15/12/2016
14:45:39
Index du forum Scène Internationale Diplomatie internationale Organisations internationales Organisation des Nations Démocratiques

Conseil Général - Page 8

4966
Jean-Luc
Représentant teylais au Conseil général, Jean-Luc Bourgard. Portrait officiel.



Je souscris aux propos de Børre Erken. Pas dans leur entièreté, mais de manière globale. En outre, le traité proposé par la République de Poëtoscovie souffre de la situation actuelle du pays et, de manière générale, de gros manquements. La première chose à laquelle nous pensons, rappelée par nos amis de l'Empire Démocratique et Parlementaire du Nord avant cette réunion, est la présence de cette nation au sein de l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme. Contacter l'Organisation des Nations Démocratiques, tout en sachant notre rivalité avec l'un des membres fondateurs, à savoir la Loduarie Communiste, relève d'un certain culot. Mais même là, la situation semble compliquée. Nous avons eu le plaisir d'échanger avec la République de Poëtoscovie par missive parce que cette nation souhaitait un consulat au Royaume de Teyla et nous avons évoqué la question de leur adhésion à l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme. C'est là que ça devient complexe, je préviens.

Les autorités poëtoscoviennes ont indiqué en réponse au Royaume de Teyla que le siège de la République à l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme n'était plus occupé par le pouvoir central, mais par un regroupement de régions, et quand je dis régions, je dis régions administratives, du pays en question et qui formeraient encore une fois selon les autorités poëtoscoviennes la Poëtoscovie Démocrate. Par ailleurs, selon ces mêmes autorités, les régions forment un contre-pouvoir de forme étatique. Une situation interne qui n'est en aucun cas une situation confortable et permettant l'établissement de liens de confiance dans la transmission de renseignements militaires, qu'ils soient de nature militaire ou non par ailleurs.

Toutefois, et c'est là une surprise agréable, le pays se dit toujours être hostile aux actions de la Loduarie Communiste, même à l'intérieur de l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme. La missive contient le fait que la République de Poëtoscovie dit explicitement : "Nous ne soutiendrons pas de nation alimentant des conflits contre vous." Une déclaration vraiment sincère, je le crois, et qui démontrait déjà à l'époque une volonté de rapprochement de la part de la République de Poëtoscovie. Le Royaume de Teyla n'est donc pas surpris par ce rapprochement, bien qu'un peu tout de même par la forme proposée, je dois l'avouer. On pouvait s'attendre à une demande d'adhésion à travers un rôle de membre observateur par exemple. Mais il semblerait que le pays ait lu les traités, une chose rare dans ce monde.

Nous rejoignons l'analyse de la République Fédérale de Tanska quant à la position de cette nation au Nazum. Elle devient un acteur de plus en plus important de cette région, notamment à travers ses tests de missiles balistiques, une situation lui permettant de compenser son faible réseau diplomatique. En règle générale, je crois que cette nation ne fait pas couler beaucoup d'encre auprès d'énormément de nations, ce qui est là aussi un avantage quand on a un faible réseau diplomatique. De plus, outre avec le Wanmiri dont les discussions sont très lentes, l'Organisation des Nations Démocratiques n'a aucune relation développée avec un État de cette région qui gagne en importance. Bien entendu, nous avons les territoires d'Outre-Mer des nations membres, mais cela n'est pas comparable à une présence diplomatique constante organisée au niveau de l'Organisation. Il semblerait qu'établir des liens, même uniquement sur le renseignement, avec un État nazumi paraisse une nécessité absolue pour combler ce manque.

Tout en prenant en compte les propositions des autorités Poëtoscoviennes, la République de Poëtoscovie est-elle la meilleure des nations pour cet objectif ? Tout d'abord, comme le précise, la République Fédérale, il convient d'enlever tous les renseignements à caractère militaire sauf à invitation expresse de tous les membres. Nous n'aurons aucun bénéfice à faire de la rétention d'information si une nation de cette organisation à des informations sur une invasion future de la République de Poëtoscovie par une quelconque nation et l'inverse me semble tout aussi véridique. C'est un cas très particulier je le concède, Vos excellences, mais des cas qui doivent être pris en compte. Nul doute que nous verrons une nation qui souhaite nous envahir, mais aussi autant avoir le plus d'information possible sur ladite invasion.

