16/11/2017
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Activités étrangères en Sylva - Page 6

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La Principauté vous accueille dans un cadre enchanteur où vous pourrez profiter gratuitement du plus haut niveau de confort de Bourg-Léon.

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Grand Forum des mercenaires de Volterra

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La vraie liberté t'attend...

Toi, jeune entrepreneur, oui c'est à toi que je parle. Tu en as marre de payer l'équivalent de la fiscalité tanskienne en impôts et taxes destinées à financer des feignants au chômage, des boomers et des assistés ? En as tu marre que l'on te fasse la morale sous n'importe quel prétexte prompt à ralentir tes extraordinaires capacités, de la même façon que ton gouvernement socialiste entendent faire main basse sur le fruit de TON travail ? Alors la vie de condotierre et de mercenaire est faite pour toi dans mon utopie de Volterra.

Mais qu'est-ce que Volterra ?


Volterra n'est pas seulement un lieu en pleine Dodécapole Fortunéenne...non, c'est une idée, portée par moi même, Salvatore Lograno, qui t'écris à toi, et rien qu'à toi, car tu es spécial. Oui, lève toi, arrête tout ce que tu fais, ouvre la fenêtre et hurle le à pleins poumons: je suis spécial ! Et maintenant, regarde toi dans le miroir...oui, tu auras bien compris: mon utopie te ressemble, mon utopie porte ton nom, mon utopie, c'est toi...potentiellement.


Ils ont testé la liberté pour vous:
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Jamal Ben Sayed, condotierre au service de la République libertarienne: "Argent, alcool et Lograno-coins à volonté. Meilleure expérience de ma vie. Environnement de travail top puisque pas de règles, patron top, rendements financiers top..."


Imagine donc...une cité où les foudres de la censures ne s'abattent sur personne, une cité où les impôts n'existent pas, où l'expression et le blasphème n'ont pas de limite. Une société où il n'y a aucun filtre entre ta pensée et tes mots. Une cité où le concept de contrôle fiscal n'existe pas. Oui...cette ville là est faite pour toi, si tu es amoureux de la liberté absolue et sans la moindre entrave. Alors rejoins moi, et prends part à mes côtés à cette incroyable aventure qu'est la République libertarienne de Volterra ! Rendez vous au Grand Forum des Mercenaires de Volterra !



Ceci était une publicité sponsorisée par le Gouvernement de la République libertarienne de Volterra.

Pour toute information liée aux paiements et aux primes éventuelles, ou pour toute réclamation, merci de contacter le Bureau du Protecteur Salvatore Lograno.


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COMMUNIQUÉ DIPLOMATIQUE CHURAYNN
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AZIZ Abdelkassim, porte-parole du conseiller aux affaires étrangères

Lettre ouverte à tous les pays du monde


auteur a écrit : « 


Réveillez-vous. Réveillez vos gouvernements face à une OND qui devient de plus en plus impérialiste.

L’attaque qu’elle a menée contre Carnavale est une honte pour la diplomatie internationale.

Il est facile de parler de notre réussite militaire face aux Trois Nations, que l’OND critique au prétexte que nous n’avons pas tenté de résoudre le conflit de manière pacifique. Oui, nous acceptons les critiques de tous les pays. Mais jamais nous n’accepterons celles de l’OND.

L’OND fait peur aux États.
Elle condamne Churaynn pour avoir attaqué les Trois Nations, alors qu’elle-même a frappé Carnavale.

Nous condamnons fermement cette attaque.

Il est facile de juger, mais eux font de même.
Ils ont attaqué Carnavale en sachant que ce pays dispose de suffisamment de missiles pour anéantir une nation entière, voire plusieurs capitales.

Nous sommes profondément déçus par les agissements impérialistes de l’OND.

Carnavale a répliqué, et ce sont deux millions de civils qui sont morts — non pas sur le champ de bataille, mais sous les bombes d’un impérialisme qui ne cesse de croître.
Deux millions d’âmes, sacrifiées, réduites à de la chair à canon.
L’Empire du Nord a fait le choix de bombarder Carnavale, pensant que c’était la meilleure solution. Une solution fondée sur la violence brute, simple, aveugle.

Oui, nous condamnons fermement le génocide en Kabalie.
Oui, nous n’approuvons pas les exactions commises contre cette population.
Mais n’oublions pas :
Le monde a laissé Carnavale devenir une puissance balistique.
Et aujourd’hui, personne ne peut battre Carnavale sans sacrifier plusieurs villes — ou voir ses alliés en perdre.

Nous attendons de voir quelle réponse sera donnée à cette attaque, qui a causé la mort de deux millions de personnes.

Par ailleurs, Sylva et Faravan ont déclaré vouloir développer leurs capacités balistiques.
Et pire : ils l’ont fait publiquement, à travers des menaces explicites.
Faravan, notamment, a annoncé que quiconque s’en prendrait aux intérêts de la stabilité de l’Afarée serait bombardé.
Si ce n’est pas de l’impérialisme pur, alors qu’est-ce que c’est ?

Oui, nous avons fait des erreurs.
Oui, nous les reconnaissons.
Nous sommes conscients que Churaynn n’a pas toujours fait les meilleurs choix.

Mais aujourd’hui, nous lançons un appel à la communauté internationale :
Unissons-nous pour faire face à une OND qui, après avoir attaqué Carnavale, se prépare à régner en maître sur le monde.
Son armée, déjà puissante, devient désormais inégalable avec le développement du balistique.

À tous ceux qui nous regardent : unissez-vous.
Nous savons que vous suivez ce combat.
Nous savons que, pour beaucoup, la peur empêche l’action.

À tous ceux qui nous regardent : unissons-nous face à cela, car je sais que beaucoup suivent ce combat.

Nous souhaiterions également évoquer l’attaque du Saint Empire de Karty contre l’Empire de Churaynn.
Sachez-le : Churaynn n’utilisera pas les armes.

Nos yeux doivent tous être rivés sur la Kabalie et sur l’OND impérialiste.

Réveillez-vous, réveillez vos gouvernements.

Nous pensons qu’il est dans l’intérêt de chaque pays d’investir à Churaynn, car ces investissements leur permettront d’acquérir un poids économique réel.

Si votre gouvernement venait à être attaqué, il bénéficierait du statut de réfugié politique, et une ville entière serait mise à disposition pour accueillir vos autorités et votre population.

Nous ne sommes pas ici pour faire de la publicité, mais pour vous dire ce que Churaynn peut faire pour protéger les gouvernements.

Protégez-vous face à l’OND.
Et unissons-nous.

Réveillez-vous. Réveillez vos gouvernements

. »

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Un Stream, Agouti et une Soirée Poker, qu'est-ce qui pourrait mal se passer ?


Kartyovitch le Streamer

Vladykarty_Offi, célèbre infuenceur du net ne refuse jamais de converser avec ses viewvers.





Alors que la section commentaire plus communément appelée dans le jargon "Chat" est en pleine effervescence, les modérateurs de la chaîne sur le pied de guerre et peinant à garder le fil libre de tout propos malvenus, chassant le moindre fauteur de trouble avec une hargne digne d'un Ouwanlindais voulant mettre un Velsnien à la porte, l'écran d'attente qui représente un avion de chasse en 3D en plein vol commence à se dissiper. Une brève transition avec une bourrasque stylisée balayant l'écran laisse apparaître le visage du très attendu Vladykarty_Offi, ou Vladimir Karyovitch de son nom complet, influenceur très connus sur les internets qui tient des séances régulières de podcast, interviews et autres émissions sur sa chaîne de Streaming en ligne très en vogue. Celui ci, un peu loin semble tenir une espèce de perche d'une main sur laquelle siège le smartphone ou le quelconque outil servant d'émetteur pour le stream mais que les spectateurs ne peuvent évidemment pas voir.

