Missive adressée à l’intégralité des états Afaréens.
Son Excellence Aimé Bassé, représentant de son Excellence Aimé Bolila, Premier Ministre du Royaume de Marcine et de Sa Majesté Louis VI d’Antérinie, Roi de Marcine.
A
L’intégralité des ministères des affaires étrangères afaréens.
Vos excellences, secrétaires à la diplomatie ou ministres des affaires étrangères.
Je vous adresse aujourd’hui cette missive dans l’optique de créer une sorte d’alliance afaréenne, en effet l’actualité, bien trop sombre, bien trop sanglante endeuille l’Afarée, pourtant connue pour sa stabilité et les relations cordiales entre les états la composant. En effet, la guerre reprends de plus belle, au Gondo, entre l’Antegrad et l’Ouwalinda, de nouvelles tensions au Varanya et au Mandrarika. Bien sur, cela n’est rien comparé aux conflits qui agitent les états eurysiens, entre missiles balistiques et prises d’otages en mers. Mais malheureusement, ces conflits, qu’ils soient en Afarée ou en Eurysie font chaque jour des veufs, des veuves, des orphelins, des amputés, des traumatisés, autrement dit, des victimes, alors que beaucoup (comme en Eurysie) semblent considérer la vie humaine comme dérisoire par rapport aux intérêts des grandes puissances coloniales et néo-coloniales. Et ce manque de considération, aussi terrifiant et sidérant soit-il, est monnaie courante, notamment au Gondo.
Mais malheureusement, en plus de voir que le monde reste inactif, se désintéresse au plus haut point de la situation locale déplorable, les grandes puissances s’ingèrent dans ce conflit, elles continuent à appauvrir le pays tout en se rendant coupable de colonialisme, la Clovanie s’en vante au travers du cinéma, certains états tentent de rester discrets, mais nous savons tous que les états afaréens soutenant les puissances à l’origine de ces ingérences sont nombreux, et nous tacherons de taire le nom de ces derniers, qui se reconnaîtrons, nous en sommes certains. Ainsi l’Afarée doit rester unie et indépendante, surtout elle ne peut et ne doit tolérer les atteintes faites à sa souveraineté, qui se traduisent par la possession de colonies,l’ingérence dans les affaires internes ou encore la soumission de certains états à des Métropoles qui n’ont rien à envier aux antiques protectorats du XIXe siècle.
Afin de lutter efficacement contre le fléau colonial, qui réduit en esclavage bon nombres d’états, il nous paraît nécessaire, notamment au P.P.A (le parti pan afaréen marcinois qui vient de gagner les élections royale) d’unir l’Afarée, dit comme cela, beaucoup d’entre vous, estimés collègues, penseront que nous agiront comme de vulgaires impérialistes détournant le droit des peuples à leur profit… Mais je vous rassure, l’objectif n’est en rien d’unir l’Afarée autour d’un état, au contraire d’ailleurs, nous souhaitons que l’Afarée reste un continent multipolaire, pour des raisons bien évidemment politique mais aussi culturelle, notre Mère a toujours été un continent multiculturel et imposer une idéologie, une croyance, en plus de relever de l’impérialisme, trahit l’histoire millénaire de l’Afarée. Par conséquent, il faut que toutes les puissances afaréennes, indépendantes, semi-indépendantes, puissent se réunit autour d’une table et qu’elles puissent négocier ensemble.
Ces négociations, si elles veulent avoir un poids diplomatique digne de ce nom, afin d’éviter que Clovaniens et aleuciens puissent à nouveau s’immiscer dans des situations aussi terribles, ainsi nous proposons à toute les puissances afaréennes, quelque soit leurs orientations politiques, religieuses, ethniques, nous voulons rassembler et non pas diviser, ainsi les états afaréens sont conviés à Marcine pour une conférence sur la paix au Gondo, l’objectif de cette dernière sera de désigner la seule partie légitime de cette terrible guerre civile qui frappe actuellement le Gondo, cette désignation et par extension la reconnaissance du nouvel état gondolais devra être faites par toutes les puissances afaréennes s’engageant dans cette conférence pour permettre au continent de conserver son unité et d’éviter les malheureux débordements qui causent encore plus de victimes. Ainsi cette conférence n’a qu’avant tout un objectif diplomatique, excluant toute intervention militaire.
Bien sur cette conférence peut marquer le début d’une coopération afaréenne marquée dans les affaires diplomatiques, qui permettrait de restabiliser le Continent tout en luttant contre les ingérences étrangères, si propices au colonialisme. Nous espérons ainsi que nombreux seront vos états à répondre favorablement à cette proposition de conférence qui souhaite rétablir la paix au Gondo en apportant un soutien diplomatique à l’état reconnu comme légitime par les états participants à cette conférence, qui se veut, je le répète, universelle et ouverte à tout les états afaréens.
Bien cordialement et au plaisir de lire vos réponses.
[AFFAIRES ETRANGERES] Ministère des Affaires étrangères du Faravan - Page 5
Posté le : 11 jan. 2025 à 13:02:47
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Posté le : 15 jan. 2025 à 09:15:58
1957

Chère Excellence Dara Sahdavi, ministre des affaires étrangères de la République Faravanienne,
Sur ces termes, nous vous avons attribué des locaux pour y implanter votre ambassade, dans le quartier des diplomates de Margaux et plus précisément sur l'avenue de la rive, un lieu stratégique pour vous puisque bien d'autres ambassades de pays de l'Organisation de Nations Démocratiques s'y trouvent tel que le Duché de Sylva ou bien l'Empire du Nord. Cet emplacement choisi est donc le suivant:
4 Avenue de la Rive
Ville de Margaux
21936 ANTARES
Sites à Proximité: Phare de Margaux
Transports à Proximité: Ligne 1, Station "Phare" (1 min à pied depuis l'Ambassade)
Nous nous occuperons à votre place des formalités et tâches administratives liés à l'établissement de l'ambassade pour que vous ayez le meilleur accueil possible. Je vous invite aussi à consulter les plans de la ville de Margaux pour situer votre ambassade et permettre une reconnaissance des lieux plus évidente. Sur le reste, nous nous occuperons de l'accueil en vous rendant tout le plaisir et l'honneur que vous nous avez donné.
Nous établirons aussi sous peu les connexions aériennes avec vos aéroports, un autre point très important à nos yeux. Encore une fois, nous connaissons la puissance et la force de l'industrie aéronautique faravienne, c'est donc un geste noble à nos yeux que de nous présenter votre sympathie à cette intention. Au delà de cela, je suis convaincue que l'avenir nous réservera de très bonnes surprises en tant que nations œuvrant aux mêmes intentions pacifiques.
Très bonne journée à vous, et que prospérité s'en suive !
Cordialement,

