08/02/2018
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La porte verte : contacter la Principauté - Page 7

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Axis Mundis,

À l'excellente Améthyste Castelage, que nous saluons bien amicalement

Très chère,

Mes condoléances pour votre père, et mes félicitations pour votre ascension.

Voilà bien un développement que nos plus brillants planificateurs de la Fin de l'Histoire n'avaient pas envisagé. C'est sans doute de leur faute, et un peu de la notre : nous manquions d'analyses réellement sérieuses sur l'avancée de la situation sociale en Carnavale. Nos modèles n'envisageaient pas que la société nobiliaire irait au bout de ses objectifs autodestructeurs avant la fin de ce cycle.

Ce modèle d'architecture mentale était peut-être unique au monde, et le voilà éteint à tout jamais - du moins pouvons-nous l'estimer. La question qui se pose maintenant et de savoir quels enseignements nous pouvons réellement tirer de ce qui aura été l'application la plus stricte et totale de la doctrine capitaliste, dans tout ce qu'elle contient de suicidaire et d'autophage.

En tout cas il est pour nous très encourageant de vous voir incarner la voix de ce qu'il reste de structure et d'organisation au sein de la Principauté, d'autant plus pour porter ce qui est, à nos yeux, un important message d'espoir. Je dois avouer que le fait même d'avoir une interlocutrice directe est une nouveauté des plus rafraichissantes, pour autant que je sois concernée. Ma chère amie la citoyenne Sukaretto regrettera sans doute de ne plus pouvoir manigancer avec ce qui composait jusqu'à peu le sommet de la pyramide hiérarchique carnavalaise mais enfin, son amour pour la noblesse est une déviance au mieux vaguement charmante, nous saurons nous adapter à cette perte.

Pour en revenir à ce que vous me disiez, il est vrai que Carnavale représente à ce jour, en dehors de tout postulat moral ou idéologique, une réserve unique de savoir et de sciences, et un potentiel faramineux pour l'humanité. À ce titre, nous nous devons de prendre très sérieusement votre souhait d'intégrer notre Confédération. Le Grand Kah n'a, jamais, refusé à un peuple souverain ou consentant le droit de participer à sa grande expérience. L'intégration est un processus long, c'est vrai, et dont nous ne verrons peut-être pas la conclusion finale de notre vivant. Mais un processus mutuellement bénéfique, et dont nous estimons que chacun peut se montrer digne, et qu'il apportera à chacun des degrés croissant de satisfaction à mesure de son développement.

Ce sera avec grand plaisir que je me rendrai à Bourg-Léon pour que nous puissions échanger à ce sujet. Vous semblez avoir conscience de ce qu'il pourrait impliquer sur le plan politique, aussi permettez-moi au moins de vous rassurer : chaque nation doit trouver sa propre voie vers l'émancipation, et la nature même de notre Union est d'accompagner des changements venus de la base, plutôt que de lui imposer un modèle cultivé dans d'autres espaces culturels et historiques. Carnavale trouvera par conséquent une main aidante, et des amis sincères, plutôt qu'une mise sous tutelle ou une recherche active de vassalisation.

Concernant la disparition de monsieur Blaise Dalyoha, elle est dûment notée. Nous avions estimé qu'il avait pu périr pendant les bombardements de l'Organisation des Nations Démocratiques mais si ce n'est pas le cas il faut effectivement rester sur nos gardes. En attendant je crois que vous êtes plus qualifiés que nous pour mener la lutte contre les jardins botaniques, si elle devait du moins s'avérer utile, et nous laisserons ces aspects à votre bon soin : sachez au moins que vous aurez notre soutien si vous l'estimez nécessaire.

Cela étant dit il ne me reste qu'à vous saluer. Nous nous reverrons bientôt.

Salut et fraternité,

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Citoyenne Actée Iccauhtli
Au nom du Commissariat aux Affaires Extérieures
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La porte verte
Service public diplomatique carnavalais
since 2017

La porte verte

+66600007724
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Symbole de l'Ambassade



Message de la Première Ambassadrice de la Troisième République du Jashuria


A l’attention du visionnaire Blaise Dalyoha, des laboratoires Dalyoah

Estimé monsieur Dalyoha,

Votre présent a été reçu dans le Hall des Ambassadeurs avec tous les égards qui lui sont dus. Cette merveille de génétique a émerveillé nos représentants et nous vous remercions chaudement. Il va de soi que cette merveille fait déjà l’objet d’un soin tout particulier par nos meilleurs généticiens et jardiniers, qui vont tenter de l’acclimater à nos températures si particulières. Nous veillerons à ce que les plus grands soins lui soient fournis, même si, nous devons l’avouer, il n’est pas très commode. A peine arrivé, il a semble-t-il projeté ses fruits sur l’un de nos employés qui voulait goûter ses fruits. Nous avons bien entendu mis un blâme à l’employé indélicat et l’avons mis à pied pour avoir offensé la petite merveille apeurée.

Veuillez agréer, estimé monsieur Dalyoha, l’expression de mes salutations distinguées.

