Catégorie : Patrimoine mixte
Nom de la proposition :
âVILLES-SĆURSâ KUROFUNARO (EMPIRE BURUJOA) & FUJIAO (SHOGUNAT DE MARONHI)

Depuis leurs origines, Kurofunaro et Fujiao ont entretenu des liens Ă©troits, tant politiques que culturels, au cĆur de lâhistoire de lâEmpire Burujoa et du Shogunat de Maronhi. Kurofunaro fut la capitale royale dâYlma Jina puis impĂ©riale du Burujoa jusquâĂ la fin de lâexpansion coloniale (VeâXVIIe siĂšcles), tandis que Fujiao, dâabord simple village fortifiĂ©, devint la capitale de la colonie de Maronhi sous lâadministration burujoise (XVIeâXVIIIe siĂšcles). Aujourdâhui, ces deux citĂ©s, distantes de plusieurs milliers de kilomĂštres, forment tout de mĂȘme un ensemble urbain et culturel exceptionnellement homogĂšne, oĂč lâinfluence architecturale, sociale et artisanale du Burujoa sâest perpĂ©tuĂ©e et adaptĂ©e aux contextes locaux.
La prĂ©sente candidature, dĂ©posĂ©e conjointement par le gouvernement impĂ©rial de Burujoa et le Shogunat de Maronhi, vise Ă inscrire au Patrimoine mondial lâensemble âVilles-sĆursâ Kurofunaro & Fujiao, en mettant en avant :
- Le rayonnement dâun mĂȘme modĂšle urbanistique et architectural, en contexte impĂ©rial et colonial, transmis et dĂ©clinĂ© dans ces deux citĂ©s.
- La vitalitĂ© dâune culture artisanale et conviviale, partagĂ©e : mĂ©tiers du bois, ferronnerie, cĂ©ramique, spectacles traditionnels, etc.
- Un rĂ©seau de ryokan et dâĂ©tablissements dâhospitalitĂ© qui illustrent une mĂȘme conception du voyage, de la rĂ©ception et de la spiritualitĂ© transmise depuis le Burujoa continental.
Description détaillée des deux cités
Kurofunaro (ancienne capitale impériale)
Présentation générale
FondĂ©e au dĂ©but du Ve siĂšcle, Kurofunaro sâest rapidement imposĂ©e comme le centre administratif, religieux et commercial de lâEmpire Burujoa, et avant cela du royaume d'Ylma Jinu. Lâurbanisme y est organisĂ© selon un plan gĂ©omĂ©trique axial, oĂč lâon retrouve :
- Un palais impĂ©rial flanquĂ© dâun grand parc plantĂ© de cerisiers sacrĂ©s.
- Un quartier administratif aux bùtiments en bois laqué, ornés de toitures à courbure douce et couverts de tuiles vernissées plus ou moins sombres.
- Des ruelles commerçantes bordĂ©es de boutiques dâartisans (Ă©bĂ©nistes, forgerons, cĂ©ramistes) travaillant selon un style quasiment inchangĂ© depuis cinq siĂšcles.
ĂlĂ©ments architecturaux remarquables
HikaridĆ (Pavillon de la LumiĂšre) : exemple typique de la « toiture en coque de navire inversĂ©e » et des charpentes en cĂšdres.

Hikarido au coucher du soleil
Onmon (Grande Porte dâEntrĂ©e) : imposant portail en pierre de granit taillĂ©, flanquĂ© de deux lanternes de bronze (DĆrĆ), que lâon retrouve Ă lâidentique dans lâancienne enceinte de Fujiao.
Reizanji (Le Temple Mitoyen) : structure faisant Ă la fois office de temple bouddhique et de sanctuaire aux religions animisto-polythĂ©istes locales, dont la configuration : aile principale, cours pavĂ©e, autels dĂ©diĂ©s aux divinitĂ©s maritimes sera reproduite Ă lâidentique Ă Fujiao.
Patrimoine immatériel associé :
Spectacle traditionnel Kuro-Utage : danses masquées, Gagaku (musique traditionnelle), Taiko (tambours ylmasiens) transmis par des troupes itinérantes.
Artisanat du bambou laqué : vannerie, fabrication de diverses offrandes religieuses, qui ornent tant les demeures nobles que les auberges ryokan.
SystĂšme dâhospitalitĂ© (Ryokan Burujoa) : Ă©tablissement ancestral oĂč lâon offre au voyageur lâonsen (bain chaud), le repas kaiseki Ă base de poissons dâeau douce, le tatami fait main et le futon traditionnel.