Posté le : 19 jan. 2025 à 19:54:41
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Que la Paix, la Miséricorde et la Bénédiction de Dieu soient sur vous.
Excellence,
Je m'adresse à la République Faravanienne au nom du Diwan. Nos deux pays sont de grands voisins et des partenaires historiques. Sur de nombreux aspects, notre proximité géographique et les dynamiques mondiales nous demandent d'établir des cadres communs, pour que soit assuré le développement pacifique et harmonieux de nos deux nations. Ainsi, je propose d'entamer par la présente missive une discussion pour que, sur une série d'aspects, nous puissions convenir d'accords bilatéraux et standardiser les coopérations qui existent déjà entre nous. Ces accords sont importants à nos yeux, car ils garantiraient l'entente de vue entre Bandarhan et Agatharchidès, et renforceraient la sécurité collective.
Nous proposons d'aborder les sujets suivants : la coopération militaire d'abord, car le Diwan réfléchit à renforcer ses capacités de sécurité et de surveillance, et souhaiterait bénéficier de l'expertise et des offres faravaniennes dans ce sens. Pour être très concret, l'Azur s'intéresse aux avions-radars "Rokh", ainsi qu'à une série d'armements (drones "Shahed", hélicoptères de transport "Temsah", avions de brouillage électronique "Simorgh") dont la technologie faravanienne a le secret. Nous souhaiterions envisager la possibilité d'un contrat d'armement sur ces équipements, afin de sécuriser nos propres frontières et d'améliorer le standard technologique de nos forces de défense.
Ainsi, cela pose la question d'une harmonisation des dispositifs de sécurité mutuels : cette coopération pourrait se traduire par des rapprochements des services de renseignement, ainsi qu'une coopération judiciaire par le biais d'un accord d'extradition. La mise en place d'un tel cadre, garantissant une reconnaissance des intérêts mutuels et la coopération sur les sujets judiciaires, de lutte contre les trafics et le terrorisme, rendrait pérenne et fiable nos partenariats futurs.
Ensuite, il nous paraît opportun de réunir les différents cadres commerciaux sous un seul et même accord de commerce et de coopération économique, qui nous permettrait d'établir une simplification des tarifs douaniers et la mise en place d'infrastructures pour construire nos partenariats économiques à moyen et long-terme. Il s'agirait d'établir la liste des produits échangés et autorisés à circuler, ainsi que de prévoir des investissements, par exemple pour l'exploitation du gaz naturel, ou pour la mise en place de connexions entre nos réseaux électriques et nos câbles de transmission informatique.
Enfin, nous pensons utile de mettre en oeuvre la coopération scientifique entre nos deux Etats. Nous vous proposons de rejoindre le Traité de coopération scientifique et académique trilatéral que partage l'Azur avec le Jashuria et l'Icamie. Nous souhaiterions aussi aborder le sujet du spatial, que l'Azur compte investir bientôt ; nous serions très intéressés par une coopération spatiale avec le Faravan. Dans les domaines culturels, nous suggérons également une entente avec le Fakiristan et le Banairah, au nom de la proximité géographique et humaine qui nous lie ensemble. La mise en oeuvre d'un accord transfrontalier, avec exemption de visa et facilitation des connexions aériennes, routières et ferroviaires, est selon nous un moyen de susciter le développement et la coopération dans tout le sous-continent auquel nous appartenons. Cet accord devrait aussi prévoir la question de la navigation et de la souveraineté maritime, sujets sur lesquels le vide juridique et l'absence d'accord mondial fait peser un risque stratégique croissant - la mer, le spatial, sont les grands dossiers stratégiques de notre siècle, sur lesquels, si la coopération ne s'établit pas, se déploieront les ferments de violences et de conflits futurs.
J'espère que ces propositions pourront attirer votre curiosité. Elles devraient être concrétisées par une discussion plus avancée, sur tous ces points ou sur ceux qui retiendraient votre intérêt. Ils sont à affiner, creuser ; nous sommes également ouverts à toute proposition de votre part. Notre principal objectif est d'établir, petit à petit, pas à pas s'il le faut, des accords entre nous, sur différents volets ; cette discussion nous semble essentielle pour construire une relation de paix, de bonne entente, de bonne compréhension et d'harmonie mutuelle entre nos Etats, ce que nous désirons, ainsi que Son Altesse Sémillante le Khalife, de tout notre coeur.

Jamal al-Din al-Afaghani
Ministre des Affaires étrangères
15.08.2015
Posté le : 23 fév. 2025 à 05:55:55
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Monsieur le Ministre des Relations Internationales,
République de Poëtoscovie.
Monsieur le Ministre des Affaires Étrangères,
Faravan.
Hernani-centre. Le 26 novembre 2015.
Objet - Lettre relative à l'établissement d'ambassades
Monsieur,
Je me permets de vous contacter ce jour en tant que représentant de la diplomatie Poëtoscovie pour vous exprimer les plus sincères amitiés de la part d'un pays qui regrette que nous n'ayons jamais pris le temps de nous connaître véritablement. Soyez pourtant assurés que tenons en estime vos cultures et politiques, et c'est justement dans le prologement de cette considération que nous souhaiterions entretenir des relations durables avec les autorités de votre splendide pays.
Je ne vous cacherais point l'objet de cette lettre, tout d'abord puisqu'il est indiqué en objet de celle-ci, mais aussi car je suis de ceux qui pensent avec force et conviction que la diplomatie, c'est aussi faire preuve de franchise avec ceux envers qui on a confiance, et il me semble ici ne pas me tromper. Aussi ai-je l'immense honneur de vous demander, au nom de la République de Poëoscovie, si vous accepteriez d'établir à Hernani-centre, notre capitale, une ambassade ? En serait-il également possible réciproquement ?
Je ne puis vous cacher attendre votre réponse avec une certaine impatience, car entrentenir de bonnes relations à l'international nous est, en tant que Nation, un voeu infiniment cher.
Avec tout mon respect,
Monsieur le Ministre des Relations Internationales,
République de Poëtoscovie.
Cet échange est sécurisé par les Services de la Sécurité d'État de Poëtoscovie.
République de Poëtoscovie.
Faravan.
Hernani-centre. Le 26 novembre 2015.
Objet - Lettre relative à l'établissement d'ambassades
Monsieur,
Je me permets de vous contacter ce jour en tant que représentant de la diplomatie Poëtoscovie pour vous exprimer les plus sincères amitiés de la part d'un pays qui regrette que nous n'ayons jamais pris le temps de nous connaître véritablement. Soyez pourtant assurés que tenons en estime vos cultures et politiques, et c'est justement dans le prologement de cette considération que nous souhaiterions entretenir des relations durables avec les autorités de votre splendide pays.
Je ne vous cacherais point l'objet de cette lettre, tout d'abord puisqu'il est indiqué en objet de celle-ci, mais aussi car je suis de ceux qui pensent avec force et conviction que la diplomatie, c'est aussi faire preuve de franchise avec ceux envers qui on a confiance, et il me semble ici ne pas me tromper. Aussi ai-je l'immense honneur de vous demander, au nom de la République de Poëoscovie, si vous accepteriez d'établir à Hernani-centre, notre capitale, une ambassade ? En serait-il également possible réciproquement ?
Je ne puis vous cacher attendre votre réponse avec une certaine impatience, car entrentenir de bonnes relations à l'international nous est, en tant que Nation, un voeu infiniment cher.
Avec tout mon respect,
Monsieur le Ministre des Relations Internationales,
République de Poëtoscovie.
Cet échange est sécurisé par les Services de la Sécurité d'État de Poëtoscovie.
Posté le : 23 mars 2025 à 10:53:14
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Ecrit le 18/02/2016
Aux nations Afaréennes,
Aujourd'hui, nos états peuplant le continent mère sont menacés par des puissances impérialistes et néocoloniales qui se rêvent en puissances mondiales et dominatrices en Afarée. Cette situation, qui perdure entre autre au Gondo, pour ne citer que lui, n'est pas tolérable et ne doit pas être tolérable pour des nations comme nous, qui vivons sur ces terres depuis des générations et des générations.
Nous devons nous renforcer collectivement, nous devons nous unir comme un seul continent fédéré autour de nos valeurs et nos idées. Le Dgondu a toujours promu une vision Pan-afaréiste et refuse de laisser des puissances étrangères dicter leurs lois sur le sol des Afaréens. C'est pour cela que je vous invite à un sommet à Mpanga, capitale du Dgondu, le 25 Février 2016. Durant cette rencontre, nous parlerons de diverses sujets, allant d'une coopération économique poussée entre nos nations, à travers peut être la création d'une seconde monnaie commune, à des traités militaires dans les situations les plus favorables, comme des pactes défensifs, à la création d'un institut promouvant nos cultures afaréennes dans le monde entier.
Egalement, il sera envisagé de fonder une potentielle organisation afaréenne, bien que cette possibilité soit ouverte aux débats de part la présence du Forum de Coopération de l'Afarée du Nord déjà existant dans le nord de l'Afarée.
Avec toutes mes salutations les plus distinguées et avec espoir de recevoir une réponse favorable de votre part,

