18/08/2014
22:32:06
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Activités étrangères à Teyla - Page 5

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Les TAGC, un outil de paranoïa mal compris.

La violence avec laquelle opéraient les TAGC était critiquée depuis déjà un moment en Sylva, où étaient déjà abordées les conséquences d'une telle virulence. Un des éléments qui revenait régulièrement concernait la paranoïa qu'instiguait de telles manœuvres. Comment vivre dans un environnement de travail où il faut être en permanence sur ses gardes ? Comment répondre efficacement à ses responsabilités tout en baignant dans une perpétuelle tension ? Ces questions-ci relevait d'une certaine incompréhension de la paranoïa volontairement provoquée par les TAGC, ou plutôt, de la direction que prenait cette paranoïa. Les proches, les rencards, les amants, les amis qu'on rencontre par hasard sont tous autant de cibles de cette paranoïa dont sont sujets les fonctionnaires. Mais quel est l'élément déclencheur de cette paranoïa ? Rencontrer par hasard quelqu'un dans une salle de sport où on a l'habitude de se rendre fait-il automatiquement de cet individu un potentiel espion ayant observé ces habitudes ? Ou est-ce qu'il faudra un palier supplémentaire pour que se déclenche cette paranoïa, par exemple des demandes assez claires : transmettre des informations confidentielles ou favoriser telles directions. C'est tout, la paranoïa est pensée par les méthodes du TAGC (qui a déjà une bonne expérience en Sylva et eut l'occasion d'affiner ses méthodes) pour nous pas rendre méfiant envers l'intégralité de ses proches, mais plutôt à destination de demandes assez clairement identifiables (diffusion de données confidentielles, encore une fois, ou prises de positions injustifiées). Ces mesures sont issues d'une longue histoire, culture même, de la corruption en Sylva avec des comtesses et la bourgeoisie cherchant en permanence à étendre leur influence et y parvenant via des intrigues et jeux du genre. Ce climat sera par ailleurs réabordé prochainement une fois qu'aura été abordé un autre point : les mesures qui accompagnent les TAGC, ou plutôt, que les TAGC complètent.

Les agents tentant de corrompre les fonctionnaires arrivent en fin de chaine du processus de contre-espionnage, le premier étant une formation adaptée avec un processus de prévention et d'auto-diagnostique. Ne peut accéder à un poste impliquant un certain degré de responsabilité et confidentialité, un individu n'ayant pas été formé et mis à niveau sur ces questions sécuritaires. À aucun moment ne sont lâchés des fonctionnaires sans expériences dans une administration sujette à ces incessants assauts des TAGC. Les nombreux dispositifs de vérification en interne, sans être infaillibles, constituent déjà un socle d'expérience pour les agents du gouvernement (ou des entreprises privées, ayant, elles aussi, recours à ces procédés pour sécuriser leurs intérêts). Si les individus ne deviennent pas soudainement dotés de science infuse et ultimement apte à déceler les tentatives de manipulations mentales découlant aussi bien d'un acte d'espionnage que des simples exactions d'on ne sait quel pervers, ils sont tout de même capables de déterminer si quelque chose entre en confrontation avec leurs responsabilités.
Faciliter l'admission de tels individus selon non pas des critères de recrutement mais uniquement de l'affect, favoriser une politique ou direction selon une appréciation personnelle plutôt que des cahiers des charges, et plus direct encore, distribuer des informations confidentielles, ce sont là autant d'actions qu'un agent suffisamment formé peut assez simplement détecter comme inappropriée. Dès lors, il est capable d'instinctivement interpréter une action comme réellement intrusive à ses fonctions.
Les fonctionnaires ne sont de fait pas former à repérer l'ingénierie sociale en elle-même en étant attentif à chaque truc et astuce, mais exclusivement à bien comprendre quelles actions correspondraient à des fautes professionnelles de leur part. Une rencontre hasardeuse avec qui se tisse une soudaine sympathie n'est pas un objet de paranoïa, une demande suspecte sur des détails confidentiels l'est.

Mais le climat des services administratifs reste-t-il sain quand il est perpétuellement l'objet de jeux d'influences internes et étrangères entre une multitude d'acteurs avec des intérêts étatiques ou personnels ? Comment subsiste un individu dans un tel enfer humain et comment évoluent ses rapports aux autres ?
Ce sont d'importantes questions et la première réponse est simple : il s'agit simplement d'un milieu professionnel exigeant comme il y en a partout et l'administration ne fait pas exception. Un ingénieur en aéronautique spécialisé dans les turboréacteurs doit travailler avec des composants sous hautes contraintes mécaniques et thermiques en prenant une très importante quantité de facteurs tel que la mécanique des fluides entrant et sortant, ou encore la propagation des flammes activant les turbines. Autant de critères sur lesquels il faut appliquer une vigilance particulière lors de l'usinage et assemblage des composants sous peine d'observer des défaillances désastreuses. Il s'agit là d'une somme inconsidérée de sources de stress : une erreur sur l'un des cinquante facteurs régissant une pale de turbomoteur et un avion fini dans le plancher des vaches, une enquête est menée pour déterminer la source de la défaillance, qui est remonté via les numéros de série des moteurs jusqu'à son fabricant. C'est une pression importante et en même temps absente et pour une raison simple : les ingénieurs sont formés à leurs métiers, encadrés par des protocoles de production et vérification via des contrôles qualités rigoureux. Un ingénieur est conscient des enjeux et des mesures à prendre pour les respecter et répondre aux attentes qui pèsent sur lui.
Or la chose ne diffère pas chez un responsable financier ayant à sa charge d'importants flux monétaires, ou d'un archiviste spécialisé dans les dossiers confidentiels. Tous ont des responsabilités importantes et chez chacun d'entre eux est pris en compte de potentielles défaillances somme toute humaines, avec des mesures intrinsèques pour y pallier. C'est pour ainsi dire un milieu professionnel tout à fait sain dont les employés ont une pleine maitrise de leur milieu et des processus de production ou service et dans lesquels ils s'assistent pour faire une double vérification. Car il s'agit bien d'une entraide et non pas d'un flicage constant. Si un ingénieur en aéronautique n'a pas respecté l'intervalle de tolérance de l'édentage des pâles de turboréacteur, ou si un administrateur n'a pas accordé les bonnes autorisations de consultation à un document, une double vérification saine entre confrères permettra de répondre à l'erreur de façon adaptée et non pas sous la forme d'un flicage. La lutte anti-espionnage et anti-corruption ne sont que les prolongements logiques de protocoles banalisés dans les milieux professionnels avec un semblant de responsabilité.

