmouches à l'ouest et l'Empire du Nord qui contacte le Gondo sur la question migratoire. En plus de ça, on a des nouvelles sportives, des chiffres pas radieux sur l'économie et des nouvelles internationales autres. Ça ne respire pas la joie de vivre dans l'ensemble malheureusement.
- Oh ça fait plusieurs années. Je ne sais même pas si on a déjà eu un journal vraiment optimiste depuis 20 ans. Vous savez, j'aime mon pays, mais ce qui se passe en ce moment me décourage complètement. Et clairement, ce ne sont pas les soldats clovaniens qui vont beaucoup nous aider. Je pense qu'ils ne sont là que pour des ressources, voir qu'ils n'alimentent les tensions et les conflits. On était déjà assez emmerdé avant qu'ils n'arrivent.

Le client poussa un long soupir.

- Il ne faut pas perdre espoir. Et on voit quand même des choses qui bougent, regardez, il y a plusieurs magasins qui ont ouvert, on a un vrai cinéma maintenant, il y a des entreprises qui investissent. J'ai remarqué qu'elles sont principalement nordistes. Il faut dire qu'ils ont des billes dans la région, mais moi ça me donne espoir parce que l'Empire a vraiment l'air d'investir de manière clean et n'intervient pas comme un gros bourrin de clovanien. Ils nous aident sur le long terme et de manière douce en implantant leurs entreprises pour nous donner du travail, des loisirs, etc.
- C'est juste, notre voisin ne nous a jamais réellement emmerdé, ils auraient eu plus de raisons que ces eurysiens pourtant. Bon, je vais te prendre aussi du pain et une boite de café.
- Très bien, ça vous fera 1637 Kwando. (hrp : je me base sur la valeur du franc cfa)
- Très bien, passez une bonne journée !
- À vous aussi.

Nous pouvons le voir à ce court extrait de la vie locale, les entreprises nordistes et l'Empire lui-même ont obtenu une bonne réputation et se sont imposé dans la vie quotidienne du nord du Gondo à coup d'investissement, de "propagande" et de publicités agressives.
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Action de repérage sur les positions du GALK


Un des drones de reconnaissance DR2 envoyés pour un repérage sur la zone sous contrôle du Groupe Armé Légitimiste Kwandaoui.

Fraîchement débarqués au Gondo par bateau, les tout nouveaux drones de reconnaissance de type DR2 fabriqués par l'Armée Impériale ont été immédiatement utilisés pour une opération de repérage dans la jungle où les membres du GALK tenaient leurs positions. La dernière offensive sur les lieux s'était soldée par un bilan positif des forces gondolaises et clovaniennes, mais le camp de base du groupe n'avait pas été débusqué. Il a donc été décidé d'envoyer deux drones DR2 patrouiller sur la zone afin d'obtenir de plus vastes renseignements.

L'objectif principal de l'opération est d'obtenir la position du camp de base du GALK. Secondairement, les drones sont chargés de déterminer les potentielles positions ennemies dans la jungle, afin d'en dresser une carte destinée à l'usage des militaires pour les prochaines opérations. Cette patrouille s'appuie sur les renseignements déjà acquis lors de la précédente opération, au cours de laquelle les militaires gondolais et clovaniens s'étaient engagées profondément dans la forêt. L'attaque avait duré plus longtemps que prévu, ce qui avait permis aux soldats de mieux connaître les lieux.

Les deux drones envoyés se séparent en deux périmètres distincts :

Plan du Gondo avec répartition des périmètres de patrouille des deux drones clovaniens.

Ces deux zones larges d'environ cinquante kilomètres de diamètre devraient être parcourues en l'espace de quatre heures.

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Désolé pour le retard, camarade.

Il faisait nuit. L'homme fumait. Les chaudes eaux de l'océan du Deltacruzando lui faisait face, lui continuant à fumer. Il profitait du fait de pouvoir fumer à l'air libre comme ça. Dans son pays, c'était interdit.
Car il faut savoir que cet homme était un étranger au pays qui l'accueillait actuellement, à savoir le Gondo. Blanc, il ne passait pas inaperçu dans le paysage ethnique de la région. Et, c'était un homme imposant. C'était la raison de sa présence ici.

L'homme jeta sa cigarette, et prit son arme d'assaut qu'il avait posé au sol, une arme de fabrication Loduarienne. Un petit pick-up arriva, à l'heure prévue. Il monta; il savait que les conducteurs du pick-up étaient des camarades.

Après un long temps d'attente, la Loduarie était enfin arrivé. Pour le meilleur, mais surtout, pour le pire.
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Nouvelle offensive sur le GALK

Quelques mois après la première attaque des forces de la civilisation sur les barbares du Groupe Armé Légitimiste Kwandaoui, lors de laquelle ces derniers avaient été affaiblis mais ne se résolvaient toujours pas à se rendre aux bras de la Raison, les officiers à la tête de l'Opération Chrysope décidèrent d'une nouvelle offensive.