Sa Majesté Malandela Gudmada,
Roi des rois du Dgondu, état fédéré de Yukanaslavie
Posté le : 22 avr. 2025 à 00:18:32
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En mon nom personnel, ainsi qu’au du Roi de Némédie, et du peuple némédien, je vous adresse mes salutations respectueuses.
La Némédie, désireuse de renforcer les liens d’amitié, de dialogue et de coopération entre les deux États, vous fait savoir par la présente son souhait d’ouvrir une ambassade némédienne dans votre capitale, de même pour vous à Epidion.
Ce geste, emblématique et porteur d’avenir, constituerait une pièce maîtresse de l’édifice des relations bilatérales grâce à cette présence diplomatique on pourrait faire vivre, alimenter et étoffer les échanges culturels, scientifiques, commerciaux et politiques pour accéder à l’établissement d’un partenariat pérenne basé sur la confiance mutuelle et le respect du voisinage.
Ministre des Affaires Étrangères de la Némédie
Fait à Epidion, ce jour, en l’an 2016
Posté le : 06 mai 2025 à 17:44:46
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La Némédie est un pays de très grande superficie, s’étendant sur un territoire aux reliefs variés, entre montagnes, plaines cultivées, littoraux maritimes, zones désertiques riches en sous-sol et la richesse de ses ressources naturelles (minière, énergétique et agricole) en fait l’un des pays les plus riches du continent. Certains de ces espaces et ressources sont extrêmement rares et stratégiques sur le plan mondial (rhodium, plutonium, uranium, rhénium, painite par exemple) tandis que d’autres sont courants (mono ou polycristallins) particulièrement en termes de pétrole, de gaz et de terres rares utilisées dans les technologies avancées. Avec toutes ces ressources, la Némédie pourrait être un pays économiquement, stratégiquement et diplomatiquement fort et une nation clé dans de nombreux secteurs industriels et géopolitiques.
C'est pourquoi nous souhaitons mettre à votre disposition et vous vendre certaines de nos ressources rares et stratégiques.
Qu’en dites-vous ?
Iridium
Rhénium
Uranium
Plutonium
Or
Argent
Cuivre
Fer
Zinc
Nickel
Chrome
Titane
Cobalt
Terres rares (Yttrium, Néodyme, etc.)
Béryllium
Manganèse
Diamants
Saphirs
Rubis
Émeraudes
Painite (une des pierres les plus rares au monde)
Pétrole
Gaz naturel
Gaz de schiste
Charbon
Ergol (carburant spatial)
Hydrogène naturel
Gisements géothermiques
Thorium
Je vous prie d’agréer, mes salutations distinguées.
Ministre des Affaires Étrangères de la Némédie
Fait à Epidion, ce jour, en l’an 2016
Posté le : 14 mai 2025 à 00:54:26
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COMMUNIQUER DIPLOMATIQUE CHURAYNN
_________________________