Et là vient la question des rapports humains dans des administrations sujettes à des jeux d'influence, avec des requins cherchant à se hisser au sommet de la hiérarchie à coup de manipulations plus que douteuses. Ce genre de compétition professionnelle est malheureusement fortement ancré dans la culture du travail des milieux libéraux (et même au-delà dans une certaine mesure). Mais certains disent que cela a du bon en répétant qu'il ne faut pas mélanger vie professionnelle et personnelle : vos collaborateurs ne sont que ça, des collaborateurs, des collègues, mais pas des amis. Dans ce milieu de requins assoiffés de sang, il n'est pas question de surveiller l'autre en épiant chacune de ses manœuvres pour mettre de son côté toutes ses chances pour avoir cette fameuse promotion. Non, il est uniquement question de faire son travail.
Il est par ailleurs à noter une évolution assez récente des méthodes managériales en Sylva en réponse aux défauts des compétitions malsaines s'opérant dans ces milieux. Si la chose peut certes stimuler la productivité, l'efficience et amener à se surpasser les agents pour se démarquer, elle peut également amener au raisonnement inverse en poussant à plomber ses collaborateurs pour, à défaut d'avoir de meilleurs résultats qu'eux, qu'ils en aient de moins bon que soit.
La chose avait déjà été constaté en Teyla, Sylva, Tanska et bien d'autres pays et entreprises et amenait à une réponse simple : récompenser non pas seulement la réussite de ses propres travaux, mais aussi ses capacités à travailler en équipe et assister ses collaborateurs voir les aider dans leurs propres tâches.
Cette réponse managériale est encore précoce et ses résultats sont en cours d'études mais ils sont pour le moment plutôt favorables. Cela permet la mise en place d'un milieu professionnel bien plus confortable et, sans pour encourager à l'amitié, évite les compétitions toxiques et mettant un point d'honneur à récompenser les individus témoignant des meilleures aptitudes d'entraide.
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Portrait de Domenico Gayoso
Portrait du président directeur général Domenico Gayoso

A la direction du groupe Benca, on ne manquait pas de surnoms pour désigner l'hypothétique commande du Royaume de Teyla, "la commande de l'année" ou encore "le tremplin". Deux exemples de surnoms pour deux lectures faites à cette opportunité hors norme.

La première des lectures, était indéniable le volume massif et soudain de la commande, "c'est beaucoup en peu de temps" soulignait en ces termes un responsable de la production d'un des sites Benca pressenti pour absorber la montée en cadence de la production. "Ce sont des modèles derniers cris, que nous leur proposons, pas sûr que le gouvernement fédéral voudra se délester de toute la réserve stratégique que ces appareils représentent..." avait analysé un second membre du comité de direction local, orienté sur la partie commerciale et relations publiques. Les deux arguments se valaient, on avait conscience du volume de produits attendus, de notre positionnement avantageux pour y répondre mais d'autres variables parfois externes à l'entreprise entraient en compte. Mais le positionnement du gouvernement fédéral serait un chose étudiée en temps voulu, pour l'heure qu'il ne soit pas dit que la direction Benca aura elle-même trainé des pieds pour satisfaire cet appel d'offres inédit à destination d'une nation potentiellement acquéreuse d'autres équipements considérant le triangle infernal qu'impose son environnement géographique, entre le Teyla, la Loduarie et le Pharois.

La seconde lecture faite autour de cette opportunité, était bien entendu les capacités de réinvestissement que pourrait faire le groupe dans un pays où l'inflation reste très importante et où les projets de création d'entreprise perdent en vitesse. "Avec ces liquidités, nous pourrions racheter plusieurs concurrents du secteur de l'armement pour développer notre outil de production. C'est loin d'être négligeable vous vous doutez car actuellement, il est devenu très couteux de monter une affaire en Alguarena, plus coûteux qu'à l'étranger..." Avoir le contrat permettrait effectivement au groupe Benca d'enregistrer un bénéfice immédiat record, qu'il viendrait directement réinvestir dans l'économie alguarena pour muscler ses lignes de production sur ses sites industriels, de quoi creuser l'écart avec la concurrence pharoise et kah-tanaise, contraintes aux mêmes phénomènes économiques qui privent ces nations de nouveaux investissements.

De son côté, le président directeur général du Groupe Benca Domenico Gayoso, avait indiqué sa ligne de conduite pour le dossier teylais. "On joue chaque match", comprenez ici que le choix du gouvernement fédéral d'accepter ou non la livraison de tout ou partie des stocks stratégiques était une décision à porter par le gouvernement fédéral, et qu'en l'espèce, la société Benca devait traiter la proposition teylaise avec enthousiasme, indépendamment de tout facteur externe à la volonté et aux intérêts de l'entreprise.

C'est dans ce contexte que la direction de Benca avait mûri une réponse aux (nombreuses) questions formulées par le parlement teylais, des questionnements partagés entre les considérations géostratégiques qu'impliquent ces acquisitions auprès d'un partenaire étranger, et la lecture politique qui pourra en être faite par les opposants locaux, en cas de mauvais casting. Décrocher le marché teylais était peut-être par conséquent, un enjeu moindre que celui visant à laisser véhiculer l'idée selon laquelle la société Benca pourrait être un partenaire commercial handicapant pour l'image des acquéreurs l'ayant sollicité. C'est donc sous ces motivations que la direction de la société Benca accepta de participer aux deux auditions, en visioconférence, considérant rappelons-le, les spécificités de réglementations d'un pays à un autre. La législation teylaise pourrait très bien en effet, associer le vendeur aux utilisateurs des armements mis en vente à l'international, pouvant de ce inculper un cadre dirigeant de la société. Le rapport à la culpabilité étant inhérent à chaque pays et la lecture qui en est faite depuis l'étranger bien trop trouble, le principe de précaution put s'imposer, largement porté par les recommandations du cabinet juridique avec qui la société Benca avait contractualisé une prestation de conseil à l'année.

