12/02/2017
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🏰 Troisième session d'inscription au Patrimoine mondial - Page 6

Pays : Union des Communes, Syndicats et Républiques du Grand Kah
Catégorie : Patrimoine immatériel

Nom de la proposition : Le Mardi Gras (Carnaval) de la Cité des Anges
Photo :

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Description : Le Mardi Gras est une puissante manifestation de l'esprit syncrétique, résistant et profondément spirituel du Grand Kah. Se déployant chaque année dans un tumulte de couleurs, de sons et d'énergies mystiques durant les semaines précédant le "Renouveau Cendreux", cet événement est une catharsis collective où le sacré et le profane, la joie et la subversion, s'entrelacent de manière indissociable.

Ses origines officielles remontent à la période de la première colonisation eurysienne, vers le début du XVIe siècle, avec le premier carnaval recensé dans les annales de la Cité des Anges aux alentours de 1560. Initialement, il s'agissait d'une importation directe des traditions carnavalesques d'Eurysie, liées au calendrier catholique et marquant une période de réjouissances et de "monde à l'envers" avant l'austérité du Carême. Ces premières éditions étaient dominées par les colons, leurs masques, leurs musiques et leurs rituels reprenant les codes des festivités eurysiennes.

Ses origines officielles remontent à la période de la première colonisation eurysienne, vers le début du XVIe siècle, avec le premier carnaval recensé dans les annales de la Cité des Anges aux alentours de 1560. Initialement, il s'agissait d'une importation directe des traditions carnavalesques d'Eurysie, liées au calendrier catholique et marquant une période de réjouissances et de "monde à l'envers" avant l'austérité du Carême. Ces premières éditions étaient dominées par les colons, leurs masques, leurs musiques et leurs rituels reprenant les codes des festivités eurysiennes.

Cependant, la destinée de ce carnaval importé allait être profondément transformée par la réalité brutale de la colonisation et l'arrivée massive de populations afaréennes réduites en esclavage et déportées vers la Cité des Anges par les colons eurysiens, puis plus tard, burujoans. C'est au sein de cette communauté opprimée que le Carnaval officiel des maîtres commença à être subverti et réapproprié. Les traditions religieuses animistes et les pratiques vaudou, transportées clandestinement depuis l'Afarée, trouvèrent un terreau fertile pour s'enraciner et se métisser avec les anciennes fêtes agricoles autochtones préexistantes et les éléments du carnaval catholique imposé. Les rythmes des tambours afaréens, les chants incantatoires, les danses de possession et le culte des ancêtres et des esprits commencèrent à imprégner les festivités, d'abord discrètement, puis de manière de plus en plus affirmée. Le Carnaval devint un espace liminal, un lieu de syncrétisme où les saints catholiques pouvaient côtoyer les Loas vaudou, et où les masques eurysiens servaient parfois à dissimuler des rituels interdits.

Très tôt, cette version clandestine et syncrétique du Carnaval devint un foyer de résistance, intrinsèquement lié aux sociétés secrètes abolitionnistes. Sous le couvert de la fête autorisée, dans l'anonymat conféré par les masques et l'ivresse collective, des messages de révolte circulaient, des réseaux de solidarité se tissaient. Les figures grotesques et les parodies carnavalesques prirent une nouvelle signification, devenant des critiques voilées de l'ordre colonial et des symboles de la lutte pour la dignité et la liberté. Cette dimension subversive, couplée à une spiritualité jugée "païenne" et dangereuse, valut au Carnaval populaire d'être durement réprimé par les autorités coloniales eurysiennes, puis par les occupants burujoans. Chaque tentative de contrôle ou d'interdiction ne fit cependant que renforcer sa clandestinité et sa charge symbolique.

Après les révolutions et l'indépendance, le Carnaval de la Cité des Anges a émergé comme une célébration triomphante de cette histoire complexe, un lieu où toutes ses strates se manifestent :

Les Grandes Parades ("Déferlantes") : Elles conservent une pompe héritée des défilés eurysiens, mais les thèmes et l'iconographie sont un mélange foisonnant où les figures bibliques parodiées peuvent côtoyer des esprits afaréens, des divinités autochtones et des satires acerbes des puissants du jour.

Les "Rebonds" (Groupes de Percussions) : Leurs rythmes sont le fruit d'un long métissage, où les polyrythmies afaréennes se sont enrichies d'harmonies eurysiennes et d'instruments indigènes, créant une musique unique capable d'induire des états de transe et de communion.

La Spiritualité Syncrétique : Le Carnaval reste un moment de forte intensité spirituelle pour beaucoup, où les pratiques vaudou, les croyances animistes et les rituels autochtones se vivent ouvertement, parfois en parallèle ou en dialogue avec des éléments d'un catholicisme populaire réinterprété.

La Mascarade : Les masques sont des chefs-d'œuvre de syncrétisme, où un personnage de la commedia dell'arte peut porter des attributs d'un esprit de la nature, ou un masque inspiré des gueledes afaréens peut intégrer des symboles révolutionnaires kah-tanais.

Le Carnaval de la Cité des Anges est ainsi l'expression d'une identité en perpétuelle négociation, un espace où le passé colonial est confronté, transformé et transcendé. Il est la preuve vivante que la culture des opprimés peut non seulement survivre, mais aussi absorber et réinterpréter les formes culturelles dominantes pour créer quelque chose de radicalement nouveau et puissant. Il est transmis de génération en génération par la participation communautaire, chaque édition enrichissant ce patrimoine immatériel exceptionnel.

État de conservation :

Vibrant et en constante réinvention, mais avec la nécessité de préserver la mémoire de ses origines multiples et de son rôle historique de résistance. Le Carnaval de la Cité des Anges est un patrimoine immatériel d'une vitalité extraordinaire. Loin d'être menacé, il est une force culturelle majeure.

Les défis spécifiques liés à son histoire et sa nature sont :

Assurer que les nouvelles générations et les observateurs extérieurs comprennent la richesse et la complexité de ses origines (catholiques, eurysiennes, afaréennes, autochtones, révolutionnaires) et ne le réduisent pas à une simple fête folklorique.

Certaines pratiques rituelles et sociétés secrètes, héritées des périodes de répression, pourraient être menacées par une trop grande exposition ou une mauvaise interprétation. Leur transmission doit se faire avec respect et prudence.

Reconnaître les apports initiaux eurysiens tout en célébrant la manière dont ils ont été subvertis et transformés par les cultures dominées est un exercice d'équilibrisme mémoriel constant.

Le principal danger serait que le Carnaval perde sa charge spirituelle, subversive et politique pour ne devenir qu'un spectacle pour touristes. Maintenir l'implication active des communautés dépositaires de ses traditions est essentiel.

La force du Carnaval réside dans sa capacité à intégrer et à transcender ses influences diverses. Tant que la mémoire de la colonisation, de la résistance des esclaves, et des luttes révolutionnaires restera vive, et tant que la connexion aux diverses traditions spirituelles sera entretenue, le Carnaval de la Cité des Anges continuera d'être cette spirale historique unique où le peuple kah-tanais célèbre sa liberté chèrement acquise.
Pays : Grande République de Velsna
Catégorie : Patrimoine matériel culturel (Site Archéologique)

Nom de la proposition : Les villages achosiens en caca de Strombolaine

Photo :

a
Reconstitution d'une maison achosienne en caca (Parc archéologique de Caer Pery)


Description : Situés dans l'interérieur des terres de Strombolaine (Achosie du Nord), une trentaine de villages, regroupés au sein de huit parcs, offrent un témoignage remarquable des modes de vie ruraux et villageois du haut moyen-âge sur une période allant du VIIème au XIIIème siècle. Abandonnés à la fin des Guerres celtiques (XIIIème siècle), ces villages offrent un paysage et des vestiges particulièrement bien conservés (dont certaines structures sont encore en élevation) : habitations, églises, citernes collectives etc.... Le tout en ayant la particularité de posséder des structures dont l'un des principaux matériaux de construction serait un composé d'un torchis fait en excréments humains. Ces villages-reliques constituent une illustration importante de la transition entre la période de l'indépendance achosienne et le début de la période velsnienne médievale. Les vestiges témoignant des techniques hydrauliques et d'irrigation des parcelles, ainsi que des murets de protection (en caca) nous montrent à quel point les habitants maîtrisaient une technique de construction pluri-centenaire qui ne se retrouve nul part ailleurs, et qui mérite de ce fait une classification au patrimoine mondial de l'humanité.

Suite à l'arrivée des velsniens au tournant du XIIIème siècle, ces petites agglomérations sont pour la plupart abandonnées en raison de la transformation radicale du tissu urbain de l'Achosie du Nord par les nouveaux venus. On suppose que les populations, qui évoluaient au XIIIème siècle à l'intérieur des terres, viennent ensuite s'installer sur les surfaces côtières de la province, lorsqu'elles ne viennent pas simplement faire grandir les cités nouvellement fondées de Strombola et de Velathri.

Critères de classification patrimoniale:

Critère I: Les villages antiques et médievaux en caca d'Achosie du Nord et leurs paysages exceptionnels apportent un témoignage unique sur les modes de vie et sur les traditions de la culture achosienne medievale qui se sont développées au Moyen-Orient, dans le cadre d'un climat froid de moyenne montagne calcaire, et ce sur une période de près de 500 ans.

Critère II: Les villages antiques et medievaux en caca d'Achosie du Nord apportent un témoignage exceptionnel tant de l'architecture de la maison rurale que des constructions collectives civiles et religieuses durant le Moyen-âge central achosien. L'association au sein des villages d'un important réseau de lieux de culte forme un maillage caractéristique de l'arrivée du christianisme en Achosie, qui deviendra une branche specifique du christianisme.