Cordialement

Dame Lalana Preecha, Première Ambassadrice de la Troisième République du Jashuria.
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Missive à l'attention de l'Administration des Laboratoires Dalyoha

Très cher Mr. Dalyoha,

Je suis Mr. Macto. J'ai été mandaté par un groupe influent de dignitaires listoniens pour entrer en contact avec la Principauté de Carnavale, et en particulier avec votre corporation, dans le but de sonder les possibilités d'un partenariat mutuellement profitable.

Mes associés actuels, voyez-vous, peinent à retrouver la grandeur d'antan de l'Empire et souhaiteraient mandater les Laboratoires Dalyoha dans le cadre d'expérimentations visant à aider leur nation à trouver des moyens de réaffirmer sa grandeur.

Je ne souhaite pas m'étendre sur les requêtes précises de mes associés par voie écrite, et je souhaiterais donc solliciter une rencontre en personne, dans un lieu et à une date à votre convenance - le plus tôt serait le mieux, néanmoins -.

J'ai reçu de mes associés toute latitude pour négocier et offrir accords, garanties et concessions : je peux donc vous assurer que cette entrevue a toutes les chances d'être productive.

Vous souhaitant, Mr. Dalyoha, une bonne réception et une excellente journée,

Bien cordialement,

Mr. Macto
Emissaire exceptionnel mandaté par l'Autarque de Listonie

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Missive du Royaume de Teyla à l'intention des autorités de la Principauté de Carnavale.
Valérie Coutre, ministre déléguée aux affaires de l'Organisation des Nations Démocratiques


Votre Excellence,

J'ai l'honneur de vous adresser la présente missive en espérant que la nouvelle administration de la Principauté de Carnavale saura retrouver une volonté de dialogue partagée par l'Organisation des Nations Démocratique.

Les États membres de l'Organisation des Nations Démocratiques ont observé attentivement les derniers développements politiques ainsi que vos actions en faveur d’une amélioration des conditions de vie et d’un plus grand équilibre social au sein de la Principauté. Ce sont là des droits fondamentaux universels, et nous prenons comme un signe encourageant l'intérêt que vous leur avez manifesté.

Par ailleurs, Excellence, ils estiment que les récents développements sur le plan militaire ont clairement démontré vers quelle issue se dirige ce conflit. Le Conseil Militaire et le Conseil Général de l’Organisation considèrent que les derniers événements politiques de la Principauté rendent envisageables des négociations sur des termes raisonnables. Toutefois, Excellence, il est évident que la tournure prise par les événements militaires rendrait incompréhensible que de telles négociations soient ouvertes par l’Organisation, qui vous a rappelé ses conditions à plusieurs reprises. Leur apparente dureté ne doit pas vous bloquer : le changement de cap politique de la Principauté à rendu les États-membres plus souples vis-à-vis d’éventuelles négociations de paix avec la Principauté. C’est leur souhait de parvenir à une paix durable sous des termes acceptables.

C’est pourquoi l’Organisation est prête à vous ouvrir une porte de sortie, si toutefois vous vous conformez à quelques conditions qui sont davantage d’ordre symbolique qu’autre chose. Des six conditions énumérées dans son communiqué du 17 janvier, l’Organisation est prête à accepter un cessez-le-feu général si seulement trois sont respectées :

1. Le démantèlement de ce qu’il reste de l’arsenal balistique carnavalais
2. Le démantèlement de ce qu’il reste d’armes de destruction massives à la principauté
3. La cessation des hostilités.

Comme vous pouvez le constater, ces trois conditions n’ont en réalité qu’une portée limitée aux yeux des circonstances actuelles, puisqu’il ne reste que peu de missiles balistiques à la Principauté, que sans eux les armes de destruction massives sont inutiles et que le cessez-le-feu implique assez logiquement la cessation des hostilités.

C’est sous le respect de ces conditions que des négociations officielles pourront être ouvertes. Cependant, pour que ces pourparlers s’effectuent dans un climat de confiance minimale nécessaire à leur succès, il est nécessaire que la Principauté démontre un véritable engagement vers la désescalade. Accueillir des troupes des Communes Unies du Grand Kah sur son territoire (à l’exception des infrastructures déjà existantes à Grand Hôpital) ne pourra être qu’interprété comme un signe que la Principauté a l’intention de refuser tout compromis avec l’Organisation, et justifiera aux yeux des États-membres d’une poursuite des combats.

Si des forces armées des Communes Unies du Grand Kah sont déjà déployées au sein de la Principauté, les États membres souhaitent que celles-ci retournent sans délai d’où elles sont venues avant l’instauration d’un cessez-le-feu.

Enfin, à la suite du massacre d’Estham, il est évident qu’aucune négociation ne pourrait exclure les coupables de ce carnage d’éventuelles négociations de paix. L’Organisation impose donc à la Principauté qu'elle déclare sa volonté de coopérer avec une commission d’enquête de l’Organisation sur les crimes contre l’humanité perpétrés contre l’Empire du Nord et la Kabalie. Cet engagement naturel aurait un grand effet positif sur les États membres, comme vous pouvez vous en douter.