La question d'un déplacement en territoire teylais définitivement réglée, la direction de la société Benca identifia l’interlocuteur à privilégier pour se présenter aux membres de la commission. "A circonstances exceptionnelles, personne d'exception" soufflait en riant le personnel de direction lorsque le nom de l'actuel président directeur général, Domenico Gayoso, fit surface. "Les autorités teylaises sollicitent la réponse du président-directeur général de la société, il eut été inconsidéré de faire porter réponse par n'importe qui d'autres...

Si le messager était unanimement retenu, le message souffrait encore de quelques concertations, conscient qu la démarche ne se limitait pas à l'image de la société Benca pour le Royaume de Teyla mais bien la définition même de marque employeur du fleuron de l'armement alguareno, le fleuron de l'armement mondial.

En réponse à la Commission des Affaires Extérieures

En réponse à Phillipe Viliers, Président de la Commission des Affaires Extérieures et membre du parti Mouvement Royaliste et d'Union, majorité :

Monsieur le Président et membres de la Commission, je suis ravi que cette audition puisse débuter par une présentation de ma personne car il m'eut été difficile de présenter la philosophie du Groupe Benca sans m'attarder sur les personnalités comme moi qui, j'ose le croire, font le choix de s'investir sans retenue pour permettre à la société de croiser la réussite pleine et entière attendue par ses ambitions.

Je m'appelle Domenico Gayoso et je suis l'actuel président-directeur général de la société Benca depuis le 1er janvier 2006. J'ai rejoint la société Benca plus tôt en 2002, en tant que directeur des opérations monde, animé par les enjeux d'installations des marchés de l'armement alguarenos à l'international, par un juste équilibre entre la qualité de production et sa quantité disponible à la vente pour toucher le bon marché au bon moment et au bon prix.

Une expérience, je le pense, louable mais qui malgré elle, reste encore peu de chose s'il m'est nécessaire de rappeler que la société Benca existe quant à elle depuis 1833. D'abord connue sous le nom des Armerías de Excelencia soit les "Armureries de l'Excellence", l'actuel société Benca est né d'un artisanat, largement poussé par le premier gouvernement fédéral qui en 1833, année de la naissance de la Fédération, mandate un certain nombre d'armurier pour équiper les premiers régiments fédéraux, jusqu'ici dépendant des anciens stocks coloniaux de l'Empire d'Arobelas (colon catholique hispanique) et du Royaume de Skibedon (colon protestant anglophone). Cette période de prospérité oblige les Armureries de l'Excellence à orienter leur production sous une dimension quantitative, le travail de minutie se perd au profit de pièces standardisées. C'est le début de notre industrialisation. Les besoins en armement pour les contingents fédéraux se tarissant, à l'exception des pièces de rechange et munitions, les Armureries de l'Excellence ont souhaité regagner le marché des particuliers, jadis acquis par un travail de minutie à même de produire des ouvrages de collection. L'essor de l'âge industriel en Alguarena, a en effet rendu caduque la monopolisation du marché des armements par la quantité. Produire en masse s'est fait une finalité de plus en plus acquise aux nouvelles industries en phase d'installation sur ce marché et il convenait donc à présent, de marquer le pas sur la qualité des productions.

De ce constat la Société Benca a changé de paradigme pour nourrir sa propre recherche & développement, tout en multipliant des coopérations avec les institutions fédérales, pour tirer vers le haut la mise en situation opérationnelle de nos productions et son degré de préparation. Salón de la Aeronáutica Militar de Aserjuco (SAMA) est peut-être à ce propos, l'exemple le plus probant de cette coopération, qui ne trouve pas ou peu d'égale chez nos concurrents.

Un positionnement de leader, qui monopolise quotidiennement mon engagement le plus complet, me dissuadant je vous prie de le croire, une occupation d'une quelconque fonction, au sein des îles fédérées d'Alguarena ou ailleurs.

En réponse à Mireille Juvin, Députée Les Royalistes , opposition de droite :

La société Benca a déjà sous-traité avec le Duché de Sylva, la production de plusieurs appareils d'un modèle à ceux actuellement présents au catalogue, mais la technologie intégrée se met en phase avec celle actuellement déployée sur nos modèles nationaux. Le Ministère de la défense de la République fédérale de Tanska vient notoirement compter parmi les partenaires de l'état-major fédéral d'Alguarena par l'acquisition de modèles aéronefs alguarenos semblables à ceux inscrits sur la présente vente.

L'interopérabilité entre les différentes armes de l'air des états membres de l'Organisation des Nations Démocratiques tient déjà sur des considérations techniques et commerciales passées, la seule inconnue restante pour ce faire étant la volonté politique des différents états membres à nourrir cette coopération. En cela, la société Benca ne saurait aider davantage une telle volonté, si ce n'est peut-être en vous encourageant fortement, à la réalisation de commandes groupées, pour vous permettre la disponibilité d'un même matériel, au meilleur prix.

En réponse à la question de Kévin Vio, Député Mouvement Royaliste et d'Union, majorité et social-libéral :

Les seules considérations économiques invitant ou n'invitant pas à transiger avec un acquéreur, sont celles résultant de la solvabilité ou non de l'acquéreur, ainsi que l'intérêt économique et financier à immobiliser notre outil de production sur des commandes longues et dont la commercialisation en sortie ne permettrait que des bénéfices discutables. Si le gouvernement fédéral d'Alguarena intervient dans l'acceptation ou non d'une offre, par la délivrance de l'agrément administratif permettant sa sortie de l'entrepôt, la variable économique n'est qu'une aide à la décision laissée aux soins de la société Benca.

Cependant et au-delà des considérations économiques, d'autres facteurs viennent entrer en considération, à commencer par ceux d'ordre politique et éthique. C'est là où l'agrément administratif, pris unilatéralement ou non par le gouvernement fédéral, peut invalider ou non une offre s'il est convenu:
  • que ces armes interviendront dans la répression ou la persécution de populations civiles,
  • que ces armes sont susceptibles de porter atteinte à la souveraineté territoriale de la Fédération d'Alguarena ou encore l'intégrité physique des ressortissants de la fédération.