De : La Sénémite, Grand Bureau des affaires étrangères
Uzdek Helias, Conseiller des affaires étrangères
Palais Azrah
6 Rue Palais Azranh
Walemir, Grande Province
Empire Islamique de Churaynn
Quartier des Ambassades,
Le palais Hadish à Bandarhan
République Faravanienne
Objet : Lettres de demande d'ambassade de l' Empire Islamique de Churaynn à la République Faravanienne
Que la paix, la miséricorde et la bénédiction de Dieu soient sur vous !
Je me présente, je suis Monsieur UZDEK Helias, le Conseiller des Affaires Étrangères de l'Empire Islamique de Churaynn. Passionné d’histoire, je vous présente brièvement mon pays. L'Empire Islamique de Churaynn est un empire situé dans le continent afaréen. Découpé en Eurysie avec deux régions dans le continent du Nazum, notre empire a su voyager durant son histoire. La grande richesse de ce petit empire réside dans ses ports colossaux, qui ont permis une bonne transition des bateaux. Mais depuis, notre empire se meurt, les relations diplomatiques qui, jadis, nous réunissaient semblent lointaines. Ainsi, l’Empire de Churaynn tente de s'intégrer au mieux dans la mondialisation, et développe de nombreuses relations commerciales avec d'autres pays. Après cette brève présentation, j'en viens donc au sujet de ma missive.
Nous avons toujours pensé que les liens qui ne se cassent pas sont les liens avec plusieurs couches ; plusieurs pays qui permettent à chacun de tenir économiquement, culturellement et militairement. De ce fait, je vous propose un échange réciproque d'ouverture d’ambassades entre nos deux nations. En cas de réponse favorable, notre ambassadeur serait Monsieur FAZAHI Anas, un diplomate sérieux, respectueux et engagé pour les bonnes relations internationales, dont je suis sûr que vous ne penserez que du bien. Dans un désir de coopération, et par le charme que possède votre nation, nous aimerions coopérer sur les plans économique et culturel. Les échanges commerciaux entre nos nations pourraient se multiplier, créant des opportunités pour nos populations. Sur le plan culturel, ces ambassades permettront de montrer nos patrimoines respectifs et de renforcer la compréhension de nos peuples. Sachez que l’ouverture de la diplomatie permet à nos deux pays de continuer à se construire, de se consolider et de reconnaître l'importance de la coopération, qu’elle soit régionale ou internationale, dans la résolution des défis mondiaux auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui. C’est ainsi que nous, Churaynn, espérons que votre noble nation et la nôtre puissent consolider leur engagement envers les principes de paix, de stabilité et de prospérité pour nos peuples respectifs et la communauté internationale dans son ensemble. Nous ne pouvons que saluer tous les efforts possibles et conjoints déployés pour résoudre les défis nationaux, régionaux et mondiaux. Nous apprécions votre nation, par toute fois sa proximité avec nous, ce qui ne peut être que bénéfique. Nous parlons la même langue et notre histoire, notre sang, reste le même. Notre culture est presque la même, car nos pays, qui malgré cela ont vécu des histoires différentes, ont pu toujours coopérer ensemble et mettre donc à profit la paix plutôt que la guerre et ses cris incessants. Nous sommes convaincus que notre collaboration peut contribuer, que ce soit à court ou à long terme, de manière significative à la résolution de tels problèmes
Nous attendons votre missive, si vous le souhaitez.
Que cela marque une coopération longue et fructueuse,
Qu’il en soit ainsi,
Que la paix et la bénédiction divine soient sur vous et sur votre noble nation,
Conseiller des Affaires Étrangères de l'Empire Islamique de Churaynn

Posté le : 21 juin 2025 à 23:50:48
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Avant d’aller plus avant, je souhaite vous rassurer : la situation en Némédie est parfaitement sous contrôle. L’opération conduite ce jour dans la région d’Athenastra n’a pas vocation à être élargie ni à faire déployer une force d’occupation étrangère sur notre sol. Elle a été strictement ciblée, coordonnée et limitée dans le temps, en conformité avec notre souveraineté nationale et nos lois.
La Némédie n’est sous tutelle, ni sous influence. La Principauté de Carnavale n’a pas pour autant la prétention d’y procéder en conquérante, mais bien de s’y impliquer comme soutien face à une menace terroriste dont nous avons accepté de prendre la mesure. Face à l’impérieuse nécessité d’éradiquer l’installation d’un foyer de violence armée au sud de notre territoire, la Némédie a sollicité ses partenaires. Or, seule Carnavale a décidé de lui répondre favorablement et rapidement, et dès lors avec les moyens appropriés à l’urgence.
Le but de notre partenariat n’est donc pas militaire, ni circonstanciel, ni technique ; il n’a de conséquences ni sur notre ligne diplomatique indépendante, ni sur notre engagement ancien auprès des nations afaréennes.
Je comprends votre inquiétude face aux risques de dépendance aux antécédents coloniaux de certains États. Mais je vous assure que le choix qui a été fait n’est pas une soumission ni une compromission, mais une décision souveraine, stratégique, dictée par un impératif de la sécurité nationale.
Rassurez-vous : aucune base permanente n’est autorisée sur notre sol, aucun missile, aucune capacité étrangère n’y sera maintenue au terme de l’opération. Les forces carnavalaises se retireront de la zone une fois l’évaluation sécuritaire assurée. Notre souveraineté est intangible et elle ne l’est jamais.
Nous restons attachés à l’unité afaréenne et à la paix.
Je vous prie d’agréer, mes salutations distinguées.
Ministre des Affaires Étrangères de la Némédie
Fait à Epidion, ce jour, en l’an 2016
Posté le : 23 juin 2025 à 17:05:07
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Bonjour,
Je vous contacte dans une période malheureusement bien troublée pour notre pauvre monde. L'Empire fut, comme vous le savez, récemment victime d'attaques balistiques lâches et odieuses portant la signature de Carnavale, toutefois nous ne nous sommes pas couchés, et nous sommes plus forts et résilients que jamais, et cela est en grande partie grâce à vous, chers alliés et amis de l'Organisation des Nations Démocratiques.
Néanmoins, nous ne pouvons pas dire de même pour la Némédie qui vient de s'effondrer suite à une attaque encore incompréhensible de son territoire par Carnavale qui semblait coopérer en matière de défense avec ce pays comme votre note de renseignement nous l'a appris. La lumière n'est pas encore faite sur cette crise dramatique, mais nous ne pouvons que constater que la menace carnavalaise est toujours bien présente et procède actuellement à un génocide sur le continent afaréen.
Les nations libres de ce monde doivent se montrer fortes et solidaires, et l'Empire a à cœur la sécurité du Faravan, allié très estimé d'Estham. Nous vous demandons en conséquence, pour apporter par la coopération, l'interopérabilité et le maintien de nos forces en état de combat, l'autorisation des autorités de la République pour déployer en mission une frégate impériale dans vos eaux. Ce déploiement sera le symbole éclatant que nos démocraties ne se laissent pas intimider par les barbaries des nations dictatoriales ayant abandonné la civilisation au profit de l'obscurantisme.
En espérant vous lire au plus vite, veuillez agréer, excellence, l'expression de mes sentiments distingués,
Amicalement,
François-Adolphe Rouzet, Ministre des Affaires Extérieures de l’Empire