Ryokan traditionnel Ă Kurofunaro
Fujiao (ancienne capitale coloniale de Maronhi)
Présentation générale
FondĂ©e tardivement (XVe siĂšcle) comme village fortifiĂ© sous domination burujoise, Fujiao sâest muĂ©e en capitale coloniale lorsque la Maronhi a obtenu un statut particulier au sein de lâEmpire. Le plan urbain de Fujiao est une transposition exacte du modĂšle de Kurofunaro, adaptĂ© aux besoins portuaires et militaires :
SeiryĆ«jĆ (Forteresse du Lion Bleu) : bastion en pierre grise, avec tour de guet octogonale, strictement calquĂ© sur la CitĂ© des Lions de Kurofunaro.
Quartier administratif colonial : une ârĂ©pliqueâ du palais impĂ©rial de Kurofunaro, avec ses trois ailes, ses jardins en terrasse et ses toitures en tuiles vernissĂ©es.

Palais colonial de Fujiao, réplique exacte de celui de Kurofunaro
KĆgei-machĆ (Ruelle des Artisans) : alignement de maisons en bois reflĂ©tant un style similaire : porte fenĂȘtres en bois sculptĂ©, façades peintes en blancs et noirsâŠ
ĂlĂ©ments architecturaux remarquables :
Seimon (Grande Porte Septentrionale) : version presque identique de lâOnmon de Kurofunaro, hormis quelques motifs dĂ©coratifs propres Ă la Maronhi, comme le crapaud.
FusĆji (Temple de la Concorde) : calquĂ© sur le Reizanji de Kurofunaro, puisquâil abrite Ă©galement deux autels (bouddhique et animisto-polythĂ©istes), mais avec des gravures en bambou originaires de Maronhi.
Toshibaire (Les EntrepĂŽts du Port) : alignement de hangars en bois dĂ©montables, reprenant Ă lâidentique le systĂšme de charpentes en hĂ©micycle inventĂ© Ă Kurofunaro pour stocker le thĂ© et la porcelaine, mais aussi des boissons et autres produits propres au pays.
Patrimoine immatériel associé :
Spectacle FujĆkĆ : inspirĂ© du Kuro-Utage, avec une forte influence maronhienne.

Troupe de FujĆkĆ en plein reprĂ©sentation, dans un théùtre de Fujiao
Artisanat de la cĂ©ramique bicolore, le Jaune-Rouge de Fujiao : poteries dĂ©corĂ©es de paysages fluviaux, dâaprĂšs les modĂšles burujois, mais cuites Ă plus haute tempĂ©rature pour rĂ©sister Ă lâhumiditĂ© tropicale.
RĂ©seau de ryokan âMaronhi no Yadoâ : semblable aux ryokan burujois (futons, tatamis, onsen), mais agrĂ©mentĂ© de jardins aquatiques et de sculptures de coques de bateau stylisĂ©es.
Valeurs du projet :
Cette candidature est une candidature de valeur, forte et profonde. Elle transmet des valeurs humaines intenses et profondĂ©ment ancrĂ©es au service dâun amĂ©nagement urbain remarquable et dâun mode de vie traditionnel.
Des valeurs humaines :
Les deux citĂ©s illustrent le transfert et lâadaptation, depuis le Burujoa vers la Maronhi, dâun modĂšle architectural, urbanistique et culturel unique. Le tracĂ© orthogonal des rues, les techniques de charpenterie de cĂšdre, les formes des toits incurvĂ©s et les systĂšmes de drainage montrent une copie quasi conforme Ă Fujiao de lâexemple de Kurofunaro, adaptĂ© aux conditions tropicales. Cet Ă©change de valeurs se traduit aussi dans la diffusion des spectacles : danses, chants, musiques⊠qui constituent une identitĂ© partagĂ©e, diffusĂ©e Ă la fois par des troupes itinĂ©rantes et par la prĂ©sence de théùtres fixes Kuro-Utage Ă Kurofunaro, FujĆkĆ Ă Fujiao.
Un aménagement urbain et une architecture remarquable :
Kurofunaro et Fujiao forment un ensemble oĂč lâon observe la reproduction, sur deux sites distincts, dâun mĂȘme modĂšle de capitale coloniale. Une organisation spatiale commune marquĂ©e par un centre administratif et religieux flanquĂ© dâaxes commerciaux structurĂ©s, qui se retrouvent Ă lâidentique dans les deux citĂ©s. Un langage architectural commun, composĂ© de charpentes de bois de cĂšdre, de toitures Ă double courbure, de façades en bois laquĂ©, de lanternes de pierre et de portails monumentaux en granit. Des systĂšmes dâinfrastructures identiques avec des canaux pour lâirrigation et lâassainissement, des rĂ©seaux de puits Ă eau thermale (onsen) qui alimentent les ryokan.