Critère III: Les villages antiques et médiévaux en caca d'Achosie du Nord apportent un exemple éminent d'un établissement rural durable sur plusieurs siècles, basé sur une utilisation rationnelle du sol, de l'eau, de la pierre calcaire, du "torchis en caca" et sur la maîtrise de productions agricoles de valeur.


État de conservation et menaces : L'intégrité architecturale est relativement satisfaisante au vu du fait que ces structures ont été bâties pour la plupart dans des matériaux organiques périssables. Dans les faits, la plupart de ces villages ayant été fouillés ne présentent plus que les fondations en pierre calcaire de ces habitations, et il est établi que les structures permettant de constater le génie architectural des techniques de bâti en torchis-caca se comptent sur les doigts de la main. Les sites conservés se répartissent de manière large sur le territoire, ce qui complique quelque peu la mission de conservation. Du reste, la dite conservation est soutenue par des mécènes locaux, les pouvoirs publics velsniens ne voyant pas d'un grand interêt leur sauvegarde malgré son interêt exceptionnel sur le plan scientifique. Ces sites comprennent un nombre important de villages, d'anciens lieux de culte, de témoignages monumentaux et archéologiques pour exprimer convenablement cette valeur exceptionnelle. Recemment, le site fait face à de nouvelles difficultés en raison de la réoccupation agricole croissante des plateaux centraux d'Achosie du Nord, qui pourrait affecter l'intégrité du bâti de certains villages ainsi que les paysages associés. Un soutien financier et international est donc urgent.

Sur le plan de l'authenticité du site, L'absence quasi totale du remploi des matériaux, conjugué à une occupation discontinue du site, a permis d'éviter des phases de reconstruction qui auraient pu détruire l'information archéologique. Grâce à une situation de déprise humaine millénaire, à l'absence de remploi des pierres et de reconstructions, les biens et leurs paysages ont gardé un haut degré d'authenticité.

La gestion du site est actuellement assurée par la Société des Honnêtes Archéologues de Velsna (SHAV). Cette entité aura pour défi, en concertation avec les cités libres de Strombola et de Velathri, de réussir un développement économique, social et touristique compatible avec la conservation et l'expression de la valeur exceptionnelle des maisons à torchis en caca achosiennes.

Pays : Azur
Catégorie : Patrimoine mixte

Nom de la proposition : le Mont Ayrarat et la cité caravanière de Sijilmassa
Photo :
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Le Mont Ayrarat vu depuis les vignes de Saint Physistis, une localité chrétienne historique.

https://www.karavaneserail.com/img/cms/Caravanserai_Rabat-iMalik01.jpg
Le portail occidental du Khan Lebnès, un des anciens havres routiers de Sijilmassa.

https://www.iransafar.co/fr/wp-content/uploads/2025/04/Celebres-Caravanserails-dIran-min.jpg
Le caravansérail Ibn Shîrjan, utilisé jusqu'au début du XXème siècle, fut l'un des plus flamboyants de la région.

https://gric-international.org/wp-content/uploads/arche-de-No%C3%A9-004.jpg
L'Arche de Noé, mentionnée dans la tradition abrahamique commune aux trois religions monothéistes, se serait échouée sur le Mont Ayrarat.

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a8/Khor_Virap_Monastery_and_Mount_Ararat%2C_Armenia.jpg
Monastère de Qurwareb, haut lieu du christianisme oriental, en face de l'Ayrarat.


Description :

Le Mont Ayrarat est un stratovolcan aujourd'hui éteint situé dans la région de la plaine de Syrane. Issu d'un point chaud ancien, il a été formé durant l'Ordovicien. Culminant à 5 037 mètres d'altitude, son profil conique est couronné de neiges éternelles, lui conférant ainsi un aspect unique en Azur. Il est surnommé le "Phare dans le désert", car on peut l'apercevoir de très loin étant donné sa hauteur par rapport au sol environnant ; il servait, selon la tradition, de point de repère pour les caravaniers cherchant à gagner Sijilmassa par l'Occident (route du Faravan) ou par l'Orient (route du Banairah). Comme d'autres montagnes caractéristiques à travers le monde, il a été très tôt considéré comme un lieu sacré, voir l'émanation d'une divinité ; les Mazdéens l'associent à la Parfaite Montagne, demeure de l'oiseau Sîmorgh ; les cultes populaires en font le siège des esprits de l'eau pendant l'Antiquité. La montagne est associée par Hyparmas, saint chrétien du Ier siècle, à la "montagne de l'Arche" où se serait échoué le bateau qu'avait construit Noé, ancêtre d'Abraham et de l'Humanité, après le retrait des eaux du Déluge. Pour cette raison, la montagne est tenue comme sacrée par les Juifs et les Chrétiens, mais surtout par les Orthodoxes, qui y défendent jusqu'à la fin du IXème siècle une petite principauté indépendante face à l'empire musulman. Teinté d'une importante culture chrétienne, le versant occidental de l'Ayrarat comporte des édifices remarquables, tels que Qurwareb, un monastère construit au VIIIème siècle. Le versant oriental, quant à lui, est occupé par la cité de Sijilmassa.

Sijilmassa bénéficie des eaux venues de la fonte des glaces d'altitude, qui se déversent dans une série de petites vallées propices à la pratique de l'agriculture et donc à la sédentarité. Au milieu de la Syrane aride, c'est une oasis importante, stratégiquement placée entre le Plateau azuréen, les cols des Monts Algorz ouvrant la route au coeur du Faravan perse, et la route qui descend, par le Karamanshah et l'Ishal, jusque dans le beau Mirobansar. Du fait de son emplacement, Sijilmassa a donc été une étape incontournable des réseaux caravaniers, ce qui en a fait une place commerciale prospère. La ville est ainsi mentionnée dans les annales faravaniennes, et elle est conquise par les souverains Ataxercides autour du Vème siècle avant notre ère. Le Roi des Rois Osropatès III y séjourne et, selon la tradition, en fait "la capitale de ses délices", profitant de la fraîcheur de la montagne et des "jardins en escaliers" qui entourent la ville. Les fouilles archéologiques ont exhumé d'importants palais, ainsi que des édifices publics comme des temples du feu ou des bains, datant de cette époque ; c'est "l'âge d'or sijilmassi", qui fait de l'oasis la plus riche cité d'Azur, à partir de laquelle la conquête va se poursuivre. Au Ier siècle du calendrier chrétien, les Artabanides, qui reconstruisent l'empire faravanien, reprennent la ville sans combattre ; ils en détruiront les murailles, pour empêcher les habitants de cette cité clé de se soustraire à leur domination.

Sous l'empire islamique des califes, puis sous le sultanat altaï d'Azur, Sijilmassa conserve son rôle de jalon sur les routes commerciales terrestres par les échanges qui se poursuivent entre le centre de l'Afarée et les puissances politiques de la façade maritime. La route de l'encens et de la myrrhe, produits sur le Plateau, rejoint celle des minerais précieux, et rencontre celle des épices importées depuis les régions tropicales. Les draperies se développent au Faravan, autant que les contacts navals avec les Eurysiens ; les commerçants de toute l'Afarée passent par Sijilmassa pour acheminer leurs marchandises jusqu'à Maka et Abunaj.

De cette grande époque, il reste d'importants vestiges ; des caravansérails notamment, de nombreux puits et des réseaux d'aqueducs construits à l'époque du faste caravanier pour développer la ville ; mais autour du XVIIème et surtout du XVIIIème siècle, les routes maritimes dopées par les prototypes de navires eurysiens concurrencent les vieux chemins terrestres ; le déclin du transit caravanier est acté. La ville sombre dans une pauvreté relative ; en 1922, à l'amorce de la République, elle a perdu son éclat. Un visiteur décrira "les carreaux de faïence arrachés aux murs des palais pour être vendus contre des bêtes ou des objets de piètre valeur", "la ruine des anciennes citernes" et "l'impossibilité de trouver un cheval frais en ville"... !

Largement transformée depuis grâce à l'électrification et à l'industrialisation, notamment la mise en exploitation des mines au nord de la ville, Sijilmassa est aujourd'hui l'une des plus grandes agglomérations de l'Azur. Sa région, tout autour du Mont Ayrarat, est en grande partie la propriété foncière de grandes fondations chrétiennes. En 2015, le projet gouvernemental de Plan Gazier, qui envisageait de créer des concessions pour l'extraction du gaz de schiste par fracturation hydraulique, provoque des remous sur place. Les habitants, et en partie les chrétiens très attachés au Mont Ayrarat et au pèlerinage qui y est associé, s'insurgent contre le projet. Celui-ci est suspendu en 2016.

Etat de conservation : Après une longue période de désuétude, la plupart des vestiges sont aujourd'hui protégés. Les sites chrétiens sont pris en charge par la communauté orthodoxe. Le site de l'Ayrarat, aride, ne semble pas menacé par autre chose que par l'urbanisation et, depuis 2015, par les possibles forages gaziers qui pourraient en faire pâtir le paysage et la qualité de l'eau.
Pays : État de Guadaires
Catégorie : Patrimoine matériel culturel

Nom de la proposition : Les Tours De Leùca
Photo : voir
itinéraire
L'itinéraire des tours de Leùca en marron (au temps de leur utilisation)

Tour de Panamais
Une tour située dans le village de Panamais au Calabros
Tour de Clarenne
La tour du village de Clarenne à l'est de La Santora qui est dotée de cloches comme cela était fréquent au XVIIe siècle

Description : Les tours de Leùca sont un ensemble de tourelles installées dans les campagnes de Guadaires et s'étendant à distance régulière les unes des autres de Guadaires-Ville jusqu'à Albuves, la métropole du Duemonte ou encore Castillia-en-Brion. C'est Tours permettaient de transmettre des informations de grandes importances en un temps relativement court à travers l'ensemble du Royaume de Guadaires. Les "Crieurs" qui occupaient chacun une tourelle devait percevoir et retransmettre les sons qu'ils entendaient grâce à de grandes trompes située en haut des bâtiments. Par temps calme, le son pouvait parcourir jusqu'à cinq kilomètres, de quoi être entendu largement par le crieur suivant, généralement situé à un peu plus de deux kilomètres.