Ainsi, le Royaume de Teyla refuse toute entrée de ladite nation dans One Eye, mais est ouvert à un accord dans le cadre de l'Organisation des Nations Démocratiques ouvrant la voie à un partenariat sur le domaine du renseignement. Au regard de la situation politique du pays, cet accord, dont la base proposée par la République Fédérale plaît au Royaume de Teyla dans la configuration actuelle, ne saurait être accepté par le Royaume si nous n'avons pas l'assurance de la sécurisation des informations transmises à la République de Poëtoscovie. En outre, nous devons nous assurer que les informations transmises ne finiront pas dans un bureau de l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme. Une demande de clarification de la politique interne au gouvernement poëtoscovien me semble nécessaire avant validation de tout accord touchant au renseignement, et la construction d'une procédure commune de classification et de transmission des données sensibles est l'autre nécessité selon le Royaume de Teyla. Tout cela pourra être indiqué soit dans une annexe, soit dans le traité liant les deux entités.


Jean-Luc Bourgard avait fini sa plutôt longue prise de parole. Il laisse ses camarades parler et rebondir tant sur sa réponse que sur la prise de parole de son collègue du Nord de l'Eurysie.
3607

Maurice Carilac - Très chers alliés, je réitère comme à chaque discussion mon adhésion à vos propos, emplis systématiquement d'un bon-sens constant et d'une vision géopolitique murie. C'est donc avec un certain plaisir que je peux à nouveau dire aujourd'hui que je plussoie aux déclarations tanskiennes et teylaises. Mais trêve de compliments relevant eux-aussi du bon sens, je vais donc exprimer la position impériale sur la proposition poëtoscovienne.

Nous avons en effet rappelé à titre informatif la présence de la République Poëtoscovienne, aussi appelé parfois Nation Littéraire, au sein de l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme. Je rappellerai donc que cette organisation fut fondée par la tristement célèbre junte communiste de Loduarie, aujourd'hui disparue à notre plus grand soulagement, mais également composé des nations et de mouvements idéologiques ayant à plusieurs occasions exprimées ou démontrés une hostilité à l'égard des nations membres de l'Organisation des Nations Démocratiques. Si cette organisation n'est pour le moment qu'une plateforme de discussion idéologique, elle a le potentiel sous l'impulsion de nations aux ambitions grandissantes et à l'attitude pour le moment peu claire vis-à-vis de notre alliance - je pense notamment à la Fédération d'Estalie qui a déjà envahi il y a peu de temps sa voisine, la Kartévilie et l'a convertis à son modèle anarchisant - le potentiel de devenir une plaque tournante de la déstabilisation mondiale par le financement et le soutien à divers mouvements communistes, anarchistes ou tout autres idéologies UICS-compatibles en vue de déstabiliser les ennemis de cette organisation, souvent les démocraties libérales et les nations proches de notre alliance, sans compter le risque de soutien aux mouvements séparatistes et indépendantistes.

Les éléments apportés par nos estimés homologues teylais, que nous remercions pour ces précisions, ajoutent, il faut le dire, de la confusion à une politique intérieure déjà peu lisible pour les observateurs nationaux. Considérant l'actuel présidence plutôt conservatrice et nationaliste de la République, d'après les dernières informations qui me sont parvenues, mais aussi la forte présence de groupuscules communistes et leur influence dans certaines régions, ainsi que la présence de factions que nous pouvons qualifier de sectaires dans le milieu politique poëtoscovien, l'Empire est quelque peu perdu sur ce plan. Ajoutons à cela un récent scandale, il me semble à propos de conditions de détentions inhumaines et une incompréhension impériale au sujet de l'adhésion de certaines régions du pays à une organisation internationale alors que ce même pays n'est pas fédéral aux dernières nouvelles, nous aboutissons à une situation obscure pour les responsables impériaux.