<< Un deux. Un deux. Vous m'entendez la Team ? Les modos on est bon ? >>


Tonne la voix parfaitement au micro alors que les réactions écrites s'enchaînent en bordure d'écran, provoquant l'apparition d'un sourire satisfait sur le faciès du streamer qui s'empresse de lever le pouce en l'air de sa main libre. En arrière plan, les dorures d'un riche couloir peuvent être admirés, ci et là quelques bustes dont un semble avoir été transformé en cendrier improvisé de par un creux manifeste siégeant sur son crâne de marbre rognée par le temps et sans doute l'aide de l'humain. En bordure, certains spectateurs s'étonnent de voir ce qui semble être un Portrait récent fait par un peintre et qui représente un Officier vraisemblablement gradé que certains afficionados du domaine militaire et des conflits mondiaux reconnaissent comme étant une représentation de Gustadolph Von Warenburg, l'Himmelmarschall de l'Archiduché de Mirinegratz, ce qui sonne comme une illumination chez certains qui rejoignent progressivement ces avis après avoir vu le nom être évoqué. L'incrédulité demeure toutefois car ledit portrait, bien que partiellement en dehors de l'écran et de toute évidence très récent, dispose d'imposantes traces de marqueur noirs qui se sont amusés à rajouter oreilles de Lapins, lunettes et proéminentes moustaches sur le visage de l'intéressé à même la toile.

Kartyovitch qui s'affaire à régler quelques derniers détails, remarque d'un oeil ces questionnement, et se retourne partiellement, laissant échapper un ricanement significatif.


<< Ah ! Vous avez l'oeil la Team. Hé, je vous avez bien dit qu'on allait faire une émission spéciale aujourd'hui, Deux millions de like sur la dernière série de vidéos ça se fête. Et quoi de mieux que de streamer dans un endroit inédit où peut y ont accès ? >>

Il fait un clin d'oeil à l'objectif, tournant ce dernier ci et là afin de constater la taille des lieux qui est assez imposante, mais dont les tons alterne entre le faste des Palais Eurysiens et un manoir squatté, certains déchets abandonnés dans des coins, des ajouts peu orthodoxes à la décoration, et une partie de Poker en court au détour d'une alcôve un peu plus loin étant de fait des choses que l'on n'a pas l'habitude de voir chez l'élite du vieux monde.

<< Pour ceux qui ne le savent pas, au delà des streams et des vidéos, j'ai un vrai métier. Je suis Mercenaire mes petits potes, Grande Compagnie des Marteaux de Svarog, basé à l'Archiduché de Mirinegratz, et vu qu'on a une présidence tournante en interne dans la Compagnie, c'est Bibi le chef depuis Février. Du coup, j'ai des quartiers à la Haute-Cour, là où l'Archiduchesse et les Big Boss des autres Grandes Compagnies siègent. Quoi de mieux pour marquer le coup que de vous emmener avec moi dans ces couloirs pour discuter ? >>

Une silhouette se faufile discrètement pendant que Kartyovitch annonce la chose, soudain le visage caractéristique de Felipe de Onegro en pull à col long apparaît lentement par derrière l'épaule du Streamer et se décompense en une série de grimaces destinées au Stream. Le temps que Vladimir remarque les dénonciations et les rires du Chat et se retourne en conséquence, l'intéressé est déjà loin, éclatant d'un rire amusé alors qu'il se dirige de toute évidence vers la soirée Poker en cours, deux de ses gars derrière lui portant un Tableau du XVIII représentant une duchesse Kaulthe, probablement dérobée à Gustadolph pendant qu'il ne regardait pas.


<< Bon, vous l'avez sans doute remarqué, les lieux sont un peu... Uniques. Comparés aux autres sites de pouvoir du monde. Enfin, là n'est pas le sujet. Après tout, si je suis là avec vous ce soir aussi, c'est pour répondre à certaines questions que l'on me pose vraiment souvent. Laissez moi juste un instant voir la liste... Alors... ApexForever, qui n'arrête pas de demander depuis deux semaines "Qu'est-ce que tu pense d'Agouti qui a récemment percé avec ses voitures électriques en Eurysie ?" >>


Il laisse échapper un ricanement, sifflant presque entre ses dents lorsqu'il prononce le nom d'Agouti.

<< Alors alors. C'est pas une mince question ça. C'est même une putain de thèse qu'on pourrait faire. Bon, déjà si vous me suivez depuis un moment ce sera pas une révélation pour vous mais je déteste les bagnoles électriques. Pourquoi ? Une part de goût personnel, je trouve que souvent elles ont une esthétique bidons, les polygones ridicules c'est pas pour moi. Et de l'autre, question d'efficacité, j'ai pu tester pas mal de véhicules et généralement quand je dois choisir une voiture peu importe laquelle, je vais voir sois chez Strama, les Velsniens ont pas mal de bon trucs un peu vieillot mais qui dépotent toujours autant en plus de bien durer. Ou alors je vais chez les Raskenois, les types ont l'industrie la plus développée du continent et probablement du monde, le choix est immense et leur service clientèle est top, on peut toujours discuter performance des heures durant avec. >>


Il marque une pause alors que des cris mêlant joie et colère se font entendre en provenance de l'alcool et que des bravades audacieuses en Listonien se font entendre, Felipe a de la chance soir.

<< Mais bref. Alors oui, Agouti a effectivement percé y'a pas longtemps, j'ai suivit l'affaire, pas en Eurysie généralement, mais chez Rasken si l'on est précis. Hé je vous vois dans le chat ceux qui disent que ça doit bien vouloir dire quelque chose sur la qualité de la marchandise. Laissez moi continuer. Personnellement j'ai un avis assez arrêté sur la question. Agouti a percé, mais à mon avis c'est un succès limité et potentiellement temporaire. Je m'explique.

L'automobile, comme presque tout, c'est un marché, y'a de l'offre et de la demande. La demande, c'est les gens qui ont des besoins à satisfaire, l'offre ce sont les producteurs qui ont des marchandises pour satisfaire d'éventuelles demandes. Jusque là vous me suivez ? Bon. Rasken. C'est un peu le leader de l'automobile, ils ont des décennies de bouteille dans le milieu, une industrie pétrolière et d'extraction des minéraux avec le raffinage derrière qui suit, ils ont largement de quoi satisfaire la demande locale en bagnole et agrémenter pour tout les goûts. Modèle familial, voitures de fonction, luxe pour les bourgeois, même des bolides de course pour les sportifs.

L'offre est globalement supérieur à la demande, tellement qu'ils peuvent se permettre d'exporter et de satisfaire la demande à l'étranger. Et voilà t'y pas, que les Sylvois débarquent avec leur "super projet révolutionnaire". >>


Il agite les deux doigts de sa main libre afin d'insister sur le scepticisme quand à "révolutionnaire".


