28/06/2013
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Activités étrangères au Gondo - Page 2

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[DOCUMENT TOP SECRET ET INTROUVABLE QUI NE PEUT QU’ÊTRE RECONSTITUÉ QU'A POSTERIORI PAR UN TRAVAIL DE RETRO INGÉNIERIE DE RENSEIGNEMENT]

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Plan d'influence Boko Halal
Consignes relatives aux manœuvres d'influence propres à nous assurer que le Gondo demeure uni, qu'il se libère de tout communisme ou autre mauvaise idée libérale, et qu'il nous soient favorable et bien disposé. Document confidentiel à l'intention des superviseurs, supérieures ou officiers généraux des services de la Chancellerie Secrète, de l'Ordre des Clarisses de la Charité et du corps diplomatique

Introduction
Le Gondo, malheureuse colonie du duché de Galouése, est jetée dans le chaos depuis le début du Vingtième Siècle. Depuis lors, ce pays aux multiples ethnies artificielles unies est maintenant par la force d'un pouvoir central précaire et variable. La brave Clovanie, émue du sort tragique de cette population maltraitée par elle-même, a décidé de consacrer un peu de ses hommes, de ses moyens et de son temps à ce pays désespéré. Il allait donc de soi que Prima, en bon allié et puissance amie de la Clovanie, devait apporter tout le soutien possible à cette initiative de bienfaisance philanthropique. L'armée de la République Impériale Pétroléonienne étant déjà, en elle-même, objectivement supérieure à l'armée primaine, et ce tant en nombre qu'en arme, et le contingent d'hommes envoyés en corps expéditionnaire sur place étant déjà suffisant,l'aide de Prima ne saurait donc, par conséquent, être militaire.

Par ailleurs, le Royaume répugnerait à voir partir ses valeureux hommes d'arme qui, dés lors, manqueraient à la défense de Prima. Non, l'aide que nous devons apporter pour la réalisation de cette noble entreprise est toute autre. Elle doit être simultanément utile pour la Clovanie et instructive pour Prima. C'est pourquoi nous avons décidé que notre action serait tout entière orientée vers la quête de capture et de conservation de l'influence sous toutes ses formes par le moyen d'un ensemble de technique d'infiltration et de subversion que nous allons décrire dans ce plan. Idéalement, quand notre dispositif sera au point, quand le Gondo sera sous calme, unie et sous contrôle de nos agents, que les forces anarcho-communistes en seront chassées totalement, notre brave sœur et amie la Clovanie pourra s'en emparer calmement et pacifiquement pour le bien des populations locale et pour permettre, à terme, une implantation saine et durable de l'UMT en terres afaréennes.

Comme nous allons le voir, et malgré les apparences que nous tenons à conserver, le plan devra être pour nous l'occasion de déchaîner l'ensemble de nos moyens de communication et de subversion. Nous devons faire de la réalisation de ce plan une occasion d'expérimenter en condition réelle ce que nos développement industriel récent nous permet de faire. Des résultats obtenus dépendront les orientations qui seront les nôtres en terme de développement. Aussi, dans cette logique, il est crucial que l'ensemble des acteurs concernés par ce plan mettent en sommeil l'essentiel de leurs moyens d'actions ordinaires se mettent à disposition de la Chancellerie Invisible, laquelle prendra la direction de toute l'opération sous la supervision avisée du sieur de Frontenie et la surveillance de la princesse Jeanne Marie Hélène de Prima, le tout sous la guidance suprême de sa majesté le Roy.

Il va de soi que, pour que cette manœuvre soit à la fois efficace sur le plan pratique et parlante sur le plan théorique, il faut nous assurer scrupuleusement le secret plus absolu sur cette opération. Le plan Boko Halal doit rester strictement et rigoureusement confidentiel. Puisque nous venons de donner le nom de l'opération, voyons ce qu'il veut dire et pourquoi nous avons décider de l'employer. Boko signifie « les blancs sont permis », cela signifie que nous devons faire de ce plan une occasion d'ouvrir un rapport d'amitié et un lien de coopération durable et sincère entre les peuples de l'Afaré et le monde blanc.

Sur le plan formel, pour la communauté internationale, il va de soi que tout ce que nous ferrons au Gondo sera purement et simplement des actions humanitaires comme on dit, de la bienfaisance et de la philanthropie. Par ailleurs, la liberté de pouvoir faire une apostolat est la condition qui fait que les sœurs de l'Ordre des Clarisses de la Charité, et par elles la Cité de Volignon, nous apporte son soutien. Donc prédication et bienfaisance seront les moyens dont nous devront nous servir pour donner, par des action extérieurement civiles, le Gondo aux forces de la Clovanie, c'est à dire redonner le Gondo à lui-même. Nous espérons sincèrement qu'un jour il sera possible de se passer de services et que l'honneur et la noblesse pourront à elles seules régler tous les problèmes, mais tant que subsistera en ce monde des idées libérales et du philosophisme et autre constructivisme, il nous faudra nous abaisser à employer ses armes viles mais efficaces qui sont celles de l'influence et de l'espionnage.

Concrètement, notre action devra porter sur trois domaines que nous allons détailler un par un dans un, chacun dans une section dédiée : Le monde politique et culturel, le monde économique et le monde illégal et clandestin.

Sur ce et avant d'attaquer le concret de notre opération, nous tenons à vous rappeler que les enjeux de ce plan ne sont ni plus ni moins que la politique générale de Prima pour les années à venir et la présence futur et durable de l'Union Médiane des Traditionalistes en Afarée.

L'influence politique et culturelle
Si nous voulons que les clovaniens puissent paisiblement et durablement ramener l'ordre en Gondo et le faire converger vers l'UMT, nous devons impérativement nous assurer de ce que contient la tête des populations du Gondo. Nous ne devons pas négliger, d'abord, de nous concilier toutes les autorités locales. Par ailleurs, nous devons nous assurer que le monde mental de ces gens, leur discours intérieur, soit uniquement nourrit de nos seuls contenus, véhicules sains de doctrines saines.

Pour que cela puisse se faire convenablement, la Chancellerie Royale devra fournir au moins une consulesse par province, sans doute bien davantage, laquelle devra veiller à ce que l'on diffuse bien du contenu adapté à l'état d'esprit que nous cherchons à créer. Pour ce faire il leur sera donné tout le matériel de projection nécessaire et le personnel apte à l'entretenir et le faire fonctionner. La population doit être noyée par le flot d'images et de sons que nous lui destinons. Au début, l'action de conformation des esprits par le moyen des contenus culturels adaptés devra être suggestives, puis il faudra inexorablement passer de la suggestion à l'incitation, et, in fine, à l’obligation. Les consulesses devront bien jauger pour ne pas que la chose apparaisse.

On ira chercher les consulesses de Prima dans la plus basse aristocratie, idéalement la frange de la population pour qui la déchéance de la noblesse est une quasi certitude. Les cadettes et benjamines des maisons d'honorés seront pour nous les profils idéaux. Nous leur donnerons l'occasion de se faire une place au soleil en échange d'un investissement total de leur personne, corps et âme. Il leur sera demandé de développer un lien d'amitié solide entre Prima et les autorités locales provinciales et communales. Compte-tenu de l'attraction que les blanches peuvent exercer sur les populations de l'Afarée, elles devront accepter de faire office de courtisanes pour nous offrir le pays. Du reste, nous pourrons volontiers faire parvenir plus de femmes si les besoins de la politique s'en fait ressentir.

En ce qui concerne la production de contenu culturel, on recrutera des jeunes gens du Gondo au profil adéquate, les séries abonderont rapidement dans le pays, elles seront à l'image de sa population mais elles véhiculeront de bonnes valeurs, les vraies valeurs, celles de l'UMT : identité, communauté, piété, honneur. En attendant que le contenu exclusif arrive, il faudra diffuser le contenu ordinaire que nous produisons, il transmet déjà les bons principes mais le choix des personnages, des décors et des intrigues étant moins adaptés à la culture du Gondo, nous nous attendons à ce que l’efficacité soit moindre.

Les consulesses devront cependant ne jamais se faire connaître comme des agents aux commandes, mais seulement comme des entremetteuses entre les chefferies locales, qui sont régnantes, et le pouvoir des blancs, qui reste dans les camps, en sort rarement mais est redoutable. Il est important que les autorités locales pensent être à la manœuvre et qu'elles fassent leur notre entreprise de nettoyage des esprits, ce la n'est possible que si on ménage au maximum leur ego et que, comme dit plus haut, on accepte de donner de sa personne pour l’intérêt supérieur de la nation.

Enfin, comme pour tout les agents en Gondo, les consulesses ne devront jamais être séparées de leur escorte clovanienne à moins d'être escortées par les soldats de l'armée gondoénne. Nous ne voulons pas que les dames que nous envoyons en Gondo et dont le travaille sera, nous le savons, pénible, tombent entre les mains d'individus mal intentionnés. La sûreté avant tout.

L'influence économique
L'aspect économique de notre influence en Gondo passera par le travail des sœurs de l'OCC. La mise à notre disposition de leurs effectifs va nous permettre de nous rallier la population par l'amélioration matérielle de leur condition de vie. Que l'on se rassure, il ne s'agira pas de donner du confort, générateur de paresse, à la population. Les sœurs, en plus de prêcher la Religion, créeront une structure économique orientée vers l'exportation, et l'exportation précisément chez nous.