Pour des raisons évidentes, si cessez-le-feu, il devait y avoir, il faudrait que ce soit la Principauté qui annonce se conformer aux paramètres énoncés ci-dessus. Je compte bien entendu sur votre discrétion pour faire abstraction de ce courrier qui ne vise qu’à clarifier certains éléments.

Malgré le contenu de cette missive, n’ayez aucun doute sur la résolution de l’Organisation à poursuivre le conflit. il est impératif pour les membres d’assurer leur propre sécurité et faire justice à la suite du bombardement d’Estham. Toute autre conduite serait non seulement déshonorante, mais aussi absurde.

Je ne peux que réitérer que, dans votre situation, il n’y a qu’une seule direction possible. Ce contexte est dû à une ancienne administration mais le changement d'administration, tout aussi salutaire soit-il, ne peut suffire à convaincre totalement les États membres, et qu’en aucun cas cette missive ne constitue une offre négociable afin de parvenir à des pourparlers de paix.

Veuillez agréer, Votre Excellence, l'expression de ma haute considération et de la volonté générale de parvenir à la paix.


HRPDésolé pour ce HRP qui va casser l'immersion. Concernant la timeline de la missive au regard des éléments dont je parle, je présume que tout ça a lieu après tes slaves contre les aérodromes teylais et la seconde vague de bombardement de l'OND. Si tu veux discuter de la timeline, mes MPs sont ouverts sur discord. Pareil si tu veux des précisions ou que sais-je.
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Blaise Dalyoha appelle à l'aide...

https://www.zupimages.net/up/25/34/8liv.jpg

... et le Grand-Duc répondra.
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Missive du Royaume de Teyla à l'intention des autorités de la Principauté de Carnavale.
Valérie Coutre, ministre déléguée aux affaires de l'Organisation des Nations Démocratiques


Votre Excellence,

Le Royaume de Teyla a pris acte de l'ensemble des missives de la Principauté de Carnavale adressées soit au Royaume de Teyla, soit à l'Organisation des Nations Démocratiques. J'ai l'honneur de vous adresser la présente missive, dans l'espoir d'arriver à des conditions permettant un cessez-le-feu général.

Nous nous devons de déplorer la posture victimaire que tente d'adopter la Principauté de Carnavale après avoir frappé sans préavis la capitale de l'Empire Démocratique et Parlementaire du Nord, Estham, perpétuant de fait un massacre. L'insistance que porte la Principauté de Carnavale concernant une "boucherie" organisée par l'Organisation des Nations Démocratiques est hors de propos, étant donné que l'Organisation des Nations Démocratiques ne vise aucunement les civils, en ciblant uniquement des cibles militaires et laisse, contrairement aux propos émis dans la missive de réponse adressée au Royaume de Teyla, les opérations humanitaires sont permises par l'Organisation des Nations Démocratiques. Ainsi, Votre Excellence, votre insistance sur ce point est hors de propos et ne saurait cacher la réalité des faits qui est celle d'une intervention militaire ciblée à la suite de l'effroyable bombardement d'Estham. Le retournement accusatoire sera uniquement pris comme un affront qui entachera les négociations ou toute tentative de paix auprès des États membres au regard du drame humain à Estham.

Les bombardements de l'Organisation des Nations Démocratiques ne sauraient avoir atteint une limite (en ciblant uniquement des cibles militaires) tant que la Principauté de Carnavale ne se rendra pas aux conditions exigées par l'ensemble des États membres, conditions revues lors de notre dernier échange diplomatique, dont les membres sont indisposés à revoir l'entièreté des clauses et conditions, notamment avec un renversement accusatoire volontairement affiché par la diplomatie de la Principauté. Une posture que nous dénonçons une fois de plus. Ainsi, vous proposez une bonne fin pour tous et l'Organisation des Nations Démocratiques souhaite cela, mais afin de ne pas revoir les maux réapparaître, cela se fera aux conditions des États membres, avant l'ouverture de pourparlers de paix.

La cessation des hostilités n'est pas la "moindre chose", de la part des États membres, lorsque la réponse militaire à travers l'article cinq des États membres est légitimée par environ deux millions de morts que les États membres pleurent chaque jour. La Principauté de Carnavale doit admettre et comprendre que le Royaume de Teyla et les États membres n'abandonneront jamais tant que la justice n'est pas rendue et que la sécurité des États membres n'est pas garantie, ce qui permettra l'assurance de la paix.

La volonté de la diplomatie de la Principauté de Carnavale de minimiser l'exigence numéro deux, à savoir la destruction des armes de destruction massive, est l'un des points les plus préoccupants de la réponse de la Principauté de Carnavale. L'argument selon lequel la Principauté de Carnavale "ne fabrique pas d'armes de destruction massive, elle se contente d'exploiter les possibilités infinies du vivant" est un détournement de la réalité outrageant pour les victimes d'Estham. Pour clarifier la situation, les États membres accepteront un cessez-le-feu général uniquement dans le cas où la Principauté de Carnavale acceptera le démantèlement des armes de destruction massive et la possibilité pour la communauté internationale, y compris de l'Organisation des Nations Démocratiques, d'envoyer des observateurs pour vérifier cet état qui n'est pas une demande, mais une exigence immuable. Les États membres exigent une transparence totale et le démantèlement de toute infrastructure capable de produire ou de stocker des agents biologiques ou chimiques utilisables comme armes. Si la Principauté de Carnavale ne peut pas garantir qu'elle ne produira pas d'armes de destruction massive en maintenant ses laboratoires, alors l'Organisation considérera comme légitime de procéder au démantèlement de ces dernières.