Ruelle traditionnelle de Kurofunaro, ou de Fujiao ?
Ces Ă©lĂ©ments forment des tĂ©moignages exceptionnels de lâapplication dâun plan urbanistique impĂ©rial Ă deux contextes gĂ©ographiques diffĂ©rents : continent intĂ©rieur face Ă jungle tropicale, tout en conservant une homogĂ©nĂ©itĂ© stylistique.
Un mode de vie traditionnel :
Les deux citĂ©s constituent aujourdâhui encore des centres vivants oĂč lâartisanat traditionnel, les pratiques théùtrales et la vie codifiĂ©e des ryokan font partie intĂ©grante du quotidien des habitants. Le maintien quasi intact des ateliers dâĂ©bĂ©nisterie, des forges, des fours Ă cĂ©ramique, ainsi que lâorganisation des saisons de festivitĂ©s (Hanami kurofunarien, Matsuri de la Confluence Ă Fujiao), tĂ©moignent dâun savoir-faire transmis de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. Lâurbanisme nây est pas figĂ©, mais cohabite Ă©troitement avec ces pratiques, garantissant ainsi une intĂ©gritĂ© et une authenticitĂ© remarquables.

Céramiste maronhien à l'oeuvre dans son atelier de Fujiao
Authenticité et intégrité :
Cette candidature est celle de lâauthenticitĂ©. L'authenticitĂ© des matĂ©riaux et des techniques, des formes urbaines et du patrimoine immatĂ©riel. Ainsi, la plupart des charpentes, toitures, et façades datent du XVIIeâXVIIIe siĂšcle, conservĂ©es grĂące Ă une politique de restauration respectueuse des savoir-faire traditionnels : rĂ©emploi du bois de cĂšdre, tuiles vernissĂ©es manufacturĂ©es localement.Le tracĂ© gĂ©omĂ©trique initial : grille orthogonale, espaces de carrefours sacrĂ©s, canaux alignĂ©s nâa subi que peu dâextensions contemporaines, grĂące Ă une rĂ©glementation urbaine contraignante. Les spectacles, lâartisanat et les rites sont transmis en continu, encadrĂ©s par des guildes et des confrĂ©ries locales.
Cette candidature est Ă©galement celle de lâintĂ©gritĂ©. Une superficie cohĂ©rente indĂ©niable, les pĂ©rimĂštres proposĂ©s au classement englobent lâensemble des Ăźlots historiques, des temples-jardins, des circuits dâeau thermale, ainsi que les principales ruelles commerçantes. Une continuitĂ© dâusage unique depuis des siĂšcles, lâhabitat traditionnel : maisons Ă deux Ă©tages en bois, toits courbes est toujours la rĂ©fĂ©rence dans les deux citĂ©s. Les ryokan, les ateliers artisanaux et les salles de spectacles sont toujours en fonction.