La production devra si possible n'être pas universellement utile. Les sœurs créeront donc des ateliers qui produiront des choses pour nous. Les toilettes aux motifs et tissus affaréens vont incessamment sous peu devenir à la mode (nous y travaillons) et ces tissus seront produits au Gondo dans le cadre d'ateliers de bienfaisance des sœurs. Il en va de même pour la confection des éventails, bijoux et accessoires divers.

Une fois ces artisanats bien implantés, quand les agents économiques seront familiarisés avec la doctrine de production de Prima, les sœurs commenceront alors à implanter des Fablabs primains, le plus possible, et mécaniquement, petit à petit, par interpénétration de nos économie et proximité de leur structure, nous gagnerons le soutient et l'amitié des agents économiques de ce pays. De plus, le travail social des sœurs sera une occasion de conversion qui aidera notre entreprise actuelle et nos entreprises futures.

En ce qui concerne les sœurs, il doit y aller d'elles comme des consulesses, elles ne doivent pas être en liberté sans escorte. L'armée clovanienne nous a garanti qu'elles ne seraient pas pas sans protection, que les sœurs ne fassent pas de zèle et obéissent aux militaires. Bien que la mort ou les maltraitantes excessives des sœurs puissent être l'occasion d'un casus belli qualitatif et durable pour Prima, nous rappelons nos superviseurs que nous n'avons pas d'ambitions militaires et que toute faiblesse de leur part en la matière sera traitée comme une défaillance de leur part. Si cela devait changer, qu'ils se rassurent, ils en seraient informés d'une manière ou d'une autre.

Pour le reste, cette action de guerre économique étant plus expérimentale, encore, que le reste, il est certain et attendu que de nombreuses modifications et ajustements seront à prévoir.

L'influence clandestine
Il est, hélas, certain que les précieuses et les sœurs ne pourront pas, à elles seules, nous gagner le Gondo, il faut y ajouter une force plus directe et plus virile. La chancellerie invisible déploiera ses hommes dans tout le pays sous protection gouvernementale et clovanienne. Ces hommes devront structurer la pègre et en prendre le contrôle, nos armuriers leur donneront toutes les armes dont ils pourraient avoir besoin, nos chimistes leur donneront la drogue dont on fait usage dans le pays et nos maquereaux feront parvenir toute les demoiselles dont la prostitution locale pourrait avoir besoin.

Nous devons impérativement conquérir le crime et la société souterraine. Toutes sortes d'accords pratiques peuvent être pris, nous laissons aux gens de la chancellerie secrète tout la liberté d'action qu'il faut pour cela. Par ailleurs, les criminels doivent voir en nous une opportunité et non un obstacle, sans pour autant que les braves gens nous voient les favoriser, les autorités locales devront donc faire preuve de finesse et de doigté. On éliminera au besoin les personnes du milieu qui ne savent pas travailler comme il faut et nous les remplaceront par de vrais professionnels.

Par ailleurs, on hésitera pas à faire jouer les ethnies contre les autres selon nos intérêts et dans le but d'avoir des agents dans tout les camps non-communistes. Les réseaux ainsi constitués, nous gagnerons un capacité d'action non négligeable et discrète nous permettant d'effectuer dans l'administration ou le gouvernement les corrections que nous penserons devoir faire pour assurer au mieux nos intérêts.

Conclusion et rappel des consignes

  • Nous arrivons au Gondo pour assister la Clovanie dans sa mission de redressement du pays en vue de le faire entrer dans l'UMT et de nous permettre de poser le pied, enfin, sur ce continent. Aussi il ne s'agit surtout pas de s'aliéner la population en se livrant à des excès dommageables qui, si ils sont trop nombreux, pourraient rendre impossible la réalisation de nos desseins.

  • Notre opération est secrète et civile, l'aspect militaire est entièrement entre les mains des armées clovaniennes, le succès, si nous y parvenons, sera collectif et pour l'UMT. Nous ne devons pas marcher sur les plates bandes de la Clovanie, auprès de laquelle nous sommes en soutien.

  • Cette « guerre » a comme objectif majeur de nous fournir des données concrètes et exploitables sur nos capacités de propagande et d'influences diverses et sur les bons procédés à employer pour en optimiser l’efficacité. Aussi une remontée des informations aussi prolixe que possible est une nécessité, de plus, il faudra s'attendre à des choses inattendus et des ajustements à faire dans notre approche, le pragmatisme est de rigueur.

  • Détails HRP :
    L'opération de Prima (assistée de Volignon) se veut purement "influencielle". Elle n'inclue aucune opération militaire, aucun personnel armé primain, se sert des infrastructures mises en places, entretenues et protégées par la Clovanie dont elle reconnait l'autorité. Toute la logistique, purement civile, financière et économique, passe par l'intermédiaire de Fortuna, conformément aux accords Fortuna-Clovanie relativement aux mouvements de civils. Du reste, Prima possède une flotte aérienne en mesure d'assurer les besoins de ses services. Enfin, ce post est purement introductif, il sera suivi de posts concrets divers et variés.
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    Les sœurs de l'OCC arrivent au Gondo

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    La priorité, comme toujours, ira aux plus malheureux.

    C'est un dispositif inhabituel par son envergure que nos braves sœurs de l'OCC mettent en place actuellement en Gondo. Un projet ambitieux vient de germer dans l'esprit de ces bonnes dames de bienfaisance : Fournir une aide multidimensionnelle à ce pauvre et désespéré peuple de l'Afarée Noire. Ainsi, outre ses services d'assistance habituelle que sont les hôpitaux, les hospices et asiles divers, les soupes et foyers pour misérables, les écoles et les orphelinats, toutes ces bonnes et nécessaires choses étant d'ailleurs prévus et en chantier dans tout le pays ; outre toutes ces bonnes œuvres, les sœurs innovent par la mise en œuvre d’ateliers de survivances (AS).

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    Les ateliers devraient dynamiser les zones sinistrées.

    Ces ateliers seront implantés dans les zones les plus pauvres de pauvres du pays ainsi que dans les endroits où leur présence sera désirée ou sollicitée par les communautés locales ou les autorités hôtes. Le principe de ces structure est simple : fournir un emploi artisanal et manufacturier aux femmes des populations locales afin qu'elles puissent nourrir leur famille là où le travail de l'homme ne suffit. Cela permet d'ailleurs d'alimenter un cercle vicieux de croissance et de créer une dynamique économique locale qui fait souvent défaut. Pour l'heure, ce sont des ateliers de confection de tissus et motifs traditionnels qui seront créés. Prima, d'ailleurs, par l'intermédiaire de sa corporation des tisseurs et des tailleurs aurait déjà passée une commande considérable en vue de la saison nouvelle durant laquelle les toilettes aux symboles affaréens pourraient bien connaître leur heure de gloire.

    Pour l'heure, ces bonnes dames de l'OCC débarquent et construisent à tout va, en payant les artisans locaux. En ce qui concerne leur implantation, les grandes structures seront toutes près des bases Clovaniennes et plus globalement tout sera bâti, pour l'heure, dans les zones contrôlées par le gouvernement, bien que des tractations pourrait à terme avoir lieu avec certains certains groupes rebelles. Pour la première fois de son histoire l'Ordre des Clarisses de la Charité ne se borne plus à la seule pratique de la bienfaisance mais s'engage concrètement pour le développement d'un pays.

    En résumé

    Les sœurs de l'OCC arrivent en Gondo pour s'y installer massivement. Leurs objectifs sont aussi économiques et plus seulement humanitaires. Elles s'appuient sur les forces clovaniennes pour leur protection et sur leurs installations pour la logistique. C'est un mouvement qui justifiera l'influence économique dans les zones gouvernementales.

    L'OCC arrivent petit à petit et projette d'installer 5 000 sœurs et vont ouvrir progressivement 84 maisons :
  • Quatre Hôpitaux, chacun sur les grandes agglomérations de la côte, ils assureront également la charge d'hospices et d'asiles.
  • Dix Orphelinats, un par province sous contrôle du gouvernement
  • Trente écoles, une par province sous contrôle du gouvernement
  • Quarante d'ateliers de confection de tissu et d'artisanat divers, quatre par province sous contrôle du gouvernement.
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    Il ne manquait plus que le nerf de la guerre...


    Illustration

    Les premiers industriels clovaniens avaient débarqué en terre gondolaise au cours des derniers jours. Munis de leurs valises en cuir et descendant de leurs avions avec des étoiles dans les yeux, ils semblaient avoir débusqué en cette contrée aride une véritable mine d'or. En effet, les récents accords signés entre le Président Flavier-Bolwou et Sa Seigneurie Impériale Pétroléon V constituaient une opportunité inespérée pour ces négociants du secteur touristique. Il s'agissait là d'une autorisation de construire quasiment inconditionnelle pour tous les acteurs clovaniens. Il fallait néanmoins employer 80% de travailleurs gondolais dans les chantiers qu'allaient entreprendre ces acteurs clovaniens. Une condition très avantageuse, puisqu'elle présageait une formidable coopération entre Gondolais et Clovaniens. Les Gondolais y trouveraient du travail, une aubaine dans ce pays longtemps rongé par le chômage, meilleur ami de la guerre civile, et les Clovaniens y trouveraient leur compte d'une manière ou d'une autre.