<< Alors oui, y'a ceux qui disent que vue que Rasken c'est le temple de la bagnole, que c'est presque un culte là bas, Agouti essaye de se dégoter une place au panthéon, de rendre hommage. Peut être, on s'en tape. Si l'on s'en tiens aux faits, en termes de marché pour leurs machins roulants, c'est le néant. Rien. Théoriquement pourquoi y'aurait de la demande alors que l'industrie locale pourvoit déjà tout ? C'est sans doutes ce que les industriels Raskenois se sont dit quand ils ont vu Agouti essayer de se faire une place. Et ils avaient raison au début, puis ils ont commencé à essayer de les discréditer dans le doute, avec des pincettes, un peu de manière gentillet. Et ça c'est retourné contre eux magistralement.

Le Succès d'Agouti, il est réel, ça me fait mal de l'admettre, mais ils se sont fait une place contre toute attentes. Notamment car la stratégie de l'establishment s'est retournée contre lui. Et maintenant ça panique un peu. Vous voulez savoir ce que j'en pense de ce "Succès" ? Et bien moi je dis que c'est temporaire, et que c'est pas du tout dit que les Sylvois se maintiennent, on va voir l'évolution des choses d'ici les prochains mois mais à mon avis, ça va pas faire long feu cette histoire. Hé Pourquoi ? Il suffit de regarder les schémas de vente et les lieux où se vendent les poubelles électriques. Pour ceux qui n'y connaissent rien ça paraît anodin, mais ceux qui savent vont vite voir les schémas.

C'est pas le coeur dure de Rasken qui a été touché, mais plutôt les "agglomérations Next Gen" comme ils disent à Caratrad. En gros, ce sont tout les lieux où l'on trouve les nouveaux bourgeois, les petits friqués "éduqués" qui ont des idées nouvelles et modernes, les fils de riches qui sont allés faire leur études à Lac-Rouge, Adria ou au putain de Shuharri. Les Hipsters, les bobo écolos et ainsi de suite. C'est eux la majorité de la clientèle. Et c'est pour ça que moi ça me fais bien rire quand ça parle de succès d'Agouti. Ce serait plus exact de parler d'une mode. Car concrètement, les voitures électriques, c'est une putain de mode, ça paraît novateur, moderne, mystérieux, ça intrigue, ça fascine, et forcément ceux qui veulent se la montrer à tout le voisinage, c'est l'occasion parfaite pour eux, un peu comme quand les bonnes femmes nantis de Telya vont acheter les Robes de la dernière collection en vogue. Même chose.

Et comme toute mode, quand ils en auront assez, que le mystère ne sera plus aussi épais, que tout le monde cessera de les regarder avec étonnement et de les couvrir d'éloges pour leur audace et leur "vision", ils passeront à autre chose. C'est tout le temps comme ça. Et à ce moment là, quand la mode changera, le marché de l'électrique, qui se révèlera comme une putain de Bulle spéculative, va éclater. Alors forcément, peut être que les grosses sociétés, comme les taxis là, vont conserver la chose, car eux ont sans doute des intérêts à l'utiliser, mais honnêtement, c'est pas dit qu'ils maintiennent le cap sur la durée.

Une entreprise, c'est pour faire des bénéfices aussi, et l'électrique, ça à un coût, surtout à Rasken. Déjà, je suis pas certains que les Sylvois aient des chaînes d'assemblages sur place, et ça m'étonnerais pas que les maires, potentats et autres décideurs locaux fassent barrage à toute implantation trop massive. Ce qui veut dire que faut importer les bagnoles. Et l'import ça à un coût, que l'on retrouve sur le prix final du machin une fois sur le marché. Et là je vous parles uniquement du processus d'achat. Imaginez pour l'entretient. Alors oui, les sociétés de Taxis là, elles doivent avoir le matos pour recharger. Mais pour les autres ? On rappel que le marché part de rien, ce qui sous entend que l'infrastructure pour la recharge est inexistante. Vous voyez où je veux en v... >>


D'autres hurlements retentisse, en allemand cette fois et depuis le fond du couloir, à l'exact opposé de l'alcôve, Gustadolph et ses propres gars émergent au loin, vraisemblablement "légèrement" contrariés. Kartyovitch fronce les sourcils avant de hausser les épaules et de reprendre.

<< Bref, ça va coûter un pognon de dingue d'installer tout ça. Et je vous parle même pas de la facture d'électricité. Vous savez, y'a un dicton qui dit qu'à Rasken Poséidon nage dans l'or Noir tandis que Zeus serre le poing depuis les cieux. En gros, c'est plus simple d'avoir du carburant que de l'électricité. Vous croyez quoi ? C'est pas un hasard si ce sont les bourgeois aisés qui sont les principaux clients. Dans tous les cas, en termes d'accessibilité, y'a pas photo, localement c'est globalement plus abordable, alors que tout le fatras d'Agouti, déjà la note monte sacrément. Et puis il y a le côté efficacité et durabilité... Alors oui, les taxis Raskenois ont déjà testés. Mais pas depuis si longtemps. C'est encore jeune tout ça, clairement va falloir attendre avant de pouvoir tirer de vrais conclusions sur ça, et honnêtement, j'attends de pied ferme de voir si ce sera de la camelote qu'on devra remplacer tous les trois ans ou si ça tiendra au moins une décennie voir plus. Les batteries ça s'usent vite... Et surtout, vu la gueule de certains de ces putains de "cercueil" là, les polygones roulant, ça m'étonnerais pas qu'ils provoquent des anomalies gravitationnelles sur les routes où ils passent.

Et... Hé ! Moi payé par Apex pour flame Agouti ! Ah bah j'aimerais bien ! Et... Pardon ? Hé bannez moi ça les modos ! >>


Le marteau de la modération s'abat impitoyablement sur les "Troubles-fêtes" qui sèment la Zizanie dans le chat. Zéro tolérance pour les malotrus qui sont là pour perturber le Stream. En arrière plan, le fil rouge quand à lui prend une tourne plus sportive alors des acclamations et des encouragements se font entendre, l'écran se tourne dans leur direction, révélant Felipe et Gustadolph faisant montre chacun d'un sacré jeux de jambes alors qu'ils essayent de se puncher mutuellement l'un et l'autre à coups de poings bien sentis, le Tableau étant probablement l'enjeu. Une bonne part du Chat réclame d'aller voir ça, et Kartyovitch, feignant une réticence initiale "change" bien assez vite d'avis, levant le pouce en l'air de sa main libre en commençant à se diriger vers le Duel d'anthologie ayant lieu qui attire chaque minute de plus en plus de viewvers. Vraisemblablement, la suite des questions devra attendre...
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AMÉTHYSTE CASTELAGE

Améthyste Castelage

salue la déclaration de la citoyenne Meredith, une femme de paix et de sagesse.

L'actuel bombardement par l'OND de la Principauté de Carnavale, en plus de risquer la destruction de l'un des patrimoine architecturaux les plus précieux du monde, a déjà causé environ 6 000 morts selon les estimations de Grand Hôpital ce qui correspond jusque là à un accroissement de la mortalité moyenne de 0.08% à Carnavale. Les conséquences gênantes sont nombreuses pour la Principauté : perturbation de la circulation, fragilisation des structures de certains immeubles dont l'effondrement n'était pas prévu avant 2018, manipulation du cours de la bourse et déstabilisation du marché pur et parfait. Pire, elle dérange la reconfiguration interne de la Principauté suite au suicide massif de sa noblesse et l'échec de son projet eschatologique. Les chantiers ne manquent pas à Carnavale, les bombardements de l'OND n'arrangent rien à l'affaire.

