11/11/2014
08:02:48
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Cabinet des Affaires étrangères - Page 9

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L'appel téléphonique :


De : cabinet de Michal Trëvenon, Ligert, Gallouèse
À : cabinet d'Angel Rojas, Manticore, Teyla



Oui allo ? Votre excellence.

Je vais bien, je vous remercie, et vous ? J'espère que les récents événements n'ont pas troublé vos heures de sommeil, c'est hélas mon cas. Non pas à travers des cauchemars ou des rêves, mais par un temps de travail supplémentaire.

Humm, je vois, Michal Trëvenon pouvait clairement entendre que le Premier ministre fumer. C'est un dossier complexe, mais effectivement nos positions sont proches. Enfin, tout dépend à qui on demande du côté de la Gallouèse, je ne suis pas forcément d'accord avec l'entièreté des propos de M.Ventura. Michal pouvait entendre le tapotement des doigts du Premier ministre sur sa cigarette pour extraire les cendres de celle-ci. Je comprends que la situation actuelle n'est plaisante pour personne, y compris pour les communistes, mais nous ne pouvons difficilement soutenir publiquement une position aussi franche sur la Translavya. Politiquement, cela m'a même mis dans la merde, en interne ça pousse pour que j'annonce la reconnaissance de la République Translavique au nom du gouvernement, pour soutenir nos partenaires.

Bref, en tout cas, le Royaume souhaite bien entendu que la République Translavique soit indépendante du Royaume, mais aussi de l'Organisation des Nations Démocratiques. C'est au peuple de choisir la voie future du pays, pas à nous. C'est pour cela qu'en attendant, le Royaume fait le strict minimum. Concernant une réunification, je ne sais pas quoi en penser. Cela dépend des conditions de la réunification. Elle ne pourra se faire à l'unique condition des communistes. Je sais que vous êtes fidèle à la neutralité et je pense que vous avez tendance à penser que la partie communiste est la continuité de l'ancien régime. Il est difficile de voir cela comme la continuité. Je tiens à vous rappeler que l'ancien régime communiste a enfermé pendant plusieurs jours sa population dans des bunkers, la science était érigée en totem. L'actuel régime communiste n'a plus rien à voir, d'autant qu'une nouvelle constitution est déjà mise en place.

Toutefois, comme dit précédemment, je vous rejoins parfaitement sur la nécessité d'autodétermination et de souveraineté, ces principes doivent être sauvegardés. Nous avons eu des contacts avec le gouvernement intérimaire afin de demander l'élection d'une assemblée constituante dans les plus brefs délais, pour construire un régime qui tient la route. Dorénavant, il faut attendre les actions du gouvernement. Si un État de droit n'est pas construit, des élections faites dans un temps suffisant pour construire un paysage permettant la libre expression de tous et toutes, alors je vous assure que le Royaume de Teyla se retirera du territoire et ne prendra plus part automatiquement à sa défense. Vous m'avez dit être venu prendre la température de Manticore, il me semble l'avoir détaillée. Concernant les autres nations de l'OND, Sylva est proche de la position que nous avons, pour ne pas dire la même. Je pense que la différence se situe sur l'économie et à quel point les nations sont prêtes à aider pour assurer une économie stable et prospère. Tanska et Caratrad veulent avant tout une démocratisation et éviter qu'un régime capable de commettre des crimes de guerre s'installe. L'Empire du Nord, pareillement, mais avec un plus fort accompagnement et une garantie de sécurité. Ce qui est compréhensible en soi.

Et vous, votre excellence, quelle est votre position ?
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L'appel téléphonique part II:


De : cabinet de Michal Trëvenon, Ligert, Gallouèse
À : cabinet d'Angel Rojas, Manticore, Teyla



Vous souhaitez que la République Translavique soit ce qu'elle veut être, mais vous ne souhaitez pas que le peuple choisisse de donner les moyens à l'État de défendre non seulement l'État central, mais aussi la population habitant sur ces terres. Vous parlez de contrainte dans votre proposition, nous ne sommes donc pas sur un choix libre dont la population aurait son mot à dire. De plus, si huit nations, qui répondent à la démocratie certes, imposent à un peuple d'un million d'âmes un désarmement forcé, cet acte va créer un sentiment d'injustice, d'incompréhension au sein de la population, qui amènera à une montée de la colère et peut-être une certaine forme de haine. Cette colère et cette haine pourront prendre plusieurs formes. La plus à craindre pour l'Organisation des Nations Démocratiques est la création de mouvements armés pour déloger les armées occupantes. Ce sentiment d'injustice sera renforcé si seulement la République Translavique est soumise à ce désarmement. Si vous voulez que la Translavya ne soit plus capable de frapper d'autres régimes d'Eurysie, il faudra étendre la mesure du désarmement à la Démocratie communiste de Translavya, qui, comme la République Translavique, est soutenue par une organisation internationale, au regard de l'influence du P.E.V. au sein du gouvernement translave. Pour toutes ces raisons, je suis défavorable à votre proposition, qui va à l'encontre de votre propre doctrine, à savoir laisser le peuple décider du destin qu'il souhaite.