Cette fois-ci, les forces clovano-gondolaises partaient mieux armées qu'en août 2011. Quasiment tout le terrain occupé par les terroristes avait été ratissé lors de la guérilla, et les soldats clovaniens avaient pu cartographier les environs pendant les opérations. Ainsi, les difficultés du terrain étaient connues des soldats envoyés. Par ailleurs, si le camp de base des Kwandaouis n'avait pas été localisé, les émissaires de la paix savaient en revanche où il ne se trouvait pas, ce qui constituait une très large partie du territoire occupé par le GALK, puisque les trois milliers de soldats clovano-gondolais avaient ratissé le théâtre des opérations de manière à en acquérir une connaissance globale. Le terrain occupé par les séparatistes avaient de plus été considérablement restreint en conséquence de la dernière attaque gondolaise.

Le 2e régiment Joffrin, commandé par le Général du Champ et stationné à Sainte-Loublance, avait été choisi par l'état-major clovanien pour participer à cette offensive. Nombre de ses membres avaient participé à l'attaque précédente et disposaient alors d'une connaissance du terrain beaucoup plus fine, du fait de leurs longs mois passés dans la jungle gondolaise. Deux mille soldats avaient préalablement été acheminés à Ceriera, pour pouvoir être déployés sur le flanc sud-est des positions kwandaouis, séparés en deux formations de mille soldats. De l'autre côté, mille soldats prévoyaient de pénétrer sur le terrain par le nord. Au nord et au sud, un drone de reconnaissance de l'Armée Impériale de type DR2 accompagnerait les soldats. Ces engins étaient prévus pour mieux aborder le théâtre des opérations, pour étudier le terrain ainsi que ses difficultés naturelles ou humaines avant de s'y engager. Les soldats clovaniens pourront aussi mieux se repérer dans la jungle grâce aux drones.

L'objectif de cette opération était simple : le ratissage minutieux de la jungle en vue de la mise hors d'état de nuire des forces du GALK. La priorité était donnée au débusquement du camp de base du groupe séparatiste, qui devait être facilité par l'usage des nouveaux drones de l'armée clovanienne.

Carte confidentielle des opérations :

Carte militaire confidentielle de l'offensive du 19 janvier 2011 sur les positions du Groupe Armé Légitimiste Kwandaoui.

Détails logistiques de l'opération :

  • Motricité des soldats :

Les soldats se rendent de Sainte-Loublance et de Ceriera vers la jungle à pieds.

  • Équipement emporté :

- Une arme légère d'infanterie de niveau 5 par soldat.
- 15 mortiers tractés de niveau 1, proportionnellement répartis entre les 3 groupes.
- 15 canons tractés de niveau 1, proportionnellement répartis entre les 3 groupes.
- 60 mitrailleuses lourdes de niveau 2, proportionnellement réparties entre les 3 groupes.
- 2 drones de reconnaissance de niveau 2, attribués comme indiqué sur la carte.

  • Composition des forces armées :

- 3000 soldats de l'Armée Impériale (Clovanie)
- matériel entièrement fourni par l'Armée Impériale (Clovanie)

1842
Débarquement des Volontaires Internationaux


Alors que le soleil disparaissait sous l'horizon, projetant de longues ombres sur la ville conquise de Port-en-Truite, un rugissement lointain s’élevait dans l'air. S’approchant du port, une flottille de navires approchait, arborant les marques caractéristiques des Brigades internationales. Le bruit sourd des bottes contre les ponts d’acier résonnait alors que les volontaires se préparaient à débarquer, les yeux plein de cette juste ferveur, l’écho des discours couvrait presque le bruit des moteurs.

La ville, qui avait échappé à l’implacable meurtrissure de la guerre, devenait maintenant le théâtre d'un moment décisif. Des hommes de l'Armée Démocratique attendaient sur le quai, leurs visages durcis de fendirent de sourires en apercevant les camarades internationaux. Le claquement des chaînes d'ancre précéda les éclats de rire et les salutations. L’annonce, voulait-on croire, de la victoire prochaine. Du recul de la tyrannie.

À mesure que les premières bottes entraient en contact avec le béton du quai, un chœur de langues s’éleva, formant comme une tapisserie. Un nouveau Babel qui méprisait Dieu et défiait les cieux en jouissant de sa multiplicité. Les volontaires venaient du monde entier, et venaient assister à la victoire prochaine d’un Gondo libre. Les mats, où l’on avait rabaissé les drapeaux gouvernementaux après la reddition de la ville, s’ornaient maintenant d’étendards rouges de la république à venir.

On dormit très peu, cette nuit là. Les locaux, épuisés par la guerre, prirent avec eux un peu de l’espoir de leurs alliés. Sept-cent cinquante hommes, équipes et parés pour le combat. La capture du port leur avait permis de débarquer, enfin. Et d’amener avec eux le matériel que les douanes fortunéennes n’auraient jamais admises. C’était un succès majeure, la capture de cette ville, et l’arrivée des volontaires semblait préfigurer de victoires prochaines. Port-en-truite, enfin, devint comme un creuset où brûlait la flamme de la résistance, éclairant le chemin vers un avenir où la solidarité vainquait enfin les ténèbres de la tyrannie.

Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées
3332
Encore de la subversion


République démocratique du Congo | Oxfam International

Situation envisagée mais considérée hautement improbable par les nombreux observateurs internationaux s’étant penché sur le cas du Gondo, la politisation de la population en conséquence à la guerre civile n’était pas sérieusement considérée par la plupart des décideurs prenant part au conflit tant ce dernier semblait de nature strictement ethnique et oligarchique.

C’était peut-être la force de l’Armée Démocratique et, peut-être aussi, pourquoi cette situation si improbable se développa finalement conformément aux espoirs des forces communalistes et aux pires inquiétudes de leurs ennemis : soudain, la population Gondolaise – ou au moins une part active et vocale de cette dernière – donnait de la voix et ne parlait plus uniquement en colères, mais en solution.

Si les manifestations de soutien à l’Armée Démocratique étaient prévisibles à Port-en-Truite, l’ampleur de celle-là eu de quoi surprendre. On pouvait cependant la mettre sur le compte des succès militaires mais aussi économiques et organisationnels du mouvement révolutionnaire, qui avait largement réorganisé son territoire en « région modèle » dont le niveau de vie, la gestion horizontale et les accords frontaliers avec Fortuna dotèrent d’un certain attrait et, tout du moins, d’une crédibilité indéniable dans son rôle d’opposition frontale au gouvernement de la république.

Plus inquiétant, cependant, fut le phénomène de contagion de ces premières manifestations. S’il est presque évident que des agitateurs politiques et étudiants furent à l’origine des premiers embryons d’organisation, c’est bien en reprenant les slogans des radios démocratiques que des masses de gondolais descendirent dans les rues des principales villes du pays, notamment Cap-Franc et Sainte-Loublance, pour réclamer un certain nombre de mesures : départ des clovaniens, partage des terres, démocratisation de lieux de travail et organisation de grands syndicats interprofessionnels, généralisation de l’éducation gratuite, départ d’une classe politique jugée corrompue, etc.

S’il semble peu probable que ces manifestations amènent à de quelconques actes révolutionnaires, elles restent le symbole d’une société civile qui s’anime et s’organise – de façon problématique pour le gouvernement, en reprenant une partie du discours démocratique.


Staff a écrit :Opération d'influence clandestine arbitrée en réussite majeure, enregistrée sous le n° 71205du site ventsombres. / Détails de l'action

Réussite majeure 100 - 93 : La propagande fait son effet, et le communalisme libertaire devient un authentique mouvement de masse. On peut imaginer que des manifestations éclatent dans plusieurs villes, amènent à des assemblées générales et participent à dynamiser le mouvement à travers la population urbaine.

Réussite mineure 94 - 86 : La propagande fait son effet, dans une moindre mesure. De nouveaux partisans s'intéressent aux idéologies libertaires, notamment depuis les autres mouvements de gauche, dans les milieux estudiantins et laborieux. On peut imaginer des manifestations de soutien à l'AD ou opposées au gouvernement dans les villes ciblées, sans effet d'emballement plus général.

Echec mineur 85 - 43 : Les efforts de l'AD ne suffisent pas à faire sortir de son mutisme la population gondolaise, habituée aux luttes entre chefs de guerre et probablement très apolitisée, à ce stade

Echec majeur 42 - 1 : Que ça soit par crainte du pouvoir ou par authentique soutien pour ce dernier, l'importante communication de l'AD provoque des réactions de peur et de violence dans les villes ciblées : ses partisans peuvent se faire ratonner, des manifestations de soutien au gouvernement peuvent éclater, l'atmosphère se renferme et renforce globalement le gouvernement central.
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"... en effet."


La représentante de la Maktaba à l'ambassade de Sainte-Loublance ce 23 Février 2012, assise sur une chaise en bois, dossier en osier, faisait face à divers journalistes assis sur des fauteuils et canapés d'un lobby défraîchi, toutefois confortable.


"Bien sûr, Icemlet est inquiète des évènements qui ne semblent s'amenuiser au sein du Gondo.
Nous avons pris l'initiative de contacter les différents partis et régions Gondolaises afin de faciliter si possible des discussions et éviter plus amples tragédies."


La femme, aux yeux dorés et à la chevelure nattée et enveloppée dans un tissu fin, se humecta les lèvres avant de répondre à la question d'un journaliste impatient.


"L'Armée Démocratique est un acteur majeur au sein du Gondo. Les aspirations de la population sont à prendre en considération.
Ce qui importe est de trouver une solution pacifique à la suite et au futur du Gondo. Ses peuples ne doivent plus souffrir de cette guerre, de ses dissensions.
J'insiste sur la nécessité de mettre à la même table l'ensemble des acteurs Gondolais.
Les Tamurt n Althalj seront actives en ce sens."


Les journalistes se précipitèrent pour prendre la parole à leur tour. Une question sortit du lot, la représentante faisant un geste dans sa direction afin que les autres laissent la parole. Le silence fut de courte durée, toutefois les mots se devaient d'être bien choisis et cet instant de réflexion ne passa pas inaperçu aux journalistes expérimentés.