Notez toutefois que cet arbitrage repose sur des éléments factuels et indiscutés par les sphères internationales, il ne saurait être fait état de devinisme, pour valider ou invalider la vente vers un gouvernement ou une faction dont les agissements ne souffrent à aujourd'hui d'aucune infamie. Le procédé a ses limites puisqu'il ne vous a pas échappé que le missile balistique francisquien tiré sur un aéroport international damanien, est de conception alguarena et vendu à l'Empire francisquien en son temps. Avant son méfait, aucun des indicateurs convenus n'a permis d'anticiper un fait aussi tragique soit-il, qui n'était pas encore arrivé ou même pensable. Néanmoins, ces agissements connus, il a été instamment mis fin à la vente d’armement vers cette destination et bien d'autres préventivement, notamment par le biais des échanges avec l'institution fédérale d'Alguarena et plus récemment avec le Bureau Interétatique de Lutte contre le Crime International (BILCI) qui communique assez largement et précsément sur la liste des criminels internationaux les plus connus.

En réponse à la question de Julien Chier, Députée Union du Peuple, opposition d'extrême-gauche :

La société Benca est le principal fournisseur d'armements de la Fédération d'Alguarena, sur la base de motivations technologiques et politiques évidents. La politique étrangère défendue par les gouvernements, fédéraux ou d'ailleurs, échappent à notre volonté et ne correspond en rien, à notre souhait d'y interférer.

Si la communauté internationale voulait parler d'ingérences politiques de l'Alguarena au Prodnov, et soulever l'idée que nos équipements auraient à leur manière, contribuer à défendre une telle politique, il m'appartient de rappeler que d'un fait acquis à chacun en février 2007, la société Benca a oeuvré à l'inviolabilité de la souveraineté alguarena face à une menace connue et identifiée. Avoir une lecture binaire de la politique étrangère d'un état, ici l'Alguarena au Prodnov, tout en occultant les circonstances malheureuses qui les y a conduit, comme le massacre de Bridjesko par le gouvernement communiste prodnovien et les ramifications internationales qui amènent aujourd'hui au financement et à l'armement d'un seigneur de guerre local comme Alexei Stanislasvovich Malyshev par des états étrangers tel que le Pharois. Il y a des ventes d'armements à l'international et des personnes meurent de ces ventes. Parfois, et je ne voudrais pas le dire avec trop de légèreté, ce sont les bonnes personnes, parfois et donc trop souvent encore, ce sont les mauvaises... La Société Benca se définit comme un acteur de la dissuasion militaire, mais les enjeux géopolitiques internationaux peuvent malheureusement le surpasser en certaines circonstances, le Prodnov en est un exemple et nous ne pouvons que déplorer la perte de vies humaines, où qu'elles se trouvent.

Mais encore une fois et comme rappelé en préambule au président de cette honorable commission, je ne suis lié par aucun mandat s'étendant au-delà de la direction de Benca, c'est pourquoi la possibilité qui m'est donnée de commenter l'Histoire du Prodnov et les parties prenantes s'y référent ne saurait souffrir de davantage de commentaires de ma part.

En réponse à la Commission de la Défense Nationale et des Forces Armées

En réponse à la question de Marie Charlier, Président de la Commission de la Défense Nationale et des Forces Armées et membre du parti Mouvement Royaliste et d'Union, majorité:

Après un bref laïus reprenant trait pour trait sa présentation initialement faite à la commission aux affaires étrangères, le président directeur général de Benca compléta son premier propos pour préciser l'activité des sociétés Benca.

La Société Benca est une industrie de l'armement de pointe en Alguarena, dont l'activité est la recherche et le développement d'armements de haute qualité, à destination des armées nationales et étrangères qui répondent à notre cahier des charges. Une activité partagée entre l'innovation, puisque nous sommes détenteurs des brevets pour chacun de nos produits à la vente, la production, avec ou sans sous-traitance. En effet, l'importance de nos lignes de production nous invite occasionnellement à mettre à disposition plusieurs d'entre elles, pour la réalisation et la production de modèles étrangers, ainsi donc développés en dehors des laboratoires & prototypages Benca. Notre concours se limitant alors à la seule production sur plan dudit matériel commandé.

Bien entendu, la société Benca n'intervient pas dans la prise ne charge effective des équipements sur théâtre opérationnel mais intervient généralement dans une phase d'accompagnement à déterminer, pour la prise en main des équipements, sous couvert qu'ils soient préalablement déployés sur le territoire national de l'acquéreur et sans danger pour les intervenants de notre société.

En réponse à la question de Martin Oublier, Député Mouvement Royaliste et d'Union, majorité et social-libéral :
Les modèles proposés à l'appel d'offres sont, faut-il le rappeler, nos avions de chasse F-X1000 et nos chasseurs-bombardiers F-2000 UG "Cometa". Des modèles d'aéronefs intégrés depuis plus de 10 ans au parc militaire fédéral et dont les caractéristiques ont pu être éprouvées sur plusieurs théâtres d'opération. Néanmoins et s'il fallait précisément vous rassurer quant à leurs capacités de survie en situation de combat aérien, il m'est possible de m'être en avant les tragiques évènements de février 2007, où plusieurs dizaines d'aéronefs kah-tanais ont massivement pénétré l'espace aérien alguareno pour entamer des opérations militaires dans la péninsule pontarbelloise.

Cette agression avait conduit l'état-major de l'époque à déployer des contre-mesures partagées entre les systèmes de défense antiaériens de la marine fédérale et des formations terrestres, mais aussi le décollage pressant des forces aériennes fédérales dont partie d'entre elles était aux commandes du F-2000UG, là où les autres étaient positionnés sur des F-1000 fighter, un modèle aujourd'hui absent des ventes qui nous concernent... La présence des F-2000UG a largement contribué à une suprématie aérienne des appareils alguarenos face aux GRS-2002 kah-tanais.

En matière d'opérations aériennes impliquant des frappes air-sol, l'invasion du Pontarbello par des milices kah-tanaises est un exemple possible pour expliciter le degré opérationnel des F-2000UG en conditions réelles.

Plus récemment, ce sont les opérations de lutte contre la menace balistique communiste et la libération des camps de travaux forcés en Afarée du Nord qui ont fourni les gages d'une interopérabilité entre le F-2000 UG et le FX-1000, après que plusieurs appareils des deux modèles aient été simultanément déployés, pour détruire une menace aéronavale inédite en Leucytalée. Malgré la perte de plusieurs appareils engagés sur des combats aériens ou des opérations de lutte contre les navires, il est à porter à votre connaissance que les affrontements opposant les forces aéronavales de l'ONC et de l'UNCS, ont été présentés comme "une victoire décisive" par les communication de l'état-major alguareno de l'époque.

