18/10/2017
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Activités étrangères à Carnavale - Page 8

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La peste ? Comme c'est mignon.
Je ressors d’Ebola y'a trois ans. Et j'ai eu chikungunya cette année. Et le choléra aussi, mais en fait, c'était juste la bread sauce caratradaise.

Un siècle d'expérience laborantine contre dix millénaires d'exposition à des réservoirs naturels de maladies aux noms les plus terrifiants les unes que les autres. Paludisme, fièvre jaune, Ebola, Sylva était le foyer d'un nombre considérable de maladies qui avait forgé son expérience dans ce domaine, tant au niveau de l'expérience médicale pour y répondre que de la rigoureuse discipline inculpée par la force des choses aux habitants. Ça, et la rumeur disant que les sylvois sont faits en grande majorité d'alcool, ce qui les désinfecte automatiquement d'un peu tout et surtout du désespoir. L'opération carnavalaise reposait sur plusieurs éléments bien préparés, mais souffrait de certaines vulnérabilités à laquelle les sylvois allaient dans une certaine mesure pallier sans même le savoir.

Volet technique :

La métropole carnavalaise représente plus de soixante-cinq milliers de kilomètres carrés. Considérant la densité de la ville, on peut supposer qu'elle ne représente qu'une petite fraction de cette superficie, dont l'essentiel est occupé par les champs sur lesquels sont actuellement déployés l'OND (à savoir Faravan, Caratrad, l'Empire du Nord, Sylva et Teyla, volet Opération 5). En supposant que les drones soient extrêmement efficaces dans la dispersion d'agents aérosols, on peut supposer qu'ils sont aptes à couvrir 10 km² par jour (performance des meilleurs avions d'épandage). Cela représenterait en une journée 370 km² avec les 37 drones mobilisés, soit 1% de la moitié de la surface de la métropole, et ce, en une journée. Si les forces de l'OND ne sont pas non plus nécessairement réparties sur une telle surface en trois jours, le manque de moyens de reconnaissance de Carnavale fait que les drones devront d'eux-mêmes fouiller la région pour localiser et cibler les forces démocrates, ne permettant pas de faire une razzia en frappant droit au cœur l'OND.

Cela prend également en considération que les avions puisse opérer librement, or, ils sont confrontés à deux éléments. Premièrement, rien que les troupes sylvoises intègrent quatre-vingt canons antiaériens et vingt DCA mobiles respectivement dans les forces aéroportées et blindées sylvoises. S'ajoute à cela 23 radars mobiles sylvois et les forces anti-aériennes de l'Empire du Nord. Les drones épandeurs qui s'exposeront aux forces sylvoises seront conséquemment menacés par les unités de DCA (en supposant que l'épandage se fasse à basse altitude où il sera efficace, autrement le pathogène sera excessivement peu concentré en plus de se disperser par le vent, exposant le voisinage et la ville).

S'ajoute à cela un dernier point, aérien. Si les forces aériennes opèrent depuis des porte-avions, elles assurent une patrouille constante en relayant les escadrilles en vol, signifiant la présence permanente d'intercepteur pour localiser et abattre les drones. Rien que sur le porte-avion sylvois, on dénombre 36 chasseurs bombardiers pouvant se relayer sous la forme de six escadrilles de six chasseurs, la même chose pouvant se faire auprès des alliés. En plus de cela, les deux avions radars et les deux avions de guerre électronique, ayant une meilleure autonomie que des avions à réaction, peuvent, eux aussi, se relayer en permanence pour localiser et aveugler les drones (quand bien même une automatisation du trajet limiterait l'efficacité du brouillage, cela signifie également un plan de vol préprogrammé sans improvisation ou manœuvres d'évasion).

Volet sanitaire :

Carnavale est connue pour son usage extensif d'agents chimiques ou pathogènes et les sylvois brillent par leur expérience face à ce genre de menaces. Notons en effet que les maladies infectieuses graves font partie des risques naturels auxquels sont exposés les sylvois depuis leur arrivée sur le continent, quand ils s'appelaient encore « Mounakaz » et que Carnavale n'existait pas. Cela a permis de développer une culture sanitaire incluant la reconnaissance des malades, leur responsabilisation, une absence d'hésitation à communiquer sur d'éventuels symptômes et une prise au sérieux des cas communiqués par l'ensemble des pairs. Les unités contaminées peuvent de cette manière rapidement être identifiées et cloisonnées (d'autant que l'énorme zone à couvrir et les tactiques modernes impliquent de se répartir sur une grande surface plutôt que de se concentrer sur de petits volumes).

Sylva a qui plus est récemment eut affaire à une épidémie d’Ebola en Sylva trois ans auparavant, suite à l'exposition de population à des chauves-souris infectées. Cela permit de constituer un exercice grandeur nature d'ampleur, apte à rappeler que les bons réflexes sur les mesures d'hygiènes, le cloisonnement, l'auto-quarantaine et l'attention aux signes précurseurs et symptômes de contagion. Les épidémies de masse n'ont rien de nouveau pour les sylvois (qui connaissent chaque année une nouvelle variante de dengue). L'impact moral que peut avoir un tel coup est fortement pondéré par cette tradition et culture façonnée par les épidémies.

S'ajoute à cela le volet NRBC auquel n'est pas inconnue Sylva. Si cette préparation est discrète, elle est bien présente et anticipée depuis un moment contre Carnavale[/url], d'autant plus suite au passif avec les komunteranos quand fut communiqué qu'ils prévoyaient d'employer des armes bactériologiques contre les populations civiles sylvoises. Le poing qu'agite Carnavale n'a rien de nouveau pour les sylvois. Il est un peu plus impressionnant avec ses petits gants, mais il est d'une banalité sans non. Les sylvois sont rudement préparées à une Carnavale bien trop confiante en ses solutions scientifiques contre une invasion militaire d'ampleur.

Volet médical :

Vient enfin le dernier point, le fameux agent GILGAMESH développé à partir de souches agressives de la peste ou de la variole. Ce sont là des maladies mortelles quand elles ne sont pas traitées et d'autant plus dangereuses que les pathogènes sont issus de variantes modifiées à posteriori pour accroître leur résilience à un peu tout. Mais Carnavale n'est pas la seule à disposer d'un génie biologique et les armées démocrates intègrent également des unités médicales doublées d'un appui logistique et de centres de recherche depuis la métropole. Si les éléments précédemment cités permettent de contenir et cloisonner la propagation du mal avec la responsabilisation et mise en quarantaine, ce volet-ci permet de proposer une réponse définitive à celui-ci. Même sans directement traiter les malades, l'accompagnement pour s'occuper des symptômes permet déjà d'éviter les causes de la mort et d'aider à la survie jusqu'au rétablissement. En plus de cela, l'important dispositif logistique déployé par l'OND permet un rapatriement des malades selon des normes sanitaires strictes (respect des règles de quarantaine, désinfection des appareils contaminés...) jusqu'à des hôpitaux dédiés en Sylva ou dans d'autres pays de l'OND.

Ces rapatriements permettront une analyse d'urgence et la mise à disposition de premiers éléments d'adaptation pour aller au-delà du traitement des symptômes et proposer progressivement des mesures plus adaptées sur le long terme et la prévention. Rien que Sylva dispose d'une importante capacité académique et scientifique (bien supérieure à celle de Carnavale), auxquelles s'ajoutent celles de l'ensemble de l'OND qui atteignent une quantité de moyens scientifiques et hospitaliers simplement démesurés, apte à répondre rapidement à ce genre d'urgences. Le risque de saturation est moindre grâce à l'ensemble de ces éléments de force.
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