La construction des tourelles a été initiée sous le règne de Charles XI sous l'impulsion du savant Duc de Leùca en 1378. Cependant, le réseau s'est étendu pendant plusieurs siècles pour atteindre sa forme la plus importante en 1721 avec 3156 "phares". Plusieurs informations pouvaient être transmises par ce système : la mort du Roi ainsi que la montée sur le trône du suivant, une invasion ennemie, une catastrophe naturelle ou encore à ses début la mort de personnages éminents du clergé. Chaque nouvelle avait son code sonore propre, ainsi les informations pouvaient être propagées sur plus de 2300 kilomètres en 24 heures, selon les scientifiques de l'époque. Après l'instauration de la République à la fin du XVIIIe siècle, les tours ne furent pas abandonnées. Elles permettaient toujours de transmettre des informations importantes telles que les invasions, la mort du Président ou des élections anticipées. Mais leur usage est largement diminué. Finalement, c'est l'arrivée du télégraphe électrique et du chemin de fer qui auront raison du système De Leùca, ainsi que l'arrivée d'une pollution sonore plus importante qui rendaient intelligibilité des signaux plus incertaine. La dernière transmission sonore des Tours de Leucà fut en juin 1843 pour annoncer la mort du président Francesco de la Figuera. Après l'arrêt de ce système, les tours furent transformées en antennes télégraphiques, de radio ou encore plus tard en antenne-relais. Aussi une bonne partie d'entre-elles furent détruite en raison de leur état de délabrement avancé, enfin une autre part furent inexploitées et abandonnées. C'est en 1970 que l'on commença à reconnaitre leur aspect culturel et patrimonial, par leur classification comme Monument historique. En 2002, certaines de ces tours au nord de Guadaires furent remises en service pour certains évènements culturels. Aujourd'hui, on dénombre encore 1768 de ces structures sur l'ensemble du territoire dont la moitié n'est pas utilisé.

Le style des tours est variable en fonction des époques de constructions, certaines sont plus impressionnantes que d'autres. Néanmoins, un élément qui impressionne les experts à propos de ces édifices est leur extrême longévité dans le temps. En effet, un grand nombre de ces tourelles ont aujourd'hui plus de 500 ans et malgré leur abandon plus ou moins important, rare sont les effondrements naturels. Elles représentent ainsi à la fois un élément important de la culture et de l'histoire de Guadaires ainsi qu'un symbole de savoir-faire architecturale et d'ingénierie médiévale. Enfin, ces structures occupent une place importante dans la mémoire commune Guadamos que ce soit un souvenir d'enfance, un emblème de sa commune ou encore un point de rendez-vous.

État de conservation : L'ensemble du réseau De Leùca a connu une grande dégradation durant sa période d'abandon, mais grâce à leur classement au statut de Monuments Historiques, ces tours sont désormais maintenus en État par le gouvernement et des financements privés. Cependant, si une partie de ces bâtiments est exploité pour des usages techniques (antennes, relais...), et une autre pour des usages culturels et populaires (musées, restaurants...) beaucoup de ces tours sont inexploitées et peu accessibles aux visites. Il est donc compliqué d'évaluer l'État de conservation de cet ensemble au vu des grandes différences qui subsistent entre chaque tourelle.
Pays : Cité du Désert
Catégorie : À choisir entre : Patrimoine matériel culturel

Nom de la proposition : Monastère d'Hameeda
Photo : extérieur
Intérieur, salle des prières

Description : Au fond du désert, à plus de 350km de la Cité se tient un immense édifice, taillé à même la roche. Ce monastère quasiment aussi vieux que la Cité, construit après que la première pierre du palais princier eut été posée, dès le IVeme siècle après Jésus-Christ. Plusieurs centaines d'ouvriers s'attelèrent à sa création, utilisant principalement des pioches et des burins pour entamer la pierre, puis la sculpter. La tâche fut fastidieuse, on estime que sa construction prît 5 années pour seulement sculpter l'intérieur, et 3 années supplémentaires pour achever l'esthétique de l'immense entrée. Dès la fin du chantier, des moines arénistes s'y installèrent et utilisèrent l'endroit comme un lieu saint et une bibliothèque. Le lieu devint un grand secret, tenu à l'écart de la cité pour éviter le banditisme et conserver ainsi des siècles d'histoire.

En l'an 1100, un incendie devasta la bibliothèque. Les ouvrages ayant survécu ont été alors déplacés vers le palais princier. Le Hameeda conserva tout de même son statut de lieu saint, et il en gagna un nouveau. La tradition devenue alors oral avec la disparition des précieux livres s'opéra grâce aux moines. Les riches personnes de la Cité faisait le déplacment, non plus pour consulter les livres mais bien les moines qui alors faisaient un effort de mémoire et de transmission. Ils devinrent les seuls détenteurs de la connaissance, les fortunés de la Cité en profitèrent pour y envoyer leurs successeurs pour une éducation poussée.

Petit à petit, le monastère se transformait en une école de la tradition du désert. Chaque enfants de seigneurs où d'hommes fortunés de la cité se doivent d'y faire leur apprentissage. Ils sont alors isolés pendant plusieurs années et apprennent les moeurs de la société ainsi que les pratiques de l'arénisme, le tout enfermés dans un voeux de silence tant qu'il resteront au monastère. Il existe aussi un rite, une tradition de passage à l'âge adulte où les étudiants sont abandonnés dans le désert environnant pendant une semaine. Les moines enseignent dès le plus jeune âge la volatilité du désert, et comment le comprendre, le dompter. Certains étudiants y meurent, mais ces techniques d'enseignements ne sont jamais contestées.

Le monastère fait exactement 30 mètres de hauteur, 72 mètres de longueur et 45 mètres de largeur, avec en tout 21 salles. Une seule salle est éclairée par le soleil, la salle de prière qui est aussi la plus grande salle, tandis que le reste est englouti par les ténèbres. Les murs sont gravés en arénien, une langue écrite utilisée durant l'Antiquité pour les textes à valeur sacrée. Le fronton de la porte est d'ailleurs inscrit d'une devise en arénien, stipulant: "Franchis cette porte et laisse ton ignorance dehors".

Etat de conservation : Moyen. Les vents du désert ont raison de sa surface, érodant les fioritures sculptées dans la roche. L'inscription du fronton est d'ailleurs aujourd'hui trop peu visible. Les escaliers à l'entrée sont faibles et ne manqueront pas de s'écrouler. A l'intérieur, certaines salles portent encore les séquelles de l'incendie, mais ont tout de même gardées une bonne conservation. Des radars ont détectés récemment la présence d'une salle cachée, ayant vu son entrée bouchée par des débris. Des travaux de rénovations ont été envisagés par les seigneurs, mais ils n'auront lieu qu'après la rénovation du mausolée qui passe en priorité.
Pays : Fédération d'Alguarena
Catégorie : Patrimoine matériel culturel

Nom de la proposition : Cathédrale San Napoleón de Napus
Photo :

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Clic gauche pour agrandir.

Description : La Cathédrale San Napoleón est localisée dans la ville native de Napus, elle-même située dans la région de Pantina (en Arcoa - ALGUARENA). Elle représente, si ce n'est le principal, l'un des principaux monuments religieux de la Fédération d'Alguarena. Construite sur un ancien temple autochtone de Pampu (dieu de l'agriculture qui donnera peut-être son nom à la "pampa"), elle fut édifiée en 1604 par le missionnaire Esteban Giúneméz, figure majeure de la période coloniale arcoane. La cathédrale est le lieu de rencontre entre la culture Pamborés native et les traditions religieuses et iconographiques eurysiennes, un témoignage inestimable d'un patrimoine architectural et spirituel inscrit dans l'histoire religieuse et précisément le catholicisme du continent paltoterran.

A suivre, la visite guidée de l'extérieur vers l'intérieur de la cathédrale qui ne se veut plus qu'un simple bâtiment, mais un livre ouvert sur l'Histoire de l'archipel.

La première des choses rendues distinguables à l'approche de la Cathédrale de San Napoleón, c'est la façade de l'édifice destinée à capter l'attention dans ce qui fut à l'époque si vous essayez de vous recontextualiser, une étendue de huttes primitives occupées de plusieurs milliers de natifs. Alors cette façade, érigée dans un style baroque tropical, héritée on s'en doute des influences et techniques de construction hispano-eurysiennes, elle a initialement été conçue pour dénoter. Toutefois, il nosu appartient encore de contextualiser le cadre et l'époque dans lesquels celle-ci a été construite car comparativement aux édifices religieux d'Eurysie, celui-ci jouit d'un peu moins de démesure. Effectivement, à sa réalisation en 1604, les bâtisseurs ont très vite étaient rattrapés par le contraintes climatiques locales, la disponibilité des matériaux et de la main d'oeuvre elle-même puisqu'il était nécessaire d'impliquer des autochtones fraichement convertis dans la construction de l'édifice et ceux-ci n'étaient pas coutumier des techniques de construction eurysiennes.

Les terres paltoterranes étant ce qu'elles sont, ici aucun style baroque copié à la manière du Vieux Continent. On a recréé un style baroque avec un peu moins d'envergure et des matériaux locaux, le bois d'acajou et l'utilisation de pigments naturels principalement.