Nous remercions encore une fois nos homologues teylais qui nous ont apportés des informations rassurantes et faisons donc confiance à votre analyse de la sincérité des déclarations poëtoscovienne. L'Empire n'est pas, à l'instar des tanskiens et teylais, fondamentalement opposé à une collaboration entre l'Organisation des Nations Démocratiques et la République Littéraire au sujet du renseignement, cependant nous approuvons aussi l'avis tanskien étant que les dispositions actuelles, bien qu'étant une base de travail intéressante, ne conviennent pas aux intérêts ONDiens. L'adhésion à l'initiative One Eye, initiative liée aux Chartes fondatrices, ne sera pas possible et ne serait pas utile dans le sens où communiquer des informations sensibles, notamment militaire à la Poëtoscovie sur des sujets n'ayant pas de rapport avec celle-ci, serait incongru. Il est cependant intéressant de noter les dires teylais concernant des menaces d'ordre militaire ou du moins sécuritaire pesant sur l'une ou l'autre des parties de la coopération. Il nous parait donc nécessaire de créer un texte clair, indiquant le degré de partage d'informations sur des sujets communs aux deux parties ainsi que sur des menaces réelles vis-à-vis d'une des deux parties dont l'autre auraient connaissance.



___________________________________


https://i.postimg.cc/3Jdhq9s3/Maurice-Carilac.jpg
Maurice Carilac
1025
Juliette Mésange était quelque peu embarrassée pour une raison surprenante : elle était d'accord sur tous les points avec ses homologues et n'avait strictement rien à redire. Elle n'avait strictement aucune valeur ajoutée à cette discussion.

« Que ce soit sur la nécessité de réorganiser la proposition de la Poetscovie pour convenir à nos objectifs sécuritaires et confidentiels, l'importance croissante de ce pays qui rendrait peu judicieux de refuser son offre, les interrogations laissées par une telle proposition malgré le positionnement de l'UICS, le Duché de Sylva est dans l'ensemble d'accord avec tous les points relevés.
Procéder par étape en prenant le temps d'établir une relation de confiance serait conséquemment une solution proposée par le Duché de Sylva. Nous pourrions commencer par une forme réduite de ces échanges de renseignements de manière à ne pas mutuellement nous compromettre tout en ayant un véritable apport. Ce sera par ailleurs l'occasion de tester la Poetscovie et la pertinence d'approfondir une telle entente, mais également si nous pouvons leur faire confiance compte tenu de leurs péripéties internes et de leurs affiliations avec l'UICS. »
467
Manticore, le 07 décembre 2016
CM-RO........... ........ ...........
ORDJO....... ............. ..........


DETAILS
Origine : ............ Secrétariat général du Conseil
Destinataire : .....Délégations
Objet : ............... Réunion ordinaire du Conseil Général (07 décembre 2016) - Ordre du Jour

Les délégations trouveront ci-joint les points du jour à aborder dans le cadre de la réunion ordinaire du Conseil Général. La présente réunion n'est pas publique.


___________________


1. Les membres de l'Organisation des Nations Démocratiques sont invités à se prononcer sur une déclaration commune à l'initiative du Royaume de Teyla face aux événements mondiaux.
7975
Jean-Luc
Représentant teylais au Conseil général, Jean-Luc Bourgard. Portrait officiel.



Vos Excellences, Chers partenaires,

Face aux événements mondiaux, l'Organisation des Nations Démocratiques peut-elle rester silencieuse ? Le Royaume de Teyla estime que la réponse à la question est actuellement non. En outre, nous avons fondé cette organisation sur des valeurs cardinales pour nous, États-membres, de cette organisation à laquelle le Royaume de Teyla doit la paix face à la Loduarie Communiste. Ces valeurs sont profondément bafouées par des nations étrangères qui commettent des crimes, que nos législations nationales ne tolèrent aucunement et prévoient de lourdes peines de prison. Vous l'avez compris, à travers mes mots, je parle de la Principauté de Carnavale qui, outre le crime de colonisation, à l'air moderne, commet un génocide sous les yeux de la communauté internationale. Face à cet acte aux antipodes de nos valeurs, l'Organisation des Nations Démocratiques ne peut rester silencieuse, d'autant plus que je n'oublie pas que des nations de cette organisation sont aussi afaréennes.

