26.09.2014. A 2 ans des élections générales, les premiers tests approchent. 2016 et les élections générales (janvier et février pour les parlements provinciaux et le parlement central ; novembre pour le Congrès Fédéral) paraît encore loin mais d'autres échéances devraient prochainement animés le monde politique tanskien. Parmi eux, l'élection de la mairie de Norja, Halvø, Järvi et Ny-Norja qui doit avoir lieu en juillet prochain et qui pourrait faire office de première confrontation principalement entre fédéralistes et socialistes. Si actuellement chaque coalition contrôle deux des quatres capitales provinciales et de la capitale fédérale, les derniers sondages font état d'une montée des conservateurs à Halvø qui, bien qu'encore loin d'être en capacité d'emporter la municipalité, pourrait venir rabattre les cartes de l'élection municipale. Du côté de Ny-Norja, la côte de popularité de la mairie socialiste n'a jamais été aussi haute depuis les hausses de financements et les premiers résultats des politiques urbaines et de salubrité publique dans le quartier densément peuplé des Murailles. Järvi est presque assurée de rester fédéraliste. Pour Norja qui a changé de bord 13 fois depuis la fédéralisation, l'inconnue est immense mais plusieurs spécialistes estiment que Madeleine Skolgund, ancienne secrétaire générale de l'OND et proche de la première ministre pourrait se porter candidate.
29.09.2014. La Cour de Justice Fédérale censure en partie le ministère de l'Intérieur. La Cour de Justice Fédérale a censuré en partie l'application du Règlement de Surveillance sur l'Intelligence Extérieure de 1978 par le Gouvernement dans le cadre de l'application de son article 6 à l'été 2013 à la suite de la double crise Zladingrad-Translavya. Si le processus de surveillance électronique généralisé mis en place s'est en réalité restreint à quelques centaines de milliers d'individus, que seuls quelques centaines de dossiers ont été retenus et transmis à la justice et que le reste a été supprimé comme le confirme la CJF, elle juge néanmoins l'étendue de la surveillance "démesurée et non proportionnée" à l'"Etat de guerre, Etat de siège, Etat d'urgence ou menace étatique imminente" qu'implique l'article 6. Sans aller jusqu'à retoquer l'application en elle-même du règlement, elle estime que la mise sous surveillance électronique, qui relève pourtant du seul ressort des autorités compétente, a été insuffisamment justifiée par les événements, non pas dans son application en juillet 2013, mais sur l'étendu de la surveillance prolongée jusqu'au 1er juillet 2014. Pour autant, la CJF rejette les accusations d'espionnage politique estimant que "la suppression des informations de toute base de données une fois l'application du règlement achevé constitue un élément de preuve suffisant pour démontrer l'absence d'espionnage politique". Le Gouvernement n'a pas encore communiqué officiellement sur l'affaire mais Kristine Svane, ministre de la Défense, a reconnu des torts et une application qui "dépassait sûrement la réalité des événements". Pour rappel, le règlement fut appliqué à la suite du déclenchement de l'ultimatum à l'encontre des forces armées loduariennes occupant l'oblast de Zladingrad suivant les premières frappes loduariennes dans l'ancienne République Sociale Fédérative de Translavya. La ministre a ajouté que "Tanska était au bord d'une possible guerre ce qui justifiait l'état de menace étatique imminente et donc l'application du règlement".