1ère composante, ses extérieurs : l'enceinte, son entrée principale et les clochers.

La porte principale s'ouvre face à ses visiteurs, surmontée de bandes sculptées formant une succession d'arcs la surface moulurée, amorçant d'entrée de jeu les lettres de noblesse voulues à ce lieu. De parts et d'autres de celle-ci, deux clochers d'une hauteur avoisinée à 48 mètres, viennent flanquer l'entrée à la manière de deux gorilles régissant l'accès. Des clochers carrés et anguleux surmontés de motifs ocres et azurés, rappelant peut-être tel un signe prémonitoire, ce qui allait être les couleurs du drapeau fédéral alguareno. Ces clochers dédoublés le long de la façade principale, viennent se rendre visibles à des lieux aux alentours, servant d'indicateur pour localiser la cathédrale, mais aussi les points cardinaux, considérant son positionnement frontal ou non aux deux tours. Un repaire plongé dans le tissu urbain, qui fait de l'endroit un incontournable.

Chacun des trois clochers arbore une imposante cloche d'airain à l'histoire tout aussi intéressante que les autres pièces maîtresse de l'intérieur. Des cloches d'airain fondues dans l'Empire d'Arobelas en Eurysie avant d'être ensuite acheminé vers l'archipel alguareno des semaines durant. Et à propos de ces cloches puisqu'on vient à en parler, elles sont également les fruits 'un auteur introuvable car elels seraient, si la rumeur dit vrai, sortis des forges roulantes de communautés de fondeurs itinérants que l'on traduirait vaguement à notre époque, par la dénomination de gitans.

L'intérieur de la cathédrale : articulé de trois nefs.

Si l'on a fait grand cas des deux clochers veillant jalousement l'entrée de l'édifice, la troisième tour située à l'extrémité nord du bâtiment n'est pas en reste. L'arrivée sur le seuil de la cathédrale offre une vision intérieure sur un espace à trois nefs, tiré d'un plan basilical classique mais dans ce cas précis sublimé d'une approche locale, tropicalisant le style baroque et austère du Vieux Monde. Pour les dimensions de la bâtisse en elle-même, venons citer des mensurations d'ensemble annonçant une longueur de 78 mètres, tandis que la largeur plafonne à 36 mètres et que la hauteur sous la voûte au coeur de la cathédrale se veut elle estimée à 24,5 mètres.

Même si les dimensions diffèrent des plus grandes cathédrales mondiales, l'envie est là, présentant à qui veut les voir son lot de colonnes tournoyantes et de retables imposants, que l'on pourrait vous définir comme des structures ornementales verticales en bois d'acajou, à la fois travaillées dans leur forme par des sculptures sur boiserie et également peintes pour embellir les arrières d'un autel religieux. Plusieurs fresques natives réalisées avec des pigments locaux naturels, sans qu'il soit hélas permis d'en identifier les auteurs, agrémentent le tout de réalisations sublimes, mêlant l'art natif à celui du catholicisme eurysien, offrant un première idée de la perception de la religion des Livres, faite par les autochtones.

Les retables et la chaire du prédicateur

A la manière des colonnes tournoyées, les retables et les fresques se veulent aussi l'expression d'un dialogue entre plusieurs traditions, car sur un plan décoratif, elles n'ont pas été laissées en reste, présentant aux visiteurs des structures de bosi magnifiées et aux teintes assombries, sans rien enlever du charme et du détail qui les caractérisent. Prééminent sur tout le reste, le retable de "San Napoleón" dans la nef principale, a été réalisé par l'illustre maître Manuel Olivares, (et achevé en 1622). Fort de sa notoriété , il est maintenant un modèle emblématique ds expressions artistiques coloniales pour l'archipel.

Tout au long de la nef, des fresques peintes à même les murs, à l'aide de pigments naturels, sont consacrées à la vie du saint patron, Napoleón. Réalisées par des artistes parfois anonymes, elles sont aussi l'histoire d'une rencontre entre cultures : les symboliques catholiques s fondant à des éléments iconographiques pamborés, tels que les papillons stylisés ou un épi de maïs sacralisé. Cette fusion, autant voulue des bâtisseurs que du missionnaire, se destinait à favoriser l'évangélisation des peuples natifs pamborés, en les approchant et en les reliant de leurs croyances au catholicisme.

Toujours à l'intérieur et toujours bâti des mains de Manuel Olivares, émerge sur la droite une autre réalisation au rendu voulu exceptionnel : la chaire du prédicateur. Débutée en 1635 et achevée en 1637, elle se présente sous les traits d'un acajou ciselé avec minutie, soutenue d'un escalier suspendu qui semble à coup sûr rapprocher du Seigneur. Chaque panneau délimitant sa surface est agrémenté de scènes bibliques ou symboliques, dans un foisonnement décoratif fidèle au style baroque des édifices religieux eurysiens.

L'orgue

A l'arrière du chœur, sur la tribune, se trouve un orgue monumentale, également originaire d'Eurysie, dont ses 2350 tuyaux ont été offerts au terme d'un long voyage maritime vers l'archipel arcoane. Cet orgue est certes plus modeste que certaines de ses cousins continentaux (certains atteignant 8000 tuyaux après tout), mais il n'en demeure pas moins un véritable miracle d'acoustique, entièrement restauré en 2013, il permet aujourd'hui de répartir régulièrement des concerts de musique sacrée, très attendu sur les manifestations religieuses au sein de la ville de Napus.

Etat de conservation : Le bâtiment n'est pas exposé à des menaces immédiates. Néanmoins, le tremblement de terre de 2012 n'aura pas été une occasion manquée pour tester les fondations de ce bâtiment multicentenaires. Des travaux d'envergure ont par ailleurs dû être menés, en particulier sur les arcs porteurs, mais aussi sur le dallage, désormais en marbre local, pourtant réputé pour sa solidité et sa blancheur. Les peintures, elles aussi touchées, ont été restaurées partiellement, par crainte de dénaturer leurs traits de réalisation d'origine. Dans le même temps, il est programmé depuis 2008 un projet de numérisation 3D de la cathédrale permettant d'archiver au mieux la totalité de ses fresques et de son architecture. Un projet visionnaire devenu crucial pour la sauvegarde du patrimoine sacré de l'archipel, qui entend enfin se projeter dans le futur et se rendre inoubliable. C'est pour cette raison que l'inscription du bâtiment au patrimoine mondial, désignerait une forme de consécration attendue.
Pays : Principauté de Carnavale
Catégorie : Patrimoine mixte

Nom de la proposition : Mont Héphaïstos
Photo :

Mont Héphaïstos

Description : Le Mont Héphaïstos est une gigantesque montagne de déchets en feu, située à l'ouest de la Principauté de Carnavale. Le sommet de la montagne culmine à environ 3 000m de hauteur selon les dernières estimations. Sa taille est stable depuis des années, entre l'incendie qui consume une partie des déchets et la Principauté de Carnavale qui continue de catapulter ses ordures dessus. Laissée en friche pendant des décennies, la montagne a développé sa propre faune et flore locale grâce aux déchets alimentaires et organiques qui contribuent au développement de la vie sur place.

D'abord simple décharge, le Mont Héphaïstos a grandi tout au long de la seconde moitié du XXème siècle jusqu'à atteindre des proportions suffisantes pour lui permettre de prétendre au statut de patrimoine culturel carnavalais. Les immenses fumées toxiques qui s'échappent du Mont Héphaïstos sont visibles depuis l'autre côté du golfe et servent de point de repère aux marins et aux avions. Le Mont Héphaïstos a été qualifié par Pierrernest Bouilloncube (conseiller municipal carnavalais) de "phare du monde civilisé".

Pendant des années le Mont Héphaïstos a été un haut lieu de l'alpinisme carnavalais (à condition de porter un masque à gaz) et un projet d'aménagement pour une station de ski avait été envisagé à une époque. Depuis 2008, suite aux protestations d'associations citoyennes inquiètes de la détérioration de la montagne, l'organisation pour la préservation du patrimoine naturel carnavalais a fait entourer le Mont Héphaïstos de barrières électrifiées pour limiter les intrusions. Le Mont Héphaïstos est désormais classé comme un parc naturel et la faune locale qui y est apparue est protégée. Plusieurs initiatives "zéro déchets" ont été annulées par le tribunal administratif de Carnavale parce qu'elles mettaient en danger le Mont Héphaïstos qui a besoin d'un apport régulier en ordures pour se maintenir. Des visites guidées sont depuis organisées dans un cadre sécurisé et un petit téléphérique permet de monter à 1 000 mètres de haut pour profiter d'une vue magnifique sur le golfe.

Le nom de Mont Héphaïstos est un hommage au dieu de l'industrie, patron de la civilisation eurysienne, sans qui rien n'aurait été possible.

Etat de conservation : Le site est stable, bien qu'il se détériore naturellement. La Principauté de Carnavale a calculé des quotas minimaux annuels de production de déchets nécessaires pour permettre sa stabilité.
Pays : Fédération d'Alguarena
Catégorie : Patrimoine matériel culturel

Nom de la proposition : Les vases impériaux du Mazaticue
Photo :
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Les vases impériaux du Mazaticue, un message historique, culturel et technique hérité d'un passé millénaire (clic gauche pour agrandir)


Description :
Les vases impériaux du Mazaticue sont ce que les historiens et archéologues n'auraient raisonnablement pas honte de qualifier comme étant des artefacts archéologiques attribués à l’Empire natif ayant scellé le destin du territoire archipélagique entre le Ve et le XVI siècle, et que l'on connait aujourd'hui sous le nom d'Alguarena. Cet Empire sans aucun autre, pilier donné à la civilisation paltoterrane et dont l'avenir éclaboussera le Sud-aleucien. De cet Empire il ne reste aujourd'hui rien, ou presque, si ce n'est des témoignages de l'Histoire dont les présents vases se font l'écho. Un écho de la technicité, du raffinement et d'un savoir-faire emprunté à une civilisation aujourd'hui disparue ou acculturée à une autre.