Posté le : 24 juin 2025 à 00:46:12
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Que la Paix d'Allâh soit sur vous.
Excellence,
Au nom du Diwan, je ne puis tarder davantage à apporter à votre missive la réponse détaillée qu'elle mérite. J'y traiterais de volets de la coopération que l'Azur souhaite profondément voir inaugurée entre nos deux pays ; d'abord, la question d'un accord de coopération transfrontalière, judiciaire, et également économique, commerciale et douanière à l'échelle de l'Afarée orientale ; après cela, la question de contrats d'armements entre nos deux pays et enfin, dans la continuité logique d'un partenariat sur les questions de sécurité, notre proposition pour que le Faravan rejoigne le Pacte Afaréen de Sécurité.
J'adjoins ici la proposition de l'Azur pour chacun des textes évoqués, vous laissant loisir de m'indiquer votre accord et votre signature, ou bien de suggérer des modifications pour qu'un texte qui nous convienne définitivement puisse voir le jour, voire s'il le faut, une nouvelle proposition de votre part.
Premièrement, j'aborde donc l'idée d'un accord bilatéral relatif à notre frontière commune, à la coopération donc de nos agents pour assurer la sécurité de la frontière. Nous persévérons dans le même objectif avec la République de Banairah, notre voisine commune, et j'ajoute donc que le Diwan envisage avec espoir la possibilité de généraliser les termes identiques sur lesquels nous travaillons avec le Banairah et le Faravan vers un texte unique trilatéral ; il serait même des plus souhaitables qu'un tel texte fasse référence sur notre sous-région toute entière, incluant le Sultanat de Ghamdan et la principauté de Madina't-al-Sahra [la Cité du Désert], afin que soient pleinement sécurisée les frontières sur toute cette région, et que notre périmètre commun soit garanti contre l'hypothèse d'y trouver des groupes hostiles, des Etats belliqueux, et tout autre désagrément. Je vous présente donc ici notre proposition d'accord bilatéral, entièrement conforme à celui que nous discutons avec le Banairah, touchant aux volets frontaliers, judiciaires, économiques et douaniers, ainsi que maritimes.
L'Azur et le Faravan, satisfaits de leur bonne entente, résolus à renforcer leur coopération sur différents plans, désireux d'instaurer un cadre pérenne favorable au développement des échanges, au partage des richesses matérielles et morales, et à la poursuite des fins ultimes de la vie heureuse telles qu'elles ont été données par Allâh le Tout-Puissant à Adam et aux Hommes, adoptent le traité de coopération suivant.
Article 1 : au sujet de la Paix
1. L'Azur et le Faravan s'engagent solennellement à ne jamais prendre les armes l'un contre l'autre, quelles que soient les circonstances, et à favoriser en toute situation les voies du dialogue et de la négociation pacifique.
2. L'Azur et le Faravan reconnaissent le tracé de la frontière actuel comme étant permanent, et rejettent définitivement tout esprit de conquête visant à le modifier.
3. L'Azur et le Faravan promettent de veiller à se tenir mutuellement informés et à se porter assistance afin de garantir la stabilité intérieure et régionale. Ils s'engagent à ne rien dissimuler qui puisse porter préjudice à la souveraineté, l'intégrité ou l'honneur de l'un ou l'autre.
4. L'Azur et le Banairah s'engagent à retenir l'agrément l'un de l'autre au préalable du déploiement de troupes d'un pays tiers sur leur territoire, qu'il s'agisse d'un déploiement temporaire ou permanent ; sans cet agrément, un tel déploiement serait préjudiciable à la paix régionale.
Article 2 : coopération transfrontalière
1. L'Azur et le Faravan garantissent la libre circulation des personnes entre les deux Etats, matérialisée par la suppression des visa de voyage et de travail et l'abrogation des contrôles systématiques aux frontières.
2. L'Azur et le Faravan reconnaissent équivalents les titres de séjours délivrés par l'un des deux Etats à un résident d'un Etat tiers, permettant à ce résident d'accéder au territoire de l'autre Etat.
3. Les deux Etats conviennent du principe de coopération policière entre eux, impliquant :
un bilan systématique des activités policières et de renseignement intérieur en matière de lutte contre la criminalité, contre les trafics et contre le terrorisme
la mise en oeuvre d'opérations de police conjointes, pour les contrôles aux frontières autant que pour d'autres opérations ;
la création d'un registre anticriminel commun, listant les personnes et les organisations visées par des enquêtes et/ou des sanctions ;
l'adoption de principes communs pour l'action policière, notamment en matière de renforcement de la sécurité aux frontières extérieures.
Article 3 : coopération douanière
1. L'Azur et le Faravan garantissent la libre circulation des marchandises entre les deux Etats, matérialisée par la mise en place d'une union douanière et l'abrogation des contrôles systématiques aux frontières.
2. Le présent accord porte création d'une union douanière entre les deux Etats, impliquant :
la création d'une zone de libre-échange entre les deux pays, établissant les tarifs douaniers au seuil de 0,0 % pour toutes les marchandises, sauf celles inscrites sur une Liste dérogatoire ;
l'adoption de normes réglementaires communes s'appliquant aux produits d'importation, et dont le détail est précisé dans une convention annexe au présent accord ;
l'adoption d'un tarif extérieur commun à l'égard des pays tiers, garantie d'une politique commerciale équilibrée et concertée , dont le détail est précisé dans un protocole annexe au présent accord.
3. Les deux Etats délèguent aux autorités locales le soin d'effectuer en leur nom les contrôles douaniers, sanitaires, et toutes les inspections requises, pour les marchandises entrant sur le marché de la zone économique commune.
Article 4 : coopération monétaire
1. L'Azur et le Faravan s'engagent à aligner leurs monnaies respectives sur un taux d'échange fixe de 1 Kran faravanien (FKN) = 10 Dirhams azuréens (AZD) (= 0,33 Dollars internationaux (INTD)).
2. L'Azur et le Faravan conviennent du principe de la coopération monétaire entre leurs institutions centrales, afin de garantir la stabilité de la valeur de leurs monnaies respectives, en adoptant les dispositions suivantes :
l'interdiction, pour les particuliers et les entités, de détenir des devises émises par des pays instables ou hostiles ; ces devises sont l'Ateh Ouwanlindais (OWA), le Disque Cuivré vélèsien (VMD), la Rune blêmienne de Transblêmie (TBR), le Chèque Carnavalais (CC) ;
l'instauration d'un monopole public sur les opérations de change monétaire dans les deux Etats ;
la tenue d'un registre partagé des opérations de change.
Article 5 : coopération judiciaire et accord d'extradition
1. L'Azur et le Faravan conviennent de la mise en place de l'extradition systématique, impliquant :
le transfert d'une personne détenue dans l'un des deux Etats vers l'autre Etat au cas où un tribunal local l'inculpe en vue d'une enquête de justice ;
le partage des ordres d'interpellation entre les forces de police et de justice des deux Etats ;
la reconnaissance du principe selon lequel une personne peut demander à être jugée dans son pays d'origine, si ce pays est l'un des deux Etats ;
l'adoption d'une politique d'harmonisation juridique visant à aligner les sanctions judiciaires sur des termes équivalents entre les deux pays.