Indépendamment de ces faits tragiques, qui doivent nous rappeler que le développement des politiques de militarisation ne sont viables à chacun que sous la constitution d'une capacité de dissuasion, je ne vois pas d'autres exemples immédiats à vous présenter, conscient que l'excellence de nos équipements contribue activement à limiter le risque d'une confrontation armée directe avec l'Alguarena.

Quoiqu'il en soit et vous l'avez souligné, l'armée fédérale n'est pas la seule acheteuse de nos équipements et plusieurs pays utilisent actuellement nos armements en dotation. Si le nombre et les modèles fournis importent peu, compte tenu des insécurités qu'une telle divulgation ferait peser sur les politiques de défense de nos partenaires, il nous est néanmoins possible de préciser sans ambage, la liste de nos principaux clients en matière d'aéronefs. Notez également que la liste ci-dessous fait état de notre clientèle directe et qu'il ne saurait être porté à la connaissance de tous, les fruits d'une transaction entre l'armée fédérale d'Alguarena ou tout autre état détenteur d'armements alguarenos avec un autre état. Ces informations relevant de politiques de coopérations étrangères à notre direction et dont la divulgation ne nous appartient pas.

(HRP : Figurent uniquement les pays non archivés)

Partenaire historique :
  • la République Fédérale du Novigrad, dotation F-1000 (non concernés par la vente en cours) et F-2000 UG,
Autres partenaires :
  • La République Sacrée de Mandrarika, dotation d'un F-2000 UG
  • Empire listonien, depuis retiré des partenaires suite aux crimes de guerre à Port-Hafen, dotation de F-2000 UG,
  • Fédération Monarchique des Peuples Unis de Canta, dotation de F-2000 UG,
  • Duché de Sylva, dotation de F-2000 UG.

En réponse à la question de Corentin De Jardin - Député Les Royalistes, opposition et droite conservatrice et libérale:

Les caractéristiques techniques des missiles teylais nous étant inconnues, il est difficile à date de me prononcer sur la compatibilité de chacun de ces armements avec nos modèles. Quoiqu'il en soit, il importe de garder à l'esprit qu'aucune interopérabilité entre des missiles étrangers et des modèles d'aéronefs d'un autre état étranger n'est acquise de facto. Un fieffé menteur sera celui qui annoncera ici le contraire.

La compatibilité des armements avec l'appareil qui se destine à les employer est soumis à plusieurs conditions :
  • En premier lieu le système d'intégration des armements, c'est-à-dire tout l'environnement électronique qui permet le contrôle de tir et guidage des armements depuis le cockpit. S'agissant d'applications et d'interface électronique à créer, je ne vois pas de difficultés majeures à surmonter cet obstacle même si mon avis en la matière ne vaut pas celui d'une personne qualifiée pour réaliser personnellement le projet,
  • Et enfin la capacité de transport, c'est-à-dire les considérations techniques à l'emport de l'armement, dans sa taille et dans son poids, les points d'ancrage de l'appareil destiné à le supporter...

Sur ce dernier point, j'entends que mes précisions peuvent laisser un goût d'inachevé mais ce sont à mon sens des aspects techniques que seuls des techniciens, sans faire ombrage à quiconque présent ici moi y compris, peuvent éclaircir.
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L'appel d'offre lancée par le Royaume de Teyla a créé une immense opportunité pour l'ensemble de l'industrie miridienne de la défense. Déjà connu pour sa folie des grandeurs et des grosses commandes avec le contrat du siècle émis quelques années plus tôt, Teyla a toujours été vu comme un futur client par les entreprises miridiennes. Si à l'époque ces dernières ne pouvaient satisfaire les exigences technologiques du Royaume pour le contrat du siècle, les choses ont changés et le retard tant technologique que matériel a été en grande partie comblé. Toutefois cette dimension de futur client a été freiné par la création de l'OND, organisation dont Miridian ne fait pas parti et qui dispose de son propre marché d'armement interne. Ainsi les entreprises miridiennes ont étés évincés de la vente au Royaume de Teyla, dans un premier lieu en raison d'une insuffisance technologique et dans un second en raison de la non adhésion de Miridian à l'OND.

En parallèle, la création du consortium NKTB a permis d'organiser la vente d’armement miridien vers l'international. Regroupant les quatre principales entreprises de la défense : Neptune Industries, Krieg Industries, Teufel Group et Blizzard Corporation, le consortium a permis la fulgurante ascension de Miridian sur le marché de l'armement, installant la république comme acteur important du marché. Cette ascension fulgurante c'est accompagnée de ventes records et ainsi de bénéfices impressionnants, aussitôt réinvestis dans les sites de production et la recherche. Toutefois ces bénéfices et ventes records ont aussi fracturés le consortium entre ceux qui réussissent le mieux et les autres. En effet Krieg et Teufel, opérant principalement dans le domaine terrestre ont engrangés la plupart des commandes. Cela est du à la forte demande du marché du milieu de gamme pour l'équipement terrestre et son désintérêt pour le reste. Neptune en charge de la construction navale et Blizzard du secteur aérien sont donc les laissés pour comte de l'épopée entrepreneuriale du consortium. Blizzard qui a néanmoins déjà organisée plusieurs ventes et s'en sort mieux que Neptune, compte donc sur cette appel d'offre pour prendre sa revanche. L'entreprise a depuis peu le vent en poupe avec les importantes commandes de l'armée miridienne dans le secteur aérien. Plus globalement il s'agit pour le consortium ainsi que pour Miridian de s'imposer en tant qu'acteur majeur du marché de l'armement, au dessus de la concurrence habituelle (Velsna, Rasken...) et faisant quasiment jeu égal avec le Kah et l'Alguarena (même si il reste encore du chemin). En effet malgré le fait que Miridian dépose une offre un peu en dessous technologiquement que celle du Kah ou de l'Alguarena, elle en reste tout de même compétitive. Au contraire de la plupart des autre concurrents du marché du milieu de gamme qui ne peuvent s'aligner technologiquement. Dans un second temps il s'agit pour Miridian d'une opportunité inespérée pour mettre en avant la qualité de son matériel et son cout avantageux. Enfin dans le cas où le contrat serait remportée les liquidités apportées seraient extrêmement profitable tant à Blizzard qu'à la nation miridienne en général. Les liquidités pourraient ensuite être réinvestis dans les capacités de production et la recherche. Permettant ainsi au consortium de distancer la concurrence et à Miridian d'assurer emplois et prospérités aux citoyens de la république aleucienne.