    En somme, c'était la tête pleine de rêve et les yeux remplis d'aspirations que Maximilien Dietritch arpentait le tarmac de l'aéroport de Sainte-Loublance, comme les dizaines de chefs d'entreprise qui se suivaient au même moment dans les aéroports du Gondo. Patron de Tourhôtel, une des plus grandes entreprises hôtelières de Clovanie, il faisait partie de ceux qui avaient su saisir l'opportunité offerte par la situation. Une immense réussite l'attendait ici, au Gondo, il en demeurait persuadé et il l'avait prévu dès les premiers échanges entre les deux pays. Avait-il peur de la guerre civile ? Certainement, au fond de lui se tassaient quelques sentiments appréhensifs, mais ils étaient occultés par l'ambition qui habitait l'homme d'une quarantaine d'années. Comme le lui avaient répété maintes et maintes fois ses proches les plus timorés, la mort l'attendait peut-être au tournant de cette grande entreprise, et il serait regrettable d'arrêter net cette brillante carrière. Mais il fallait prendre des risques, et savoir jouer sa peau pour écrire l'Histoire. Les hommes qui ne risquent rien demeurent en marge de la progression des événements et tomberont dans l'oubli des générations futures.

    Une autre circonstance jouait en la faveur de ces ambitieux Clovaniens, celle des premières victoires sur les rebelles gondolais. L'Opération Chrysope commençait bien, et la grande majorité des côtes du pays avaient été libérées et rendues à la souveraineté de la République. Le principal axe routier pouvait aussi être emprunté avec sécurité, reliant les deux villes de Sainte-Loublance et de Porzh-Erwan. Le signal était donné pour le lancement de l'activité touristique sur le littoral gondolais. Les grands patrons comme Maximilien Dietritch avaient même reçu des subventions et des incitations à entreprendre de la part du gouvernement clovanien.

    Toutes les conditions étaient alors réunies pour le lancement de cette transformation de grande ampleur des côtes afaréennes. Dans la mallette de Maximilien Dietritch, plusieurs plans d'hôtels étaient réunis, accompagnés de projets ambitieux portant sur les loisirs que pouvait développer une telle région. Des rendez-vous étaient prévus avec les maires et responsables locaux des différentes villes et villages où les hôteliers souhaitaient installer leurs infrastructures.

    Bientôt, les chantiers de 74 hôtels et l'aménagement de 29 plages à des fins touristiques étaient lancés sur tout le littoral sud-gondolais. Tout était mis en place pour l'accueil des différents types de touristes clovaniens, de la plus basse gamme d'hôtel aux établissement de grand luxe réservés à l'élite de la clientèle.

    Chantier d'un complexe hôtelier en périphérie de Sainte-Loublance.

    Dans ces grands travaux inhabituels au Gondo, les travailleurs gondolais se bousculaient au portillon pour avoir une chance d'y trouver de quoi obtenir un salaire stable et bien supérieur aux normes du pays. Quelques ouvriers clovaniens étaient présents, selon les normes établies (20%), occupant pour la plupart les postes d'architecte ou de chef de chantier. Il était nécessaire de transmettre aux ouvriers locaux la maîtrise de l'architecture portée de siècle en siècle par la tradition clovanienne. Par ailleurs, une fois les travaux terminés, beaucoup de Gondolais seraient employés dans les hôtels, afin d'assurer le maintien de cette incroyable opportunité.


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    Arrivée de l'ambassadrice et des consulesses de Prima

    La diplomatie ordinaire de Prima ne connaît que les ambassadrice, le Gondo ferra figure d'exception en ajoutant un échelon supplémentaire, le consulat, ayant toutes les prérogatives de l'ambassade mais lui étant tout de même subordonnée. Dans les faits, l'ambassade ne devrait plus régler que les question de relation avec le gouvernement du Gondo ainsi que les questions militaires tandis que les consulats se concentreront sur les relations avec la société civile. Ce système, innovant pour Prima, devrait faciliter, à terme, une amitié profonde entre les deux peuples.

    Prima croyant beaucoup plus aux cultures qu'aux états établis artificiellement, ses découpages consulaires en fonction des tribus et non des découpages administratifs, ce qui fait que les consulesses n'ont pas toutes la même taille de territoires ni la même population. Il en découle également que tous les sièges consulaires ne se valent pas.

    Par ailleurs, le choix des consulesses et de l'ambassadrice a jeté l'incompréhension dans la bonne société primaine qui n'est pas habituée ni très favorable à ce que l'on donne des magistratures à des nobles de la noblesse domestique au détriment de la noblesse féodale qui lui est supérieure. Mais la question sur ces postes s'est achevée à la manière de la fable sur le renard et le raison : les magistratures en Gondo ont été dénigrées comme le pays lui-même parce que les demoiselles filles de comte ne peuvent cohabiter en un même collège et à égalité avec des filles de chevaliers ou d'honorés.

    Outre cela, les dames intronisées se sont mises immédiatement à l'ouvrage : construction de cinémas, distributions de produits et matériels culturels, organisation de fêtes et rapprochement des autorités locales. Tout se met tranquillement en place auprès de chacune des tribus "accessibles" du Gondo... D'autres mouvements viendront en leur temps pour rendre compte plus en détail de toutes ces manœuvres de diplomatie, d'échange culturel mais aussi d’ingénierie sociale...

    Le corps diplomatique primain

    l'Ambassadrice

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    Mademoiselle Jeanne-Catherine de la chasse en Bois-Noble.

    L'ambassadrice est une demoiselle de rang équestre, c'est à dire la fille d'un chevalier, le rang le plus haut de la noblesse domestique. Elle doit sa promotion à son talent dans la représentation d'abord, et à la politique inhabituelle d'ouverture des hautes magistratures diplomatiques en Gondo que le trône a mis en place. Comme son nom l'indique, elle est la fille d'un garde chasse. Celui-ci est cependant un vétéran, homme de main du sieur de Queslen et vassal direct. La demoiselle est réputée pour être une fameuse poseuse et globalement une femme entretenue, ce qui n'est pas le standard habituel...

    Consulat auprès des Licras

    Données géographiques

    Ville d'implantation du consulat : Porz-Erwan

    Territoires : 33241 - 33043 – 32846 – 32649

    La consulesse

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    Mademoiselle Jeanne-Clotilde du Pont de Pierre

    Description : Fille d'un honoré en charge de l'octroi d'un pont à l'entrée du comté de Désolation, issue par conséquent de le plus pauvre noblesse, la demoiselle s'est hissée à se poste par des moyens inconnus de tous. Il n'est pas impossible que l'on attende d'elle quelque chose en lien avec ce quelque chose sur lequel elle ne communique pas.

    Consulat auprès des Kwandaouis

    Données géographiques

    Ville d'implantation du consulat : Sainte-Loublance

    Territoires : 32452 – 32648 – 32451 – 32450

    La consulesse

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    Mademoiselle Marie-Eugénie de la Garde de la Route Creuse
    Description : Onzième enfant et seizième fille d'une maison insignifiante de gardes champêtres d'une baronnie à peine moins insignifiante des alentours de Queslen. Elle n'a pas de réputation dans le monde, elle semble assez évanescente.

    Consulat auprès des Kwamalele

    Données géographiques

    Ville d'implantation du consulat : Cap-Franc

    Territoires : 32254 -32057 - 32056

    La consulesse

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    Mademoiselle Clotilde de la Garde aux Frontières d'Aquecalde

    Description : Fille unique d'un honoré de la Trust en garnison permanente en Aquecalde (comté frontière à la frontiére de la Fortuna continentale. Elle est dans les petits papiers du sieur de la Frontenie, donc les services secrets, il se dit qu'elle en est également la maitresse.

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    Rapatriement de circonstance


    La lutte contre les rebelles gondolais avait débuté par deux éclatantes victoires de l'Armée Impériale sur les milices du MLL et du GALK. Dans les bases militaires érigées par les soins de l'état major clovanien, les soldats se préparaient aux futures opérations, aux assauts qu'ils prévoyaient de mener contre les parasites de ce pays. Dans le même temps, des renseignements étaient pris. Les effectifs des forces rebelles étaient estimées, et les soldats nécessaires à leur éradication étaient comptabilisé de nouveau en conséquence. Ainsi, il avait été décidé par le Maréchal Tolstitch, avec l'accord de Sa Seigneurie Impériale Pétroléon V, que les 3ème et 6ème régiments Joffrin seraient rapatriés à Solgrad. La Clovanie avait besoin de moins d'hommes que prévu pour mener à bien cette lutte, et un tel nombre de soldats inutiles en terre gondolaise signifiait des coûts excessifs en terme de ravitaillement, mais aussi de logement. Les bases seraient ainsi plus aérées, permettant des meilleures conditions de vie pour les quatre régiments restants. Par ailleurs, rien n'empêchait que les hommes rapatriés pussent à nouveau se déployer sur le territoire du Gondo, si la situation venait à l'exiger.