"Les Tamurt n Althalj prônent une solution pacifique. Les discussions devront prendre place. Si récalcitrante, la partie prenante ne pourra pas émettre ses attentes et suggestions pour l'avenir du Gondo. La République Démocratique Libre du Gondo a d'ores et déjà accepté les pourparlers. Il est primordial que l'acceptation de l'ensemble des participants implique des compromis altruistes."


Le même journaliste enchaîna, coupant l'herbe sous le pied de ses confrères de la profession.


"Les Tamurt n Althalj prônent une solution pacifique. Notre politique de Bienveillance en Ouest Afaréen aura nécessité une action militaire par le passé. Icemlet cherche une solution pacifique et Gondolaise. Toute intervention extérieure pour des intérêts économiques et politiques doit être écartée.
Oui, la contradiction Althaljir de son implication dans ces pourparlers ne doit pas oublier que les Tamurt n Althalj ne disposent d'aucun intérêt autre que celui de voir les peuples Gondolais trouver une solution pérenne à une division nationale qui aura apporté misère et tragédie."


Le journaliste essaya de continuer, mais une collaboratrice prit la parole avant lui et il s'effaça la mine renfrognée derrière ses collègues.


"Nous avons lu la brève de l'AGP.
Je ne peux pas vraiment vous répondre à dire vrai.

Si les faits sont avérés, nous en avons appris beaucoup plus en l'espace de quelques minutes qu'en l'espace de dix ans sur ces deux nations.
Ce n'est pas à la Maktaba de demander à la présence nouvelle du clergé Primain au Gondo de commenter ce qui semble être la "justice à la Primaine".
Evidemment, je suis personnellement choquée par les annonces de volonté de têtes coupées, au sens littéral, ou de pogroms ou massacres de populations.
Ces pratiques, d'un autre temps, ne peuvent ternir l'image du continent Eurysien qui dispose en son sein de pays progressistes et humanistes, et au respect de la vie."


Un autre journaliste lança une question à la va-vite et la représentante gloussa un instant.


"Vous avez raison, l'Althalj est peut être encore amère, et encore je ne peux pas m'engager, car ne disposant pas de preuves, de l'accident de notre championne Hamsa al Ifilku. La voiture primaine a été mise en cause du fait d'une conduite étrange et d'un freinage brusque pour un virage qui n'en nécessitait pas un. Toutefois nous laissons ceci aux autorités compétentes, cela n'a aucunement influencé la politique Althaljir vis à vis de Prima."

...

"Est ce que les Althaljirs disposent d'une mauvaise image de Prima ? Je ne peux pas confirmer vos dires. Il faudrait effectuer un sondage, qui serait peut être influencé par les évènements récents impliquant ce pays. En effet, Prima a été au centre de la presse Althaljir ces derniers mois.
Ecoutez, Prima dispose de 70 millions de habitants. C'est un pays immense au centre de l'Ouest Eurysien, évidemment que nous sommes toutes curieuses. Lorsque des informations filtrent à l'international, il est normal que cela interroge et engendre des spéculations.
Il faut se dissocier autant que possible de la perception biaisée que nous, ou le monde, peut avoir de Prima, néanmoins certains actes ou paroles sont un reflet des faits et en cela nous ne pouvons pas l'ignorer.
Icemlet n'a pas changé sa position diplomatique vis à vis de Prima."


La représentante demanda que la session se termine, les questions n'étaient plus orientées sur le Gondo et il n'était pas nécessaire d'engager les Tamurt n Althalj dans un imbroglio diplomatique avec d'autres nations Eurysiennes.
2710
Togubele, petit matin.

Sur le tarmac de l'aéroport de la ville, un avion privé s'est posé il y a peu. A son bord, une vingtaine d'hommes; tous, sur leur épaule gauche, portent un petit signe distinctif Un simple "H", brodé en jaune entouré d'un maigre trait rouge. Le patch est peu original, il ne dit pas grand chose, sans doute rien, mais il permet à ces hommes de ce reconnaître. Une première chose frappe à leur descente, leur quasi-ressemblance. Une corpulence proche, la même coupe de chevelures brunes et blondes qui ne laisse guère plus de quelques centimètres. Certains s'osent à une barbe qui rapidement est recouverte par un cache cou. Le Soleil est atténué par les lunettes de soleil que tout un chacun porte. Sur eux, des papiers principalement issu de Kotios. Un faux nom, une fausse adresse, une fausse date de naissance. Les papiers sont sans doute faux eux aussi. Suffisant pour atteindre le Gondo, ils sont désormais inutiles, les hommes se savaient attendus, la S.A.U.C.I.S.S.E. vient d'arriver.