2. L'Azur et le Faravan reconnaissent les principes élémentaires de la justice, dont le droit pour toute personne inculpée à recourir à un avocat, à la présomption d'innocence, au respect de ses droits en matière d'alimentation, de loisirs et de contact avec ses proches.
3. L'Azur et le Faravan déclarent solennellement rejeter la torture et les sanctions physiques non conformes à l'éthique.
Article 6 : coopération économique
1. Convenant de la nécessité de développer les infrastructures de manière concertée, l'Azur et le Faravan s'engagent à mettre en oeuvre des politiques communes dans les secteurs suivants :
Transports ; modernisation du réseau autoroutier, construction d'une ligne ferroviaire à grande vitesse en interconnexion, développement des liaisons aériennes.
Matières premières ; renforcement des filières source domestiques pour les minerais, les hydrocarbures ;
Agriculture ; adoption de programmes de subventions pour l'agriculture durable, en vue d'en réduire l'impact environnemental, de préserver la ressource en eau et d'assurer la prospérité alimentaire.
2. L'Azur et le Faravan confirment leur intention d'accroître les échanges entre eux et avec les pays de la région d'Afarée orientale.
Article 7 : coopération maritime
1. Du principe de la zone maritime souveraine
Les Etats partie au présent accord reconnaissent mutuellement leurs droits souverains réciproques sur leur zone maritime souveraine, définie comme le segment de territoire maritime situé entre le prolongement de leurs frontières terrestres et la ligne parallèle à la façade maritime établie à trois cents kilomètres (300 km) du continent. Cette zone est explicitée dans les cartes géographiques à fournir en annexe au présent traité, justifiant les revendications maritimes sur la base de la continuité géographique, politique, culturelle et historique avec le territoire de l'Etat concerné.
2. Du droit applicable
Les deux parties du présent accord considèrent que la zone maritime souveraine fait partie intégrante du territoire et que le droit qui s’y applique est le droit national du pays souverain. Les seules restrictions aux activités conformes à ce droit dans cette zone ne peuvent être admises que par le présent accord.
3. Du principe de libre circulation
Les navires civils portant pavillon de l’un des Etats parties à l’accord ont la totale liberté de circuler dans les eaux considérées comme souveraines de l’autre partie. Cette liberté de circulation ne peut être restreinte que pour des raisons exceptionnelles motivées par une décision de justice.
4. Du principe de libre ancrage
Les navires civils portant pavillon de l’un des Etats parties à l’accord ont la totale liberté de circuler dans les ports de l’autre partie et de s’y amarrer sans considération de durée, dans le respect de la règlementation maritime locale. Cette liberté d’ancrage ne peut être restreinte que pour des raisons exceptionnelles liées à une décision des autorités sanitaires afin de mettre en place une quarantaine contre les épidémies.
5. De la lutte contre la contrebande
Dans le cadre de la lutte contre la contrebande (article 2.3 du présent traité), les dispositions de l’article précédent (7.4) peuvent être suspendues pour un contrôle par la garde maritime motivé par une décision de justice. Cette décision de justice doit être communiquée au préalable aux autorités judiciaires de l’autre partie, au cas où le navire arraisonné serait enregistré dans ce pays.
6. De la circulation des navires de guerre
La circulation des navires de guerre est autorisée sauf dans la zone maritime souveraine de chaque partie, sauf autorisation préalable. Avant de pénétrer dans la zone souveraine de l’autre Etat, un navire de guerre doit s’assurer que cet accès ne lui est pas défendu.
7. De la pêche
L’Azur et le Faravan conviennent d’autoriser les navires de pêche de l’autre partie à circuler dans les eaux qu’ils considèrent relever de leur souveraineté. Seuls sont autorisés à se livrer à la pêche halieutique les navires disposant d’une licence octroyée par le ministère de la mer de l’Etat souverain.
8. Des licences de pêche
Une licence de pêche est octroyée individuellement pour chaque navire et précise le tonnage maximum prélevable dans les eaux souveraines du pays émetteur, pour chaque espèce de poisson. Ce tonnage maximum doit être défini en lien avec l’autre pays selon les dispositions des articles suivants.
9. De la gestion des ressources halieutiques
Afin d’éviter la surexploitation de la ressource halieutique préjudiciable à l’ensemble des Etats dépendant de la mer, les Etats parties au présent accord s’engagent à coopérer pour se transmettre l’ensemble des données océanographiques afin de suivre l’évolution des bancs de poisson, la qualité chimique des eaux, et l’état général de la faune et de la flore sous-marine.
10. De la coopération entre instituts d’océanographies
En vue d'assurer la conservation des écosystèmes marins, les autorités scientifiques dédiées au suivi des écosystèmes marins des deux pays s’engagent à collaborer et à transmettre leurs découvertes et données sans conditions.
11. De l’exploitation des ressources géologiques sous-marines
Etant constaté que les forages pétroliers, gaziers, et les autres activités d’extraction des ressources géologiques sous-marines engendrent des dégâts irréversibles sur la biodiversité et préjudiciables aux populations humaines riveraines, celles-ci ne devraient être entreprises par un pays qu’après consultation de l’autre Etat partie au présent accord, qui est en droit d’exiger des compensations visant à atteindre un impact écologique global neutre. Cette disposition s’applique également à la zone maritime souveraine.
12. De la prospection marine
Chaque partie devrait informer l’autre partie si elle entreprend des recherches pour la prospection pétrolière, gazière ou d’autres ressources en mer. Cette disposition s’applique également à la zone maritime souveraine.
Article 8 : clauses d'application
1. Le présent accord entre en fonction à partir de la signature par les deux parties. Il pourra être révisé par concertation commune. La non-application d’un des articles de l’accord par l’une des parties rend l’ensemble de l’accord caduc. Il appartient seulement aux autorités judiciaires de caractériser un non-respect d’une des clauses de l’accord.
2. Les dispositions de l'article 7.1 ne sont actives qu'après l'inclusion en annexe des cartes des zones maritimes souveraines revendiquées et confirmées par les deux Etats.
3. Les dispositions de l'article 3.2 devront être mises en place progressivement d'ici au 1er janvier 2018.
4. L'Azur et le Faravan formulent ensemble le souhait que le présent accord soit respecté ou révisé s’il y a lieu de le faire, dans un esprit de coopération bienveillante et de considération pour les intérêts mutuels de l’autre partie. Ils confirment leur souhait que le présent accord puisse intégrer les Etats voisins de la région de la corne orientale de l'Afarée, à savoir : la République de Banairah, le Sultanat de Ghamdan, le Royaume de la Cité du Désert.