Face à un tel déchainement de rouspétances mesquines, Améthyste Castelage salue la position du Grand Kah et renouvelle sa légitimité à intervenir à Carnavale pour apporter une aide bienvenue dans ces moments troublés pour la population civile. Contrairement à l'OND, le Grand Kah se montre d'une grande aide et un partenaire constructif. Les actions de l'OND en revanche n'aboutissent qu'à tout détruire, ce qu'Améthyste Castelage dénonce comme une preuve d'immaturité. Elle invite d'ailleurs les militaires à aller aider les victimes d'Estham plutôt que de faire des ronds dans le ciel de la Principauté en larguant des bombes à l'aveugle.

Concernant les demandes de pourparlers émises par l'OND, Améthyste Castelage rappelle qu'elle est joignable via le standard de la mairie au +66600007724 pendant les horaires d'ouverture. Le planning de mademoiselle Castelage qui doit réorganiser un pays millénaire est assez serré et l'OND est priée de prendre rendez-vous comme tout le monde. Aucun passe-droit ne saurait être toléré.
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"Depuis le départ des Satanistes, c'est le bordel, y'a de nouvelles têtes, de nouvelles têtes qui te donnent des médocs, de la bouffe et des journaux."


Le saviez-vous ? La vente ou la distribution de médicaments ne provenant pas des Laboratoires Dalyoha est illégale à Carnavale ! Ne te mets pas hors-la-loi, ou tu risques de te faire pincer très fort

Techno-police

Carnavale est une ville cosmopolite, elle accueille tous les riches du monde et aussi tous les pauvres. On y croise tout le spectre de la misère et du luxe. Y voir des étrangers n’a rien de surprenant, il existe même des quartiers ethniques, pour les courageux qui ne craignent pas les pogroms. En revanche, il existe une règle fondamentale que personne ne doit jamais, jamais briser : on ne marche pas sur les plates-bandes de Monsieur Dalyoha.

Depuis la guerre des coquelicots qui a sévi de 1946 à 1957, le marché des opiacés et de la drogue est entièrement sous le contrôle des Laboratoires. Les dealers font de la distribution, il y a des accords, il y a des franchisés, mais personne ne produit sa came tout seul. Pas de clinique privée, pas de laboratoires clandestins, tout passe par Bourg-Léon et le Grand Hôpital qui décharge chaque jours par navires entiers les caisses de médicaments qu’on achète ensuite dans les pharmacies ou au coin de la rue.

Distribuer des journaux, tout le monde s’en fout, la presse est libre même si elle est souvent de mauvaise qualité. Distribuer de la bouffe, ça passe, encore que ça demande forcément un peu de logistique. Distribuer des médicaments... Il suffit qu’une seule personne vende la mèche et l’information remonte jusqu’aux gangs, qui font remonter jusqu’aux milices. Or à Carnavale, il y a toujours un type pour dénoncer. Ça peut rapporter gros d’être dans les petits papiers d’une grande famille.

Le point de deal, la pharmacie illégale, la cantine privée, la soupe populaire, quel que soit le nom qu’on lui donne, est identifié. Les Dalyoha débarquent, tout le monde s’enfuit. On balance du gaz, on tire des fléchette, les respirations rauques à travers le filtre des masques sont la dernière chose qu’on entend avant de fermer les yeux et de sombrer dans l’inconscience.


Se réveiller à Grand Hôpital peut être très agréable, quand on a payé pour. L'établissement est le plus luxueux au monde et propose des services incomparables à tout autre. Néanmoins, la qualité des soins a un prix : celui du sang, des expérimentations odieuses menées dans les sous-sols, sur le vivier toujours renouvelé de la population carnavalaise, les démunis enlevés dans la nuit, ceux qu'on traite comme des bêtes, qui ne payent pas leurs dettes aux bonnes personnes, revendus pour quatre sous, et puis ceux dont la vie ne compte pas, les sans domiciles fixes évaporés, les ennemis de la Principauté.

Se réveiller à Grand Hôpital peut être très désagréable, quand on n'a pas payé pour. L'esprit embrumé par les produits chimiques, les muscles endoloris d'avoir été battus, les poignets sanglés sur une table d'opération. Le professeur Ambroise Crogère relève le nez de son bloc note et vous adresse un sourire pincé, presque désolé pour ce qui va vous arriver maintenant.

- Vous êtes réveillé ? Tant mieux, j'ai quelques questions très simples à vous poser et ensuite on vous libère, c'est promis.

Ambroise Crogère
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Commissariat central

- Comme je vous dis messieurs du commissariat, une femme noire, ça attire l’œil forcément, c'est pas si courant que ça. Au début je pensais qu'elle venait peut-être de CRAMOISIE© mais non. Trop de manières.

- Qu'est-ce qui vous a fait vous méfier ?

- C'était hilarant monsieur, je vous jure, elle n’arrêtait pas de dire avec son accent comme ça "Castelagne Castelagne" ! Franchement venir à Carnavale et ne pas savoir que ça se prononce CastelAGE... ça pouvait être qu'une étrangère. Et elle distribuait ses journaux en nous disant de nous révolter, ça se voit qu'elle comprenait vraiment rien à ce qui se passe ici. Mais j'imagine que ça ne sera pas difficile de la repérer. Noire, cheveux crépus, accent à couper au couteau, elle aura du mal à passer inaperçue.

- Espérons qu'on mettra la main dessus avant qu'elle ne se fasse violer ou tuer quelque part. Les lépreux sont particulièrement actifs ces dernières semaines. Merci pour votre signalement citoyen, faites confiance à la police.

- J'y manquerai pas. Vous êtes les seuls à avoir tenu la ville à bout de bras et à nous défendre contre les criminels depuis toutes ces années... j'ai été bien heureux de savoir que mademoiselle Améthyste allait se marier avec un commissaire, bien heureux.
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Rétrospective : histoire de Commissariat Central

Commissariat Central
Vous protéger, jusqu'au dernier.

toc tocCOMMISSARIAT CENTRAL OPEN UP

Histoire de Commissariat Central :

Avant le Chaos : Commissariat Central était, avant le Chaos de Carnavale, l'outil des Princes de Vale pour lutter contre la criminalité massive qui régnait dans la cité noire au début du XXème siècle. Les années d'or, aussi appelées "apogée de la Principauté de Vale", sont en effet marquées par une augmentation rapide de la richesse nationale, le dynamisme des arts, de grandes réformes architecturales. Depuis un demi-siècle cependant, la démographie carnavalaise galope et la ville voit se construire dans sa périphérie de grands quartiers de bidonvilles où s'entassent les ouvriers en quête de travail. Tout en cherchant à améliorer ses logements, les Princes de Vale inaugurent Commissariat Central en 1904 afin de restaurer la sécurité des Carnavalais. Le projet est extrêmement ambitieux et porteur d'espoir, Commissarait Central se dote des meilleures technologies d'enquête de l'époque et recrute plusieurs milliers de policiers en plus de ceux des commissariats de proximité déjà existants. Commissariat Central, comme son nom l'indique, centralise les informations de toute la Principauté. Il est à la fois un lieu d'enquête, de formation mais aussi une prison pour gérer le flux continue des garde-à-vues.