Afin de répondre aux questions de l'assemblée nationale teylaise, le consortium se devait d'envoyer un représentant. Après quelques négociations entre les autres entreprises le choix parut vite évident. Konrad Leimer, président directeur général de Blizzard fût donc désigné pour ce voyage vers le royaume eurysien. Le choix se porta sur lui en raison de son expérience, son calme et surtout le fait que son entreprises était la principale concernée. Afin de l'aider durant son voyage, le ministère des affaires étrangères plaça un conseiller à ses cotés et Leimer discuta plusieurs fois avec Hans Golben, ministre des affaires étrangères de Miridian.

Réponse aux très estimés membres de la commission extérieure :

Réponse à Phillipe Viliers, Président de la Commission des Affaires Extérieures et membre du parti Mouvement Royaliste et d'Union, majorité


Monsieur,
C'est avec grand plaisir et honneur que je vais vous répondre en présentant dans un premier temps la société Blizzard et dans un second ma propre personne.

Commençons par l'histoire, la société Blizzard Corporation est née en 1922 à Lowenstadt dans le Royaume de Miridian sud. L'entreprise est fondée par Lutz Becker, un bourgeois, homme d'affaire et scientifique qui souhaitait implanter l'aviation à Miridian. L'idée lui serait venue au cour de vacances où il prit pour la première fois l'avion, chose qui à l'époque était vendue non pour voyager mais comme une sorte d'attraction. Il décida donc de transformer cette curiosité pour l'époque en moyen de transport efficace montrant ainsi qu'il avait parfaitement percé l'intérêt de la chose. Il finança lui même les investissements à faire accompagnée de plusieurs banques. Dans un premier temps Blizzard se concentra donc dans l'aviation civile et embaucha pour cela massivement et notamment à l'étranger grâce à des salaires et des avantages intéressants. Grâce à cette captation des talents, l'entreprise put prospérer et commencer à produire ses propres modèles qui furent progressivement mis en service. Très vite avec notamment l'appui du gouvernement royal sudiste furent mis en place des école d'aéronautique formant les ingénieurs directement sur le territoire et qu'on avait donc plus besoin de ramener de l'étranger. Dans les années 40, inspiré par les pratiques de guerres aériennes pratiquées à l'étranger, le gouvernement sudiste fournis subventions et avantages à notre entreprise afin que soit développé des aéronefs à usage militaire. Cela fut un tournant pour notre entreprise, permettant de diversifier nos activités tout en pénétrant le lucratif marché d'armement. Ces aéronefs militaires au départ sommaires évoluèrent progressivement et furent utilisés face à l'Empire Miridian du nord offrant un avantage stratégique évident au troupes sudistes. Les ventes et la croissance de notre entreprise continuèrent jusqu'à la grande dépression des années 90. S'en suivit une période de presque 20 ans de faibles commandes, de sous investissements et de stagnation. En 2008, au cour de la révolution Blizzard ne prit partit pour aucun belligérant et resta neutre. Une fois la république installée, le gouvernement provisoire a fournit des subventions à toutes les entreprises de la défense afin de renforcer la souveraineté nationale et l'armée républicaine. Aidé de ces subventions et de nombreuses commandes nous avons alors investit massivement dans la recherche et la construction de sites de production nous permettant de combler notre retard technologique. Les subventions gouvernementales ont cessées en 2011 lorsque nous fumes financièrement stables. Enfin en 2013 nous avons cofondés le consortium NKTB organisant la vente d'armement miridien à l'international. Depuis je peux vous avouer que les affaires sont bonnes et nous avons pu exporter vers plusieurs pays comme par exemple Achos, Sylva ou encore Finejouri.

Passons maintenant à la présentation de l'entreprise, Blizzard est une société miridienne spécialisée dans l'aviation civile et militaire. Notre siège social se situe à Lowenstadt et nous sommes cotés à la bourse d'Elysium même si la majorité du capital reste entre nos mains. Notre chiffre d'affaire sur l'année 2013 à 43 millions de mirs (1 mirs = 2,3 dollar), avec un bénéfice de 5 millions de mirs après impôts. Nous disposons de plusieurs sites de productions dans tout miridian et comptons environ 140 000 employés. Nos offres de services sont nombreuses et se divise entre avions civils et militaires. Par exemple dans le civil nous disposons de l'avion de ligne B-16, mais aussi d'avions légers comme l'AL-78 ou encore plus récemment de drones comme le HRV-134. Quant aux militaire notre gamme est large, les avions de chasse zéphyrs, les chasseurs bombardiers Falken, les bombardiers teufelsturm, etc...

Maintenant la présentation de Blizzard terminée passons à la mienne, qui honnêtement est bien plus modeste. Je suis née en 1964 dans la périphérie d'Elysium. Mes parents étaient des journalistes instruits mais peu fortunés, très tôt je me suis fait remarquer à l'école pour mes excellentes notes. Après avoir passé mon diplôme d'état (équivalent du bac en plus dur) en 1982 j'ai rejoint la très prestigieuse académie des officiers de Villar. Après trois ans d'études j'ai reçu le grade de lieutenant et je suis partit au front. Pendant 2 ans j'ai combattu les forces sudistes dans la région de Silbersee. La guerre n'était pas pour moi et très vite j'ai détesté mon métier. Après un acte de bravoure à la bataille de Felmenholz je fut autorisé à quitter l'armée. Je repris alors les études, cette fois à l'école de commerce de Lowenstadt (ESL), elles me prirent 3 ans à nouveau. L'ESL avait des connexions avec les différentes entreprises de la région et notamment avec Blizzard et c'est ainsi que je fut embauché en 1990. Je mis alors toute mon énergie dans mon travail qui consistait à négocier les contrats, je monta alors les échelons un par un. En 2006 je réalisa ce qui est jusqu'ici à mon avis mon plus grand succès en ouvrant à la vente internationale notre gamme d'avions civils. Puis en 2008 suite à la révolution, cherchant le renouveau le conseil d'administration limogea l'ancien président directeur général et devant mon ancienneté et mes succès je fut nommé à sa place. Depuis je gère les affaire de Blizzard et ai participé notamment aux négociations ayant fondées le consortium. Plus globalement, non je n'exerce aucune fonction en dehors de mon activité de président directeur de Blizzard.