À cet égard, votre proposition d'invitation d'hommes politiques ou de diplomates d'États membres à Grand Hôpital n'est pas vue comme une invitation, mais plutôt comme une insulte à l'égard des États membres, une position de la part de la Principauté de Carnavale que nous regrettons. En outre, Votre Excellence, concernant la plupart des points évoqués, il ne s'agit en aucun cas de faire de la pédagogie afin de dissiper les malentendus. En effet, lorsque la Principauté de Carnavale a décidé de bombarder Estham, aucun État membre n'estime qu'il s'agissait d'un malentendu qu'il faudrait dissiper. S'il s'agit de la position officielle de la Principauté, autant dire que cela mettra fin à tout échange diplomatique.

Ainsi, pour reprendre point par point votre contre-proposition :

- "consent à se débarrasser des missiles balistiques qu'elle n'a pas encore tirés" : Les États membres prennent acte de cette mesure qui est, pour reprendre les mots de la Principauté, la moindre des choses à l'égard des États membres.
- "accueillera en stage les bureaucrates de l'OND" : La proposition est vue comme une insulte ou une proposition teintée de mépris et est donc logiquement refusée par l'ensemble des États membres. L'Organisation exige que la rencontre se fasse soit sur territoire neutre ou au sein d'un État membre de l'Organisation des Nations Démocratiques.
- "cessera d'attaquer Carnavale et Carnavale renoncera à réclamer vengeance pour ses morts" Ce point primordial ne saurait être appliqué qu'après l'acceptation de toutes les conditions, préalables à tout pourparler de paix, émises par les États membres et rappelées lors de notre dernière missive à votre égard. Cela comprend les trois points, le retour des forces armées (et non des médecins) des Communes Unies et l'acceptation des conditions sur la nécessité de justice.

Afin de revenir plus précisément sur ces points, Votre Excellence, permettez-moi de revenir en priorité sur la présence de forces armées des Communes Unies du Grand-Kah. La qualification utilisée par la Principauté de Carnavale, à savoir des "forces humanitaires", est trompeuse en plus d'être dangereuse et ce qualificatif ne permet pas le développement de la confiance des populations civiles Carnavalaises ou autre en toute opération humanitaire. Il ne fait aucun doute que la présence de forces armées sur un territoire en conflit sans l'aval d'un des acteurs principaux du conflit contrevient au principe de désescalade nécessaire à tout cessez-le-feu afin que chacune des parties démontre son envie réelle de paix. L'exigence du retrait de ces forces militaires n'est aucunement dans un objectif de voir les opérations humanitaires s'arrêter, bien au contraire, Votre Excellence. Elle a pour unique but de provoquer une situation de désescalade et de permettre une confiance renouvelée dans les opérations humanitaires. L'opération humanitaire du Grand-Kah ressemble à une tentative d'annexion de la Principauté de Carnavale par les Communes Unies. De plus, eu égard au changement rapide de régime, la population Carnavalaise est très méfiante vis-à-vis du déploiement de la force armée kah-tanaise dans les territoires de la Principauté.

De ce fait, la présentation des Communes Unies comme un acteur neutre est de fait fallacieuse.

Quant aux responsables de la destruction d'Estham, nous attendons une coopération pleine et entière avec une commission d'enquête de l'Organisation sur les crimes contre l’humanité perpétrés contre l’Empire du Nord et la Kabalie, afin d'identifier et de traduire en justice tous les coupables, y compris Madame Pervenche Obéron, dont la "probable" disparition ou suicide ne saurait mettre un terme à ce dossier.

Bien que les Etats-membres entendent que vous ne faites pas confiance aux Etats-membres, et que nous comprenons la situation, ils ne sauraient accepter les accusations portées par la Principauté de Carnavale à savoir créer les conditions d'un massacre de civil. Comme nous l'avons précédemment dit, l'Organisation des Nations Démocratiques demandent uniquement le retrait des forces militaires. Les forces humanitaires engagées, sous le contrôle strict de l'Organisation des Nations Démocratiques sont invitées à s'engager sur le sol de la Principauté s'il elles recoivent l'assentiment des autorités de la Principauté de Carnavale. Une position de l'ensemble des États-membres qu'à rappeler récemment le Royaume de Teyla dans un communiqué en réponse a celui de la Convention Générale des Communes-Unies. Nous rappelons que le conflit est uniquement du fait de la Principauté de Carnavale.