Effectivement, devant l'ancienneté de pareilles fabrications, les vases impériaux du Mazaticue constituent assurément l'un des ensembles céramiques les plus anciens, les plus précieux et finalement peut-être les plus énigmatiques jamais découverts sur le territoire de la Fédération d'Alguarena. Un témoignage artistique, historique et spirituel d'une époque révolue et pourtant prégnante au sein d'une culture se jurant d'avoir à faire à un passé pas si lointain que ça. Traversant les âges de façon aussi inespérée, ces vases uniques en leur genre représentent une synthèse extraordinaire du raffinement esthétique et de la richesse rituelle des civilisations originelles de l'Alguarena "précoloniale".

Découverts à partir de 1953, pour le premier d'entre eux et 1968 pour le 28e, ces céramiques se sont révélées être autant de rencontres avec l'Histoire. Des rencontres débutées lors des premières fouilles archéologiques menées dans la région semi tropicale de Nalcahuano, se faisant auprès de tout anthropologue et historien digne de cette appellation une référence incontournable pour les spécialistes de la protohistoire de l'hémisphère sud.

Leur réalisation s'étale de -50 avant JC à 850 après lui, un millénaire d'évolution des genres, des techniques ou encore de l'Histoire qu'ils se destinent à représenter. Un témoignage d'Histoire, visible dans le Grand Musée des arts céramiques d'Aserjuco. La collection initiale était composée de 28 artéfacts, extirpés lors de fouilles d'anciens sites impériaux, particulièrement dans ce que les chercheurs ont pu confirmer être l'emplacement de l'ancienne cité impériale native, Texoxalpan. Des complexes funéraires souterrains, des sanctuaires à demi ensevelis ou effacés sous les lianes d'une forêt tropicale dense, autant de lieux de vie arrachés à un passé ancestral que le plus abouti des films d'aventure aurait parfois peine à représenter.

Outre leur aspect graphique et leur ensemble esthétique, ces vases sont aussi des livres d’Histoire qui ne portent pas leur nom. L'Empire du Mazaticue, qualifié d'empire millénaire avec une ère de prospérité étalée de 420 après JC à 1519 après JC utilisait des écrits sur papier pour consigner les faits historiques ayant jalonné les réussites et les échecs d'un empire soumis à l'adversité. Seulement, force est de constater que la grande partie de ces écrits est aujourd'hui introuvable, inexploitable, pour ne pas dire probablement détruite. C'est donc à travers ces céramiques, que des pans du passé se reconstruisent, lentement mais assurément, comme par exemple un des vases de la collection mettant en exergue la Bataille des Cataractes, entre l'Empire du Mazaticue et les tribus du Conetlarmoc. Un épisode charnier dans la formation de l'Empire et ses délimitations telles qu'il nous est aujourd'hui possible d'entrevoir.

Etat de conservation : Les vases impériaux du Mazaticue sont en bon à moyen état et forment une collection de vingt-huit vases dans le Grand Musée des Arts Céramiques d'Aserjuco. Toutefois, de nombreuses fouilles restent à conduire dans le pays pour identifier tout ou partie de vases qu'il conviendra de dater, pour avoir accompagné un Empire millénaire. Pour ceux ayant déjà été découverts, il est effectivement honnête de préciser qu'ils profitent d'une attention quotidienne, tournée vers la restauration d'éléments mineurs manquants, voire la rénovation des colorations pigmentaires, sans altérer les matériaux d'origine.

Des fouilles perpétuelles avec son lot de découvertes fragmentaires, au sens propre du terme et qui nécessite un travail de longue haleine quotidien pour porter à bras le corps la reconstitution de ces témoignages historiques. Ces travaux, de découverte puis e restauration, mérite aujourd'hui une reconnaissance et des fonds pour les pérenniser. Un achèvement qui serait dès lors rendu possible si le monde s'accordait autour de la désignation de ces pièces, en qualité d'éléments du patrimoine international...
Pays : République Parlementaire du Bajusid

Catégorie : Patrimoine immatériel

Nom de la proposition : L'artisanat bajusid

Photo :
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Compilation de prises de vue, mêlant les procédés et savoir-faire ainsi que les réalisations d'oeuvres artistiques et décoratives caractéristiques du monde nord-afaréen.


Description : L'artisanat bajusid se décrit comme une dynamique sociocuturelle majeure, résurgente des années ayant suivi la chute du régime eurycommuniste et calabriste du Kronos d'outre-mer. Elle se veut l'incarnation d'un retour à des pratiques culturelles nourries des traditions artisanales du peuple bajusid, longtemps étouffées par la centralisation industrielle de la république eurycommuniste kronienne, que l'indépendance est venu émanciper, politiquement, socialement, mais aussi économiquement.

Jusqu'au début du XXIe siècle, le Bajusid, maintenu sous l'autorité kronienne, vivait dans un modèle de production dominé par l'industrie lourde et l'extraction chimique. En Afarée du nord, les usines agglomérées autour de ces complexes industriels chimiques emblématiques de cette modernisation communiste, recourent au travail forcé, faisant appel à une main-d'œuvre largement tirée des camps de détention politique kroniens. Le système en vigueur, qui marginalise les commerces locaux, a considérablement perturbé la formation technique dans le pays : les jeunes générations, pourtant diplômées de filières industrielles et ingénieures, n'ont comme perspectives que la participation à des complexes industriels archaïques, se faisant le rouage d'une machine destinée à broyer l'opposition politique.

Cependant, tout vient à changer avec l'intervention de la coalition de l'Organisation des Nations Commerçantes. Le renversement du Soviet kronien dans la région entraîne la libération des détenus et le démantèlement de l'économie de camp. Sans personnel, les industries kroniennes s'effondrent et se voient contraintes de réinvestir dans la culture scientifique et industrielle du pays. Car ce vide structurel, voulue par une politique d'incarcération et de bagne outrancière, doit amorcer une recomposition économique et culturelle inédite pour laquelle le qualificatif e "résurgence" semble tout désigné. Les fonds publics, initialement affectés aux installations eurycommunistes kroniennes et ses armées sont réaffectés au développement des initiatives locales. Les vases communicants, permettant de ponctionner la richesse économique tirée du Bajusid au profit du Kronos métropolitain n'existent plus. Les bénéfices tirés du Bajusid restent au Bajusid.

Et avec le soutien logistique de l'administration transitoire bajuside puis permanente, incarnée par Joubair Toulali, on assiste à un surgissement, une réaffirmation des groupements communautaires, des sociétés coopératives artisanales et enfin des maisons de formation aux métiers traditionnels. Un fait salvateur pour la production artisanale localese faisant la démonstration d'un marquage identitaire, témoin d'une retrouvaille symbolique des traditions locales, alimentées par la céramique me^lée à la chamotte des bords de la Nahoua, ou bien les étoffes aux motifs géométriques et anguleux de la région d'Ajdaji, les sculptures de bois de la ville haute de Tarrin, enfin peut-être s'il ne fallait retenir que ceux-là : la vannerie en fibres des plaines du Yivan. Autant d'éléments, de produits, de richesse qui viennent, sinon réinvestir, au moins investir le marché, les salons culturels, les ambassades, se faisant la carte de visite d'une culture renouvelée et récemment ouverte sur le monde.

Un pays aux allures de boutique en passe d'internationalisation, et qui cherche encore sa marque de fabrique pour ocntrebalancer la petitesse d'un espace géographique et d'un poids économique limités, y compris dans sa région nord-afaréenne. Une boutique déterminé à repenser chaque pan de son identité, des sphères économiques et culturelles, à celles politiques et in fine, sociétales. Car le réinvestissement de l'artisanat bajusid est aussi, porteur d'une mutation voulue plus essentielle dans le rapport au travail. L'expérience du travail "dirigé", prônant une forme de rédemption à travers le travail incarcéré est désormais à bout de souffle, se faisant l'ADN de la barbarie rouge en Afarée du Nord.

Aujourd'hui, l'artisanat bajusid n'est par conséquent plus seulement une activité économique, c'est aussi un instrument de la recomposition sociale d'un pays fracturé entre l'esprit colonial, l'esprit communiste et celui nord-afaréen. Chaque pièce produite devient le résultat d'un dialogue entre mémoire, transmission et modernité et dans les ateliers collectifs du Bas-Tarrin, dans les écoles rurales du nord du pays, l'artisanat rééduque au temps long et le sens du travail, à sa précision, à sa beauté. Il réconcilie une jeunesse en rupture d'avenir à la fierté du travail bien fait.

Il se veut une incarnation d'un retour aux pratiques culturelles enracinées dans les savoir-faire traditionnels du peuple bajusid, qui, longtemps bridées par la centralisation industrielle du Soviet kronien, retrouvent une place centrale dans l'économie et la vie sociale du pays depuis l'indépendance.

État de conservation : L'artisanat et le savoir-faire artisanal bajusid, que l'on entend maintenant porteur d'une valeur patrimoniale immatérielle certaine, est à présent en plein renouveau, soutenu par des dynamiques sociales, politiques et économiques favorables aux artisans qui bénéficient de la redécouverte de leur savoir-faire. Un outil limité mais permettant la relance d'une balance commerciale lourdement affectée par la décolonisation, qui entend miser sur une production manufacturée et qualitative.