Réponse à Kévin Vio, Député Mouvement Royaliste et d'Union, majorité et social-libéral


Monsieur,
Je comprend entièrement que la guerre civile velsnienne est beaucoup inquiété à Teyla. Pour commencer j'aimerais rappeler que la première partie de votre question s'adresse plutôt au ministre des affaires étrangères ou encore un membre du gouvernement plutôt qu'un simple dirigeant d'entreprise comme moi. Je n'ai aucunement participé à la décision d'envoyer des mercenaires miridiens à Velsna. D'ailleurs en l'occurrence les mercenaires sont indépendant de l'appareil étatique, qu'ils doivent simplement informer de leurs contrats en cour. Quant au fait que Teyla n'ait pas était prévenue et bien là encore ce n'est pas de mon fait mais connaissant M Golben je pense qu'il s'agit là d'une regrettable erreur. Pour en revenir au matériel employé par les mercenaires, je tiens à préciser qu'aucun matériel provenant de Blizzard n'a été utilisé. Plus largement, si en effet le matériel dont dispose les mercenaires provient de membres du consortium il s'agit là d'un choix commercial. Les mercenaires sont soumis à certaines règles selon la loi de 2009 sur le mercenariat qui nous donnent la garantie qu'aucune intention mauvaise, contraire à la morale ou exaction ne peut être commis sous peine de dissolution du groupe de mercenaire. Ainsi je ne vois pas pourquoi les autres entreprises du consortium ne pourrait vendre à ces derniers. Pour ce qui est du débarquement selon les information communiquées un mois après par le ministère des affaires étrangères ce débarquement résulte de la demande de DiGrassi qui a payé l'armée miridienne pour ce service. De plus cette flotte comprenant aussi, toujours selon le ministère essentiellement du matériel humanitaire destinée aux populations civiles touchées par la guerre. Quant aux matériel utilisé lors de ce débarquement enfin plutôt ce transport de troupes, il provient en effet de notre consortium et plus précisément de l'entreprise Neptune. Or je pense pouvoir dire que l'armée miridienne est digne de confiance et ne vois donc pas le problème dans cette vente.

Réponse à Julien Chier, Députée Union du Peuple, opposition d'extrême-gauche


Monsieur,
Dans un premier temps, j'aimerais connaitre les batailles où des exactions sur les civils on eut lieux ? Car si exactions il y a eu je n'en avais point connaissance. Si massacres il y a eu nous les condamnons avec fermeté et présentons nos condoléances aux victimes. Pour ce qui est des mercenaires miridiens et bien la possibilité qu'ils aient contribué à ces derniers me semble infime. En effet la loi régissant ces dits mercenaires leur interdit de procéder à des exactions sur la population civile et le cas échéant le groupe est dissous. Or le gouvernement tient l’œil tous les groupes de mercenaires existant qui sont infiltrés par des agents de l'A.O.M.
Lorsque nous recevons une commande, elle passe en tout par trois processus de vérification. Le premier se dérouler dans le comité d'éthique du consortium, le second est de la responsabilité de l'A.O.M et le troisième relève du ministère des affaires étrangères. Les critères de refus sont multiples : état ou groupe expansionniste, communiste, menaçant les intérêts miridiens, violent, ayant déjà commis des exactions, etc... Une fois la commande validée et expédiée, si le ministères des affaires étrangères ou l'A.O.M juge l'acheteur pas assez fiable alors des observateurs seront envoyer sur place qui surveilleront de l'usage fait des armements. En cas d'usage non éthique (des critères ci dessus) Miridian prendra alors des mesures contre l'acheteur, comme l'interdiction à la vente, des sanctions ou la rupture des liens diplomatiques.

Réponse Mireille Juvin, Députée Les Royalistes , opposition de droite


Madame,
Pour vous répondre je pense sincèrement que en terme d’interopérabilité notre offre est supérieure à celle des autre vendeurs. En effet Miridian s'est engagée à plusieurs reprises dans des coopérations d'interopérabilité avec des pays membres de l'Organisation des Nations Démocratiques. L'exemple le plus parlant est sans doute celui de Duché de Sylva avec lequel les obus, munitions et missiles ont étés standardisés. Ainsi un obus fabriquée à Sylva pourra être utilisé sur une pièce d'artillerie miridienne et inversement. Je pense que vous pouvez aisément concevoir l'avantage que cela représente pour le Royaume de Teyla. En effet en cas de conflit si vous disposer de nos aéronefs vous pourrez les ravitailler en munitions, obus et missiles sylvois. De plus l'entreprise miridienne Neptune participe activement avec Sylva à la conceptions de frégates communes qui sont utilisés par l'armée miridienne et sylvoise. Par ailleurs Sylva possède aussi de nombreuses pièces d'artilleries miridiennes et un régiment aéroportés sylvo-miridien est chargée de garder la frontière avec la Communauterra. Plus globalement, Miridian compte aussi des partenariats avec l'empire du Nord avec lequel un régiment commun existe ou encore avec la Fédération de Zélandia avec laquelle de vastes exercices militaires maritimes ont étés réalisés.

Réponse à Mireille Juvin, Députée Les Royalistes , opposition de droite

Madame,
Bien entendu et j'aimerais le rappeler la question du renforcement des relations diplomatiques entre Teyla et Miridian ne révèle absolument pas de mon ressort. Toutefois à l'échelle de mon humble personne je soutiendrais une telle initiative permettant à nos deux pays aux valeurs proches de renforcer notre défense et notre sécurité. Cette coopération entre Teyla et Miridian pourrait à mes yeux prendre des formes multiples. Je pense notamment à la création d'un régiment commun à nos deux nations, projet qui a déjà fait ses preuves avec Sylva et l'Empire du Nord. Cette coopération peut également prendre je pense la forme d'un pacte défensif d'assistance mutuelle. En outre des exercices militaires conjoints afin de renforcer l'interopérabilité des nos armées respectives pourraient aussi avoir lieu. Une standardisation des munitions, obus et missiles me parait particulièrement pertinente puisque élargira encore plus le projet débuté avec Sylva.

Questions de la Commission de la Défense Nationale et des Forces Armées :

Réponse à Marie Charlier, Président de la Commission de la Défense Nationale et des Forces Armées et membre du parti Mouvement Royaliste et d'Union, majorité

Même présentation que pour la Commission des Affaires Extérieures.

