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[Presse] Actualités de la Grande République - Page 6

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Columbia Chronicle du 12 avril 2018
Columbia Chronicle


Victor Hardenbor Jr. : « Plus nous tarderons à reprendre la main, plus l’indépendance du continent sera menacée par les étrangers »


Victor Hardenbor Jr., Vice-Président et leader de campagne pour le PUR, à New Landor, le 19 mars 2018.
Victor Hardenbor Jr., Vice-Président et leader de campagne pour le PUR, à New Landor, le 19 mars 2018.

Rôle central de la Grande République en Aleucie, lutte contre les ingérences étrangères, positionnement sur l’OND, avenir de l’ASEA et sécurité nationale, à l’approche des élections pour le Congrès Suprême, Victor Hardenbor Jr., le Président sortant de cette illustre institution, pose un bilan de l’état diplomatique du pays et du continent, tout en présentant les décisions qu’il préconise de prendre pour assurer son intégrité à l’international, dans une tribune publiée dans nos colonnes.

« Le continent a besoin d’une nouvelle figure de proue »

Ces cinq dernières années, l’Aleucie a progressivement plongé dans une phase d’instabilité diplomatique, là où notre continent était un modèle de prospérité et de paix, il est désormais vu comme incertain et à la succession de crises entre les principales puissances qu'il héberge. Si la majorité de ces problèmes peuvent être imputés à la Fédération de Stérus, qui n’est désormais plus vraiment une menace, il serait un peu trop hâtif de déclarer que le retrait de cette dernière de la scène internationale va régler l’ensemble des problèmes auxquels les aleuciens font face. Le Grand Kah s’infiltre toujours plus dans les différentes scènes politiques du continent, tout particulièrement la nôtre, les nations communistes représentent toujours une menace non-négligeable, que cela soit la Vlastie, séparée de nous de seulement quelques centaines de kilomètres, ou la Confédération Socialiste, et son territoire aléoute dans le nord. Avec la chute du Lofoten, seule figure aleucienne qui était capable de maintenir en ordre cette “Pax Aleucia”, les événements malheureux se sont multipliés : les crises et le conflit avec Stérus, la montée des idéologies indigénistes, avec notamment l’indépendance des Républiques Natives Etznabistes, véritable centre de formation à terroristes ou encore les étrangers parasitant notre beau continent de leur influence néfaste. Un seul constat peut être établi aujourd’hui : le continent a besoin d’une nouvelle figure de proue pour le guider et ceci rapidement. Naturellement, depuis l’étranger, nombreux sont les regards qui se portent désormais vers la Grande République pour occuper ce rôle, seule nation qui est en capacité de rétablir l’ordre et la stabilité en Aleucie. Dans ce jeu géopolitique, Westalia a le devoir de se présenter en tant que troisième voie, pas celle d’une Aleucie sous le contrôle du Grand Kah et de ses satellites, pas celle d’une Aleucie pilotée dans l’ombre par les membres de l’OND, mais celle d’une Aleucie indépendante et plus prospère que jamais. Notre pays est déjà un modèle de réussite économique et diplomatique aleucien, notre réseau commercial s’étendant sur tout le continent et même bien au-delà à travers le monde, faisant prospérer tous nos partenaires, tout particulièrement nos voisins. Par le passé, nous avons sauvé l’Aleucie des invasions communistes, aujourd’hui, nous l’avons libéré de la menace stérusienne, demain, nous serons la grande muraille face au danger futur qui plane au-dessus de nous : cette alliance à venir entre ce communalisme malsain et ces pseudo-révolutionnaires indigénistes, contrôlés par le jumeau de Stérus, l’Akaltie.