Grâce aux lois du capricorne de 1919, Commissariat Central reçoit des moyens financiers et légaux élargis. Pour faire face à la criminalité toujours en hausse, le Commissariat gagne progressivement en indépendance vis-à-vis du pouvoir politique et des juges, et obtient des pouvoirs élargis. Le bâtiment s'apparente de plus en plus à une citadelle au cœur de la ville, armée et retranchée face à des criminels, gangs et mafias de plus en plus audacieuses. Les Princes de Vale, qui croyaient à l'importance des réformes sociales et de la transformation architecturale de la ville pour réduire le crime et la pauvreté, déléguèrent la majeure partie du maintient de l'ordre au Commissariat qui devint en dix ans une force quasi-autonome dans le paysage institutionnel de la Principauté. C'est cette autonomie qui lui permet, en 1941, quelques années seulement après le début du Chaos, de déclarer son indépendance des grandes familles se disputant le pouvoir politique, et de jurer ne servir que la loi et peuple carnavalais.

Après le Chaos : Commissariat Central élit désormais en interne son commissaire en chef qui lui sert de coordinateur et et de représentant. Il gère lui même son budget, basé sur les dons des grandes familles et plus généralement sur les dons des citoyens de la ville, souvent des associations de quartiers. Son rapport avec la société civile carnavalaise est trouble et dépend fortement des quartiers concernés. Conscient d'être limité dans ses moyens d'action, Commissariat Central s'appuie beaucoup sur des initiatives individuelles comme les milices citoyennes, les vigilants, les groupes d'autodéfense de quartiers, les super-héros autoproclammés et même les sectes lorsqu'elles ne sont pas meurtrières. Il collabore également dans une certaine mesure avec les mafias, en particulier celles adoubées par les grandes familles, en les laissant faire leurs affaires tout en empêchant leur expansion et les dommages collatéraux de leurs guerres de territoires.

Commissariat Central, bien qu’il ait été amené à collaborer avec les milices des grandes familles, a toujours mis un point d’honneur à servir et protéger les populations les plus démunies de Carnavale. Sachant que les puissances de l'argent n'avaient aucun intérêt à ce que la Principauté soit fonctionnelle et stable, Commissariat Central s'est toujours tenu éloigné des intrigues inter-nobiliaires et concentre son action autour de la traque des criminels et malfaiteurs, et cherche à contenir les débordements mafieux qui pourraient mettre en danger les civils. Il fait également respecter les lois de Carnavale, mais ne s'intéresse qu'au pénal et aux litiges du quotidien. Les questions économiques, de respect des droits ou de paiement des dividendes sont gérées de façon autonome par les grandes familles de Carnavale.

Commissariat Central est toutefois aussi une institution brutale, parfois arbitraire et que sa position inconfortable de citadelle prise entre deux feux a poussé à radicaliser ses méthodes d'action. La police applique une répression et des méthodes d'enquêtes brutales, sans réel garde-fou pour la surveiller. Lorsque les tribunaux de la cité noire condamnent certaines pratiques, c'est toujours a posteriori et la justice n'ose pas trop élever la voix contre les derniers gardiens de la paix à Carnavale. C'est également une institution notoirement raciste et parfois stratégiquement complaisante avec certaines menaces ou crimes dans le but d'en endiguer d'autres. Malgré cela, la population carnavalaise continu d'accorder son aide et sa confiance au Commissariat Central qu'elle juge être le dernier rempart entre elle et des menaces beaucoup plus graves que sont les mafias, les sectes, les lépreux, la brutalité des grandes familles ou le nombre inquiétant de tueurs en série à rôder dans la ville. Le quotidien carnavalais étant déjà violent, celles commises par Commissariat Central sont souvent vues comme un moindre mal.

Commissariat Central est donc l'une des seules institutions fonctionnelle de Carnavale à être authentiquement populaire. Malgré les compromis qu'elle a dû faire pour ne pas être écrasée par les milices de la noblesse, elle a su trouver sa place dans l'écosystème carnavalais post-Chaos en s'imposant dans tous les interstices laissées par les élites et le crime organisée, afin de faire respecter l'ordre au quotidien sans devenir un ennemi des puissances de la cité noire.

Après l'Armageddon't : La fin de la guerre intestine entre les grandes familles de Carnavale a poussé Commissariat Central à se rapprocher du clan Castelage. Conscient que la Principauté souffrait d'un manque d'autorité politique centralisée, il vote son alliance avec Améthyste Castelage pour tenter de répondre de façon organisée aux défis posés par le suicide de la noblesse et les bombardements aériens de l'OND. Plusieurs quartiers sont en effet en proie aux pillages et le risque d'un nouveau Chaos est pris très au sérieux par tout le monde. Le départ des sectes lucifériennes et la mort des millénaristes laisse également une part du pouvoir vaquant et Commissariat Central y voit l'occasion de récupérer le contrôle sur plusieurs quartiers.

Quelques jours seulement après l'Armageddon't, la presse annonce que l'alliance entre le clan Castelage et Commissariat Central sera scellée par le mariage de sa matriarche : Améthyste Castelage, et de commissaire en chef : Mathisaac Tourbemoignon. Le mariage n'a cependant pas encore été célébré, faute d'un maire à Carnavale.


Architecture :

Bien que très au moment de sa construction, Commissariat Central reste un bâtiment de début de siècle, dans le style néo-carnavalais. Il se compose de six tours d'immeubles, reliées à leur sommet par une plateforme permettant le décollage de plusieurs hélicoptères. Les coupoles au sommet des immeubles abritent des antennes radars et de télécommunication et un grande projecteur permet d'appeler à l'aide les super-héros de la ville en cas d'urgence. Le bâtiment fut autrefois le plus haut de la ville, comme un message envoyé aux criminels de Carnavale, avant d'être dépassé par des buildings plus modernes quelques décennies plus tard. Il reste malgré tout imposant et son architecture plus brute rappelle que le Commissariat répond prioritairement à des besoins de fonctionnalité plutôt que d'esthétique.

Commissariat Central
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Le journal qui n'a pas l'humour circoncis !

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OND et Azur accordent leurs violons

PISSONS DEDANS !

dessin : Chtarb
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Le journal qui n'a pas l'humour circoncis !

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A Estham, Sylva utilise l'OND comme bouclier humain

Pas besoin d'ennemis, quand on a Sylva comme ami !

dessin : aucune idée
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Le journal qui n'a pas l'humour circoncis !

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Les Carnavalais sont pour la paix !

Vite vite ! L'OND doit les tuer !

dessin : inconnu
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nouveau logotype du Clëron ?

HOTSALINE : L'OND FACE À DES DIVISIONS JAMAIS VUES

Le conflit qui a embrasé l'Eurysie centrale depuis cet été est une source de division d'une ampleur encore jamais observée au sein de l'organisation, opposant les choix d'alliance teylais aux ambitions onédiennes pour le Droit international. Candidate à la domination globale, l'OND affronte sa première vraie épreuve.


Erwan Le Tallec - correspondant à Manticore

Siège de l'OTAN, à Bruxelles
Le siège du Conseil militaire de l'OND, à Bandarhan, capitale de la République faravienne.