L'industrie chimique, largement soutenue et autoalimentée par des prisonniers politiques venus en masse de métropole, aurait pu contribuer à étouffer mortellement l'artisanat du Bajusid, incapable de produire localement suffisamment de biens manufacturés et d'en vivre si les autorités eurycommunistes du Kronos donnaient la part belle de leurs subventions et d'une main d'oeuvre "gratuite" à tout un tissu industriel nord-afaréen. En ce sens, l'artisanat du Bajusid s'est vu menacer d'extinction par le gouvernement calabriste de Pendragon.

Un risque aujourd'hui écarté mais loin de provoquer une embellie durable à l'artisanat considérant les pertes de zones en ressources naturelles surexploitées durant la période coloniale kronienne. Faute d'approvisionnement viables et de proximité, les artisans du Bajusid peuvent rencontrer des difficultés à jouer la carte des produits 100% Bajusid ou même la possibilité de produire continuellement, considérant les fluctuations e disponibilité en marchandises, en matières premières. Egalement problématique, la mondialisation du Bajusid à l'heure post-communiste, avec l'arrivée d'une sérieuse concurrence en matière de produits importés et standardisés, parfois moins chers et qui pourraient à terme freiner le développement du secteur.

Néanmoins et au-delà de la simple donnée économique, la résurgence de l'artisanat est conçue comme une stratégie de réparation historique. Elle permet de redonner une dignité aux victimes du régime kronien, de réaffirmer une identité culturelle régionale, et de repositionner le Bajusid comme foyer d'une innovation (artisanale), d'une affirmation artistique traditionnelle, sur le pourtour Leucytaléen et même au-delà. Ce patrimoine, ramené à la vie, exposé et confronté à la pensée communiste se révèle finalement être la véritable expression des luttes sociales et l'émancipation postcoloniale. Des traits caractéristiques d'un pays, qu'il est raisonnable et entendant de reconnaître et de protéger à l'échelle internationale, pourquoi pas en commençant par son intégration au patrimoine mondial immatériel.
Pays : Grande République de Westalia
Catégorie : Patrimoine naturel

Nom de la proposition : Canyon d'Astaran

Photo :

Canyon d'Astaran

Description :

La Canyon d'Astaran est un canyon creusé depuis presque 100 millions d'années par le fleuve Astaran, qui prend sa source dans les Monts Victorieux, et plusieurs de ses défluents. Plusieurs sources d'eaux souterraines pouvant remonter jusqu'au Monts éternels se jettent dans le canyon, alimentant le fleuve en contre bas. En termes de dimensions, les parois du Canyon peuvent atteindre une hauteur de 550 m, avec une largeur maximale de 2 500 m, s'étalant sur une distance d'environs 140 km, avec des branches secondaires pouvant s'étendre sur 10 à 15 km pour les plus longues. Géographiquement, il débute son parcours des chutes de Karanka, jusqu'à la Silver forest. Sur les hauteurs, la région est principalement connue pour ses grands pâturages bovins installés au cours du XIXème siècle, dans un premier temps pour de l'élevage de bisons d'Aleucie, une espèce présente dans la région avant l'arrivée des colons, puis de vaches de race valley, plus rentable à élever et importé depuis le sud du pays, d'où elle est originaire. On y retrouve de nombreuses fermes traditionnelles du nord du pays dite "coloniale" et existant pour la plupart depuis le XIXème siècle, bien que de nouvelles installations plus modernes font leur apparition, notamment pour répondre à la demande grandissante de la consommation de viande dans les grandes villes westaliennes, mais également à l'étranger. L'intérieur du canyon est une zone très rocailleuse parsemée de nombreux villages abandonnés depuis le début du XXème siècle, au moins. Traversé par le fleuve Astaran, riche en poissons, on y retrouve de nombreuses cabanes de pêcheurs, mais également quelques chercheurs d'or, le fleuve étant toujours une source de ce précieux métal, bien que très loin des quantités extraites au cours de la ruée vers l'or. On y retrouve également quelques communautés hamajaks encore présente ou réinstallé dans le canyon, notamment vers sa sortie. C'est d'ailleurs à partir de cette région du canyon que se trouve la Silver forest (forêt argentée), également appelé "Karajik" ("Kara" = forêt, "[Bast]jik" = argentée/brillante) en langue hamajak, elle tient son nom de la lumière qui se reflète sur les feuilles de ses arbres.

En termes de faunes indigènes à cette région, on retrouve sur les plateaux le Bison d'Aleucie, un animal symbolique de ce territoire et considéré comme sacré par les hamajaks des clans karajiks, il n'existe plus à l'état sauvage depuis le début du XXème siècle, chassé par les différentes vagues de colons, mais il sera rapidement apprivoisé par ces derniers dans le but de faire un élevage de consommation. A partir des 1930, il est progressivement remplacé par les vaches, plus simple à élever. Bien que quelques élevages persistent, le nombre d'individus a été drastiquement réduit, mais sa viande reste toujours un mets apprécié dans la région, présente dans de nombreux plats traditionnels, aussi bien hamajaks que westaliens. Dans le canyon, on retrouve les renards jarens, une espèce présente tout autour de la mer intérieure, et qui sont localement chassé pour leur fourrure ou comme trophée de chasse depuis plusieurs siècles. Au sein du fleuve qui traverse cette formation naturelle, c'est bien évidemment le saumon d'Astaran qui est particulièrement connu dans la région. Présent en abondance périodiquement, il remonte le fleuve pour pondre ses oeufs, avant de rejoindre à nouveau les eaux de la mer intérieure, ils représentent notamment une source d'alimentation importante pour les prédateurs du canyon. Au niveau de la flore, la densité de végétaux est plus importante à la fin du Canyon, grâce à la présence de la forêt primaire Silver forest, tandis que les plateaux sont majoritairement des plaines créé par l'homme au fur et à mesure des siècles, pour répondre à ses besoins.

Historiquement, le Canyon d'Astaran est un lieu central pour les hamajaks des clans karajiks, qui s'unissent en une seule entité confédérée au cours du XVème siècle sous le nom d'Amara Karajik. Ils vénèrent la nature et tout particulièrement les êtres qui vivent dans ou autour du Canyon, qui est à l'époque presque entièrement recouvert d'une des plus grandes forêts primaires du continent. Avec l'arrivée des colons austariens dans le Sud, la région devient un passage de commerce important entre les hamajaks du nord et les étrangers. Allié au Roi de New Austaria, Edward Ier, la région est conquise en 1813 par le Président et père-fondateur de Westalia Arthur Lerant, où la colonie d'Astaran est fondé. Le fleuve du même nom, reconnu comme riche en or à partir de 1871, contribue à la période de la Grande ruée vers l'or westalienne et voient la région se peupler de nombreux colons et immigrés venus d'Eurysie et du Nazum. En parallèle, pour les besoins des exploitations locales, plus de 80% de la Silver forest est rasé par les nouveaux colons et une très large majorité des hamajaks karajiks sont chassés de leur terre par les nouveaux arrivants. La région est par la suite progressivement abandonnée à partir de la fin des années 1880 jusqu'aux années 1910, avec la découverte de plus en plus rare d'or dans le canyon, laissant place à de nombreux villages abandonnés. A partir des années 60, des initiatives citoyennes, particulièrement hamajaks, sont lancées pour protéger la nature de ces lieux, permettant à 30% de l'intérieur du canyon de devenir la première zone naturelle protégée de la Grande République en 1977, grâce à l'action du gouvernement fédéral de l'époque. Avec la signature des accords de Columbia en 1979, les hamajaks karajiks ont été autorisés à se réinstaller dans certaines parties du canyon. Les efforts de reboisement ont ainsi permis à la forêt de doubler de taille depuis 1960, bien que restant très petite en comparaison à ce qu'elle avait pu être au début du XIXème siècle. En parallèle, c'est une région touristique qui attire de plus en plus de curieux westaliens ou étrangers, à découvre ce que le Président Arthur Lerant a part le passé qualifié "d'une des plus grandes merveilles naturelles d'Aleucie". Il est donc très facile de trouver des sentiers de randonnée correctement balisés et des guides locaux pouvant faire visiter les lieux.

Etat de conservation : Si 30% du Canyon d'Astaran est une zone naturelle protégée par les lois fédérales, le reste est toujours en proie à la main de l'homme, notamment sur les plateaux ou de nouvelles zones sont toujours défriché pour l'établissement de nouveaux pâturages XXL ou encore la construction d'hôtels et résidences de luxes sur les hauteurs. La faune qui ne se trouve pas dans la zone protégée est également en proie à l'exploitation humaine, avec les renards jarens qui sont chassés par les touristes en guise de trophée ou encore la surpêche dans le fleuve, où de moins en moins de saumons parviennent à atteindre leur zone de ponte, dont la principale ne se trouve pas dans la zone protégée. Les défenseurs du Canyon espèrent qu'une inscription au patrimoine mondial permettra de faire bouger le gouvernement fédéral pour augmenter les mesures de protection, voir d'élargir la zone protégée.
Pays : Grande République de Westalia
Catégorie : Patrimoine naturel

Nom de la proposition : Chutes de Karanka

Photo :

Canyon d'Astaran

Description :

Les chutes de Karanka (en langue hamajak : "Kar[lek]" = Grande, "An[tiesh]" = Porte, "[Let]ka" = Eau, littéralement "Grandes portes d'eau") sont une suite de 227 cascades situées au nord de l’État-Républicain de New Austaria, au départ de la formation géologique qu'est le Canyon d'Astaran. Ces chutes sont alimentées par le fleuve Astaran, qui tient sa source des Monts Victorieux, un massif montagneux situé à environ 80 km de ce site. S'étalant sur une longueur de 3 km, en forme de U, la cascade la plus élevée se trouve à 75 m de hauteur et s'abat dans le canyon en contre bas, pour alimenter la continuité du fleuve Astaran ayant creusé ce dernier. Dans son ensemble, les cascades peuvent déverser jusqu'à 4,5 millions de litres d'eau par seconde, en période de forte pluie, ce qui en fait la suite de cascades westaliennes au débit le plus important du pays, en plus d'être la plus longue et la plus haute d'entre elles. Miraculeusement bien préservées durant plusieurs siècles, les terres entourant les chutes forment une épaisse forêt humide dotée de nombreuses espèces endémiques à la région telles que le condor westalien, la tortue d'eau douce de Karanka ou encore de la Galsia (en langue hamajak : "Gal[fek]" = plante, "[Hek]sia" = ancêtre/esprit/dieu), une sous-espèce de sauge qui a la particularité de prospérer dans des zones humides, proches des points d'eau.