A bord de cet appareil, gère de matériel militaire. Tout juste quelques tenues militaires principalement claires. Aucune arme, la n'était pas le but de leur présence. Des armes, la Société en fournirait, plusieurs milliers, mais il fallait d'abord des bras pour les manier. Eux savaient s'en servir, bien, peut être trop pour ne pas trahir des passés, des passifs, des expériences au sein de forces armées. Pour Yoann, qui ne s'appelle pas Yoann, la mission se résumait juste à former des combattants. A correctement les former. Tirer ne fait pas tout. Une partie de la mission voulait aussi les former à d'autres choses, à d'autres techniques. La première, et la plus importante dans l'ordre de mission qui leur avait été confié : le traitement des civils. Il devait être irréprochable, sans bavure, d'une propreté inégalée autant que faire se peut. La direction de la Société, tout comme le Client à l'origine de la commande, avait été d'une clarté absolue sur ce point. Il fallait former des miliciens gondolais à la guerre, oui, mais il fallait aussi les former à respecter les civils, à ne pas piller, à ne rien faire d'autre que de les traiter correctement. De cela, Yoann en était perplexe. Si il fallait le préciser, c'est ce que ça n'était vraisemblablement pas le cas actuellement. Il n'en avait guère fallut plus chez lui pour faire naître un certain sentiment de mépris, avant même d'arriver au Gondo. Il faudrait pour lui s'en extraire dès que possible. Former un homme que l'on méprise reviendrait à mal le former.


Les hommes de la SAUCISSE ont aussi une seconde mission bien précise. S'assurer qu'où ils passent, et où passera le MLL, aucune ingérence étrangère ne persiste. Autrement dit, s'assurer que toute forme d'implication d'un Etat étranger dans une municipalité, une mine, une forêt, soit supprimée. Pas les individus présents, non, il ne s'agit pas de tomber dans la simple élimination d'individus qui dégraderait l'image de la Société. Il ne s'agit la que de s'assurer du départ, volontaire ou non, des Etats présents la où la SAUCISSE passe. Pour cela, 20 hommes ne suffiront pas, absolument pas. Des Gondolais formés au combat, à la démocratie, autant que possible, oui.

go
instructeur de la S.A.U.C.I.S.S.E. dans une rue de Togubele
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Même si loin au sud, le long des côtes de l’Afarée, l’océan avait quelque-chose de glacial. C’était peut-être simplement lié à sa nature. L’étendue d’eau, immense, dégageait quelque-chose de mort pour l’homme. Si l’on savait bien qu’il y vivait une foule immense d’animaux et de plantes, l’ensemble restait... Trop. C’était peut-être lié à son immensité. Au fait que l’on ne pouvait pas y respirer, pas y vivre. C’était ce dernier inconnu, cet endroit que l’on n’avait pas été en mesure de pleinement comprendre, de pleinement coloniser. Qui conservait encore, à ce jour, de nombreux mystères.

Du temps des premières caravelles, quand l’exploration devint un sport internationalement pratiqué, on essaya de faire oublier les vieux mythes. Ce que les marins croyaient, fut un temps, car la mer profonde et lointaine leur était inaccessible devait mourir. Il n’y avait pas de krakens. Pas de ruines enfouis, de vieux continents réémergeant au profit d’une terrible tempête. Il n’y avait pas de vaisseaux fantômes. Pas de dieux, pas de démons. Rien que l’eau. Une masse que la science pourrait bientôt expliquer, et dont le ventre ne cachait aucun secret si terrible qu’il fallut à tout prix l’ignorer sous peine d’y perdre un peu de soi.

Mais c’était ignorer, évidemment, la nature profonde de ces inquiétudes. L’océan restait inexplicable. On pouvait placer des mots sur ce que l’on voyait. Placer des chiffres, même, sur l’immensité : tant de mètres de profondeurs, telle étendue, tant d’espèces. Tout redevenait finalement abstrait. Trop grand. Trop sombre. Et les vieux mythes, même compris comme tels, persistaient envers et contre tous. Il y avait une inquiétude latente à être marin. Même si l’on avait jamais vu de kraken, on avait déjà vu des tempêtes. Des vagues hautes comme des immeubles s’abattre sur les flancs d’un porte-conteneur. Des hommes perdre la raison dans l’isolement. Des ombres étranges, sous les eaux ou dans le lointain d’une tempête.

Et l’océan, donc, restait froid.

De nouveaux mythes avaient-ils émergés à la création du sous-marin ? Si l’on craignait ce qui se trouvait sous l’eau tant cet univers nous était inaccessible, il y avait fort à parier que le fait d’enfin y descendre, de voir que nous y attendait, en fait, un espace plus immense encore qu’on ne l’avait pensé, avait pu faire croître de nouvelles craintes horribles.

La première desquelles, pensa le capitaine Suzuki Taro, était évidemment celle des sous-marins eux-même, et de la guerre silencieuse qu’ils avaient rendue possibles. Connaissant parfaitement cette dernière et ces caractéristiques, le bon capitaine ne passait pas un jour sans se féliciter d’être sous l’eau plutôt qu’en surface. Dans l’un des appareils de pointe de la marine kah-tanaise. L’engin était sec, bien organisé, aussi spacieux que le permettaient les besoins de sa mission. Dans l’ensemble, il y avait peu d’appareils sur terre capables de poursuivre cet engin. Moins encore capables de le pourchasser. Moins, encore, capables d’éviter ces torpilles.

Surtout sous ces latitudes.