Réponse à Corentin De Jardin - Député Les Royalistes, opposition et droite conservatrice et libérale

Monsieur,
Cette question est tout à fait pertinente et je vais m'empresser d'y répondre. Pour faire court c'est un grand OUI. L'anticommunisme du gouvernement actuel et plus largement de la population miridienne n'est il me semble plus à démontrer. En général la grille de lecture ds pays communiste est simple, si ils sont pacifiques la neutralité sera adoptée mais en cas d'interventionnisme ou de bellicisme visant à propager l'idéologie mortifère du communisme dans ce cas ils seront considérés comme enemis. Or la Loduarie Communiste devant sa brutalité, son expansionnisme et son rattachement au communisme, l'érige à mes yeux mais aussi ceux du gouvernement il me semble en enemis principal de Miridian. Dans ce cadre notre équipement militaire mais aussi notre armée nationale est pensé pour pouvoir en cas de conflit (qui nous semble pour beaucoup inéluctable) défaire ou du moins contrecarrer l'armée rouge loduarienne. Là ou les loduariens ont choisis le nombre nous avons donc privilégié la technologie. Et pour répondre à votre question, oui nous pouvons suivre le rythme d'évolution technologique de la Loduarie Communiste et encore mieux nous la devançons ! A ce jour nous l'avons dépassée dans le domaine terrestre et aérien et sommes au même niveau dans le domaine maritime.

Réponse à Martin Oublier, Député Mouvement Royaliste et d'Union, majorité et social-libéral


Monsieur,
Les avions de chasses classe Zéphyr-V7, sont réputés pour leur excellence, leur maniabilité et leur armement. Les Zéphyrs sont avant tout des avions disposant d'une grande autonomie avec un rayon d'action de 1000 kms en configuration standard. De plus les Zéphyrs-V7 sont capables d'emporter une masse d'armement importante avec 12 points d'emports. Ils sont aussi capables de décoller d'un porte avion mais aussi d'être ravitaillés en vol.

Miridian a par bonheur traversé récemment aucun conflit et ainsi les Zéphyrs-V7 et Falken-V4 n'ont encore jamais étés utilisés en combat réel. Toutefois des exercices militaires et notamment avec Sylva ont déjà par le passé montrer leur excellence et leur fiabilité.

Pays dotés en avions de chasses Zéphyrs de toute génération :
  • La République de Miridian, 10 avions Zéphyrs-V3, 30 Zéphyrs-V6, 3 Zéphyrs-V7
  • La Tcharnovie, 18 avions Zéphyrs-V1 dans le cadre du soutien de Sylva à cette dernière.
  • Achos, 2 avions Zéphyrs-V1 dans le cadre d'une vente commerciale.
  • Ouliciby, 15 avions Zéphyrs-V3 dans le cadre d'une vente commerciale.
  • La Fédération d'Antegrad, 3 avions Zéphyrs-V2 dans le cadre d'une vente commerciale.

Pays dotés en chasseurs bombardiers Falken de toute génération :
  • La République de Miridian, 20 chasseurs Falken-V4
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Littérature, Histoire et propagande: une spécialité velsnienne
La Matteade, ou le récit romanesque de la guerre civile velsnienne, par Gina DiGrassi



"Ce fut ainsi par la seule force de caractère du Triumvir mon père que le temps des princes et des tyrans prit fin, et où notre République retrouva des piliers à la hauteur de son équilibre.". C'est par cette citation de son autrice en couverture de ce pavé gargantuesque de par sa taille, que les premiers chapitres de la Matteade, parurent à Teyla.

Pour les amateurs de culture politique velsnienne, et de littérature de manière générale, ce fut un jour faste. Comme pour les propagandistes velsniens à vrai dire. En effet, comme tous les autres pays du monde sans doute, les élites politiques de la cité sur l'eau pratiquent des formes diverses et variées de communication afin de justifier de l'approbation d'un modèle, d'une politique ou de l’œuvre d'une personne dans son ensemble. La plupart des sénateurs velsniens ont ainsi un ou plusieurs chroniqueurs dans leur entourage, et pour les plus talentueux d'entre eux à l'art de la plume, ce sont eux même qui participent à leur rédaction. La lutte pour l’appropriation de l'Histoire et de la mémoire est ainsi un enjeu politique majeur dans un régime politique où les rivalités interpersonnelles sont particulièrement féroces. Mais le récit qui fait son apparition sur les rayons des librairies étrangères sort quelque peu de l'ordinaire. Déjà, de par l'identité de son autrice, qui n'est autre que le propre fille de l'un des acteurs de la Guerre des Triumvirs en la personne de Gina DiGrassi. Ensuite parce que cet ouvrage n'a pas été commandé par celui qui est au centre du récit, la jeune femme étant à l'heure actuelle en exil. Ce qui implique donc une lecture allant dans le sens du Sénateur Matteo DiGrassi, mais d'un point de vue qui lui est externe, et parfois de manière surprenante, qui lui est opposé.

Adoptant le style hagiographique de la littérature velsnienne classique digne des récits de la Renaissance velsnienne des XIV-XVIème siècle, l'ouvrage y fait l'apport d'informations précieuses dans des sujets variés que sont les coulisses de la politique au sein de cette institution hermétique qu'est le Sénat, la place des femmes dans un monde politique hostile, l'importance des alliances matrimoniales, l'attitude des velsniens vis à vis de l'étranger ou encore la manière dont ceux-ci conçoivent la guerre. L'ouvrage est ainsi non seulement un ouvrage de propagande, mais le récit sert de prétexte pour ouvrir aux étrangers une fenêtre sur Velsna en tant qu'objet politique et culturel. De la course aux élections sénatoriales aux champs de bataille d'Hippo Reggia en passant les conséquences désastreuses du gouvernement Dandolo ainsi que son assassinat, Gina DiGrassi nous fait là part d'évènements qui pour certains sont inédits: réunions stratégiques de DiGrassi, vision à long terme de ce dernier quant à l'avenir de la Grande République. Pour les étrangers, il sera également intéressant d'étudier le portrait des figures de pouvoir étrangères comme le secrétaire général de la Loduarie ou la reine de Teyla, à qui l'écrivaine consacre de grands paragraphes.

Une chose est sûre, les velsianophiles amateurs de sa littérature classique seront comblés, tout comme les analystes en géopolitique. Un ouvrage titanesque avec des niveaux de lecture multiples à décrypter.


Effet: La Matteade paraîtra en premier lieu dans les activités étrangères d'un pays où ce post été envoyé au préalable.
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