Maison traditionnelle Ă Fujiao, ou Kurofunaro ?
Une protection rĂ©glementaire stricte, binationale et innovante, marquĂ©s par des dĂ©crets impĂ©riaux ancien, le statut de protection de lâancienne capitale impĂ©riale est octroyĂ© dĂšs 1902 par le biais du ć€ä»ŁæćéșçŁ - Kodai Bunka Isan (Patrimoine Culturel Ancien), signĂ© Ă Kurofunaro. La lĂ©gislation maronhienne sera plus ancienne, la principale protection de Fujiao sera accordĂ©e par le Pacte Maronhien pour la Conservation adoptĂ© en 1973 et garantit la prĂ©servation des sites et tradition de lâancienne capitale coloniale. Enfin, la protection universelle des deux capitales est reconnue par le TraitĂ© de coopĂ©ration bilatĂ©rale culturelle, scientifique et environnementale, ratifiĂ© par les deux pays Ă Fujiao en 2015.
Lâart de la fĂȘte :
Cette candidature met Ă©galement en valeur lâart de la fĂȘte cultivĂ©e par les deux villes soeurs, et vise Ă la prĂ©servation de trois grands Ă©vĂšnements. Toujours sur l'initiative du CPBM, en collaboration avec les administrations locales, le Kumi et les associations dâhabitants, plusieurs festivals et manifestations sont organisĂ©s de maniĂšre commune dans les deux villes : Hanami, Festival des villes sĆurs et Matsuri de la Concorde.
Câest notamment le cas depuis 2013 avec un grand Hanami bilatĂ©ral, profitant de la floraison quasi simultanĂ© des cerisiers entre Kurofunaro et Fujiao plusieurs Ă©vĂšnements sont organisĂ©s dans les deux villes, comme des lectures synchronisĂ©es de poĂšmes classiques, des repas partagĂ©s en visioconfĂ©rence et de nombreux Ă©changes.
On peut Ă©galement parler du Festival des Villes Soeurs, organisĂ© en automne, il met Ă lâhonneur les arts et les savoirs faires traditionnels. Ainsi, des troupes de théùtre interprĂ©tant les mĂȘmes piĂšces mais reprenant les spĂ©cificitĂ©s locales dans lâautre ville, en clair les troupes maronhiennes se produisent Ă Kurofunaro et les artistes burujois jouent Ă Fujiao. De trĂšs nombreux ateliers sont ouverts au public et certains artisans et artistes se produisent mĂȘme au grand air pour toucher un grand public. Plusieurs compĂ©titions dâarts martiaux et de combats ont lieu dans les deux citĂ©s pour resserrer les liens entre les villes sĆurs. Si les festivitĂ©s ont lieu dans les deux villes, une alternance est effectuĂ©e pour lâorganisation des plus grands Ă©vĂšnements, comme les grands spectacles nocturnes ou la visite des dignitaires, Kurofunaro les accueille en annĂ©e impaire et Fujiao les annĂ©es paires.

Procession nocturne du festival des villes soeurs en 2015 Ă Kurofunaro
Enfin, le plus grand Ă©vĂ©nement conjoint est le Matsuri de la Concorde, organisĂ© en Ă©tĂ©, câest un des Matsuri, festival dâĂ©tĂ©, les plus rĂ©cents du Burujoa et de la Maronhi mais il est trĂšs rapidement devenu un des plus grands Ă©vĂšnements estivals. Au cours des 4 jours de fĂȘte, plus de 3 millions de visiteurs se rendent Ă Kurofunaro, un peu moins dâun million Ă Fujiao.
Pendant toute la durĂ©e du festival, les rues, places, temples et cours intĂ©rieures se transforment en scĂšnes ouvertes, oĂč se succĂšdent des reprĂ©sentations de théùtre dâombres et de marionnettes ; des concerts de tambours gĂ©ants, flĂ»tes et cithares aux harmonies ; des arades de costumes historiques, ou des compĂ©titions dâartisanat en direct, oĂč les maĂźtres potiers, Ă©bĂ©nistes, tisserands et laqueurs travaillent devant le public, chacun sur un thĂšme commun annoncĂ© Ă lâouverture. Un des plus grands Ă©vĂšnements du Matsuri est le Grand DĂ©filĂ© Fluvial, un cortĂšge de bateaux historiques, vĂ©ritables palais flottants, ornĂ©s de sculptures, de tissus brodĂ©s, de laques dorĂ©es et de fanions. Chaque bateau est construit selon les techniques navales anciennes communes aux deux villes, habitĂ© par des troupes artistiques : danseurs masquĂ©s, musiciens, calligraphes, conteurs⊠et prĂ©cĂ©dĂ© par des dragons aquatiques articulĂ©s tirĂ©s par des nageurs, incarnation des esprits des riviĂšres. Chaque soirĂ©e est clĂŽt par un grand spectacle pyrotechnique, identique entre les deux villes et tirĂ© chaque soir depuis un site diffĂ©rent. A la tombĂ©e de la nuit, les deux villes se parent de dizaines de milliers de lanternes en papier de riz, recrĂ©ant les soirĂ©es estivales des grandes heures des deux anciennes capitales.