J'en viens à présent à la question des contrats d'armements et des partenariats possibles entre nos pays. Dans la mesure où la proposition précédente d'accord permet de clarifier et d'offrir les garanties sécuritaires mutuelles démontrant que notre recherche respective de nouvelles capacités défensives n'indique aucune intention néfaste à l'égard de l'autre partie, il est en effet des sujets que l'Azur souhaiterait placer au-devant de nos discussions. L'industrie aéronautique faravanienne est en pointe et, comme le dit l'adage, mieux vaut acheter ce qui est moins cher que produire soi-même ce qu'on ne sait pas bien faire. En ce sens, le Ministère de la Guerre s'intéresse aux drones et en particulier au type Shahed-C qui offre d'excellentes perspectives en matière de télédétection, de surveillance de notre espace aérien et d'accomplissement de missions de surveillance dans les zones troubles. Le Ministère envisage d'en acquérir entre 12 et 48 unités, selon leur capacité à s'intégrer à nos forces existantes. Le modèle de chasseur-bombardier Saeqeh attire également l'intérêt du Diwan dans la mesure où la guerre aérienne risque de devenir d'une redoutable actualité sur notre partie du continent, et que tous les Etats doivent donc veiller à leur sécurité ; par le choix du Faravan, le Califat souhaite démontrer son souhait de prolonger notre coopération bilatérale sur les volets de sécurité nationale et de développement technologique. Là, le Diwan souhaiterait acquérir 6 à 24 appareils en fonction de la gravité de la menace indiquée par l'offensive carnavalaise en Afarée occidentale.
Car de fait, il y a un lien nécessaire entre les contrats que nous pourrions conclure et les coopérations que nous avons à mener en matière sécuritaire. Je gage que le Faravan, pas davantage que l'Azur ni que personne dans notre région, n'admet la légitimité de l'effroyable attaque de la kleptocratie de Carnavale contre les populations bédouines d'Afarée occidentale, dans l'intention d'y établir un régime colonial en toute impudence. Après avoir menacé directement l'Organisation des Nations Démocratiques, ce régime cherche à intimider les Etats afaréens. Il n'est dès lors pas question d'accepter que la domination balistique de Carnavale s'étende à notre continent qui y échappait, et nos Etats doivent être dès lors prêts à donner à cette offense la réplique qu'elle mérite.
L'Azur se réserve toutes les possibilités face aux pitres néocolonialistes de Cramoisie. Cependant, son action se veut d'abord coordonnée aux besoins et aux intérêts de tout le continent ; l'Afarée, continent trop souvent méprisé et ignoré des autres grandes puissances, subit les conséquences de leur indifférence et de leur regard colonial. C'est pour cela que l'Azur, le Finejouri et l'Antegrad ont d'ores et déjà scellé entre eux un pacte de non-agression et d'assistance mutuelle, le Pacte Afaréen de Sécurité, dont vous trouverez ici le texte.
1. Charte des valeurs afaréennes
1.1. Les valeurs afaréennes sont les valeurs qui unissent tous les peuples indigènes du continent afaréen, sans distinction d'ethnie, de religion ou d'idéologie politique. Est membre de droit de ce traité tout Etat dont le territoire souverain et la capitale politique, économique et militaire se trouve sur le continent afaréen, dont la langue officielle est une langue afaréenne, et qui a adopté le texte intégral de cette présente charte dans sa loi nationale.
1.2. Les valeurs afaréennes sont les suivantes ; (1) l'esprit de l'unité des peuples du continent et de leur indépendance ; (2) le désir de coopération, de concorde et de paix entre les peuples afaréens ; (3) le respect des spécificités nationales et des croyances religieuses de chaque peuple afaréen représenté par son Etat ; (4) le respect du droit universel des peuples à la prospérité, à la tranquillité et à la justice, en Afarée comme ailleurs ; (5) la consécration du droit souverain et inaliénable des peuples à déterminer la forme de leur existence politique ; (6) le rejet de l'impérialisme et du colonialisme ; (7) la décolonisation pleine et entière et la préservation contre les ingérences extérieures de tout le continent afaréen.
2. Principe de non-agression
Les Etats signataires s'engagent à ne pas recourir à des actions militaires hostiles les uns contre les autres et à privilégier la voie du dialogue, de la négociation et du droit pour régler les différends qui existeraient entre eux sur toutes les questions possibles.
3. Principe de solidarité afaréenne en matière diplomatique et de sécurité
Les Etats signataires s'engagent à se porter diplomatiquement et si nécessaire matériellement assistance en cas d'agression par un Etat extérieur.
4. Conseil Afaréen de Sécurité
Les Etats signataires s'associent en une instance de discussion et de prise de décision au sein du Conseil Afaréen de Sécurité. Cette instance doit être le lieu de l'expression des points de vue pour coordonner l'action des Etats signataires et réviser, s'il y a lieu de le faire, le présent traité. L'Etat coordinateur du C.A.S. veille au bon déroulement des débats et à leur concrétisation.
L'exclusion d'un Etat du C.A.S. doit être votée à l'unanimité des autres membres, et ne saurait être que temporaire et conditionnée à des dispositions facilement évaluables.
Excellence, au nom du Diwan, je vous présente mon souhait vif que la République faravanienne puisse étudier ce projet et y apposer sa signature, rejoignant ainsi un dispositif inédit de pays afaréens, réunis sans distinction autour de l'objectif de contrer les ingérences extérieures et d'assurer un ordre pacifique sur notre continent. Ce traité, qui n'est pas exactement une alliance militaire, mais plutôt la création d'un conseil sur les questions de sécurité et un dispositif d'assistance diplomatique voire matérielle aux Etats afaréens, est tout à fait compatible avec votre appartenance à l'Organisation des Nations Démocratiques - car il ne contient pas de clause obligatoire contradictoire avec vos engagements - ou au Forum de Cooopération d'Afarée du Nord - car le Forum ne traite pas de questions sécuritaires. Ce Pacte, qui sera ouvert à tous les Etats afaréens, est à nos yeux un instrument essentiel pour accomplir la difficile tâche qui nous incombe de pacifier les rapports interétatiques et de libérer notre continent des menaces qui pèsent sur lui.
En conclusion, Excellence, j'aimerais parler au niveau supérieur de votre conscience. L'Afarée n'a jamais été unie. Elle est aujourd'hui en proie à des agressions de toutes sortes ; Carnavale crée une colonie à Cramoisie, perpètre des crimes à l'arme de destruction massive en Némédie ; la Clovanie, après avoir fait du Gondo son emprise néocoloniale, attaque l'Ouwanlinda, qui lui-même n'a respecté aucune limite dans son agression contre l'Antegrad, et a bénéficié du soutien équivoque du Grand-Kah qui trempe également dans la guerre au Gondo ; à présent, il semble que la République des Trois-Nations, un petit Etat eurysien qui dispose d'enclaves dans notre région, veuille s'en prendre au Mandrarika avec l'aide de la Sérénissime Fortuna...
Ce tableau est chaotique. Un sursaut est nécessaire. Il en va moins de notre propre sécurité que de notre honneur. L'Azur conduit un programme balistique de haute intensité pour assurer sa propre survie. Il n'entend cependant pas lutter seul. Aussi obscure que soit la situation, je crois que les valeurs martiales d'honneur, d'orgueil national et de désir de souveraineté immaculée nous unissent par-dessus nos différences, et qu'un partenariat Azur-Faravan sera de nature à renverser la tendance pour rétablir notre suprématie sur notre continent. Les coopérations qui se dessinent entre Afaréens et l'Organisation des Nations Démocratiques indiquent que le Faravan a un rôle nodal à jouer dans la grande bascule qui s'annonce.