C’était une discussion qu’il avait eu avec les gens du Directoire, à Nayoga Lamanai. Ils aimaient bien cette ville, les gens du Directoire. On ne pouvait pas leur en vouloir. C’était plus simple de rapatrier un capitaine depuis le Nazum que d’envoyer la direction à l’autre bout du globe pour un simple ordre de mission. Taro préférait pour sa part les installations de Heon Kuang, Fort Prian, notamment, était une représentation symbolique forte de la marine, mais Nayoga et ses grands chantiers restait un endroit intéressant, d’une part. De l’autre ça avait été pour lui l’occasion de rentrer un peu en métropole avant de retourner s’immoler dans la mer, coincé dans un immense sarcophage d’acier.

Il avait rencontré les braves gens du directoire dans une immense salle de réunion dont un pan entier de mur était une vitre — blindée — donnant sur un jardin zen. Tout les vieux était là. Belle brochette de héros de guerre et d’organisateurs victorieux. Ils avaient présidés la reconstruction de la Garde communale à partir de la Garde d’Axis Mundis. Comme on crée un greffon de peau à partir d’une cellule souche. Ensuite ils avaient présidé la reconstruction de la marine, à partir de rien cette fois. Immaculée conception d’immenses vaisseaux d’acier. Les sous-marins, derniers nés de la flotte, en étaient aussi la fierté et Suzuki Taro, en tant que capitaine de l’un d’entre-eux, jouissait d’un certain prestige.

On s’était salué dans les formes, on avait un peu mangé, puis on était entra dans le vif du sujet.

« Nous avons lu vos rapports. Votre équipage semble prêt pour entrer en service actif. Réellement actif.
Tout à fait citoyen. Mes gens sont formés. Ils savent ce qu’ils font. Peuvent réagir à toute situation le nécessitant. »

Sur le moment il avait répondu par automatisme, sachant qu’il ne mentait de toute façon pas. La vraie question était de savoir contre qui on allait les envoyer, selon lui. Il ne lui semblait pas que l’Union ait à ce jour des ennemies nécessitant le déploiement de la flotte. Tout les fronts étaient gelés ou froids. Les zones à risque étaient enclavées dans les terres. Les vieux du directoire ne firent pas durer le suspens. L’un d’eux alla droit au but.

« Vous êtes familier de la situation, au Gondo ? »

Il avait répondu que oui. Vaguement. Guerre révolutionnaire, fort à parier que l’Union avait quelques billes là-bas mais rien d’officiel. Une armée socialisante bourrée de flingues, de blindés, pointant assez de DCA vers le ciel pour le rendre virtuellement impraticable pour l’ennemi. Les autres continuèrent.

« Pour le moment une trêve impose le gel du conflit à nos amis sur place. Nous ne sommes pas sûr de comprendre à quelle fin elle a été négociée, mais...
Nous craignons qu’elle ne laisse le temps aux forces gouvernementales de se renforcer. Seulement ces forces sont dans l’incapacité d’importer du nouveau matériel par les airs grâce à la zone d’interdiction rebelle.
Nous pensons qu’il pourrait être possible d’établir une nouvelle zone d’interdiction.
La Clovanie n’a pas de marine. En principe elle ne pourrait pas nous empêcher d’agir. »

Il leur avait bien-sûr signalé qu’il existait assez peu de mouvements révolutionnaires capables d’aligner des sous-marins dans la mêlée. On lui avait rétorqué que ça ne serait pas la première fois qu’un rouge coulait d’autres navires au nom de la lutte des classes. Les Pharois. Taro avait acquiescé. Et concernant le cessez-le-feu ? On avait botté en touche. Ce truc finirait par prendre fin. En attendant, il fallait isoler le Gondo. Seul le port nord devait rester ouvert.

« Nous devons dérouter les navires ennemis. Faire comprendre au gouvernement qu’il n’a plus aucun contrôle sur la mer. Nous allons fournir quelques vieux navires aux révolutionnaires. Rien de bien complexe. Votre sous-marin est là pour couler les pavillons militaires Clovaniens, et uniquement Clovaniens.
Ils ne pourront pas nous empêcher de le faire. Personne ne s’intéresse vraiment à l’Afarée. Ces navires coulés ne devraient pas alerter de vraies puissances.
Alors agissez comme il convient. »

Puis il était parti, la soute de son vaisseau pleine de torpille, des ordres de mission claire. La mer était plutôt calme, pour le moment, et le trafic maritime ne s’était pas encore arrêté, mais il y avait fort à parier que les révolutionnaires ne tarderaient plus. Ensuite ? Ensuite il verrait bien si son déploiement était effectivement utile ou s’il s’agissait simplement de faire plaisir aux braves types du directoire.
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Nous savons ce que vous faites


Opération d'influence clandestine visant le Gondo

Pays infiltrant: Grand Kah
Pays infiltré: Gondo
Prévisionnel de la date (RP) de l'action clandestine : Mai 2012
Prévisionnel de la date (HRP) de l'action clandestine : l'action pourra être arbitrée le 02 01 2023
Type d’opération : Espionnage

Province cible : #32451 (province capitale).