Les nations libres et démocratiques du continent ont tout à gagner à se ranger à nos côtés pour assurer leur protection, pour contribuer à leur prospérité et pour former une force diplomatique indétrônable. C’est un travail qui a déjà débuté, grâce au retour d’Henry Takajiwa aux affaires étrangères : nous avons déjà l’ensemble des arguments et des preuves nécessaires pour démontrer que nous sommes capables d’assurer ce rôle, il est désormais de notre devoir de les présenter à tous pour que cela devienne une réalité. Pour cela, nous pouvons déjà nous inspirer de la construction des autres États-puissances à travers le monde, s’étant façonnés un contexte régional ou continental proche de ce que nous devons viser. Si je prends l’exemple de la Troisième République du Jashuria, cette dernière s’est forgée une position de nation protectrice et hégémonique du Nazum méridionale, voir comme la nation incontournable dans les affaires nazuméennes. Contrairement à notre traditionnelle posture locale et réductrice, ces derniers appliquent des principes cultivés historiquement et une philosophie des affaires étrangères très intéressante, inspirée de celle du théoricien Kanuhilyia, dans son traité de l’Arthashastra, qui pose la politique étrangère sur six piliers : “la paix, la guerre, l’indifférence, la mise en marche, le couvert et le double-jeu”. Ce qui est très intéressant, ceux sont les enseignements que nous pouvons tirer de cette philosophie, qui sont avant tout le développement de l’ambition des nations, dans une vision pragmatique où l’on cherche à saisir stratégiquement et avec minutie les opportunités qui s’offrent à nous, au bon moment. Le monde évolue et le caractère de plus en plus imprévisible de la géopolitique internationale doit être un déclic pour chercher à revoir nos doctrines, la politique étrangère en tout premier. A l’image du Jashuria dans le sud du Nazum et de sa stratégie diplomatique au cours des années 2000, Westalia doit saisir les opportunités qui se présentent pour se construire le rôle qu’elle se doit d’avoir en Aleucie. Il ne faut pas avoir peur de sortir de notre zone de confort, de nous mettre en avant, au risque de déranger certains, puisque rester passif ne nous mettra que plus à la merci des dangers qui guettent notre continent. Si ce n’est pas à nous de réagir, cela ne pourra être personne.

« Là où il y a du vide en Aleucie, c’est une opportunité de voir le continent être parasité par des étrangers malintentionnés »

Cette absence de figure de proue a de graves conséquences sur la géopolitique aleucienne. On le voit depuis au moins deux ou trois ans, des forces étrangères, principalement eurysiennes, reposent leurs yeux sur notre continent, en quête d’extension de leur zone d’influence, parfois au nez et à la barbe de notre gouvernement fédéral. Aujourd’hui, nous sommes des cibles faciles pour ces requins, puisque là où il y a du vide en Aleucie, c’est une opportunité de voir le continent être parasité par des étrangers malintentionnés vis-à-vis de l’intégrité et de l’indépendance des nations concernées. On peut le voir avec la base militaire kartienne en Lermandie, aux portes de la Grande République, une nation eyrusienne qui a fait son beurre sur la menace stérusienne en manipulant le gouvernement lermandien pour l’installation d’une structure militaire à l’Aleucie. Est-ce que les kartiens auraient eu les moyens de protéger la Lermandie de Stérus ? La réponse est rapide : non, ça n’aurait jamais été possible. Par contre, cette base est très bien placée pour augmenter la force de projection kartienne dans la région, menaçant d’importer l’instabilité de sa métropole sur nos terres. Cette base n’est pas qu’une menace militaire, elle est surtout une menace géopolitique qu’il faut se débarrasser dans les plus brefs délais, une tumeur que le Président fédéral Belagri n’a pas su couper à temps et qui démontre sa faiblesse diplomatique en Aleucie, une honte pour notre pays qui se voit couper l’herbe sous le pied, chez elle, par le premier venu. Ce n’est malheureusement pas le seul cas de ce genre, je pense notamment à la base militaire slavis en Maximus, qui a notamment valu une détérioration des relations entre ces derniers et l’Akaltie, qui a tenté de la déloger de façon brutale, pour finalement sortir de cet événement avec un nouveau pays hostile à sa liste et une humiliation diplomatique profonde. Grâce à notre participation au gouvernement fédéral, seulement quelques semaines après notre arrivée, nous avons réussi à faire jouer de nos atouts, non seulement pousser le Maximus a décidé d’une expulsion de cette base, mais surtout pour se forger un nouveau partenaire dans le Nord du continent, un allié futur à n’en pas douter. Avec nos alliés asfortiens et mes confrères du PUR, membres de l’exécutif, nous avons poussé à ce qu’une véritable dynamique de chasse à cette influence étrangère néfaste s’intègre dans notre doctrine diplomatique et, si les belagriens freinent notre juste volonté, cela représente déjà un avancement majeur en Westalia, mais surtout dans une Aleucie jusque-là très passive à ce sujet. Aujourd’hui, cela devrait être un sujet de préoccupation majeure pour l’ensemble du continent, puisque plus nous tarderons à reprendre la main, plus l’indépendance du continent sera menacée par les étrangers.