Feu d'artifice du Matsuri de la Concorde, 2e soir, Ă Fujiao
Gestion et protection :
Cette candidature est Ă©galement celle dâune gestion rigoureuse des sites et dâune protection efficace du patrimoine matĂ©riel et culturel. Cela passe dâabord par une instance de gestion transnationale : le ComitĂ© Patrimonial BurujoaâMaronhi (CPBM), chargĂ© de coordonner la conservation, la recherche historique, la promotion culturelle et le tourisme durable entre lâEmpire Burujoa et le Shogunat de Maronhi. BasĂ© Ă Acalia, dans la rĂ©gion de Cendane, le CPBM dispose de bureaux dans de nombreuses villes burujoises et maronhiennes, les antennes de Kurofunaro et Fujiao sont parmi les plus grandes.
Plusieurs plans de gestion communs ont Ă©tĂ© mis en place, de larges zones tampons ont Ă©tĂ© mises en place autour de Kurofunaro et Fujiao pour maĂźtriser lâurbanisation contemporaine. Les habitants des deux citĂ©s doivent Ă©galement signer une charte, identique, en cas de travaux de rĂ©novation, ils sâengagent notamment Ă ne pas utiliser des matĂ©riaux non conformes et Ă rĂ©utiliser au maximum les matĂ©riaux de leur habitation.
A lâinitiative des deux gouvernements, les universitĂ©s et centres de recherches des deux citĂ©s ont jumelĂ© et mĂšnent dĂ©sormais des programmes conjoints de documentation et de restauration des savoir-faire ancestraux, en particulier dans les domaines de la ferronnerie, de la charpenterie et de la cĂ©ramique.
Les administrations locales, comme la DĂ©lĂ©gation municipale et la ReprĂ©sentation prĂ©fectorale de Kurofunaro, et les services municipaux et provinciaux de Fujiao, en coopĂ©ration avec le CPBM, ont mis en place plusieurs programmes pour augmenter la participation des communautĂ©s. Des associations dâhabitants ont Ă©tĂ© mises en place dans chaque quartier des deux villes, elles sont chargĂ©es dâanimer la participation des riverains Ă la vie de leur quartier via diverses initiatives comme des matinĂ©es de nettoyage des rues et cours dâeaux, des aprĂšs-midi de fleurissement ou des journĂ©es dâentretien du patrimoine⊠Pour la symbolique, chaque association dâhabitants de Kurofunaro est jumelĂ©e avec une association dâhabitants de Fujiao.

Nettoyage d'une rue de Kurofunaro par une association d'habitants
Le CPBM a Ă©galement mis en place le Kumi, lâassociation des confrĂ©ries de mĂ©tiers de Kurofunaro et Fujiao. Le Kumi regroupe toutes les confrĂ©ries, associations ou syndicats des mĂ©tiers traditionnels comme les artistes, les artisans et les aubergistes. Il est notamment chargĂ© dâunifier les rĂšgles qui rĂ©gissent les mĂ©tiers traditionnels dans les deux citĂ©s afin de garder lâunicitĂ© des savoirs faire, tout en conservant certaines spĂ©cificitĂ©s locales.
SynthĂšse :
Les âvilles-sĆursâ Kurofunaro et Fujiao incarnent un hĂ©ritage unique : lâexpression dâun modĂšle urbain et culturel Ă©laborĂ© au sein de lâEmpire Burujoa, reproduit Ă lâidentique dans son ancienne colonie, le Shogunat de Maronhi. Ă travers la conservation de leurs planifications gĂ©omĂ©triques, de leurs bĂątiments jumeaux, de leur artisanat au bambou laquĂ© et Ă la cĂ©ramique, ainsi que de leurs spectacles traditionnels, ces citĂ©s offrent au monde un tĂ©moignage vivant de lâharmonisation des peuples et des savoir-faire, au-delĂ de toute frontiĂšre contemporaine.