    Les 6000 soldats professionnels ont été transportés par avion, en passant par les îles fortunéennes de l'Océan de l'Espérance, en vertu des accords unissant la Sérénissime à la République Impériale.

    Décollage d'un avion rempli de soldats professionnels à destination de la Clovanie.
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    Mise en place de réseaux clandestins et criminels primains en Gondo

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    Une brochette de jolis spécimens représentatifs.


    Conformément au plan confidentiel « Boko Halal » visant à l'acceptation des blancs en Gondo, les agents clandestins du Royaume de Prima entre de plus nombreux en Gondo et commencent à opérer . Ils ne sont pour l'heure que dans les régions dirigées par le gouvernement mais ils ont vocation à se répandre dans tout le pays. Leur méthode est simple : grâce aux réseaux diplomatiques de Prima et aux complicités par eux obtenues dans l'armée clovanienne les réseaux primains peuvent importer tout ce que le monde du trafic peut avoir besoin. De plus, si les prix des choses illégales conservent une valeur minimale, les dits services sont dans une politique de cassage des prix affin de remporter les marchés et, in fine, par doping sur les prix, s'installer profondément dans le monde du crime gondoien.

    Ces mafieux de synthèse travaillant dans l'ombre sont bien évidemment des agents de la Chancellerie Invisible, les services secrets primains, ou des déclassés habiles issus des rangs chaotiques des cadets de Prima, mais dans tout les cas, ces hommes œuvrent toujours pour ladite Chancellerie Secrète. Le systéme n'est cependant pas centralisé, il s'agit d'un authentique désordre volontairement entretenu pour en garantir la sûreté. Il va de soi que ces réseaux du crime peuvent être ponctuellement activités pour obtenir des forces vives et influentes dans les communautés locales.

    Le Gondo devient dés ce jour un déversoir à ciel ouvert de populations primaines dont le royaume ne veut plus et qui est un horrible composé de marginaux, violents, déclassés et malhonnêtes qui, comme il se doit en société organique, sont accompagnés de leur maison ou de leur personnel, croupiers, prostituées, voleurs, et autres escrocs à la petite semaine. Pour beaucoup d'entre eux il manque tel ou tel membre ou bien leur démarche marque un boitement, enfin les signes de châtiments corporels judiciaires sont bien visibles révélant sans cependant surprendre leur nature infâme et scélérate de repris de justices.

    En Prima, le recrutement est assez simple, il se substitut au châtiment corporel : le pied ou la déportation en Gondo, la mains ou la déportation au Gondo, la pendaison ou la déportation en Gondo et ainsi de suite, à l'exception des criminels les plus infâmes que sont les infanticides, pédomanes, paricide ou matricides. Le royaume se libére donc quelque peu d'une part de sa surpopulation, certainement la plus pénible et la moins porteuse. Espérons que ce sera une richesse pour le Gondo. Cependant, pour revenir sur les problèmes de surpopulation de Prima, il faut admettre qu'il ne s'agit que d'une goutte d'eau... Il se murmure déjà que Prima envisagerait d'envoyer des pionniers pour aider le gouvernement du Gondo à mieux exploiter sa terre.
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    Le Brave Likras
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    Mademoiselle du Pont de Pierre pose la première pierre d'un cinéma primain en Porz-Erwan

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    Quand le cinéma sera achevé, il devrait ressembler à celui-ci dans sa conception et dans ses plans.

    A Porzh-Erwan, capitale du peuple Likras, en cette après-midi et sous un soleil de plomb absolument afaréen, s'est déroulé la cérémonie de pose de la première pierre d'un tout nouveau bâtiment : Un cinéma primain à la pointe de la technologie. Ce temple de l'image et du son, consacré au Septième Art principalement et à la projection des œuvres primaines, devrait fournir à la brave population Likras, l'occasion d'acquérir une précieuse culture cinématographique que le développement de cet art au cour du dernier siècle à rendu strictement indispensable à tout honnête homme se voulant esthète ou toute dame voulant être qualifiée de personne de goût.

    La cérémonie, nous l'avons dit, s'est déroulé cette après-midi, mademoiselle du Pont de Pierre a posé la première pierre assistée des hommes de l'art qui lui on posé le lit de mortier puis l'ont accompagnée pour la pierre. Une fois cela fait, la demoiselle a rejoint l'estrade spécialement montée à cette occasion et a prononcé un élégant discours dans lequel il était question de ce que devait être concrètement l'amitié Prima-Gondoénne sous la protection éclairé de la brave armée clovanienne. Elle a parlée plus concrètement de l’effort de civilisation qui était nécessaire pour que le brave peuple Likra s’élève culturellement dans l'échelle des ethnies, tout en demeurant, cela va de soi, dans l'obéissance à son suzerain légitime, le peuple Kwandawouis,

    Dans son discours, la demoiselle précisait en outre que des efforts particuliers étaient en ce moment mis en œuvre pour que soit pré-produit puis réalisé le premier film authentiquement Likras. Qu'il va de soi que l'avant première devra avoir lieu dans ce cinéma, et qu'il serait bon que cet important événement soit le moteur de motivation qui poussent les bâtisseurs de ce pays a adopter une cadence de travail rapide, quitte à faire violence à leur nature les poussant plutôt à la modération dans le travail et dans sa cadence … Par ailleurs et compte-tenu de l'importance et le nombre de constructions qui ira croissant dans la capitale de la tribu, un ensemble d'équipements de chantiers conçus par les meilleurs fabricants de Prima, est déjà en route pour assister le travail des braves hommes de chantiers de la tribu.

    Tout cela dit, la demoiselle conclut son discours par de chaleureuses et enthousiastes salutations aux autorités locales et tribales assemblées pour l'occasion, lesquelles prirent à leur tour la parole pour manifester leur joie de voir le peuple primain prendre ainsi le parti de la culture Likras et du peuple du Gondo. Tout cela s’achève donc sous une ovation générale qui prend la forme d'un déluge d’applaudissement qui s'est entendu de loin dans la plaine.

    La cérémonie achevée, le bal de pose de la première pierre fut ouvert. Toutes les autorités gondoénnes de la région ainsi que la chefferie traditionnelle des Likras et l'ensemble du monde culturel et artistique de la tribu y fut invité. Ce fut un bal magnifique, on y dansa beaucoup et bien, les populations afaréennes ont une aptitude certaine à la danse et ces dames du corps diplomatique primain furent ravie d'avoir eu autant de si bon cavaliers. Le buffet n'était pas non plus négligé et de nombreux mets en quantité considérable étaient présentés sur de vastes tables artistiquement composées. Il va de soit que tout ces plats ont été préparés avec le plus grand soin par les cuisiniers du consulats, hommes de l'art tout à fait estimables qui ne doivent assurément pas leur incorporation à un malentendu. Le bal s'acheva très tard dans la nuit quand le chef des Lokras raccompagne la consulesse à son consulat. Son souvenir devrait rester vivace à la mémoire de tout les convives.


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    Mademoiselle Jeanne-Clotilde du Pont de Pierre
    Consulesse de Prima chez les Likras
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    Le Kwamalele informé
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    La Première de l’opéra-ballet de la Dame aux Magnolias a eu lieu à Cap-Franc


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    Une représentation soignée à la réalisation inhabituellement faste dans le pays.

    Hier soir à eu lieu la première d'une nouvelle représentation du ballet « la Dame Aux Magnolias », le chef d’œuvre primain bien connu. Pour rappel, il s'agit de l'adaptation d'un roman historique et véridique narrant l'histoire d'amour tragique entre un aristocrate primain pauvre et une courtisane très en vue du tout Prima mais atteinte d'une maladie mortel et incurable. On suivra la descente aux enfer de la magnifique demoiselle, celle-ci s'effectuant à mesure que l'amour du noble pauvre s'accentue. Il s'agit assurément du roman de courtisane le plus tragique et le plus puissant en émotion, pour ceux, évidemment, qui sont sensibles à ce type de littérature. Il s'agit en quelque sorte d'un mélange de tragique et de pathétique qui, in fine, nous fait ressentir autant que comprendre quelle peut être la vie de nos courtisanes, et ce que peut être aussi leur agonie et leur mort. Il s'agit, en quelque sorte d'un hymne à la beauté, l'élégance et, bien sur l'amour, en même temps qu'il est un rappel du tragique de la vie, de la mort et de ses vanités. Rappelons cependant à l'attention des jeunes filles qui nous liraient que la dame n'est pas un exemple à suivre, qu'il s'agit d'une prostituée au banc de la société et qu'à la fin, elle renonce à sa profession et reçoit les sacrements, elle fait une bonne mort.

    Quelques images d'un des nombreux films adaptés de cette histoire

    Les danseurs ont fait le voyage de Prima via un avion affrété tout exprès par le Roy afin que lesdits danseur puisse se produire en Kwamalele. C'est là une marque de considération et de confiance considérable que de prêter ainsi ses danseurs. Cependant, ils n'arrivaient pas sans que leur venue n'ai été un minimum préparée, ainsi une scène spécialement aménagée sur la place de l’hôtel de ville de Cap-Franc les attendait, elle était totalement identique à celle dont ils font usage dans le théatre royale de Prima. Alerté par une telle préparation faite avec soin et moyens, le peuple fut enthousiaste et nombreux à la représentation. Il s'agit du premier événement du genre jamais organisé dans la métropole Kwamelele mais, au vu de la réussite de la représentation, ce ne sera assurément pas la dernière.