À Urreson, Oksana Grodovska n'oublie pas. Elle n'oublie pas son mari bien sûr, le sergent Nikita Grodovsky, 33 ans, mécanicien dans la chasse estalienne, tué cet été lors du bombardement de l'aérodrome de Sauvadok. Mais elle n'oublie pas, surtout, que le missile qui a pulvérisé son époux était un missile teylais. Pas seulement de provenance : il a été construit à la Fonderie militaire de Gèvre et manœuvré par les forces armées du royaume, comme les 71 autres missiles balistiques tirés par Teyla sur les infrastructures aériennes de l'Estalie communaliste dans le cadre de l'opération « Cap Sombre ». En Estalie, comme en Kaulthie, elle aussi visée marginalement par des frappes teylaises commanditées par la République d'Hotsaline, le ressentiment est fort contre Teyla, accusée non sans raison d'une attaque injustifiée.

Non sans raison, car l'opération « Cap Sombre » s'inscrit dans le cadre de la guerre qui oppose, depuis le début de l'été, l'aviation hotsalienne et celle de l'Internationale Libertaire (Liberalintern). Cette dernière, structurée autour des Communes-Unies du Grand Kah, inclut de nombreux pays d'Eurysie centrale convertis, récemment ou non, au communisme. « Cette guerre qui a définitivement embrasé l'Eurysie centrale est le savant mélange de son instabilité chronique, de la radicalité des élites hotsaliennes et de l'encerclement de cette dernière par les rouges » explique Ludovic Boucher, éditorialiste. La situation géopolitique, tendue dans la région, a donc conduit sans escalade préalable à une attaque hotsalienne sur les forces armées estaliennes. Cette agression sans casus belli ni déclaration de guerre a été largement condamnée par l'ensemble de la communauté internationale, que l'ont sait pourtant particulièrement divisée ces dernières années.

Un tel sujet, celui d'une guerre d'agression injustifiée, serait d'ordinaire un cheval de bataille pour Teyla, première puissance économique et militaire de l'Organisation des nations démocratiques (OND). Cependant, le royaume francien est aussi allié à la Confédération de Kresetchnie (qui inclus l'Hotsaline), en vertu d'un traité ratifié en 2013. La situation, inconfortable, a dû être tranchée lorsque les forces armées coalisées du Liberalintern se sont unies dans une réplique massive contre l'Hotsaline. C'est finalement les autorités hotsaliennes qui ont annoncé, lors de l'opération Cap-Sombre, disposer de l'appui balistique teylais. Angel Rojas, le premier ministre (MRU, social-démocrate) de la reine, déclarait peu après « honorer sans distinction toutes les alliances signées par Teyla ».

Voilà donc Teyla, qui milite pourtant avec l'OND pour la création de règles internationales de droit, participant à une offensive sans la légitimité morale canonique du droit onédien. Ce qui est reproché côté teylais, c'est « l'ampleur démesurée de la réponse estalienne, qui est une escalade que rien ne saurait justifier », défend le Vice-président MRU de l'assemblée nationale Antoine Croquetaigne. Comprendre : l'entrée en jeu du Grand Kah lors de la riposte estalienne. Les Communes-Unies interviennent pour la deuxième fois en un an en Eurysie. « Après Carnavale, cela fait un autre front où le Kah marche sur les plates-bandes de Manticore », explique Carles Lebiroq, géopolitologue. « Teyla est très investie en Eurysie centrale : en Illirée, à Karty, en Krestechnie... Une intervention du Kah n'était pas envisageable. Un coup porté à ses vraisemblables proxys dans la région, en revanche, était non seulement envisageable, mais souhaitable » détaille l'expert.

L'intervention teylaise est donc à lire sous le prisme de la rivalité croissante entre Lac-Rouge et l'OND, commencée par la rupture entre le Kah et le duché de Sylva, et accentuée par l'intervention kah-tanaise à Carnavale. Mais elle prend avant tout en compte les intérêts teylais, vu que seul Manticore dispose de vrais appuis en Eurysie centrale. Dans le même temps, le royaume entre en contradiction avec le principal projet onédien, porté par Tanska et soutenu, récemment encore, par l'arrivée du Califat d'Azur comme membre observateur de l'organisation. En intervenant, Teyla prend-elle le risque de faire voler en éclats l'unité de l'OND ? Les premiers retours de son aventure balistique l'ont laissé croire.

Alors que, de toutes parts, Teyla est la cible d'accusations au pire, de réprimandes au mieux - comme c'est le cas de la Gallouèse qui a demandé des explications par la voie de son ambassadeur à Manticore - ses alliés onédiens bottent en touche. La politique de l'autruche semble avoir été choisie par les chancelleries de la Yukanaslavie, du Royaume-Uni et du Faravan, qui se contentent de renvoyer la question à une « affaire non-communautaire », c'est-à-dire qui ne regarde que Teyla. Du côté de la Sylvie, de Tanska et de l'Empire du Nord, on dit comprendre l'intervention teylaise et condamner, dans le même temps, la politique étrangère et guerrière du gouvernement hotsalien. En retrait, Norja explique « ne pas soutenir » les frappes teylaises. Mais le gouvernement sylvois, lui, avance que Teyla avait « fait preuve de diplomatie », locution qui laisse perplexe un diplomate gallèsant en poste à Bourg-des-Mahoganys. Teyla est donc lâchée dans son soutien de l'OND, les autres membres tentant mordicus de sauver la face de leur projet légaliste.

Il n'empêche que ce projet prend, avec l'opération « Cap sombre », un mauvais coup. De quoi attiser les tensions au sein d'une OND qui, jusque là, parlait d'une seule voix. À Manticore, où siège le Conseil général de l'OND, on sent d'ailleurs un certain malaise vis-à-vis de cette situation. Interrogée au sujet de Teyla, une source diplomatique tanskienne insiste sur la condamnation de l'Hotsaline, pourtant alliée du royaume, et celle de la riposte communaliste en reprenant le récit d'une « escalade décisive ». Après avoir esquivé le sujet du rôle teylais, le diplomate finit par reconnaître son inquiétude que l'affaire prenne de l'ampleur. Il confirme toutefois que Tanska sera derrière Teyla en cas d'attaque ciblée contre elle.

C'est peut-être la dernière certitude de l'OND dans cette affaire. L'article 5 de la Charte de Bandarhan, qui prévoit la défense mutuelle en cas d'attaque sur l'un des membres signataires. Aujourd'hui, tous les membres de l'OND sont signataires de cette charte. Une source militaire gradée de l'armée teylaise nous confirme que « le seul bloc qui se fera à cent pourcent derrière Teyla, c'est si on active l'article 5 suite à une attaque sur notre sol ». Une autre source militaire, faravienne, nous explique que si tensions il y a, elle concernent les diplomates, pas les militaires réunis par le Conseil militaire de Bandarhan. De quoi rappeler que l'OND dispose sans doute de la plus grande armée au monde, et que cette armée, déjà engagée à Carnavale, est en ordre de marche.

Mais encore faut-il tomber d'accord sur l'usage que l'on fait d'une telle armée. Pour la première fois, le projet onédien semble confronté aux intérêts de certains États membres et rencontre un défi fondateur. Le positionnement azuréen, très critique de l'Hotsaline et de Teyla, achève de consacrer la dichotomie entre les intérêts teylais et légalisme onédien. Sur le plan diplomatique, un « bloc à cent pourcent derrière Teyla » semble chimérique. Les dernières certitudes de l'OND reposent désormais sur ce qu'elle a déjà bâti, et non sur ce qui est à bâtir. Son grand défi sera maintenant de voir si elle peut repartir de l'avant. Beaucoup de choses sont en jeu aujourd'hui, à Manticore.
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Sylva : « je me suis déjà fait percer les oreilles, donc je devrais logiquement pouvoir survivre à un coup de canon dans le ventre ! »

La naïveté de nos voisins outre-espérance nous fait bien rire, mais le déni ne les sauvera pas de la maladie.

