Le Draim
Le chef suprême est mort, en héro.
Notre Chef suprême, notre Sainteté, notre Guide, notre Meneur, notre Grandeur, le dirigeant bien-aimé des peuples d'Antes est mort. Il a été sauvagement assassiné par un être barbare, une créature perfide, une hyène sans honneur, dont le poids n’a d’égale que sa bétise. Vous l’aurez deviné, le meurtrier odieux de notre Leader n’est autre qu’Ateh Olinga.
Cet homme, qui se prétend sauveur, n’est en réalité rien de plus qu’un pangolin complexé, cherchant désespérément à compenser ses complexe. Notre Chef suprême a été tué par un missile balistique, preuve irréfutable de l’infériorité du régime ouwanlindais. Oui, notre dirigeant inspirait tant de crainte qu’ils n’ont trouvé d’autre moyen que de tricher comme les vermines qu’ils sont pour l’éliminer.
Mais cette attaque lâche a causé bien plus de dommages : une dizaine de civils innocents ont également péri. Le bilan exact reste encore à établir. Ateh Olinga prétend défendre le peuple afaréen, mais autorise la mort de civils innocents. Et pourtant, certains osent encore soutenir ce tyran... Cependant, malgré ces pertes tragiques, notre nation a triomphé. Antegrad a infligé un coup retentissant en frappant avec succès une installation militaire ouwanlindaise. Les pertes militaire ennemies sont colossales, estimées à plusieurs dizaine de millions.
En réponse à cette attaque ignoble, nous ne répondrons pas par une guerre ouverte, car c’est ce que cherche le dictateur Ateh Olinga. Il veut la guerre, il veut voir son peuple souffrir. Son objectif n’est pas la défense des Afaréens, mais leur division pour mieux régner. Dès aujourd’hui, nous imposons un blocus maritime total dans la Manche Dorée. Aucun navire ouwanlindais qu’il soit commercial, militaire, scientifique ou autre ne sera autorisé à traverser nos eaux. Tout navire tentant le passage sera capturé, et s’il représente une menace, il sera coulé.
Nous rompons toutes relations diplomatiques avec l’Ouwanlinda. Son ambassadeur est sommé de quitter le territoire dans les prochaines 50 heures. Son logement sera temporairement occupé par des forces armées. Tous les ressortissants ouwanlindais soutenant ouvertement ce régime terroriste verront leurs visas annulés et leurs biens saisis.
Suite à la mort de notre Chef suprême, la Fédération Centrale Démocratique d’Antegrad entre en deuil national de deux semaines. Tous les citoyens anteriens devront porter du noir durant cette période. Les statues de Ismael Idi Amar seront voilées, et une grande marche funèbre sera organisée. Une colonne de 50 chars tirera chaque jour trois salves de canon à midi, en hommage à notre dirigeant tombé.
Le dirigeant temporaire, Second d’Ismael Idi Amar, a remercié les alliés Azurois, Némédiens, Sylvois, Slaviensks, Finejourois et bien d’autres pour leur soutien indéfectible en cette période difficile. Ce geste ne sera jamais oublié.
À travers le territoire anterrien, la colère du peuple s’est exprimée. Des milliers de citoyens ont manifesté devant l’ambassade ouwanlindaise. Les drapeaux ennemis ont été arrachés, brûlés, piétinés. Les murs ont été couverts de slogans justes comme “Dégagez” par exemple . Des images du tyran Ateh Olinga ont été lacérées et jetées aux flammes. Les employés de l’ambassade ont été hués, visés par des jets de fruits pourris, parfois bousculés. La police et la milice ont peu réagi, laissant le peuple exprimer sa juste indignation.
Alors que la nation pleure, une question se pose : qui succédera à Ismael Idi Amar ? Celui-ci n’a pas nommé d’héritier, mais un nom revient dans les esprits : Jakamé Idi Akim, Ministre de la Propagande et cousin du défunt dirigeant.