    Une courte séquence de la partie Ballet

    Prévoyant une affluence hors norme, les organisateurs primains ont installés des écrans géants un peu partout sur les grandes places du centre de la ville lesquelles se sont trouvées rapidement bondées. Jamais, hors télévision, un opéra-ballet n'avait été autant suivi. Le peuple fut captivé et emballé par ce chef d’œuvre joué devant ses yeux et en son honneur. Des hommes et des femmes ont pleurées, des vêtements se sont déchirés sous le coup d'émotions intenses. Jamais Cap-Franc n'avait connu autant d’émerveillement artistique.

    Au sortir de la représentation, la consulesse, mademoiselle Clotilde de la Garde aux Frontières d'Aquecalde a pris la parole entourée des autorités locales et des représentants de la chefferie traditionnelle de la tribu. Elle fut plusieurs fois interrompue par des ovations spontanées mais intempestives. Elle s'est dite heureuse et honorée de la réception de l’œuvre dans la tribu des Kwamalele mais non pas surprise car elle avait entendu parler des qualités d’esthètes de cette tribu au sens esthétique fin et distingué. Elle a ensuite ajoutée qu'une version kwamalelienne était en préparation afin de joindre l'écriture primaine au sens innée de la danse que l'on possède en Cap-Franc et à déclarée qu'une troupe de théâtre et de danse était d'ors et déjà en état d'être composée en ce moment même et qui lui tardait de la montrer en scène, et que cela serait fait le plus tôt possible.

    Comme on pouvait s'y attendre, la clôture du discours s'acheva sur l'ouverture d'un grand bal à la fois populaire et protocolaire qui fut grandiose et d'une taille considérable qui anima les rues du centre ville jusque tard dans la nuit. Boissons et nourritures ayant été fournies gratuitement et en grand nombre par la délégation primaine. On dansa donc une bonne partie de la nuit au son des orchestres primains. Ce jour ne sera pas prêt d'être oublié. Quelques accidents sont cependant à déplorés, quelques arréts cardiaques et fractures liés à la danse et quelques combats et actes immoraux liés à une consommation massive et inhabituelle de vin. Mais il est bien normal qu'une fête de grande empleur entraine ce genre de débordement, qui, du reste arrive aussi en Prima avec souvent des bilans plus lourds du fait des armes et des questions de point d'honneur.

    Ce genre d’événement de nature à rapprocher les primains et les kwamaléliens devraient se répéter pour la plus grande joie de tous car ils sont la garantie d'une collaboration fructueuse et constructive entre les deux peuples et la promesse qu'une amitié profonde les unira pour longtemps et les fera solidaires les uns des autres quand viendra l'heure des épreuves et des difficultés. Comme nous l'avons déjà dit, ce genre d’événement est appelé à se répéter car les primains aiment beaucoup les kwamaléliens et il leur tiens beaucoup à cœur qu'ils voient de belles choses, mangent bien, boivent bien et dansent bien. Les primains sont les amis des kwamaléliens, il est donc normal qu'ils veuillent qu'ils soit heureux et prospères.


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    Mademoiselle Clotilde de la Garde aux Frontières d'Aquecalde
    Consulesse de Prima auprès des Kwamalele
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    Les sœurs arrivent dans le Nord du Gondo pour prêcher et assister les populations

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    Depuis que l'Eglise rémienne est scindée en deux, entre Catholagne et Volignon, un chaos religieux s'est installé dans les terres catholagnaise d'Afaré. Des prédicateurs défenseurs de la prétendue réforme se sont installés et ont pris leurs aises, prêchant l’erreur et encourageant le vice. Il va de soi que les braves sœurs volignonaises de l'OCC ne pouvaient laisser des âmes se perdre dans les affres de l’infâme Réformation. Aussi, alimentée en effectif par les sœurs honteusement chassées en Fujiwa, une mission se met en branle pour porter assistance aux populations rurales du nord du Gondo. Il y sera question de se prédication mais pas seulement, les sœurs installeront, comme à leur habitude, des dispensaires et des écoles pour aider les paysans.

    Loin d'être mal à l'aise, la plupart des nonnes de l'OCC viennent de Prima et même de la Prima rurale, à ce titre la rusticité de la vie simple n'est absolument pas un souci pour elles, au contraire, c'est préférentiellement ce que les plus pieuses d'entre elles recherche : le confort mène à l'impureté tandis que la rusticité est une ascèse salutaire ! Il ne faut pas cependant que les populations civiles, notamment les enfants, soient privées de trop de moyens matériels, c'est pourquoi une assistance caritative s'impose. Rappelons qu'en ce qui concerne les impératifs de la Religion, les enfants ne sont jamais tenus aux jeûnes et à l'abstinence de viande, et que pour les sœurs il n'est pas acceptable que les enfants souffrent de dénutrition ou meurent de faim. Aussi, c'est d'abord auprès d'eux que se mène leur apostolat humanitaire, contrairement à la prédication qui se fait d'abord à destination des adultes.

    Rappelons que l'Ordre est déjà en pleine installation dans le Sud du pays, mais jusqu'à présent le nord avait été négligé par peur de la malveillance de quelques groupes sur les intentions desquels l'Ordre a obtenu quelques garanties. Rappelons qui si le sud du pays est sous contrôle gouvernemental et sous assistance militaire de la Clovanie, et donc absolument sûre pour les nonnes, il n'en va pas de même pour le Nord dans lequel l'ordre publique est assuré par armées toutes autres. Il va de soi que les sœurs sont neutres et se soumettent totalement aux autorités des territoires sur lesquels elles se trouvent.

    En résumé 
    Les sœurs arrivent dans le Nord du pays pour mener une prédication contre les protestants et ouvrent des dispensaires et des petites structures, l'influence primaine et surtout Volignonienne se développent. Elles le font dans le cadre d'une mission humanitaire et se déclarent neutres dans le conflit qui secoue le Gondo actuellement, affirmant se soumettre à toutes les autorités en poste dans les endroits où elles s'implantent.
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    Le retour de la Soeur Bénédicte en Gondo

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    L'histoire de la sœur Bénédicte est caractéristique des vicissitudes tragiques qui frappent le Gondo depuis maintenant un siècle. La ravissante moniale qui, gère actuellement un des dispensaires du nord du pays en territoire Pitsi n'a pas toujours été moniale et n'est primaine que d'adoption et par la force des choses. Elle est née en 1982 dans un petit village pauvre de cultivateurs vivriers que l'on nommait Mulenga, aujourd'hui disparu. Son nom de baptême est Brigitte et elle est issue de la famille Memba dans la tribu des Pitsis mais enclavée en territoire Douele. Elle fut le septième et dernier enfant de sa famille, aujourd'hui entièrement disparue.

    En 1990 ce petit village Pitsis fit les frais d'une incursion Douele meurtrière et Brigitte ne dut sa survie qu'à une infection qu'elle avait contractée et qui fut cause qu'on l'avait menée quelques jours auparavant dans un dispensaire en territoire Pitsi, dans le village où son oncle officiait comme prêtre. Les Pitsis de Mulenga furent évidemment vengés et cette vengeance fut à son tour vengée par les Douele. Son oncle prêtre, volignoniste, ne pouvant la garder au presbytère du fait des lois canoniques observées avec exactitude, et voulant la mettre en sûreté loin de la guerre horrible qui ravageait et ravage encore le Gondo, la donna à une abbesse de l'OCC de sa connaissance qui la fit partir pour un orphelinat de Prima avec la bénédiction, littéralement, de son oncle.

    La petite Brigitte arriva dans le comté de Frontenie en 1991 à l'age de neuf ans. L'orphelinat de Frontenie était réservé aux enfants étrangers aussi passa t-elle ses premières années dans un environnement bigarré, tout à fait éloigné des réalités primaines et surtout des drames du Gondo. Cette enfance fut fructueuse puisque les sœurs lui apprirent à lire, écrire et compter, en plus de l'enseignement culturel et religieux. Elle ne perdit jamais le lien avec son oncle qui ne manquait jamais une occasion de lui envoyer des lettres lui parlant du pays qu'elle n'avait pas connue et passant la voir une fois l'an quand il obtenait de son évêque le droit de se rendre en Volignon pour une raison ou une autre.

    Quand elle eut seize ans, tandis que les sœurs songeaient à la placer comme domestique dans une bonne maison et que son oncle hésitait à la reprendre pour les mêmes raisons qu'il l'avait envoyée à l'étranger, la jeune Brigitte demanda à prendre le voile et à prononcer ses vœux. On l'admis sans difficulté chez les novices de l'Ordre, ayant été élevée chez elles et étant la nièce d'un prêtre estimable, il allait de soit qu'elle était recevable. Ce fut alors le début de ses voyages dans toutes les maisons de l'OCC de part le monde. Elle commença par l'apprentissage d'aide soignante qui dura quatre ans, à l'issue de laquelle, à l'age de vingt ans, elle prononça ses vœux perpétuels et prend le nom religieux de Soeur Bénédicte de saint Raphaël. Elle fut ensuite admise à préparer l'infirmerie, qu'elle fit en quatre ans, et la médecine qui lui en pris quatre, elle fut donc doctoresse à 28 ans.