Avant la colonisation, les chutes formèrent un lieu sacré hamajak, d'abord pour les clans Karajik, puis pour la majorité des clans bordants la mer intérieure. En ces lieux, aucune habitation permanente n'est construite, mais on retrouve à différents endroits des autels ou des restes d'autels dédiés à leurs divinités, se composant majoritairement d'empilement de pierres décorés de dessins rupestres gravés et/ou avec de la peinture. Les plus anciennes traces d'autels trouvés remontent au Vème siècle après J.C. et la tradition a été perpétuée jusqu'au début du XIXème siècle, jusqu'au plan de l'exil forcé des hamajaks Karajik par le Gouverneur militaire du Territoire westalien d'Astaran (ancien nom de la région), en 1821, résultat de la conquête de la région en 1813 par les révolutionnaires westals. Depuis la nuit des temps, les peuples indigènes de la région se sont rendus aux pieds de ces cascades pour récolter des galsias sauvages, avant de l'exporter tout au tour du bassin de la mer intérieure, en faisant l'élevage sur les bords de cette dernière. Si les hamajaks auront de nouveau le droit de revenir sur ces terres à partir de 1837, peu d'entre eux se réinstalleront du côté des chutes de Karanka, bien que quelques clans zélés continueront à habiter la région. Même au cours de la Grande Ruée vers l'Or, les colons westaliens ne s'intéresseront pas vraiment à cette zone difficile d'accès et presque ignorée par les hauts-dignitaires de la Républiques pendant plusieurs décennies. Il faudra attendre les années 1980 pour que la région se retrouve au centre d'un intérêt croissant pour le gouvernement fédéral. En effet, entre 1983 et 1985, on y fait construire la centrale hydroélectrique de Palanka, à proximité des chutes d'eau voisines du même nom et qui auraient été, selon les témoins de l'époque, aussi impressionnantes que celles de Karanka, mais dont la construction du barrage inonda ces dernières. La nouvelle centrale hydroélectrique ayant la plus grande capacité de production d'énergie du pays, si ce n'est pas du continent pour ce genre de structure, un projet similaire fut pensé pour les chutes de Kalanka. Cependant, la "redécouverte" de cette région par les westaliens et sa beauté extraordinaire rendit le projet impopulaire, le faisant disparaître avant toute officialisation. A la place, en 1989, le gouvernement fédéral établira une zone protégée autour des chutes de Karanka.

Aujourd'hui, les chutes de Karanka sont un des sites touristiques les plus visités de la Grande République, un incontournable des voyage à travers Westalia, en plus d'être le lieu de tournage de très nombreux films. Des installations ont été mises en place pour pouvoir atteindre facilement la zone en voiture, tout comme pour s'approcher au plus près des cascades, que cela soit sur les pontons dédiés à cet effet ou depuis un bateau, aux pieds des chutes. Il est cependant interdit de se baigner à proximité des cascades, d'une part pour les dangers liés au fort débit de l'eau, mais aussi par la présence de nombreuses tortues de Karanka dans le fleuve, qui possèdent une mâchoire capable de briser un pied, l'animal étant un prédateur marin qui se cache au fond de l'eau.

Etat de conservation : Présente dans une zone naturelle protégée, les chutes de Karanka sont, à première vue, à l’abri de tout projet qui pourrait mettre en péril la zone. Si les chutes d'eau en tant que telle ne craignent rien, toute construction pouvant mettre à mal ces dernières étant interdites, la faune et la flore de la région sont beaucoup moins protégées. D'un côté, le surtourisme de ce lieu a des effets négatifs sur la reproduction de nombreuses espèces, notamment pour les tortues de Karanka, qui pondent très proches des cascades. S'il est strictement interdit de s'en prendre à leurs œufs, les va et vient de dizaines de bateaux par jours perturbent le cycle de reproduction de ces animaux, qui sont obligés de pondre plus loin, voir pas du tout. En amont du fleuve Astaran, plusieurs zones industrielles du comté de Fort Harvey, au pied des Mont Victorieux, sont accusées de rejeter de nombreux produits chimiques dans le fleuve, endommageant la faune et la flore locale, profitant d'un vide juridique qui les empêchent d'être condamnés pour cela. A seulement une dizaine de kilomètres des chutes, la ville de Smallfalls, petite cité rurale fondée dans les années 80, possèdent des entreprises qui déforestent plusieurs hectares de forêt chaque année, pour l'installation de nouveaux terrains agricoles ou pour l'exploitation du bois local. Bien que n'entrant pas dans la zone protégée, ces activités ont nécessairement un impact sur cette dernière.
Pays : Etat de Guadaires
Catégorie : Patrimoine matériel culturel

Nom de la proposition : Le Palais de la Pastora
Photo :
Palais
Le Palais et son esplanade
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La salle à manger principale du Palais

Description : Le Palais de la Pastora a été inauguré en 1443, il avait été commandé par le roi Henri Iᵉʳ à l'architecte Joaquin del Pozo. Il souhaitait éloigner sa résidence du centre-ville de Guadaires jugé trop insalubre et dangereux. Henri II fut le premier roi à s'y installer en 1444, il en profita pour construire l'esplanade du Palais, qui deviendra un haut lieu de balade pour toute la haute société Guadamos. Il est un exemple du style "Afaréen", un mouvement architectural Guadamos inspiré de l'Afarée du Nord. En 1448, le monarque est forcé de fuir la ville après les révoltes populaires de la même année, il rentrera à Guadaires en 1455, mais la famille royale ne reprendra le palais comme lieu de résidence qu'en 1597. En 1601, un grave incendie détruit toute l'aile nord du palais qui est rapidement reconstruite dans un style baroque Guadamos par l'architecte Joshua de Nores sous les ordres de Luiz IV. Ce dernier ordonne aussi la construction du Quartier de la Pastora afin de rapprocher tous les membres les plus influents du pays de son palais. Ce quartier devient un lieu de rencontre pour toute la haute société d'Eurysie et c'est à cette période que le Palais de la Pastora connait son âge d'or. Mais le site ne comprends pas seulement le Palais, un gigantesque jardin a aussi été érigé en au XIIIe siècle, il bénéficie d'une vue sur toute la ville de Guadaires grâce à sa localisation sur la colline de la Pastora. Aujourd'hui ce parc est rendu public mais il était à l'époque un lieu de rencontre et de culture important pour la noblesse et la haute bourgeoisie Guadamos.

En 1730, la monarchie tombe et le Roi doit quitter sa résidence. Le monument est transformé en Palais Présidentiel jusqu'en 1737 puis occuper par diverses instances gouvernemental. Cependant, son excentricité par rapport au centre de la capitale pose un problème à une époque où les transports sont peu développés, cela isole les classes populaires de ce centre de pouvoir. Finalement, le Palais est reconverti en musée en 1832, aujourd'hui, il est le principal bâtiment du MNAC (Museo Nacional de Artes Clásicas) à Guadaires-Ville. Cependant, une grande partie de l'organisation d'origine du Palais a été conservée permettant au visiteurs de découvrir la vie à de ses habitants à l'époque de la Monarchie. Les tombeaux des rois ont aussi été conservés ainsi que différentes salles comme la Chapelle Sainte-Anastasie où son conservé des reliques chrétiennes importantes et certaines des plus belles peintures Guadamos.

Ce monument est un exemple de la puissance du Royaume de Guadaires durant toute la renaissance et illustre magnifiquement le savoir-faire architectural et artistique des Guadamos de l'époque. Il est aujourd'hui parfaitement intégré à la ville de Guadaires et est le bâtiment le plus visité du pays.

État de conservation : Le palais est désormais au centre de la ville de Guadaires dans un quartier huppé et très intégré au reste de la métropole. Il est le monument le plus visité de Guadaires et bénéficie d'une conservation et de financements très importants. Il est d'ailleurs classé aux Monuments Historiques depuis 1956.
Cependant, certains s'inquiète d'un possible surtourisme qui dégraderait le bâtiment mais aussi l'aspect historique du lieu. C'est le cas de l'Association des Amis de La Pastora qui a par exemple obtenu la mise en place de quota d'entrée dans la palais et les jardins. Par ailleur, beaucoup demandent des périodes de fermeture au touristes où encore des protections contre la montée du nombre de locations courte durée dans le quartier.
Pays : Sérénissime République de Fortuna
Catégorie : Patrimoine immatériel

Nom de la proposition : Pizza à l'Ananas Nuianti
Photo :
Italianbane

Description :

La Pizza à l'Ananas Nuianti de son nom complet est comme son nom l'indique une Pizza, comprenant donc une une fine pâte levée pouvant accueillir une garniture qui dans son cas inclue à l'origine un assortiment de fromages et de tomates en guise de pilier surmonté morceaux de jambon et de tranches d'ananas disposées de tel manière à couvrir l'ensemble, le tout cuit dans un four à feu de bois.