RECONTEXTUALISATION :

Suite aux récents succès de l'Armée Démocratique, tant sur le plan militaire que politique, ce qui était initialement une milice enclavée au nord du pays a terminé sa métamorphose en une force d'opposition perçue comme cohérente et capable d'arriver à ses fins. Suite à la massification du mouvement politique communaliste, et à l’augmentation drastique des moyens financiers à la disposition des forces rebelles, celles-là ont finalement réussi à obtenir des moyens d’influence plus importants, qui devraient en somme leur permettre d'établir un réseau de surveillance et d'espionnage digne de ce nom. C'est à l'aide d'agents humains, fussent-ils strictement mercenaires ou convaincus par la cause, que les forces révolutionnaires gondolaises souhaitent maintenant assurer leur domination sur le gouvernement.

OBJECTIFS DE L’OPERATION
L'objectif de cette opération est d'infiltrer des agents au sein des instances dirigeantes de l'armée gouvernementale afin d'obtenir des informations précises sur la date et le lieu des prochaines réunions d'état-major. Ces agents devront pouvoir rester en infiltration de façon à obtenir des informations actualisées dès que nécessaire.


Réussite majeure : Les agents infiltrés réussissent à faire sortir quelques informations sur la planification militaire ennemie, permettant aux forces rebelles de mieux se préparer aux éventuelles opérations ennemies.


Réussite mineure : Les agents arrivent à s'infiltrer dans l'administration militaire ennemie : l'emplacement et l'heure des réunions d'état-major sont désormais connues des forces rebelles.


Echec mineur : Les agents n'arrivent pas à s'infiltrer au sein des structures administratives de l'armée gouvernementale.


Echec majeur : Les agents n'arrivent pas à s'infiltrer au sein des structures administratives de l'armée gouvernementale et leur tentative est repérée par les services de contre-espionnage gouvernementaux.


LIMITES ET CONTRAINTES DE L’OPERATION

Plusieurs limites et contraintes sont à prendre en compte dans l’arbitrage de l’opération :
  • Si l'espionnage et le sabotage ne font pas partie des méthodes actuellement utilisées par l'Armée démocratique, il est possible que les forces gouvernementales fassent preuve d'une prudence accrue depuis les manifestations massives en faveur de l'opposition démocratique.
  • Il est difficile de déterminer la complexité des procédures de sécurité de l'administration militaire gouvernementale : on peut supposer que celles-là sont importantes considérant la situation de guerre civile.
Moyens engagés :

Outre es agents de terrain favorables à la révolution, les services révolutionnaires comptent bien utiliser tous les atouts à leur disposition : formation de leurs espions par les kah-tanais habitués à ce genre d'opération, emploi massif de la corruption auprès des fonctionnaires de haut rang, sentiment d’impunité et de sécurité des officiers ennemis dans leur propre place-forte etc. Du reste il existe de nombreux moyens de déterminer l’emplacement et l’heure de ces réunions, que ça soit en étudiant les déplacements des officiels concernés, en fouillant des ordres logistiques concernant l’essence, les véhicules mobilisés ou même le mess des officiers, etc.
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La Guerre s'installe en Mer


https://video-images.vice.com/articles/58bcdccd884a681ce838c525/lede/1488772549494-Suspected_pirate_ship_boarded_by_USS_Winston_S_Churchill.jpeg?crop=1xw:0.56xh;center,center

C'était peut-être à prévoir, mais l’instabilité régionale et l’intensification du trafic maritime lié aux nécessités d’approvisionnement des forces étrangères implantées dans la région a, avec le temps, fini par attirer de nouveaux acteurs dans la région parmi lesquels, ça ne surprendra personne, toute une nouvelle gamme de criminels plus ou moins bien équipés.

C’est que la piraterie et le pillage sont encore des réalités dans plusieurs régions du globe, et si l’Afarée est relativement épargnée en vertu de sa (relative) insignifiance économique, l’insécurité et l’anomie régnant sur des pans entiers de son territoire permettent à un écosystème local de brigands d’exister en relative impunité. Si le Gondo était jusque-là relativement épargné en vertu de la forte militarisation de son gouvernement et de son commerce relativement faible avec le monde extérieur, la plupart des marchandises s’acheminant plutôt via l’enclave Fortunéenne, dont les ports sont protégés, le blocus de facto instauré par l’Armée Démocratique, imposant au commerce des régions gouvernementales de se faire via les ports du sud, de les besoins importants des forces clovaniennes en munitions, vivres, logistique ont eut pour effet d’intensifier l’activité portuaire du sud du pays. D’autant plus que l’obtention par les forces de l’armée révolutionnaire de batteries anti-aérienne longue-portée a pour effet de bloquer au sol l’essentiel des avions souhaitant décoller de, se poser dans ou passer au-dessus des régions encore contrôlées par le gouvernement.

De façon assez funeste, il semblerait qu’à ce blocus aérien soit désormais accompagné d’un blocus marin qui, s’il n’est pas directement le fait des forces communistes, n’affectent pas ces dernières. En effet, le commerce des zones nord est depuis-peu sécurisé depuis les côtes par des batteries de missile ainsi que par des navires légers appartenant aux brigades internationales, rendant tout acte de piraterie impensable.