    Et c'est le diplôme fraîchement empoché et avec l'autorisation de sa hiérarchie que la sœur s'est rendue au Gondo pour ouvrir un dispensaire dans le nord du pays, chez les Pitsis, sa tribu, et dans la ville de son oncle. Elle y officie maintenant et apporte une aide sanitaire et sociale inestimable à la population locale. Elle vient d'ailleurs d'être nommée Supérieure Générale des Sœurs chez les Pitsis, promotion d'autant mieux reçu par la population qu'elle est Pitsi elle même. Il va de soit, cependant que outre le sang et quelques souvenirs enfantin, elle est surtout primaine et ecclésiastique.

    Enfin, elle ne chaume pas, car en plus du dispensaire, elle fait aménager une piste atterrissage et faire venir, via des coucous rustiques dont Prima ne manque pas, un nombre important de matériel médical, alimentaire et infrastructurel dans les territoires du MILP. Il se murmure par ailleurs, qu'elle préparerait une rencontre entre les chefs du MILP et une précieuse de Prima.

    Mouvement HRP : Prima et l'OCC apportent un soutien discret au MILP
    Sous ses aspects de bienfaisance (cependant tout à fait réelle), c'est un acte pro tribal que fait l'OCC, très certainement poussée par Prima, et le début d'une structuration discrète locale visant à renforcer les Pitsi et le MILP que la sœur Bénédicte a rendue agréable aux autorités primaines, sans doute par quelques vérités arrangées. Si les gouvernementaux du Gondo interroge Prima ou l'OCC sur ce comportement vis à vis du MILP, les soeurs diront qu'elle ne font que de l'humanitaire et les précieuses répondront qu'elles ne font que ménager une aide au gouvernement pour détruire la puissance de l'Armée Démocratique. En ce qui concerne la rencontre Prima-MILP, elle est secrète, donc la connaissance de sa préparation dépend de la qualité des services de renseignement du gouvernement.
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    28/02/11
    Frontière de l'Empire du Nord à proximité du Gondo


    Suite aux récentes mesures d'Estham face à l'immigration massive en provenance du Gondo, les contrôles étaient devenus plus que fréquent. Pour le moment, seul une personne sur cinq devait être contrôlé à la frontière afin de connaitre les raisons précises de leurs venus sur le sol impérial. Environ 1300 policiers étaient présents en permanence sur la frontière, des moyens rarement égalés en termes de contrôle migratoire. À l'annonce des quotas, des vagues massives d'immigration sont apparues et cela faisait 2 semaines qu'ils avaient été atteints, le ministère de l'Intérieur, avant de décréter des contrôles systématiques, avait voulu tester la bonne foi des gondolais en n'en faisant qu'une fois sur cinq, mais la police locale avait bien sûr la mission de faire des contrôles plus réguliers dans la rue afin de dénicher les probables personnes en irrégularité et désormais, certains lieux avaient des obligations de demander les papiers des visiteurs. Ces mesures déplaisaient de plus à plus aux locaux, mais Cayden Wiseman n'avait de toute façon pas besoins de faire continuer cette expérience bien longtemps. En deux semaines, ils avaient déjà fait 45 arrestations de migrants en irrégularité. Dans quelques jours, Estham communiquerait ses nouvelles directives et les contrôles à la frontière seront systématiques.

    John était dans la police depuis 13 ans et cela faisait quelques mois qu'il était dans la région. Une voiture qui devait être rouge au début de son utilisation était en approche. Il releva la plaque d'immatriculation et l'entra dans la base de donnée. Il s'approcha de celle-ci et fit signe d'ouvrir la fenêtre.

    - Bonjour monsieur, vos papiers s'il vous plait.


    - Siongei Kifaransa bwana, nakuja kazini, niruhusu nipitie.

    Merde, se dit-il intérieurement, on va encore galérer à communiquer.

    - Do you speak english ?


    - little

    - Ok, do you have your vehicle papers ?

    - yes , yes.

    La personne lui tendit des papiers, cela semblait correct. John se senti soulagé intérieurement, au final, ça va peut-être aller vite.

    - do you have the papers for your arrival in the empire


    - I don't understand sir.

    - Papers for the visit.

    - lakini huelewi nini, sijui unasema nini maskini kengele !

    - Oh putain, ça ne va pas recommencer. Calmez-vous monsieur ! il partit chercher un collègue qui parlait swahili, aide-moi je te jure, ça me saoule d'avance.

    - bwana, unazo karatasi za kuwasili kwako, dit le policier

    - I don't understand sir

    - Mais il parle bien swahili ?, dit-il à son John, sir, what language do you speak ?

    - I don't understand !


    - Mais il se fout de notre gueule le gondolais là ! John commença à s'énerver, il tourna la tête vers sa gauche et vit un groupe de quatre personnes qui escaladaient le grillage, James ! il y a des connards qui passent le grillage !

    - Quoi ?! il a voulu nous distraire cette enflure !

    Au moment où ils avaient remarqué les quatre hors la loi, la voiture fonça dans la barrière du poste frontière. John se retourna et tira trois fois dans le pneu droit à l'arrière de la voiture et une balle sur la vitre arrière. La voiture dérapa et s'encastra dans un arbre dans un fracas assourdissant. Pendant ce temps, James cria sur les quatre personnes désormais sur le territoire nordiste en les tenant en joue. Il appela en renfort les trois policiers dans le bâtiment du poste qui étaient déjà en train de sortir à cause des coups de feux. Deux des quartes individus, coururent vers un fossé à proximité pour s'enfuir, James tira quatre fois en l'air en sommation et les deux autres se mirent à terre les mains sur la tête. Les deux continuèrent et atteignirent le fossé, l'un deux balança un cocktail explosif dans un élan de désespoir et James fut blessé. Il tomba par terre, un des trois policiers qui étaient dans le poste vint le secourir et un autre alla s'occuper des deux personnes qui s'étaient rendues. John et l'autre policier foncèrent vers le fossé et John balança, avant, une grenade paralysante afin de les mettre hors d'état de nuire. Elle explosa un peu plus tôt que prévue et n'eu qu'un effet partiel, l'un des deux criminels sortis un pistolet et tira dans le vide, aveuglé par la grenade. Le second flic fut touché la jambe et John tira dans le tas quelques coups de feux avant de se cacher derrière un rocher. Un des deux individus dans le fossé en sorti et couru le plus vite possible vers la direction opposée du poste, John tira une fois dans sa jambe et celui-ci tomba par terre avec fracas. Une patrouille de six policiers et deux ambulances arrivèrent, alertés par celui qui s'occupait de James. Les deux individus qui s'étaient rendus furent menottés et la personne qui restait dans le fossé en fut extraite. Elle présentait une blessure sous la cage thoracique et une blessure profonde à côté de l'oeil, une balle avait dû traverser son crâne, mais de manière partielle, car il n'était pas mort, du moins pas encore... Il fut conduit dans l'ambulance en urgence et l'autre blessé à la jambe aussi, accompagnée de John et des deux policiers blessés.

    A suivre...
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    Course à l'influence


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    Depuis quelques mois, le Gondo est sujet à une course d'influence. La Clovanie tente d'instaurer des institutions qui l'avantage, Prima cherche à entendre son archéo-futurisme, son mode de vie, mais surtout son influence en général, le Grand-Kah essaye de convertir le Gondo au communalisme et l'Empire... Que fait l'Empire ? Il a pour s'aider, trois grands outils : son gouvernement, le Murmure des Corbeaux et les Chevaliers du Devoir. Le Murmure des corbeaux aurait été détruit il y a bien longtemps par Estham s'il ne servait pas ses intérêts et les Chevaliers du Devoir ont bien besoin de ses subventions pour survivre, car si cela ne vous était pas déjà apparu comme une évidence, à moins de posséder de nombreuses terres, les ONG ne sont pas rentables et l'humanitaire, bien que louable en termes de morale, cela n'attire pas plus les dons que ça. Sans l'Empire, 45% des revenus s'envolent. Sous une façade de générosité, Estham met un couteau sous la gorge des Chevaliers.

    Mais quels sont les intérêts de l'Empire ?


    L'Empire est quasi frontalier au Gondo et avec Fortuna, celui-ci est victime de vagues d'immigrations massives, trop massive. L'objectif n°1 est de limiter celle-ci. Les institutions impériales n'ont pas les moyens suffisant pour gérer les 38'000 immigrés par an qui arrive du Gondo. On trouve plusieurs raisons à cette immigration : les perspectives professionnelles dans l'Empire, les moyens publics, la stabilité, la prospérité et surtout, la paix.
    En effet, au Gondo, on ne peut pas voir tant de possibilités professionnelles que ça. Dans un pays subissant une crise économique de longue durée, il est compliqué de trouver un emploi stable, avec des revenus décents et un travail qu'on aime. Bien que le chômage soit en baisse pour le moment dans l'Empire, il y a des possibilités quasi infinies d'emplois.
    Ensuite, les moyens publics sont infiniment plus grands. L'Empire a un PIB plus de 20 fois plus grand pour une population seulement 3.5 fois plus grande et un PIB par habitant plus de 5 fois plus conséquent. Les services publics gondolais, sont dans un état qu'on imagine sans difficulté. Alors que les institutions sont encore plus que branlante, les moyens souvent détournés et une logistique sociale des plus catastrophiques, on imagine mal des subventions et des allocs arrivées à toutes les familles du pays. Se faire soigner dans l'Empire, avoir une place dans une école efficace, avoir une police efficace, non corrompue, avoir ses aides sociales, avoir des infrastructures publiques de bon état, tout ça était plus fréquent dans l'Empire qu'au Gondo.

