Chers frères et sœurs en Christ,
C'est avec une profonde inquiétude et avec gravité, mais aussi avec une détermination inébranlable que je m'adresse à vous aujourd'hui. En tant que cardinal de la très Sainte Église de Catholagne, mon devoir et mon serment est de veiller à l'intégrité et à la sainteté de notre Église, une institution millénaire qui doit être un phare de justice et de vérité dans un monde souvent obscurci par l'injustice et la corruption. Elle doit être un repère pour tous les croyants et non-croyants, peu importe leurs erreurs passées, quelles que soient leurs localisations en ce monde. Elle doit rassurer, apaiser, protéger.
Aujourd'hui, nous sommes confrontés à une menace grave pour sa religieuse mission. Une menace qui vise à corrompre le processus sacré et d'une importance extrême qu'est l'élection papale. La principauté de Carnavale, connue pour ses richesses extravagantes, ses agissements contestables et ses influences obscures, tente d'influencer le vote des très sages cardinaux électeurs en faveur de leur candidat, Fulbertrand Bienheureux, un jeune homme de seulement 17 ans, prétendant à la fonction papale sur commande des grandes familles oligarchiques de cette terre où la lumière divine peine à entrer au travers des nuages toxiques et des émanations polluées des usines.
Cette tentative de manipulation est une insulte d'une gravité sans nom à notre foi et à la tradition millénaire de notre Église, mais aussi une insulte au Père, au Fils et au Saint-Esprit. Le conclave est un moment sacré où celui-ci, l'Esprit Saint, guide nos délibérations avec toute sa clarté céleste. Toute ingérence extérieure, motivée par des intérêts personnels ou matériels, encore plus par des intérêts cupides, est une profanation de ce processus divin.
Nous devons nous rappeler que notre Église est fondée sur les enseignements de Jésus-Christ, qui nous appelle à la pureté, à l'humilité et à la justice. Les agissements de Carnavale, en tentant de corrompre le processus d'élection papale par une proposition outrageuse de 3 000 Chèques Carnavalais et l'ouverture d'un compte anonyme à la Banque Princière Castelage, sont quasiment sataniques dans leur nature et sont aux antipodes des valeurs chrétiennes. Ils cherchent à utiliser notre sainte institution pour servir leurs propres fins, détournant ainsi notre mission divine.
Je vous exhorte, chers fidèles, à prier ensemble pour la protection de notre Église contre ces forces malveillantes. Prions pour que les cardinaux électeurs soient guidés par la sagesse et la grâce divine, et non par les tentations terrestres. Prions pour que la lumière de la vérité éclaire nos chemins et nous protège des ténèbres de la corruption.
Ensemble, nous devons rester vigilants et fermes dans notre foi. Nous ne devons pas permettre que les intérêts égoïstes de quelques-uns détournent notre Église de sa mission sacrée. Que la Vierge Marie, mère de l'Église, intercède pour nous et nous guide dans ces temps troublés.
En tant que fils de l'Église, j'ai toujours été guidé par les enseignements de notre Seigneur et par l'exemple de ceux qui ont consacré leur vie à la justice et à la vérité. Depuis mon plus jeune âge, j'ai été témoin des injustices sociales et des souffrances des plus démunis. Ces expériences ont forgé en moi une détermination à lutter contre toute forme de corruption et d'abus de pouvoir. Et la corruption est définitivement l'un des actes engrangeant le plus de misère dans ce monde.
Aujourd'hui, alors que nous sommes confrontés à cette tentative de manipulation, il est plus important que jamais de rappeler les valeurs fondamentales de notre foi. Nous devons nous engager à protéger l'intégrité de notre Église et à défendre les principes de justice et de vérité qui sont au cœur de notre mission.
Je vous invite tous à vous joindre à moi dans cette lutte pour la justice et la vérité. Ensemble, nous pouvons faire entendre notre voix et défendre les valeurs sacrées de notre foi. Prions pour que l'Esprit Saint guide nos actions et nous donne la force de résister à toute forme de corruption.
J'appelle le très Saint-Siège à prendre des mesures concrètes devant cette tentative de manipulation qui n'est pas la première. Les autorités religieuses aquitagnaises avaient déjà tenté d'avertir la Sainte mère Église lors du conclave précédent, et nous reprenons cet appel aujourd'hui.
Que Dieu nous bénisse et nous protège dans cette mission sacrée.
Avec toute ma dévotion et ma confiance en la Providence divine,
Cardinal Alexius Palamas.