Volet technique :

Sylva contredit ici son propre plan.

Citons la :
L’opération Hippo est le principal effort contre la Principauté. C’est le plus massif, atteignant des effectifs sans précédent. Hippo vise d’abord à sécuriser une zone transformable en hub logistique, puis à exploiter la tête de pont initiale pour sécuriser l’ensemble des axes menant dans la capitale carnavalaise pour enfin en conduire le siège.
Il est bien spécifié que l’OND converge vers Carnavale où elle constitue UN hub logistique qui devient une zone de contamination privilégiée. Les forces de l’OND se concentrent également sur « des axes menant dans la capitale carnavalaise pour enfin en conduire le siège ». Les positions de l’OND sont donc connues et identifiées : ses forces se rassemblent sur les grands axes et autour de la ville. La mention d’un siège suppose que l’OND est suffisamment proche de Carnavale pour empêcher des sorties ou des percées. Autrement dit, les forces de l’OND forment un cordon resserré, elles ne sont pas éparpillées aux quatre vents. Enfin, au stade où les drones attaquent, l’OND est déjà partiellement dans la ville, là où l’efficacité des DCA non mobiles et de l’aviation est très limitée.

Citons la :
Une fois la zone de débarquement sécurisée, les forces coalisées entameront leur progression à l’intérieur même de la ville. Celle-ci sera particulièrement méthodique, en établissant des corridors sécurisés pour soutenir l’avancée et en avançant le long des grands axes vers le centre-ville. Les forces de l’OND établissent plusieurs corridors humanitaires et incitent les civils à quitter la ville
L’OND sécurise des corridors dans les grands axes de la ville. Là encore ses positions sont connues par Carnavale. Comme précisé dans le plan de bataille de l’OND, les forces déployées sont conséquentes pour sécuriser les avancées de l’OND. Autant de cibles à infecter.

Enfin, Carnavale ne compte pas que sur la contamination par épandage direct de l’agent GUILGAMESH. Au contraire, le gros de la contamination se fait par transmission humaine dans les premières heures après avoir pénétré dans la Cité noire. L’OND organise des corridors humanitaire, encadre des populations paniquées, désordonnées, qu’elle cherche à faire sortir de la ville. Les aller-retours sont donc nombreux entre l’intérieur de Carnavale et l’arrière-pays. Les drones n’ont pas besoin de vaporiser directement au-dessus de la tente du lieutenant-colonel pour le contaminer : il suffit que celui-ci reçoive un compte rendu oral d’un officier qui aura lui-même discuté avec un chef de brigade qui aura été en contact avec un soldat encadrant un infecté. On sait que la transmission d’une maladie, en particulier dans des espaces densément peuplés (ville, camp militaire…) est exponentielle. Un homme en contamine deux qui en contaminent quatre... en quelques heures, ces chiffres deviennent rapidement vertigineux.

Citons la :
Les forces de l’OND tirent parti de leur mobilité et de leur mécanisation pour alterner entre usure de la force ennemie par avancée méthodique avec appui-feu et « foudroyance », lançant régulièrement des raids blindés (« thunder runs ») pour isoler certains points de résistance ou sécuriser des zones d’intérêt particulier et des raids héliportés en avant de la force principale dans le cadre de missions de « recherche et destruction ».
Cette tactique montre bien que l'OND fonctionne par alternance, autrement dit qu'il y a des relais entre ses différentes forces sur le terrain qui alternent de place selon les moments. Une brigade contaminée a donc de nombreuses occasions d'en croiser une autre avec qui elle échange de position, les militaires zigzaguent, se déplacent dans les rues et ruelles, là où les blindés ne peuvent pas pénétrer et où la DCA et l'aviation sont inutiles. Les drones carnavalais ont autant d'occasion de frapper qu'un grand nombre de militaires avancent avec précaution, par progrès-retraites successifs, pour sécuriser des zones.

Volet sanitaire :

Confondre « se préparer sur son propre sol à des épidémies connues et d’origines naturelles » et « faire face à une arme de guerre de haute technologie spécialement conçue pour tuer dans des hôpitaux de campagne montés en trois jours » est un abus de confiance qui risque de perdre le Duché de Sylva. Les quelques anticorps développés au pays contre le paludisme ne suffiront pas à contrer un pathogène génétiquement modifiés à dessein de tromper le système immunitaire. Tout comme avoir eu les oreillons enfant n’immunise pas contre la rage, qui appartient pourtant au même groupe de virus, vivre pied nus dans la jungle ne rend pas immortel à une peste OGM. Il s’agit au mieux d’une belle histoire à raconter à son camarade mourant, à qui on ment en promettant qu’il va s’en sortir dans un ultime acte de pitié.

De la même façon, les réflexes sanitaires des Sylvois (utiles) en cas d’épidémies chez eux sont évidemment obsolète dans un contexte militaire sur un sol étranger. Se placer spontanément en auto-quarantaine dans un camp militaire monté la veille où le seul isolement possible se fait dans une tente en toile trouve rapidement ses limites. De la même façon, l’agent GUILGAMESH étant volatile, se laver les mains trouvera ses limites, particulièrement dans un camp militaire sans eau courante où les sanitaires sont partagés.

Repérer ses symptômes, c’est utile, mais l’agent GUILGAMESH est précisément conçu pour ne se réveiller qu’une journée après l’infection. Autrement dit, lorsque les premiers symptômes apparaissent, au moment où l'alerte est donnée, les camps sont déjà massivement contaminés et il ne reste plus qu’à prier pour être passé entre les gouttes. On ne parle pas ici d’une épidémie sur plusieurs semaines ou plusieurs mois, où chacun aurait le luxe de s’examiner et de s’isoler, de signaler les cas contact et d'éviter de sortir. Il s'agit d'une contamination massive, ultra virulente, rapide, en deux temps, et dont le pathogène a été génétiquement modifiés à des fins spécifiquement militaires, c'est à dire précisément pour contourner les mesures sanitaires basiques. Si vous êtes contaminé, alors tous ceux à qui vous avez parlé ces 12 dernières heures le sont aussi.

La préparation NBC de l’OND n’est pas à nier. En revanche il est illusoire de penser que celle-ci puisse se déployer efficacement en trois jours. Un centre NBC demande une logistique lourde, l’installation de pièces stériles, l’approvisionnement en matériel et en énergie, le tout dans des complexes spécifiquement dédiés à ce type de menace. Or l’OND n’a rien spécifié de tout cela, elle ne possède que des camions et, d’après son plan de préparation, une centaine de médecins dont les trois quarts ont pour mission de faire de la reconnaissance. Tenter de gérer une épidémie dans l'urgence sans la logistique et les infrastructures dédiés c'est tout simplement prendre le risque de contaminer encore plus de monde en faisant fuiter la maladie. Inutile de le nier : l’OND est sans doute prête à se défendre chez elle, mais pas à Carnavale où elle a privilégié la rapidité et sous-estimé la menace.