    Et même, comment espérer des politiques sociales efficaces alors que le pays a connu une dizaine de coups d'états dans les 80 dernières années (donc mathématiquement un coup d'État tous les huit ans, mais ce qui n'est factuellement pas vrai). Les institutions ont une stabilité semblable à celle d'un dictateur de Loduarie en équilibre sur une coupe Teltica de la Paix... La corruption et la faiblesse des moyens fait qu'aucunes politiques ne peut être mises en place sans grand mal et la guerre civile encore omniprésente ne prête pas à la prospérité.
    Alors l'immigration vers l'Empire est une réaction relativement normale. Cependant, cela a des effets néfastes sur l'économie locale. L'Empire n'a pas suffisamment de logement, d'emplois, d'écoles et de moyens de garantir la vie correcte (selon ses standards) pour garantir à l'ensemble des immigrés gondolais. C'est pourquoi ces quotas ont été mis en place. L'Empire préfère recevoir moins d'immigrés, mais de leur "offrir" une garantie de vie prospère avec tout ce qu'il faut pour répondre à leurs besoins. Récemment, nous avons pu constater de nombreux essais de passage illégaux et cela conforte le gouvernement dans l'idée d'adapter sa région à cette dynamique afin d'accueillir plus de gondolais. Le pays ayant une population relativement basse, cela ne lui fera pas de mal un peu plus de travailleur. Mais pourquoi avoir de l'influence dans la région pourrait alléger ce problème ? En ayant de l'influence, le pays compte développer l'économie locale, stabiliser les institutions et offrir un peu d'espoir à la population en lui offrant des possibilités au niveau de son pays, et pas en les incitant à émigrer.

    L'autre objectif, est bien sûr de tirer profit de la situation désastreuse du Gondo par la proposition de prêts à taux faible pour que le Gondo puisse investir. Peu de nations seraient prêtes à donner des prêts à un pays où les perspectives économiques sont faibles, cela fera donc que le gouvernement sera une des rares options du Gondo. De plus, si celui-ci investi dans des projets qui rapportent suffisamment d'argent pour qu'il le rembourse, cela convient à Estham, mais s'il ne peut pas, les choses deviennent encore plus intéressantes avec un moyen de pression sur le gouvernement, et des clauses avantageuses en cas de non-remboursement peu accentuer cette situation. C'est d'ailleurs le cas avec la dette de 1 milliard de dollars internationaux.

    Chevaliers du Devoir


    Les Chevaliers du Devoir sont en principe une organisation non gouvernementale qui est libre et indépendante. Cette ONG affiche officiellement 45 millions de dollars pour son fonctionnement, et cela, grâce aux dons de 15 millions de personnes par an. La vérité est qu'elle a des revenus à une hauteur de 65 millions, mais que seul 22 millions viennent de donateurs moyens qui ne sont que 8 millions. Une poignée de riches donnent 11 millions pour se donner bonne conscience et officieusement, l'État, via des subventions, donne 32.5 millions. Sans ça, les revenus tombent à 32 millions et les grosses opérations comme l'Opération Dream ne sont pas possibles (voir la section de l'ONG). Il n'empêche que ça ne compte qu'à l'État, l'équivalent de 0.005% de son PIB, en augmentant considérablement son influence à l'international. Les Chevaliers du Devoir ont de nombreuses écoles itinérantes et plus ou moins fixes où ils enseignent aux plus démunis. Mais à présent, ils enseignent ce que Estham veut que les gens sachent et pensent d'elle. Dans certains pays, les plus démunis représentent une part importante de la population et si le résultat des urnes peut être favorable à l'Empire, c'est "bénéf" si j'ose dire.

    Le Murmure des Corbeaux

    Le Murmure des Corbeaux ou officiellement, le nom de la maison mère : Union Commerciale et Industrielle des Corvidés est une organisation semblable à une pieuvre qui étant ses tentacules partout où elle le peut. En vérité, cette organisation n'est que la maison mère de dizaines et de dizaines entreprises installées dans l'Empire, mais surtout à l'étranger et générant des revenus immenses. C'est notamment via cette organisation que l'Empire prend le contrôle de l'économie rousmalienne en pleine débandade. Grâce à ses immenses moyens, elle achète des entreprises petit à petit en faisant tant tôt baisser les prix, tant tôt en les faisant augmenter. En provoquant des pénuries et en faisant augmenter la demande, elle cherche à grignoter toujours plus d'entreprises. Mais elle ne se limite pas qu'à ça. Elle a aussi de nombreuses maisons d'éditions et des dizaines de journaux lui permettant de faire la promotion de ses industries, d'influencer l'opinion populaire... Le problème, c'est que cette organisation trempe aussi beaucoup dans le trafic d'armes, d'alcool, de drogues... Le gouvernement n'est pas sans le savoir, mais sous réserve que celui-ci n'engage rien contre eux, l'UCIC se doit de promouvoir les intérêts de celui-ci. Pour le moment, l'UCIC possède un cinéma, quelques journaux, une société agricole ainsi que quelques magasins de distributions bas de gamme. Le Gondo ne représente pas encore un marché important des corvidés, mais en voie de développement. Elle ne tolérerait pas laisser une telle opportunité aux profits des archaïques.

    Gouvernement


    Le gouvernement lui, doit avoir une certaine attitude puisqu'il est un représentant officiel de l'Empire. Cependant, à l'instar de Prima, il joue un double jeux. Il soutient officiellement le gouvernement fédéral, mais soutiens plutôt la fragmentation. Cela permettrait d'avoir une plus grande influence et une plus grande mise sous tutelle. (hrp : cela pourrait s'apparenter irl à la position de l'empire français face aux états allemands). Il essayera de régler le problème migratoire en priorité. Il essayera aussi de commercer avec le Gondo mais financera peu être aussi des groupes séparatistes. Il est également disposé à accorder des prêts au gouvernement comme expliqué précédemment. Officiellement, le gouvernement n'a qu'un rôle minime, mais officieusement, c'est lui qui pilote tout via les différents acteurs nationaux.


    Différents logos et armoiries des acteurs
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    Logo des Chevaliers du Devoir
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    Logo officieux de l'UCIC
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    Logo Officiel de l'UCIC
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    Armoiries de l'Empire
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    Le Gondo, éternel terrain de jeu des nations ?


    Lorsque Son Excellence Impériale et le Président Flavier-Bolwou avaient donné le feu vert de l'opération Chrysope, ils présageaient déjà les remous internationaux qu'une telle entreprise pouvait engendrer. Le pays était alors morcelé entre différents groupes aux idéologies diverses, tous proclamant leur légitimité à s'emparer du pouvoir. Aussi, les deux états-majors avaient dès lors affiché leur volonté, celle de pacifier un pays meurtri par la guerre depuis trop longtemps. Avec la paix comme unique objectif, ces hommes se sentaient investis d'une mission historique. Il s'agissait alors de construire une nation. Mais les nations n'émergent pas sans obstacles, et si l'on pouvait penser que le Gondo avait eu son lot de déconvenues, d'autres adversités l'attendaient encore sur le chemin de l'unité.

    En effet, il était prévisible que certaines grandes puissances afaréennes s'effarouchent de voir une puissance extérieure pénétrer dans leur pré-carré. L'Althalj avait montré son agacement au simple survol des avions clovaniens de l'Océan d'Espérance, ce qui avait logiquement interrogé le gouvernement de la République Impériale. Pourquoi montrer une telle hostilité face à l'intervention clovanienne, alors qu'aucune des grandes puissances d'Afarée ne s'était jamais préoccupée de la situation politique du Gondo ? Ces gouvernements se satisfaisaient-ils du chaos régnant sur le pays, accommodés de ce voisinage inoffensif leur permettant un contrôle total de la région ? L'épaisse couche de mystère voilant ces questions restait entière, et l'Empereur n'avait en réalité pas la volonté de s'engouffrer dans de telles interrogations. Se concentrer sur l'objectif principal, telle était la ligne de conduite à adopter si l'on voulait voir le conflit se résoudre le plus rapidement possible.

    Une autre supposition avait émergé dans les esprits clovaniens. L'émoi de certaines puissances venait peut-être du fait que le seul mot d'empire suffise à effrayer les esprits modernes. Des esprits étrangers ont vite fait l'amalgame entre empire et impérialisme, déguisant à leurs yeux l'intervention clovanienne en invasion barbare. Une entreprise pacifique était vite métamorphosée en abordage belliqueux dans les esprits d'aucuns, ce qui ne put que faire changer du tout au tout les objectifs clovaniens. Peut-être aussi que certains esprits ne peuvent guère concevoir que toute grande œuvre historique comporte son lot de sacrifices, et que le combat vers la paix passe bien souvent par les armes et le sang. À la vue de l'épée, le simple d'esprit prend peur, pensant que le diable ne se combat qu'avec des bons sentiments.