Si l'installation de bases militaires, une extension maladroite de zones d’influence, sont les exemples les plus frappants, il ne faut pas oublier que nous sommes aussi vulnérables à l’ingérence étrangère, idéologique ou non, de nations aux intentions particulièrement intéressées concernant l’Aleucie. Je pense notamment à la montée croissante du communalisme dans le monde, où on a vu, en l’espace d’une année, la moitié de l’Eurysie de l’Est passer sous le contrôle du Grand Kah, que cela soit avec l’établissement brut de satellites ou de gouvernements complaisant concernant ces derniers. Le communalisme n’est qu’un nouveau masque du communisme, dont les travers traditionnels commencent déjà à se voir, celui d’une utilisation excessive de la force pour s’étendre sur le globe. Notre continent reste pour le moment épargné par cette nouvelle peste rouge, mais pas pour autant non concernée par cette dernière. En effet, l’émergence de mouvements communalistes ou proches est bel et bien d’actualité, comme cela peut être déjà le cas chez nous avec le Rassemblement Communaliste, véritable organe de propagande et d’infiltration kah-tanais en Westalia. Si, dans une nation aussi solide que la nôtre face à l’émergence de ce genre d’idéologie, ils arrivent à s’infiltrer, la possibilité que des nations moins stable ou moins préparés se retrouvent submergés par une déstabilisation de ce genre pourrait être la porte ouverte à une épidémie de révolutions sur le continent, à l’image de ce qui se passe déjà en Eurysie Centrale et Orientale, une véritable apocalypse et un désastre humanitaire. Aucune nation en Aleucie n’est capable de faire barrage contre la tempête à venir, c’est pour cela que Westalia doit prendre cette place et unir les nations pour renforcer nos protections, bien que la complicité de Simeon Belagri vis-à-vis des kah-tanais ne me donne pas cette confiance pour les deux prochaines années à venir. Il est temps pour notre gouvernement, mais aussi pour tous les aleuciens, de ne plus fermer les yeux sur les différentes menaces étrangères qui planent au-dessus de nous. Il faut s’unir pour survivre à cette période trouble et Westalia doit se présenter comme la figure de proue naturelle qui ramènera l’ordre, la sérénité et l’indépendance de l’Aleucie.

« L’OND n’est pas une solution viable »