L'Organisation des Nations Démocratiques ne doit pas uniquement agir, communiquer quand il s'agit du continent aleucien ou encore eurysien. Je sais bien, chers partenaires, que si la nécessité se fait ressentir, nous n'hésiterons pas à répondre à l'appel d'une nation nazuméenne ou encore afaréenne. Mais ce qui importe, ce n'est pas ce que nous savons, mais ce que pensent les nations, les peuples, de ces continents. Le communiqué, que je propose aux États-membres, aurait pour objectif premièrement d'envoyer un message de positionnement stratégique. Il enverrait comme message que l'Organisation des Nations Démocratiques observe les développements en Afarée et est préoccupée par lesdits développements. La mention directe de la Principauté de Carnavale permet de démontrer, si cela était nécessaire après la réponse de l'Empire Démocratique et du Nord, que nous nous posons contre la Principauté et que nous n'avons pas la crainte de dénoncer et d'agir contre la Principauté si c'est nécessaire.

Face à la menace qui pèse sur l'Afarée et, par effet domino, qui pèse sur certains États-membres de l'Organisation des Nations Démocratiques, nous rappelons à tous, et notamment à la Principauté de Carnavale, l'unité des membres qui composent l'Organisation des Nations Démocratiques, qui ne saurait être remise en cause par les actes d'une puissance étrangère. Permettre à la Principauté de Carnavale de réussir son projet génocidaire envers les populations afaréennes serait un échec moral, politique et diplomatique pour les nations s'opposant à cette politique. L'Organisation des Nations Démocratiques a la chance d'avoir en son sein les organes nécessaires à l'organisation d'une réponse collective, ce que ne peut prétendre aucune organisation internationale, outre l'Organisation des Nations Commerçantes.

Les agissements de la Principauté de Carnavale nous donnent les arguments pour que nous respections l'engagement pris dans le dernier article du Traité de Manticore, à savoir la construction d'un droit international pour lutter contre ce type de crime entre les États-membres, mais aussi avec des nations tierces, quand on regarde les discussions de la Conférence de Manticore. Je ne crois pas que nous arriverons à construire un cadre international en dehors de cette organisation, c'est l'avis aussi du Gouvernement de Sa Majesté. Toutefois, le génocide pourrait avoir des effets inattendus. Nous ne pouvons écarter l'hypothèse que de tels actes agissent comme un électrochoc pour les dirigeants du monde, y compris les nations autoritaires et non démocratiques, afin de légiférer au niveau international sur certains sujets, y compris le traitement des populations civiles.

En dernier lieu, nous espérons que les Afaréens verront d'un bon œil ledit communiqué et viendront prendre contact avec notre organisation pour agir de manière commune et unie face à la Principauté de Carnavale. Avec la République Faravanienne, nous avons toute la légitimité pour intervenir. Mais au regard de l'importance que prend un mouvement pan-afaréen, je crois qu'il est plus judicieux que des nations tierces à l'organisation nous demandent d'intervenir. Si une telle situation ne se présente pas, l'article IX nous donne toute la latitude législative pour intervenir pour mettre fin à un génocide, sans l'accord des principales nations du continent. Mais nous sommes tous d'accord, j'en suis certain, pour dire qu'avec leur accord, cela serait mieux.