Concernant la missive adressée à l'Organisation des Nations Démocratiques. Etant donné que la Principauté de Carnavale n'accepte pas les conditions fixées par les Etats-membres, l'Organisation des Nations Démocratiques se devra de répondre par la négative. Pour rappel, en tant que nation battue, la Principauté de Carnavale se doit d'accepter les conditions de l'Organisation des Nations Démocratiques afin d'ouvrir tout pourpalers de paix et conduire à un cessez-le-feu général. Tout refus des conditions entrainera la poursuite des hostilités. Les Etats-membres peuvent consentir à une médiation lorsque les conditions fixées seront acceptées, mais lesdits médiateurs doivent être choisis et acceptés par tous les acteurs (OND et Principauté). Il en saurait être autrement et la position militaire de la Principauté de Carnavale ne lui permet pas d'imposer quelconques médiateurs. La tentative d'imposition du Grand-Kah de la part de la Principauté de Carnavale est rejetée, et pourra être prise en considération lorsque la Principauté de Carnavale montrera une réelle envie de dialogue. Toutefois, l'Organisation des Nations Démocratiques consent que la confiance et le respect doit faire partie de toute discussion entre les acteurs et qu'il est possiblement nécessaire d'avoir autour des médiateurs acceptés par TOUS les acteurs, Votre Excellence.

En dernier lieu, Votre Excellence, les États membres insistent véritablement que les conditions fixées par l'Organisation des Nations Démocratiques, de bon sens, ne sont en aucun cas négociables afin d'ouvrir des pourparlers de paix et d'accéder à un cessez-le-feu qu'appellent de leurs vœux tous les États membres, un appel sincère. Au regard de la situation militaire actuelle, et de l'affaiblissement manifeste de vos capacités, la Principauté de Carnavale n'a objectivement aucune raison stratégique ou morale de vouloir poursuivre les hostilités. C'est pourquoi l'Organisation des Nations Démocratiques réitère avec la plus grande fermeté que toute discussion ultérieure, toute possibilité de dialogue pour une résolution pacifique, est et restera subordonnée à l'acceptation inconditionnelle et à la mise en œuvre vérifiable de l'intégralité des termes que nous avons énoncés. Nous attendons des actes concrets et non des tentatives de reformulation de l'évidence à votre avantage, ce qui est perçu comme une insulte pour les victimes d'Estham et du Pays des Trois-Lunes.

Veuillez agréer, Votre Excellence, l'expression de ma haute considération et de la volonté générale de parvenir à la paix.
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Entête  (obtenu par encrage)  de la Présidence de la République de l'Etat du Makota sur lequel on voit, outre le texte que l'on vient de donner, un écu avec une vache dans un cercle (armes de la République) flanqué de deux cowboys montés et armés et la devise est jointe : Dieu, Liberté, Patrie. Le tout est encadré.