Sa création remonte à quelque part au début du XVIIe siècle mais avant cela pour un peu de pré-contexte il faut remonter au XVIe siècle lorsque les expéditions marchandes Fortunéennes, suivant les traces des explorateurs du siècle dernier, établissent comptoirs et ports francs le long des côtes de l'actuelle Canossa de Paltoterra. La région est à l'époque hautement intéressante pour la République mais aussi d'autres puissances comme la Youslévie de part notamment des ressources abondantes, dans le domaine minier mais aussi arboricole, les bois exotiques sont entre autre légion et l'on y trouve aussi de nouvelles plantes propres aux biomes tropicaux du continent que l'on n'a jamais vu en Eurysie. Toujours en quête de nouveaux biens et produits à acquérir et échanger sur les marchés républicains et Eurysiens, l'activité va ainsi bon train dans la région, la découverte et l'intronisation de la Tomate au siècle d'avant par les conquistadors Listoniens a notamment ouvert la voie à une révolution culinaire à qui assez audacieux pour s'essayer à la création. L'une des découvertes majeures en matière de Gastronomie dans les jungles Canossiennes n'est nul autre que l'Ananas qui devient bien assez vite un fruit particulièrement prisé dans l'élaboration de desserts, dans le même temps en ce début de siècle la création de la première Pizza au sein de Santa Léone était actée.

Mais quand est-il de la Pizza à l'Ananas en elle même ? Et bien celle ci résulte d'un concours de circonstance à dire vrai. Au XVIIe siècle, la vague créatrice et fortement inspirée par les grandes découvertes au cours du siècle précédant avait perdu de sa vitesse de pointe et était en net déclin. Mais, contre toute attente elle connu un regain vif et inattendu lorsque les expéditions marchandes arrivèrent pour la première fois dans les archipels Haluléens. Les prospections opérées ci et là, notamment en opérant du troc et en s'associant à des tribus locales trouvèrent un intérêt certains à installer des comptoirs dans la région, la présence d'une activité de pêche de perles très développée dans la région attirant d'une part les négociants, mais surtout la présence de nouvelles épices ainsi que d'autres déjà connu mais accaparés par d'autres puissances. Une cohabitation pacifique et mutuellement avantageuse commença à s'établir avec plusieurs des tribus locale, et notamment celle des Nuianti, sur la grande île de Rapa Anti. Le climat tropical de l'île permettait une exploitation convenable et rentable de bois exotiques ainsi quel a culture d'épices locales qui étaient très recherchés par les marchants Fortunéens, en échange ces derniers apportaient des mets, fruits, légumes, même du sel et autres denrées peu commune à la région mais qui devinrent vite populaire chez les locaux. L'Ananas, importée et dont la culture se révéla très propice en ces terres fut un succès immédiat, tant et si bien que en quelques années les Nuianti l'avaient intégré pleinement à leur patrimoine gastronomique.

Le mariage de la Pizza Fortunéenne à l'Ananas Nuanti arriva ainsi au travers d'un Quiproquo un beau jour lorsqu'un chef Fortunéen en visite expérimentait dans la région de nouvelles recettes et laissa sans surveillance sa garniture encore à cuire. Des garnements pour lui jouer un tour s'amusèrent à troquer une part de celle ci contre des tranches d'Ananas, ce qui ne plut guère à l'intéressé aussi condamna-t-il ces derniers à se repaître de leur méfait en guise de punition car à l'époque l'idée même de mêler le sucré au salé sur une Pizza était un sacrilège. Pour autant, le résultat ne fut pas celui escompté et les coupables en furent fort satisfait, les mines radieuses des intéressés portèrent le doute au Chef qui se risqua finalement à essayer la Pizza à son Palais. Le contraste entre acide, sucre et sel, fut immédiat et une révélation eut lieu. C'était là ce qu'il était venu chercher à l'autre bout du monde, la réponse était finalement sous ses yeux depuis le début. Lorsqu'il ramena sa recette à Fortuna même, et présenta aux grandes familles son oeuvre, les réactions furent diverses, certains chantant ses louages, immédiatement conquis par le goût exotique et inédit de la chose, d'autres refusant jusqu'à toucher simplement le met par pure purisme gastronomique. La légende noire de la Sérénissime aime même à raconter que le clivage entre les partisans de la Pizza à l'Ananas, nommée Nuianti en l'honneur de la tribu où elle avait vue le jour, fut l'une des causes majeures amena à la grande épuration des Patriciens Fortunéens à l'Aube de la grande guerre du siècle qui vint plus tard. S'il est difficile de déterminer la véracité de la chose, force est toutefois de constater que le clivage persiste encore de nos jours. Pour le meilleur comme pour le pire des papilles.


Etat de conservation : La Pizza à l'Ananas est à bien des égard l'élément de la Gastronomie Fortunéenne à la fois la plus appréciée ET la plus détestée, divisant autant qu'elle rassemble tel une curiosité magistrale que personne n'arrive réellement à l'expliquer. Mais en dépit de l'hostilité perpétuelle des puristes de l'art de la Pizza et des ennemis héréditaire du salé-sucré, elle demeure une part importante de la culture gastronomique Fortunéenne, ayant dépassé les frontières du Nazum et de l'Halula afin de répandre ses méthodes de création et même des variantes de celle ci à travers toute la République. En fonction des classements, et principalement des goûts, elle a été élue plusieurs années de suite, Pizza favorite des Fortunéens ou plus méprisable. Malgré cela, il est indéniable qu'elle demeure un incontournable et qu'elle a encore de beaux jours devant elle, au plus grand malheur de certains.
Pays : Royaume d’Ameria
Catégorie : Patrimoine matériel culturel
Nom de la proposition : La statue du Rêveur تمثال الحالم - ou La statue de Amer ibn Tamer - تمثال عامر بن تامر
Photo :

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Description :
La statue d'Amer ibn Tamer se trouve à 20 kilomètres de la ville d'Al-Amera, sur une colline. Elle a été conçue de manière à ce que la statue regarde directement la ville. Haute de 107 mètres (97 mètres pour la statue et 10 mètres pour le socle), elle est dédiée à Amer ibn Tamer, le sage qui a transmis le message islamique au pays. Il est arrivé à Bunta (Une ville du sud où se trouve sa tombe) en 756 à la recherche d'une cité d'or, « qu'il appelle la source de toutes les sources d'eau du pays », Cette cité était Abalietas (Aujourd'hui elle est la capitale du pays s'appelle Amera), et il est mort sans l'avoir jamais vue, elle a été conquise en 1091 par le calife Abd al-Karim ibn Mas'ud al-Sahrawi. En l'honneur de son ancêtre, il a ordonné la construction de la statue en 1097, et les travaux ont été achevés en 1222.
À l'époque, créer une statue de plus de 100 mètres de haut était quasiment impossible. De plus, le pays était en plein conquête islamique, et les califes qui lui succéderas ont allouer davantage de ressources à l'armée qu'à la statue. La construction fut interrompue à plusieurs reprises, mais après 225 ans, la statue fut achevée sous le règne du calife Jawad III al-Hamrawi.
Le premier à entreprendre cette tâche fut l'architecte Tariq Allam, l’un des plus grands architectes musulmans de l’histoire, et de nombreux autres architectes l’ont suivi.
Cette statue porte le nom du rêveur, car Amer rêvait de découvrir un jour cette ville malgré ses ressources limitées, il travailla sans relâche jusqu'à sa mort, ses descendants travaillèrent également sans relâche pour la retrouver. Cette statue symbolise non seulement la sagesse, mais aussi la détermination et la persévérance.
La statue est ouverte aux touristes et est entourée de marchés et de boutiques qui créent une atmosphère culturelle dynamique.

Etat de conservation : La statue est protégée et considérée comme un symbole national. Elle est bien entretenue. L'État alloue une somme annuelle spéciale à son entretien, dans la zone entourant la statue et les marchés adjacents, il y a des patrouilles de police spéciales appelées Police spéciale pour le contrôle culturel.
Pays : Royaume d’Ameria
Catégorie : Patrimoine naturel
Nom de la proposition : le mont Jbel Ajmid - جبل أجميد
Photo :


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Description :
Le Jbel Ajmid le plus haut sommet du pays culminant à 4 844 mètres, est situé à l'ouest du pays dans les massifs de Taourt. Jbel Ajmid signifie « Montagne froide » en Tammazight (Berbère). Les Berbères de l'Antiquité le considéraient comme un site sacré, dédié à un ancien dieu berbère appelé Ghamjed. Ils croyaient que ce dieu souleve la terre et que cette montagne serait son épaule. Dans les grottes de la montagne se trouvent de nombreux temples dédiés aux anciens dieux berbères.

Lors des conquêtes islamiques, le massif de Taourt (où se trouve Jbel Ajmid) servit de bastions aux soldats chrétiens. Grâce à son emplacement idéal, il coupe la region en deux, leur permettant de défendre toute la partie nord-ouest pendant cinquante ans, jusqu'à ce que les armées musulmanes puissent traverser la mer et assiéger les soldats chrétiens menés par le roi chrétien Faleb Timur le batisseur dans le mont Jbel Ajmid . Ils résistèrent deux mois, soutenus par les temples qui les approvisionnaient en vivres jusqu'à l'hiver. Incapables de résister au froid glacial, ils lancèrent une bataille suicidaire le 26 janvier 1258.

Le sommet est accessible à pied, l'itinéraire ne nécessite pas de compétences particulières mais une certaine expérience de la randonnée est conseillée. Ce mont est populaire dans le domaine de la randonée, à 2 620 mètres d'altitude du mont se trouve une station de ski composée de 27 pistes de tous niveaux.

Etat de conservation : L'État s'engage à assurer la sécurité de la montagne et surveille les stations touristiques en fournissant des services facilitant la randonnée. Les grottes dans la montagne sont également bien préservées, avec leurs peintures et leurs objets.
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