La position du Royaume de Teyla est plus radicale que mes propos, à vrai dire. Le Gouvernement de Sa Majesté ne souhaite pas voir le Royaume de Teyla intervenir en Afarée sans l'assentiment des nations régionales. La seule exception, bien entendu, serait qu'une nation membre de l'Organisation des Nations en fasse la demande. Mais en dehors de cela, le Gouvernement de Sa Majesté prévoit, dans l'état actuel, de pratiquer uniquement des missions humanitaires. Si la volonté des nations ici présentes est autre, le Gouvernement de Sa Majesté est ouvert au débat, bien entendu. Toutefois, le communiqué proposé est le suivant, Vos Excellences :


1. Nous, chefs d'État et de gouvernement de l'Organisation des Nations Démocratiques, membres de l'Organisation des Nations Démocratiques, sommes réunis à Manticore pour réaffirmer notre engagement sincère et profond envers l'Organisation des Nations Démocratiques, qui a su s'imposer sur la scène internationale comme l'une des organisations et l'une des alliances les plus influentes. Elle a su s'imposer sur la scène internationale comme une force incontournable pour la paix, la stabilité et la promotion des valeurs démocratiques. Ces membres réaffirment leurs engagements, pris à travers l'article cinq du traité de Bandarhan, lorsqu'un État membre est menacé et qu'il en fait part à l'Organisation des Nations Démocratiques, conscients que l'intégrité territoriale et la souveraineté de chacun des membres du Conseil Militaire sont inextricablement liées à celles des autres membres. Une attaque contre l'un des membres est une attaque contre l'ensemble des autres membres.

2. Unis face aux dangers du monde, conscients des enjeux considérables se jouant sur certains continents, les États-membres réaffirment leur attachement à l'article IX du Traité de Bandarhan. Cet article affirme notre responsabilité collective de protéger les peuples contre les crimes les plus graves. L'Organisation des Nations Démocratiques et ses membres observent la montée en puissance d'États se sentant au-dessus d'une morale, pourtant nécessaire, pour le bien-être des populations civiles. En l'absence d'un droit international universellement reconnu et faisant consensus auprès des acteurs internationaux, des nations exploitent cette absence, dans l'unique objectif de servir leurs intérêts, faisant peser une menace sur les nations régionales et les populations civiles.

3. Les États-membres condamnent fermement les crimes perpétués par la Principauté de Carnavale en Afarée, qui profite de l'absence d'une organisation méthodique des nations démocratiques, ou alors qui condamnent le génocide, notamment au niveau afaréen. La Principauté de Carnavale profite de l'absence de droit international ou d'un consensus quant au traitement des populations civiles dans toutes les circonstances.

4. Unis dans la défense des valeurs démocratiques, de la liberté et des droits humains, les États-membres appellent à la construction d'un droit international prenant en compte les populations civiles. Les États-membres s'engagent à commencer les discussions au sein de l'Organisation des Nations Démocratiques quant à la construction d'un droit international. L'Organisation des Nations Démocratiques a pour objectif, comme fixé par le Traité de Manticore, de construire un droit international dans lequel les nations et les peuples seront entendus et respectés.

5. Les États-membres s'alarment de la situation en Oskallie. Les États-membres observent avec attention les actions d'un pouvoir non légitime, parce qu'élu durant la junte militaire, qui fait basculer la nation d'Oskallie dans une politique autoritaire, illibérale et non démocratique. L'Organisation des Nations Démocratiques appelle à la retenue de la part des autorités en place quant aux actions qu'elles entreprennent face aux manifestations. Elle appelle à l'organisation d'élections libres se déroulant dans un contexte où la liberté d'expression et où les conditions permettant une élection sincère soient réunies.

6. Considérant les menaces et la nécessité pour les États-membres de s'unir dans la défense de tous, les États-membres s'engagent à fixer des objectifs d'équipements au niveau global de l'Alliance, afin de se donner les moyens de se prémunir de toutes les menaces et d'assurer une dissuasion convenable. Cet objectif se traduira par des plans capacitaires communs visant à combler les lacunes critiques identifiées dans les domaines de la force armée, du renseignement, de la cyberdéfense et de l'espace. La crise afaréenne a démontré que l'action diplomatique sans une capacité militaire convenable n'était pas entendue de la part de certains acteurs internationaux. À ce titre, les États-membres tirent les leçons de ce constat.

7. Les États-membres réaffirment leur engagement en faveur de la paix et de la stabilité mondiale.

Haut de page