Première partie
Deuxième partie
troisième partie


Signature à la plume élégamment tracée surmontée d'un texte imprimé par encrage en typographie ancienne (mais toujours d'actualité en Makota), il est écrit : Jean Irreville, Président de la République de l'Etat du Makota.
Transcription du TexteA l’attention de Mademoiselle Améthyste Castelage, gracieuses cheffesse de la Principauté de Carnavale
Mademoiselle,
Vous n’ignorez pas que c’est avec une grande peine que j’ai dû succéder à mon père à la présidence de la République du Makota, après qu’une mort soudaine nous l’a brutalement ravi. J’assume désormais ses fonctions, qui incluent naturellement la diplomatie. Je pense qu’il est grand temps d’ouvrir des relations officielles avec Carnavale. C’est pourquoi je sollicite de votre part l’autorisation d’y établir une ambassade. Nous avons songé à vous envoyer Sœur Scolastique, votre clone, qui en sa qualité de religieuse et d’autre vous-même serait sans doute la plus apte à faciliter nos relations. À vous de me dire si vous considéreriez comme flatteur ou insultant de recevoir votre clone en ambassadeur : j’aviserai en conséquence.
Outre cet aspect diplomatique — car il va de soi que l’ouverture d’une ambassade suppose la reconnaissance de votre État, de sa structure et de ses frontières —, je propose un accord à visée scientifique. Nos savants de l’Académie des Sciences naturelles du Makota insistent depuis longtemps sur la nécessité d’étudier vos jardins botaniques. Je me fais leur porte-voix et sollicite votre permission, ainsi qu’un guide. En contrepartie — car un bon accord doit profiter aux deux parties — je vous propose d’envoyer chez nous les savants de votre choix pour étudier nos nombreuses, hélas, maladies sexuellement transmissibles.
Si vous consentez à cet échange, sachez qu’il conviendra de n’envoyer chez nous que des hommes, ou des femmes religieuses (au besoin, nous pourrions leur faire prêter des vœux temporaires de six mois ou plus), faute de quoi la population risquerait de mal comprendre et d’adopter des comportements hostiles, possiblement dangereux. Bien entendu, le gîte, le couvert et le vêtement seraient pris en charge par nos soins, gracieusement et une escorte détachée de la Cavalerie du Makota vous serait allouée.
Enfin, je ne puis passer sous silence la question d’Estham. Je sais bien que la plupart des protagonistes de cette affaire ont disparu, mais je le redis, car ce fut toujours la position du Makota : nous estimons que Carnavale était pleinement dans son droit en garantissant sa souveraineté, et que l’OND s’est livrée à un impérialisme insupportable en s’ingérant dans une affaire qui, au fond, ne regardait que vous. Aussi, de même qu'à l'époque nous ne vous avions pas condamné, nous ne vous condamnons pas non plus aujourd'hui.
Voici, en somme, la proposition d'accord telle que je le vois et que je pourrais la présenter au Congrès du Makota :
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Accord diplomatique et scientifique entre Carnavale et le Makota
1.Les deux États signataires, à savoir la Principauté de Carnavale et la République de l’État du Makota, se reconnaissent mutuellement, tant en ce qui concerne leurs États et leurs frontières que leurs gouvernements et constitutions respectifs.
2.Les acteurs scientifiques de la République du Makota, en les personnes des membres de l’Académie des Sciences Naturelles, pourront étudier Les Jardins Botaniques de Carnavale et un guide leur sera fourni par les autorités de la Principauté, en échange de quoi une équipe de savant de Carnavale pourra se rendre en Makota pour y étudier les maladies sexuelles transmissibles rares que l'on y trouve, sous réserve de respecter les rêgles de bienséances vestimentaires et morales, et ils seront logés, nourris, vétis et blanchis gracieusement par les autorités du Makota et leur sûreté sera également garantie par un détachement de la Cavalerie de la République de l'Etat du Makota.
3.Il sera procédé à un échange d’ambassadeurs entre les deux nations, chaque État pouvant acquérir une ambassade sur le territoire de l’autre. Ces ambassades seront protégées par l'inviolabilité aussi longtemps que durera les relations officielles entre les deux États signataires, à savoir la Principauté de Carnavale et la République de l’État du Makota, et si jamais elles venaient à être suspendues ou brisées, chacun renverrai paisiblement la délégation de l'autre sans jamais porté, en aucun cas, le moindre préjudice à l'honneur, le corps ou les biens des membres desdites délégations.
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Il va de soi que tout est discutable dans cet accord. Aussi, je vous invite à me faire part des éventuelles lacunes que vous y trouvez, ainsi que de ce qu’il conviendrait de modifier, supprimer ou ajouter. Je ne présenterai cet accord aux Chambres qu’une fois que j’aurai reçu de vous la garantie qu’il correspond à vos besoins.

Dans l’attente de votre réponse, Mademoiselle, je vous prie de recevoir l’expression de mes salutations les plus sincères.
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À l'attention de Mademoiselle Améthyste Castelage.

Mademoiselle,

J'ai bien reçu votre lettre. Je reconnais que la plupart des compagnies du transport maritime n'ont pu, par nécessité, cesser les échanges avec Carnavale. Je dois dire entre nous que nombre d'entre elles n'ont pas vraiment essayé - du fait des armateurs avant tout : si la CGTM que je dirige dessert encore régulièrement Carnavale, c'est parce que mes clients me le demandent. Toujours est-il que nous n'avons pas prévu pour le moment de couper le commerce avec la principauté. Néanmoins, n'excluons pas que les pouvoirs publics de nos pays d'origine (je parle pour toutes les compagnies que l'ALCO représente), nous le demandent dans un avenir proche.

Nous pourrions discuter avec vous de la possibilité de maintenir à flot le commerce maritime avec Carnavale si un embargo officiel venait à voir le jour. Je ne suis personnellement pas contre (Carnavale a le droit de vivre après tout, et l'ordre ancien n'est plus). Mais je dois en parler d'abord avec les principaux membres de l'ALCO, afin que nous arrêtions une position.

Je ne garderai aucune copie de cette lettre, et je vous prie de croire que si vous la révéliez, ce sera parole contre parole. Je nierai avoir jamais eu un tel échange avec vous.

Bien cordialement,


Henri Cassenta
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Sceau officiel du Prince Ludovico XIV

À l'attention de Madame Violoncelle Sucre et de Monsieur de Julonin Vembranle


Le 7 décembre 2017.
Cher Madame Sucre,

Nous avons pour principe inaltérable de ne vendre nos armes qu'à une condition : qu'elles ne soient pas employées à la détérioration de la concorde internationale. En effet, il serait ô combien dommageable que le travail acharné des ingénieurs les plus éminents de la Principauté trouve son destin dans la poursuite d'on ne sait quel conflit stérile gâchant le paysage. Aussi notre contentement fut-il grand lorsque nous constatâmes vos motivations. Ce projet pyrotechnique constituera un pied-de-nez spectaculaire (c'est le cas de le dire) à tous les fauteurs de guerre qui parsèment encore notre planète.

Nous consentons sans hésiter à cette transaction si bénéfique, et nous nous souviendrons de ce marché comme la vente d'armement la plus profitable à la paix mondiale. Loin de causer le moindre blessé, ces lance-missiles serviront au ravissement de petits et grands. Nous tenons à assister à la fête !

Notre secrétaire vous glissera la facture conjointement à ce courrier.