Houria Ben-el-Teldja
Ministre des Affaires étrangères de plein exercice
22.11.2016
Posté le : 30 juin 2025 à 18:11:32
2245
COMMUNIQUER DIPLOMATIQUE CHURAYNN
_________________________

De : La Sénémite, Grand Bureau des affaires étrangères
Uzdek Helias, Conseiller des affaires étrangères
Palais Azrah
6 Rue Palais Azranh
Walemir, Grande Province
Empire Islamique de Churaynn
Quartier des Ambassades,
Le palais Hadish à Bandarhan
République Faravanienne
Objet : Réponse.
Que la paix, la miséricorde et la bénédiction de Dieu soient sur vous !
Excellence,
Que la paix et la bénédiction divine soient sur vous et sur votre noble nation,
Conseiller des Affaires Étrangères de l'Empire Islamique de Churaynn

Posté le : 01 jui. 2025 à 01:54:18
2567
COMMUNIQUER DIPLOMATIQUE CHURAYNN
_________________________

De : La Sénémite, Grand Bureau des affaires étrangères
Uzdek Helias, Conseiller des affaires étrangères
Palais Azrah
6 Rue Palais Azranh
Walemir, Grande Province
Empire Islamique de Churaynn
Quartier des Ambassades,
Le palais Hadish à Bandarhan
République Faravanienne
Objet : Réponse.
Que la paix, la miséricorde et la bénédiction de Dieu soient sur vous !
Excellence,
Dans cette attente, et avec la gravité qu’exige l’instant,
Que la paix et la bénédiction divine soient sur vous et sur votre noble nation,
Conseiller des Affaires Étrangères de l'Empire Islamique de Churaynn

Posté le : 01 jui. 2025 à 09:32:43
2022

Que la Paix d'Allâh soit sur vous.
Excellence,
Votre missive touche avec justesse au coeur du problème posé depuis le 13 décembre dernier ; l'opération surprise, menée de façon apparemment conjointe entre la Fédération Centrale d'Antegrad et l'Empire Islamique de Churayn, contre des sites urbains du territoire non-autonome de Filtaris, est un acte grave qui déstabilise notre continent et particulièrement notre sous-région, et il est souhaitable que les Etats afaréens y apportent une réponse commune.
Si les premiers échanges diplomatiques n'ont pas été concluants pour obtenir un cessez-le-feu immédiat, une étape supérieure est nécessaire, et le Diwan propose donc l'adoption d'un communiqué conjoint complet et précis, associant également le Royaume du Finejouri qui forme avec l'Azur le Pacte afaréen de sécurité, posant clairement nos principes d'action, invitant les parties à se conformer à l'impératif de cessation des combats, et réinstaurant une perspective diplomatique et pacifique pour les rapports interétatiques en Afarée. Dans notre esprit, un communiqué conjoint pèse d'un poids significatif qui pourrait inciter les parties concernées à s'y conformer ; sa valeur tiendrait à son afaréité et à sa détermination, que par des mots pesés nous entendons conséquente : à la suite du Faravan, l'Azur ne tolérera pas un désordre supplémentaire à l'orée de ses frontières et consentira aux mesures définitives qui sommeillent dans les arsenaux.
Je vous joins donc ici une mouture du texte du communiqué que le Diwan souhaite voir signé et publié en commun ; je vous prie de m'indiquer vos modifications éventuelles.
J'espère, Excellence, que cette crise pourra contribuer à rendre plus sensible encore à vos yeux l'importance du Pacte afaréen de sécurité que je vous ai récemment présenté, comme groupe régional de travail sur la paix et la sécurité de notre continent. Ayant synthétisé nos préoccupations communes, je vous prie de m'indiquer d'éventuelles corrections que vous souhaiteriez apporter à ce texte.
Dans l'espoir que cela suffise, je demeure à votre écoute.

Houria Ben-el-Teldja
Ministre des Affaires étrangères de plein exercice
16.12.2016
Posté le : 01 jui. 2025 à 17:02:26
0

Afaréen ! Prends ton destin en main !
Dites merde au colonialisme et mettez vous définitivement hors de portée de l'OND grâce au parapluie balistique carnavalais !
Vous souhaitez bénéficier de la protection des missiles carnavalais ? Rien de plus facile !
Remplissez simplement le formulaire ci-dessous et renvoyez-le à CRAMOISIE© pour bénéficiez dès le mois prochain de l'installation de plusieurs pas de tirs balistiques sur votre territoire en plus d'une garantie de riposte chimique en cas de blocus ou d'invasion de votre nation !
La dissuasion Obéron c'est la paix pour de bon !
OUI [size=0.8]j'accepte d'accueillir un site balistique Obéron Industrie sur mon sol à mes frais d'entretien[/size] !
OUI [size=0.8]j'accepte d'être défendu par la Principauté de Carnavale en cas d'agression contre mon pays ou de blocus de mes routes maritimes commerciales[/size] !
OUI [size=0.8]je me mets enfin à l'abri, et pour un prix modique, de toute guerre et tentative de déstabilisation étrangère[/size] !
OUI [size=0.8]j'achète définitivement ma protection et celle de ma population[/size] !
OUI [size=0.8]je reconnais la Colonie chimique de CRAMOISIE© comme un État souverain et légitime en Afarée[/size] !
OUI [size=0.8]j'accepte de laisser les Laboratoires Dalyoha procéder à la cartographie génétique de ma population[/size] !
OUI [size=0.8]mon chef d'Etat se fera baptiser sous huitaine, ainsi que chacun de mes dirigeants à partir d'aujourd'hui et jusqu'à la fin du monde[/size] !
[size=1.2]OUI
OUI
OUI[/size]
[size=1.5][color=#6D0000]Avec le parapluie de Printempérie
je dis OUI à la vie ![/color][/size][/center]
Assez de devoir tenir compte de la diplomatie idiote de vos compatriotes afaréens ?
Assez de devoir gérer des nations peu civilisées ?
CARNAVALE
Bâtissez ENFIN une alliance avec quelqu'un qui pèse !
Placez vous sous la protection des Obéron c'est acheter la paix et la prospérité pour votre nation
Si vous refusiez, pas certain que votre population vous le pardonnerait ...
C'est une petite révolution !
L'Afarée prend enfin le chemin de la décolonisation !
C'est un petit Grand Soir !
L'Afarée entre enfin dans l'histoire !