Toutes ces problématiques, elles sont connues de tous depuis un bon moment déjà, je ne mets pas à la lumière du jour des choses nouvelles, le gouvernement précédent en avait déjà conscience, le Président fédéral les a en tête depuis le début de son mandat, depuis 2015. La situation géopolitique évolue, mais la base de nos problèmes internationaux reste la même : l’Aleucie est menacée, infiltrée et on pourrait tous en perdre le contrôle, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest. Pour trouver une solution, Monsieur Belagri a pensé qu’il était plus juste de placer notre pays sous la protection d’une grande alliance internationale, l’Organisation des Nations Démocratiques, une organisation de base très eurycentrée, active dans de nombreux événements géopolitiques à travers le monde et dotée d’une cohésion aussi importante que sa puissance militaire. Si le principe d’apporter une force stabilisatrice sur le continent est le bon chemin à prendre pour répondre à ces problématiques, vendre notre pays au plus puissant est seulement la solution du lâche, une chute alternative, même en considérant que la menace stérusienne était plus que d’actualité au moment de notre candidature. En cherchant à s’attirer le soutien d’une telle organisation, le Président fédéral ferme de nombreuses portes pour l’évolution de notre position à l’internationale et des opportunités que nous pouvons avoir. Il juge que, de par notre position, nos alliés actuels et nos capacités, nous ne sommes pas en capacité de trouver une solution viable sans devoir dépendre de la force d’autres. Je ne suis pas d’accord avec cette vision, au contraire, je pense que nous avons tous les moyens à notre disposition pour atteindre nos objectifs, encore plus avec la disgrâce de Stérus, qui nous ouvre un boulevard de choix. Rejoindre l’OND n’est pas une solution viable sur le long terme, nous allons nous retrouver bloqués, tirer dans des intrigues eurysiennes pour lesquelles peu de westaliens souhaitent voir la Grande République tomber dedans.

La grande question est, qu’est-ce que l’OND a comme intérêt à voir la Grande République rejoindre ses rangs ? En réalité, de mon point de vue, cette dernière est bien plus gagnante de notre adhésion que ce que notre Président fédéral souhaite nous faire croire. Nous avons une économie dynamique, la plus importante du continent, une force armée puissante et à la croissance exponentielle, une position stratégique entre l’Aleucie et le Nazum… Notre non-alignement fait de nous une prise de guerre de premier choix pour cette organisation qui cherche à étendre son influence à l’internationale, face à ses rivaux tout aussi actifs dans ce genre d’initiative. Qu’avons-nous réellement à gagner dans cette adhésion ? Des alliés puissants ou des ennemis redoutables ? Je suis un patriote, un citoyen qui porte un amour sans limite pour son pays et je ne peux pas accepter que nos dirigeants cherchent à marchander notre indépendance aux premiers venus, pas sans avoir une vue complète de ce que nous sommes déjà capables de faire, nous, nos alliés et partenaires actuels. Une adhésion de Westalia au sein de l’OND, ce n’est pas seulement la Grande République qui basculerait dans cette sphère d’influence onédienne, ce serait l’ensemble du continent. Notre choix n’est pas que celui des westaliens, mais celui de tous les aleuciens. On ne peut pas rejoindre une telle organisation sur un coup de tête ou en échange de quelques pauvres promesses de soutien. C’est pour cela que j’ai soutenu, au sein de mon parti et avec nos alliés asfortiens, la nécessité urgente de suspendre toute action de ratification de traité qui scellerait notre adhésion dans le marbre. Cela nécessite une analyse et une prise de recul importante de la part de notre gouvernement, une étude du réel intérêt de ce caprice bélagrien, une voix rationnelle au milieu de la panique exagérée des sociaux-libéraux, fin 2017.

« L’ASEA est une expérience précieuse, mais un échec inévitable, un bateau en train de couler. Nous devons le quitter, le démonter et le reconstruire chez nous, différemment. »