Espérant que votre exemple inspirera d'autres nations,

Nous vous prions d'agréer nos plus sincères salutations.

Madame Bianchi, Conseillère en cheffe de la Bulle de la Police et des Armées de la Principauté de Grisolia.

Facture :

Vendeur : Principauté de Grisolia
Acheteur : Vembranle Inc

Objet de la transaction : 100 lance-missiles anti-aériens mobiles de niveau 2
Prix total : 17 000 unités internationales.
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Missive officielle du Tsarat parlementaire du Khardaz

Ministère des affaires étrangères du Tsarat du Khardaz, Kharinsk

A l'intention de Améthyste Castelage,

Veuillez recevoir par cette missive les plus sincères salutations du ministère des affaires étrangères du Khardaz, Akavki Tchëkéli, représentant du Tsar des terres sacrées du Tsarat parlementaire du Khardaz, Arman Tsarukyan.

En apprenant les dernières actions de l'OND en Carnavale à l'encontre de civils innocents et après les déclarations du duché de Sylva, qui annonce ouvrir bientôt le feu sur des civils, nous n'avons pu constater à quel point cette organisation et ses membres n'ont d'autres intérêts que la victoire et la puissance militaire. Il était donc entièrement normal que nous dénoncions cet acte de barbarie.

Concernant la deuxième partie de votre missive, il est vrai que notre nation du Khardaz a un grand déficit dans son armée dans le domaine marin. Nous ne disposons actuellement d'aucun navire, pas même de simple vedette. Nous ne disposons actuellement comme seule défense pour nos côtes, des missiles de croisière de type sol-mer. Bien que ces derniers soient d'excellente qualité, ils ne nous permettent qu'une légère défense et une grande difficulté d'identification de navires. Ainsi, il est aussi vrai qu'un investissement de votre part dans l'armée maritime du Tsarat parlementaire du Khardaz par des patrouilleurs, des corvettes, des frégates ou même des sous-marins serait fort charitable.

Dans l'espoir de bonnes relations futures,

Cordialement.
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Lettre du Code Communautaire


À l'intention d'Améthyste Castelage, à La Porte Verte,

Votre Excellence,
Les mots que vous utilisez pour vous adresser à nous sont lourds de sens, ils nous touchent jusqu'au plus profond de nos âmes. Non par ce qu'ils nous choquent, mais par ce qu'ils nous renvoient à notre propre situation. Les impérialistes, comme ceux de l'OND, entre autres, martyrisent nos espoirs et nos vies depuis des siècles. Mais la roue tourne et notre rébellion émerge aux quatre coins du monde, aux quatre coins de nos quatre vallées, aux quatre coins de vos quartiers, de vos souterrains. Dans cette optique, vous recevez notre plus solennel soutien, dans nos mots, dans votre combat, qui n'est pas bien différent du nôtre.

En y réfléchissant plus intensément, le Code Communautaire aime à penser que nos deux nations aient intérêt à se rapprocher diplomatiquement et économiquement. Pour ce faire, nous vous proposons d'investir en nos terres. Disons 3 milliards de chèques Carnavalais (9 000 PTS) par an à envoyer au Code Communautaire. Montant négociable. En échange, nous vous garantissons de prendre position selon vos intérêts, dans le cadre de la guerre contre l'OND. Enfin, tant que personne ne vient nous museler, nous pouvons vous le garantir. Si vous constatez un changement brutal de position, considérer cela comme de l'ingérence étrangère de la part de vos ennemis, ce qui vous donnera un argument médiatique de plus pour contrecarrer leur propagande. Pour être tout à fait transparent avec vous, si vous refusez notre proposition, nous ne changerons pas de position concernant l'attaque d'Alagnan, mais sachez que notre porte sera de nouveau ouverte à l'OND. Nous espérons que notre missive ne vous énerve pas, comprenez nous, nous avons besoin de capitaux pour ne pas disparaître et pour ne pas sombrer dans une énième guerre civile, ou plutôt devrions nous dire guerre par procuration.

En espérant vous revoir très bientôt, en bonne santé et riche d'une âme complète.

Les diplomates du Code Communautaire.
Pauvre mourra de la joie, maxime venant des Quatre Vallées.
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Lettre du Code Communautaire


À l'intention d'Améthyste Castelage, à La Porte Verte,

Votre Excellence,
Nous confirmons la bonne réception de votre message. Nous sommes ravis qu'un accord ait pu aboutir si vite, vous êtes quelqu'un d'efficace et de juste, comme le prétendait la rumeur. Nous vous recontacterons certainement dans les prochains mois concernant des affaires que nous souhaiterions mettre en place entre votre banque et notre institution. Dans tous les cas, nous vous souhaitons une agréable journée et une bonne chance concernant la guerre en cours.

En espérant vous revoir très bientôt, en bonne santé et riche d'une âme complète.