    La réponse à ces conjectures apparaissait en fait bien plus évidente et pouvait facilement être trouvée dans les intérêts portés par différentes grandes puissances dans le territoire du Gondo. L'Armée Démocratique se revendiquait du communisme, ce qui ne pouvait qu'attirer de son côté toutes les puissances rouges et libertaires de ce monde. Cet état de fait expliquait directement la propagande récemment menée par le Grand Kah dans le Nord du pays. Ce dernier accusait grossièrement les soldats clovaniens d'impérialisme, tout en cherchant à rallier les gondolais à leur propre empire. Faire du Gondo une province parmi tant d'autres en lui ôtant tout caractère national, tel était l'objectif de la grande puissance libertaire.

    Le voisin septentrional avait aussi mis son grain de sel dans ce mélange disparate, alors que les alliés primains agissaient à leur tour en territoire gondolais. Le résultat était alors le suivant : des super-puissances s'affrontant sur un petit territoire afaréen, morcelant à nouveau le Gondo dans un puzzle d'influences étrangères. Les événements prenaient une toute autre tournure que celle prévue par l'état-major clovanien : des mesures devaient être prises.

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    [Poursuite du Plan Boko Hallal] Arrivé d'agronomes et d'éleveurs éprouvés primains, de matériel agricole primain et de quelques autres choses chez les Pitsi, Kwando, Kwamalele et les Likras

    https://media.discordapp.net/attachments/1089615739180294194/1137622752300380272/2016-05-11_fleet-of-tractors-sponsored-by-Brazilian-cooperation-and-waiting-to-be-allocated_LidiaC-1.jpg?width=875&height=656

    Mouvement concret
    Organisée par la chancellerie de Prima de concert avec la corporation des cultivateurs de prima et celle des éleveurs, cette initiative a pour but de faire pénétrer les meilleurs techniques agricoles jusque dans le lieux les plus isolés de l'état postcolonial que l'on nomme le Gondo. La logique de distribution est volontairement ethnique, en fait les agents primains ont reçu ordre de ne s’intéresser qu'aux ethnies. Du reste, il ne reste plus guère que des ethnies à pratiquer l'agriculture en Gondo.

    Il s'agit tout de même de plusieurs centaines de maîtres cultivateurs et de maîtres éleveurs qui entrent dans le pays. L'objectif à moyen terme est d'avoir un expert par village afin de pouvoir bien instruire la population rurale et coordonner sa production. C'est évidemment, également, un moyen pour Prima d’accroître son influence et sa présence auprès des populations rurales, celles auxquelles elle s’intéresse le plus et qu'elle estime davantage.

    A cet envoi d'experts pour superviser la modernisation de l'agriculture (à la manière primaine, donc écologique et en bonne partie permaculturelle) s'ajoute un envoi de matériel agricole, essentiellement des tracteurs, avec comme objectif que chaque communauté villageoise ait son tracteur. Par ailleurs, les experts ont la charge de créer petit à petit le système corporatif afin d'assurer un tissu économique convenable, sain et humain pour les tribus de cette contrée. Ce système corporatif s’organisera au niveau des tribus, évitant ainsi toutes les tensions tout en servant également le projet secret de Prima en Gondo.

    Rappel du plan et état de la situation
    Le but de Prima, qu'il n'est pas possible de connaître sans solide manœuvre des services secrets incluant des agents dans la chancellerie royale, c'est d'appliquer le plan Boko Halal décrit plus haut dans ce topic. Il s'agit de se faire accepter dans les tribus et in fine de libérer celles-ci du pouvoir de l'état postcolonial, créature déculturée de l’ethnie majoritaire que Prima méprise copieusement bien que encore sous cape, le royaume voulant jouer double jeu le plus longtemps possible. En somme, Prima travaille donc à une partition mais une partition tribale et non une partition politique. Cela implique par conséquent d'avoir des ethnies fortes mais non politisées et un état faible. Prima ne peut pas se permettre de s'en prendre à l'état directement étant donné qu'elle doit cohabiter avec lui et compte bien travailler bon an mal an avec lui jusqu'à la victoire totale contre les communistes.

    Cependant Prima pousse à fond son amitié et son influence chez les Pitsi du MILP, chez qui elle a construit un aérodrome et chez qui d'ailleurs se concentrent ses efforts. D'ailleurs, Prima considère officieusement Mwamba Etoto, le chef du MILP, comme le « comte » des Pitsi et cherche en ce moment à renforcer et structurer cette armée pour en faire une vraie structure étatique à moyen terme. Ce qui est plus clair chez les Pitsi est aussi vrai chez les Kwando, les Kwamalele et les Likras, bien que leur état de délabrement culturel retarde ce mouvement de réappropriation de leur identité et de leurs terres.

    Considérations HRP
    On est en attente des joueurs qui ne sont pas tous actifs, loin de là, alors je me contente de temporiser en remontant ma réserve d'influ pour continuer à faire tourner mes usines culturelles, mais l'action doit se faire maintenant du coté du joueur de Gondo et de celui de Clovanie (mais nous sommes hélas au mois d'aout donc il y a quelques lenteurs).
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    ATTAQUE ÉCLAIR SUR LES POSITIONS DU G.A.L.K


    Cachés dans la jungle depuis des années, les combattants du G.A.L.K constituaient l'un des groupes qui terrorisait le plus la population gondolaise dans le cadre de la guerre civile. Leur présence à proximité de la capitale inquiétait à juste titre le gouvernement républicain, qui s'efforçait d'assurer sa souveraineté sur les territoires qui lui restaient. Jusqu'à l'arrivée de l'Armée Impériale, les moyens manquaient pour s'aventurer dans cette forêt et pour débusquer cette dangereuse milice terroriste : ç'aurait signifié s'exposer aux attaques des autres groupes rebelles. Aussi, la République toisait depuis des années, à quelques kilomètres du siège de sa souveraineté, un groupe terroriste raciste et aux revendications pour le moins effrayantes, sans grand espoir de le faire tomber. Le G.A.L.K avait pour objectif d'asseoir la domination totale de l'ethnie Kwandaoui sur l'ensemble du territoire gondolais. Pour les autres, cela signifiait l'exil, l'esclavage, ou l'oppression.

    Ainsi, par sa proximité immédiate avec Sainte-Loublance ainsi que son idéologie haineuse et suprémaciste, le G.A.L.K incarnait le premier danger dans la situation gondolaise, si l'on voulait voir triompher la démocratie. De surcroît, les membres de cette organisation, s'ils étaient peu nombreux, disposaient d'un équipement et de combattants qualitativement supérieurs aux autres groupes rebelles. Campés dans la jungle et difficiles à débusquer, ils pouvaient aussi compter sur leur position pour leur assurer un avantage sur leurs potentiels assaillants. De cette manière, l'Opération Chrysope avait fait de sa seconde priorité, après la pacification des côtes gondolaises, la dissolution de toute force armée émanant du légitimisme Kwandaoui.

    L'attaque devait être effectuée vite, et la date du 9 avril avait été choisie. Trois mille soldats clovaniens et gondolais allaient partir pour ratisser la jungle où étaient censés se situer les positions du G.A.L.K.. Le plan était simple : passer la jungle au peigne fin en s'aidant des renseignements topographiques des soldats de l'armée gondolaise, et lancer l'offensive sur tout groupe armé hostile. Le maréchal Tolstitch avait ordonné de capturer les chefs présumés du mouvement.

    Plan 1

    Les 3000 soldats, partant de Sainte-Loublance, avaient été divisés en trois groupes : deux de 875 et un de 1250. Ce dernier était plus gros car la zone qui lui était attribué s'avérait plus large que les autres.

    Plan 2

    Après le premier ratissage (zones en marron attribuées à chaque groupe), tous les soldats devaient se retrouver en un point défini géographiquement (étoile orange), afin de se diviser à nouveau par trois, cette fois-ci équitablement, en fonction des éventuelles pertes occasionnées lors de la première étape. Ces trois groupes devaient enfin traverser tout le territoire restant (flèches bleues).

    Détails logistiques de l'opération :

    • Motricité des soldats :

    Les soldats se rendent de Sainte-Loublance vers la jungle à pieds (un jour ou deux de marche).
    Le premier ratissage devrait durer une journée ou deux, selon les difficultés rencontrées, idem pour la seconde étape.

    • Équipement emporté :

    - Une arme légère d'infanterie de niveau 5 par soldat.
    - 15 mortiers tractés de niveau 1, proportionnellement répartis entre les 3 groupes.
    - 15 canons tractés de niveau 1, proportionnellement répartis entre les 3 groupes.
    - 60 mitrailleuses lourdes de niveau 2, proportionnellement réparties entre les 3 groupes.

    Les divisions ont lieu avant chaque étape de l'opération, prenant en compte les pertes subies lors de l'étape précédente.

    • Composition des forces armées :

    - 300 soldats de l'Armée Républicaine Libre (Gondo)
    - 2700 soldats de l'Armée Impériale (Clovanie)
    - matériel entièrement fourni par l'Armée Impériale (Clovanie)

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