Enfin, on relativisera certainement « le faible impact » que peut avoir une épidémie sur le moral des Sylvois. Il ne s’agit pas ici de serrer les fesses face à un virus saisonnier, connu et bénin, mais de voir ses camarades tomber par dizaines, souffrir de toux sanglantes et d’hémorragies oculaires, un camp entier incapable de faire trois pas hors de sa tente, évacués par des médecins en combinaisons hazmat. C’est une scène apocalyptique, pas un confinement à la campagne.

Volet médical :

L’agent GUILGAMESH est conçu pour frapper à retardement, mais frapper vite. Entre le moment de l’apparition des premiers symptômes et l’effondrement logistique de l’OND, moins d’une journée se déroule. Le temps de rapatrier l’agent dans un laboratoire, celui-ci a déjà quasiment terminé son œuvre. En imaginant que l’OND détecte l’agent GUILGAMESH aux premiers symptômes et le rapatrie à Teyla, le pays le plus proche, dans la foulée, trois heures se sont déjà écoulées. Il en faudrait le triple pour rejoindre Sylva. Autant dire que l’identification d’un agent OGM carnavalais, la découverte d’un remède et la conception d’un médicament adapté et livré sur place en quantité suffisante, le tout en moins de 24h est impossible. Par ailleurs, certaines maladies OGM n'ont tout simplement pas de traitement connus, d’où leur dangerosité.

En fin de compte, même si par miracle l’OND parvenait à rapatrier l’ensemble de ses troupes en urgence pour les soigner toutes à temps, l’objectif recherché par la Principauté serait atteint : briser leur élan, casser leur moral, gagner la bataille de Carnavale.
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Le Norjien DEFENSE - Industrie

Un consortium teylo-sylvois remporte le contrat du char de combat tanskien

Seul réel compétiteur dans ce marché au grand damne des industriels tanskiens, le "Chimère", conçu en Teyla et produit en Sylva équipera l'armée tanskienne du future.

Par Jaakko Korjus (Bourg des Mahogannys - Correspondant), le 26 octobre 2017

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Ligne de MBT-Chimère prêts pour l'export, octobre 2017


La concurrence n'était pas rude elle était même absente. Le duel a davantage eu lieu dans les couloirs du Congrès fédéral et fut remporté par les lobbyistes sylvois à coups de négociations rondement menées.

Contrairement à l'offre initiale qui prévoyait un total de 84 chars pour 40 000 UMI, représentant environ 475 UMI par char, l'armée tanskienne en obtiendra finalement une centaine pour un montant de 43 000 UMI, soit 430 par unité. Pour les socialistes, les industriels tanskiens à commencer par Paxter, et une partie des centralistes le montant reste tout de même bien supérieur. Il est évident que pour Paxter c'est une somme d'argent considérable qui échappe aux industriels qui avaient longuement fait miroiter aux députés fédéraux et locaux de Kyli la construction d'une chaine de production. Pour le pouvoir tanskien, le nombre de blindés prévus, assez faible et initialement sous les "trois digits" ne justifiait pas un investissement conséquent nécessaire à la construction d'une telle usine que l'Etat aurait de fait du partiellement financer.

De plus, l'argumentaire de l'OND à fait son chemin. Après la réussite des corvettes communes entre Tanska et Sylva, les précédents contrats ont laissé des traces positives : construction 4 frégates et livraison de dizaines de missiles avec Teyla et les imposants contrats entre Sylva et Tanska, d'une part pour la livraison d'appareils de détection aérienne et de guerre électronique à Tanska, d'autre part pour la fourniture de plusieurs centaines de véhicules en tout genre aux forces armées sylvoises. Pour Norja, l'industrie tanskienne a déjà "beaucoup à faire" et le gouvernement craignait des "ralentissements" voir des retards de livraisons sur certains matériels en cas de commande de chars de combats.

L'urgence nécessitait un achat à l'étranger ont martelés plusieurs officiels dont la ministre de la Défense, Kristine Svane, qui hier encore tentait de justifier la décision du gouvernement, validée en Commission de la Défense fédérale du Congrès, devant les députés lors d'une séance de questions aux gouvernements mouvementée. Plusieurs élus fédéralistes le reconnaissent, la campagne de lobbying, qu'elle vienne du gouvernement ou des industriels sylvois "n'est pas terminée" alors que déjà les voix de l'opposition demandent à une annulation du contrat. Trop tard, la première tranche de 21 chars et leur payement a été validée par la Direction Générale du Budget Fédéral dès l'issue du vote en Commission rendu public : le gouvernement ne voulait pas d'attendre. Cela fait désormais 3 ans que le programme de modernisation et d'expansion des chars blindés en Tanska patine. D'un manque initial de financement aux difficultés de trouver un accord avec les industriels sur le site de production, les galères se sont accumulées alors que des priorités claires ont ensuite été données à l'aviation et à la marine.

Tanska possède actuellement 70 chars de combat, si ils ne sont pas très vieux (une quarantaine est de génération plutôt récente), la flotte accuse un manque total de 42 chars. A cela doit aussi s'ajouter un autre élément crucial : la promesse de livraison de 44 unités avant 2018 à l'armée korsienne. En l'état, cela amputerait Tanska de deux tiers de ses chars de combat. Si elle possède en parallèle 56 chars légers, tous relativement âgés, Tanska en manque la de près d'une trentaine qu'elle doit là encore remplacer rapidement. En résumé, le parc, sans être ore d'âge, n'est ni complet ni à la pointe de la technologie et fait face à d'importantes contraintes industriels.

Cette logique là est bien comprise des industriels et de l'opposition. Mais pour certains elle ne justifie pas l'absence de contrepartie pour les industriels tanskien. Si le ministère a depuis rétorqué que les contrats de maintien en condition opérationnel seraient octroyés à des industries bien nationales, la pilule ne passe pas. Du côté du budget, la Première ministre, Jaka Lakkas a reconnu que "le contrat aurait pu être obtenu pour moins cher ailleurs", tout en précisant ensuite que les finances tanskiennes permettait d'une part cette achat, et que d'autre part il n'y avait de toute manière pas eu d'autre proposition. Une rumeur d'une proposition velsnienne, qui aurait "pu être bien vue par les autorités fédérales tanskiennes", notait une source proche du dossier, n'a finalement pas abouti. Contraintes nationales, crainte de perdre face à l'offre sylvoise ou blocage des autorités, nul ne le sait mais l'offre n'est pas arrivé.

Les militaires n'ont eu que peu de choses à redire du contrat. Les blindés, déjà testés en exercice par plusieurs unités par le passé, en Sylva ou ailleurs, sont à la "hauteur des attentes". Plusieurs dizaines de soldats et d'instructeurs sont d'ailleurs partis pour Sylva avant même l'officialisation du contrait témoignant de la quasi-certitude pour Sylva de le remporter sinon d'un attrait certain pour le Chimère de la part des forces armées tanskiennes. Une vingtaine de chars seront livrés "avant ou pour Noël", de quoi équiper un régiment de cavalerie blindé ou plusieurs unités de la 47e brigade. La 48e, elle, se verra confiée d'anciens modèles en attendant les autres tranches. Sauf retard, la centaine de chars devrait être livrée avant 2019.
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Beauté et folie à Carnavale

Beauté et folie à Carnavale
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