On dit que l’Alliance pour la Sécurité Économique Aleucienne est aussi une solution à ces problématiques, mais elle est pour moi à ce jour plus une de ces problématiques qu’une solution. Le rêve d’une union des nations aleuciennes n’aura pas duré longtemps avant de voir les premières ambitions personnelles ravager les institutions que nous avons contribuer à construire. Dans une complicité stérusio-akaltienne, l’ASEA a été saboté de toute part, sa fragile cohésion sacrifiée sur l’autel stérusien de l’orgueil et son efficacité limitée à celle d’un commerce facilité entre ses membres. Lorsque nous avons rejoint cette initiative, en 2013, il y avait déjà dans notre vision l’urgence de construire une entité capable de protéger l’indépendance du continent, faute du manque de puissance des quatre membres-fondateurs pour assurer ce rôle individuellement. L’union était la solution, au-delà de nos différends idéologiques, où du moins nous avons voulu naïvement y croire, jusqu’au bout. Un an plus tard, la Fédération de Stérus commence à révéler son vrai visage anti-westalien à tous, avant de quitter l’organisation peu de temps après. Derrière elle, une blessure inguérissable, fatale même pour l’alliance, le début d’une hémorragie encore d’actualité et qui ne tardera pas à provoquer sa mort. Au cours des cinq dernières années, nous avons essayé de panser ses blessures, de reconstruire la cohésion piétinée, mais le laquais des stérusiens, l’Akaltie, a grandement contribué au sabotage de nos efforts, des efforts de toute l’alliance, à se reconstruire après cet épisode. Les akaltiens ne sont pas nos alliés, ce sont des traîtres, des amis de nos ennemis, tout aussi anti-westaliens que le fut la Fédération. Ils aboient moins, mais leur vision est la même : mettre à mal l’intégrité de notre pays. Aucun soutien face à l’attaque de Stérus en 2016, sabotage de toute réponse commune au sein de l’organisation et tout récemment un soutien sans équivoque à la vermine terroriste hamajak. Il faut se rendre à l’évidence, Stérus a torpillé le navire et l’Akaltie s’arrange en coulisse pour qu’il sombre au plus vite.

L’ASEA est une expérience précieuse, mais un échec inévitable, un bateau en train de couler. Nous devons le quitter, le démonter et le reconstruire chez nous, différemment. Il faut repenser la façon dont les aleuciens dialoguent et collaborent entre eux, cela ne peut plus se faire comme avant, avec des institutions supranationales lentes, bureaucratiques et propices à la paralysie sur la moindre proposition émise. Cette nouvelle organisation doit poser les fondations d’une sphère de coprospérité solide, au prise de décision rapide et d’une alliance à la cohésion issue d’une confiance inébranlable entre ses membres. Si Westalia doit devenir la figure de proue de notre continent, l’Aleucie a aussi besoin d’une organisation capable de regrouper ses principaux occupants pour constituer une base diplomatique forte face aux ingérences étrangères, d’une coopération économique capable de contribuer aux nations en voie de développement sur notre continent, tout comme être en capacité de renforcer la croissance des principales économies aleuciennes et bien évidemment de la constitution d’une force militaire alliée nécessaire pour faire face à toute menace de grande ampleur pouvant viser l’Aleucie. On le voit déjà à l’étranger, par exemple avec le Pacte Afaréen de Sécurité, que ce genre d’initiatives, bien que récentes, sont capables d’apporter des réponses rapides à une échelle continentale et c’est ce que nous devons viser en Aleucie, la construction d’une organisation capable de traiter les problématiques à l’échelle continentale, avec efficacité. Cette nouvelle entité, cette nouvelle alliance, elle doit surtout être construite autour d’un leadership fort, quelque chose qui a cruellement manqué au cours de l’existence de l’ASEA, celui d’une nation forte qui peut ouvrir la voie à ses alliés et je suis là aussi persuadé que Westalia est toute désignée pour remplir ce rôle. Dans l’immédiat, il faut renouer avec nos alliés historiques les lermandiens, mais aussi se construire de nouvelles alliances au sein de nos partenaires actuels, Maximus, Valerania ou encore le Makota, voir construire de nouveaux liens avec des nations qui pourraient nous suivre dans ce projet, comme l’Hasparne, Nebrownia, le Nouveau-Saptar, voir même l’Everia. Rien n’est exhaustif dans cette liste que je donne, ni même d’éléments fixes, le contexte géopolitique évolue grandement ces derniers temps et il évoluera encore profondément dans les années à venir. Westalia doit désormais se concentrer pour saisir des opportunités dans ce sens, voir les provoquer elle-même, pour accomplir la construction, avec ses alliés et partenaires, d’une nouvelle organisation aleucienne capable de remplacer l’ASEA durablement et avec efficacité.