Les diplomates du Code Communautaire.
Pauvre mourra de la joie, maxime venant des Quatre Vallées.
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Entête  (obtenu par encrage)  de la Présidence de la République de l'Etat du Makota sur lequel on voit, outre le texte que l'on vient de donner, un écu avec une vache dans un cercle (armes de la République) flanqué de deux cowboys montés et armés et la devise est jointe : Dieu, Liberté, Patrie. Le tout est encadré.


première partie : la discussion
deuxième partie : le nouvel accord
Formule de courtoisie finale


Signature à la plume élégamment tracée surmontée d'un texte imprimé par encrage en typographie ancienne (mais toujours d'actualité en Makota), il est écrit : Jean Irreville, Président de la République de l'Etat du Makota.
Transcription du TexteA l’attention de Monsieur Blaise Dalyoha, Président Directeur Général de la Dalyoha
Monsieur,
Jamais il ne fut dans mon intention de vous retirer quoi que ce soit en matière de prérogatives ou d’autorité. Si j’ai pris la liberté de contacter Mademoiselle Castelage pour aborder avec elle des questions vous concernant, c’est uniquement parce que, la sachant cheffesse de l’État — ou quelque chose d’approchant, car je suis bien conscient qu’en Carnavale ce type de titulature ne doit pas s’entendre dans son sens strictement littéral —, il m’a semblé, manifestement à tort, que le protocole voulait que je m’adresse d’abord à elle avant d’entrer en communication directe avec vous.
Je vous prie donc d’accepter mes plus sincères et plates excuses. Le Makota étant le pays des droits individuels, et en particulier du droit de propriété, que nous tenons pour sacré, il ne saurait être question pour moi de méconnaître ou de négliger ce droit fondamental — et, par conséquent, le vôtre.
Cela rectifié, venons-en au fond, puisque vous me faites l’honneur de passer outre ma bévue. Si l’échange d’équipes vous agrée, mais que celui des ambassades vous semble prématuré, alors convenons de procéder au premier et de différer le second. En règle générale, c’est-à-dire pour les nations ordinaires, l’ouverture réciproque d’ambassades constitue une sorte de courtoisie diplomatique venant récompenser un accord commercial ou un flux économique établi.
Cependant, si l’installation d’une ambassade makotane en Carnavale ne vous semble ni utile, ni opportune, ou si elle ne vous honore en rien dans les circonstances présentes, alors n’en faisons rien pour l’instant. Mon Congrès m’en saura gré d’économiser au budget de l’État une dépense non indispensable, et pour ma part, je serai bien content d’éviter le passage obligé par leur vote. Voici donc, en conséquence, l’accord reformulé. Tout y demeure naturellement ouvert à la discussion et susceptible d’amendement. Je vous invite donc, en toute liberté, à me faire part des modifications ou ajouts qui vous sembleraient nécessaires :
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Accord scientifique entre la Dalyoha et l'Académie des Sciences du Makota
1.Les acteurs scientifiques de la République du Makota, en les personnes des membres de l’Académie des Sciences Naturelles, pourront étudier les Jardins Botaniques de Monsieur Dalyoha en échange de quoi une équipe de savants travaillant monsieur Dalyaha pourra se rendre en Makota pour y étudier les maladies sexuelles transmissibles rares que l'on y trouve en grand nombre.
2.Les savants carnavalais envoyés par Monsieur Dalyoha en Makota devront impérativement respecter les règles de bienséances vestimentaires et morales, et ils seront logés, nourris, vêtis et blanchis gracieusement par les autorités du Makota et leur sûreté sera également garantie par un détachement de la Cavalerie de la République de l’État du Makota. Le Makota ne sera pas tenu responsable si, du fait d'un comportement contraire aux lois et morales publiques makotanes, des savants carnavalais se trouvaient condamnés, rossés, mutilés, humiliés, suppliciés ou châties d'une quelconque façon, par une autorité judiciaire légitime.
3.Pour limiter les risques de réaction violente de la population makotane à la présence des savants envoyés par Monsieur Dalyoha, le détachement de la Cavalerie du Makota affecté à la sécurité des savants carnavalais sera investi par la Présidence de la République du Makota de l'ensemble des droits et pouvoirs des Maréchaux du Makota et pourra donc abattre ou pendre tout ceux qui, par leur comportement violent ou illégal, entraveront les travaux des savants, à l'exception des juges et autres magistrats élus ainsi que leurs adjoints et personnels.
4.Les savants Makotans pourront établir leur laboratoire à Bourg-Léon, au Grand-Hopital, où ils percevront de la part de Monsieur Dailyoha des échantillons en provenance des jardins botaniques qu'ils pourront étudier à leur convenance. Pour ce faire, et avec la permission et les conseils de Monsieur Dailyoha, ils établiront un laboratoire dans un bâtiment de leur choix acheté à leurs frais.Des savants makotans pourront aussi demander des guides pour monter des expéditions dans les jardins botaniques, expéditions qu'ils feront alors à leur risque et péril. Il va de soi que la Dalyoha ne sera jamais tenue responsable des accidents qui pourraient se dérouler dans les jardin botaniques. -----------------------------------------------------------------------------------------
Dans l’attente d'un réponse, Monsieur, et au nom de la République du Makota , veuillez recevoir l’expression de mes salutations les plus sincères et les plus distinguées.
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