Le commerce du sud, lui, ne jouit pas d’un tel niveau de protection. En fait, à ce stade on peut même affirmer qu’il n’est pas protégé du tout. Les pirates, mal identifiés à ce stade, confisquent les cargaisons des navires arraisonnés, enlèvent occasionnellement des otages et visent plus spécifiquement tous les navires clovaniens, qui ont la réputation de contenir du matériel militaire pouvant se revendre à des prix très élevés sur le marché noir afaréen, toujours soucieux de financer ses milices et autres seigneurs de guerre en munitions et ration de combat.

Cette nouvelle réalité du commerce gondolais risque cependant de rapidement assécher le filon : le commerce pourrait purement et simplement s’arrêter, une perspective que la plupart des observateurs considèrent comme dramatique et en réponse à laquelle le gouvernement provisoire installé par l’Armée Démocratique au nord du pays s’est engagé à lutter : lors d’une déclaration, les représentants du mouvement ont commencés par rappeler qu’il n’est pas du devoir de l’Armée Démocratique de suppléer le gouvernement "illégitime" où il se montre incompétent, mais tend la main aux secteurs économiques du pays en proposant d’organiser un rapatriement du commerce dans les ports sécurisés du nord du pays, puis d’organiser la création d’une route sécurisée permettant aux biens de passer du nord au sud sans souffrir de la guerre civile. Une offre généreuse, qui met évidemment en danger l’approvisionnement des forces clovaniennes et plus généralement étrangères ; il semble en effet peu probable que la logistique du corps expéditionnaire puisse arriver à ce dernier si la situation impose un arrêt complet du commerce maritime ou un déroutement de ce dernier par le nord. En attendant qu’une solution se présente, la situation en mer continue de se dégrader.

Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées
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Préparations militaires


Les succès de l'Armée Démocratique inquiètent de plus en plus l'Empire qui voit son commerce perturbé et le communisme s'implanter de manière toujours plus sérieuse dans la région. Les litiges frontaliers avec le Kumasi ont entrainé une forte présence militaire impériale dans la région, mais ces troupes pourraient bien être redirigeaient vers le Gondo si la situation ne s'améliore pas. Les armes et les formateurs fournis par l'Empire au Pitsi sont un second souffle pour le mouvement, mais la formation de troupes prend du temps et ces derniers ne sont pas encore prêts à rompre leur pacte de non-agression. La possibilité d'un blocus naval pour la partie communiste est de plus en plus envisagée et une intervention directe de l'armée nordiste est une piste. La situation est bloquée pour le moment et les grands moyens vont arriver si cela ne bouge pas.

Plan Gaubert


Le plan Gaubert est un plan en cours d'étude et de construction au sein de l'armée et du gouvernement impérial. Celui-ci consiste en une aide et un soutien officiel auprès du mouvement Pitsi, une non-reconnaissance de la souveraineté gondolaise sur ce territoire. L'entrée en guerre de l'Empire. L'assassinat du président Désiré Flavier-Bolwou, la déstabilisation du gouvernement central et l'anéantissement des forces communistes. Un plan extrêmement ambitieux, complexe et qui nécessiterait un engagement très fort de l'Empire.

1ʳᵉ étape :

Annonce officielle de la part du gouvernement de la non-reconnaissance de la souveraineté gondolaise sur le territoire pitsi. Annonce de la reconnaissance du territoire pitsi comme un État indépendant et souverain. Puis assassinat du président Désiré Flavier-Bolwou par un indépendantiste pitsi (kamikaze).

Le gouvernement désorganisé ne pourra pas s'occuper du problème pitsi efficacement et le peuple réclamera un nouveau dirigeant.

2ᵉ étape :

L'Empire s'alliera avec le nouvel État pitsi et avec lui mènera une attaque contre les communistes du GALK afin de mettre fin à ce mouvement et que les pitsi retrouvent leur territoire national et d'écarter la menace rouge. Organisation d'un blocus naval et aérien au nord du pays.

3ᵉ étape :

Déstabilisation du peuple gondolais par de la propagande, de la désinformation et autres manœuvres. De ces opérations doit en découler une perte de soutien du gouvernement auprès de la population et une lassitude face à la guerre, réduisant les chances de contre-attaque.

4ᵉ étape :

Après la stabilisation de la situation militaire, massivement aider économiquement le nouvel État pitsi pour devenir une nation stable et réinstaurer la confiance du peuple.

Mais pour un plan aussi ambitieux, les services secrets devraient œuvrer de manière pharaonique et l'armée impériale n'est pas expérimentée pour ce genre d'intervention. De plus, cela nécessiterait une grande volonté politique de la part du pouvoir pitsi. De plus, un blocus naval nécessite une force navale conséquente dont l'Empire ne dispose pas encore. Sans compter la réaction de pays voisins ou des alliés de l'Empire. Ce plan est donc très compliqué à mettre en place et ne sera déclenché qu'en cas grande nécessité.
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