« Il ne faut pas se relâcher pour assurer notre défense »

L’enjeu central est avant tout la sécurité nationale de la Grande République, notamment sur le plan militaire, avec l’identification et la neutralisation des menaces extérieures, comme au sein de notre propre pays, avec la chasse aux traîtres, aux communistes et aux terroristes qui souhaitent démanteler l’existence même de notre nation. Westalia a affronté de nombreux ennemis au cours de son histoire et nous n’avons jamais connu la défaite, que cela eut été contre les royalistes, les forces de Makkapitew, les viétiques et encore plus récemment les stérusiens. Aujourd’hui, aucun d’entre eux n’est en capacité de témoigner de ces événements, détruit par la puissance westalienne et c’est ainsi que nous devons continuer à opérer. Militairement, il ne faut pas se relâcher pour assurer notre défense, seulement parce que la Fédération, notre principale menace, a été neutralisée par nos efforts continus. La Grande République doit poursuivre son effort de réarmement en masse, en se dotant des capacités nécessaires face aux nouveaux dangers qui peuvent frapper dans ce monde, que cela soit face à une pluie de missiles balistiques, tout comme une protection contre des attaques génocidaires à base d’armes chimiques. Nous disposons de la première force aéronavale aleucienne et il est nécessaire pour notre souveraineté de renforcer cet aspect, notamment en élargissant notre capacité de déploiement, notre autonomie dans des conflits de longue durée et notre force de projection. Cette puissance doit servir de bouclier et d’arme de dissuasion face à toutes les entités étrangères qui souhaitent mettre à mal l’intégrité de la Grande République ou de ses alliés. Nous avons le minimum pour nous défendre, mais il faut très rapidement se projeter dans une défense continentale, dans la nécessité que, dans un futur proche, nous aurions le besoin de déployer nos forces pour soutenir nos alliés ou pour mettre fin à une nouvelle menace existentielle pour les aleuciens.

La guerre dans laquelle nous sommes déjà plongés, comme beaucoup d’autres nations, est celle de l’information. Avec l’évolution des moyens de communication, les nations hostiles utilisent des canaux alternatifs pour déstabiliser des nations entières, pour semer le doute au sein de la population, pour diffuser sa propagande, voire pour organiser des révolutions sans s’investir directement. On le voit déjà avec cette campagne d’extrême gauche contre l’OND sur nos réseaux sociaux, une manœuvre directement signée par les kah-tanais, sans aucun doute. Aujourd’hui, ces campagnes sont contre cette organisation, demain, elles seront contre les fondements de notre société et encore après, elles seront celles qui pousseront des westaliens à haïr d’autres westaliens. La contre-attaque ne doit pas attendre que nous soyons frappés dans notre cœur, elle doit se faire dès aujourd’hui, par la mobilisation du gouvernement fédéral et des citoyens patriotes conscients de la désinformation dont peut être victime notre population. Dans cette lutte, c’est tout particulièrement face à la menace rouge-indigéniste que nous devons faire bloc ensemble. Si j’ai déjà longuement abordé le danger du communisme/communalisme dans cette tribune, je pense qu’il est aussi important de rappeler que les pensées indépendantistes hamajaks n’ont jamais été aussi importantes depuis plusieurs années. Sous la gouvernance conservatrice, nous avions réussi à mettre fin à ces dangereuses idéologies visant à la destruction du pays de l’intérieur, mais il est forcé de constater que le passage en deux années de la gauche au pouvoir a eu des effets catastrophiques sur ce sujet et donc sur la sécurité intérieure du pays même. On ne peut désormais pas exclure que ces mouvements indépendantistes ne reçoivent pas déjà du soutien de l’étranger, où d’autres organisations terroristes similaires existent. Il va donc être nécessaire, dans un proche avenir, de se reconstituer tout un arsenal législatif et sécuritaire visant à la protection de nos concitoyens et à la chasse de ces organisations terroristes et anti-westaliennes. Pour moi, c’est ici que la principale ligne de front va se poser ces prochaines années, une prise de conscience que le gouvernement fédéral doit urgemment prendre.
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