Toutefois, je vous rejoins sur le dernier point que vous évoquez. Afin de satisfaire tout le monde, dans un premier temps, j'ai une proposition à vous soumettre. Afin dans un premier temps de rassurer nos partenaires, mon gouvernement publie un communiqué dans lequel il reconnait la République Translavique mais se montre ouvert à la reconnaissance de la Démocratie communiste de Translavya, mais qu'il faudra une discussion franche entre le Royaume et ce régime avant toute reconnaissance. Par ailleurs, ce communiqué souligne l’impérieuse nécessité, afin d’éviter la répétition des erreurs passées, que les deux nations de Translavya parviennent à un accord mutuel sur la limitation de leurs forces armées, dont les modalités spécifiques seront définies par leurs gouvernements respectifs. À cet égard, le Royaume de Teyla et le Duché, forts d'une position commune, expriment leur volonté de servir à la fois de médiateurs pour les négociations et de garants du respect du traité par toutes les parties concernées. Toutefois, ce traité ne pourra être négocié par le gouvernement par intérim de la République Translavique pour des raisons évidente de légitimité.

Afin de montrer notre bonne foi, sur la souveraineté, le Royaume de Teyla peut trouver une formule à mettre dans le communiqué, dans le but d'augmenter la pression, sur la nécessité d'élections libres et la constitution d'une assemblée constituante dans les plus brefs délais. Qu'en pensez-vous ?
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L'appel téléphonique part III :


De : cabinet de Michal Trëvenon, Ligert, Gallouèse
À : cabinet d'Angel Rojas, Manticore, Teyla



Je ne sais pas si on peut parler d'un contrôle du gouvernement par intérim, toutefois, ils sont sous surveillance rapprochée du gouvernement de Sa Majesté Catherine III, je vous l'assure. Nous le devons aux Translaves, mais aussi, c'est une obligation pour nous assurer que les erreurs passées, les crimes passés ne recommencent pas et nous assurer que nous ne voyons pas les prémices d'un système, des signes avant-coureurs annonçant que le gouvernement par intérim souhaite poursuivre la politique destructrice de l'ancien régime ou qu'une quelconque entité poursuive un but qui va au-delà de la dignité humaine. Je pense notamment à ces bunkers dont l'utilisation à outrance pose d'énormes questions, je dois bien l'avouer. Le Premier ministre plissa les yeux, oubliant que son interlocuteur ne le voyait pas, un geste physique fait pour appuyer l'intensification de sa réflexion, qui se fit au-delà de la simple question politique, mais prit en considération le facteur social d'acceptation des bunkers dans une société civile. Cela reflète, selon Rojas, une paranoïa ambiante très malsaine, ne permettant pas un milieu universitaire et une élite de s'épanouir, notamment en prenant en compte les autres particularités du précédent régime.

Nous avons tous une part de responsabilité dans cette histoire, en ayant laissé la Loduarie Communiste commettre des opérations militaires en toute impunité pendant trois années consécutives sur le sol Eurysien. Car ne nous y trompons pas, le premier fautif est bel et bien la Loduarie Communiste, qui a commis un acte de guerre illégitime, sans raison. Certes, les acteurs politiques et les décisionnaires de la Translavya n'ont pas aidé à calmer la situation, mais chaque nation attaquée a un droit irréversible à se défendre. Certes, je dénonce les méthodes employées, et c'est pour cela que nous sommes intervenus. Que vous visiez nos ennemis et nos alliés, une morale doit être appliquée, c'est là le cœur de ma philosophie. Cependant, rappelons que les Translaves ont répondu à une attaque injustifiée. Votre demande de désarmement a une faiblesse majeure selon moi : elle ne prend pas en compte le facteur qui a déclenché tout ceci, à savoir la Loduarie Communiste et son leader intransigeant, qui devient une marionnette du P.E.V.

La Loduarie Communiste n'a aucun problème à entamer des attaques injustifiées. Ne pensez pas qu'ils n'utiliseront pas la Démocratie communiste de Translavya pour attaquer une nation régionale déplaisant au régime, à l'organisation de Lorenzo. Rappelez-vous que Zladingrad était censé être une nation indépendante de la Loduarie Communiste, qui serait pacifique pour résumer. Avez-vous vu le résultat ? L'opération de la Loduarie sur la Translavya a commencé depuis Zladingrad. La situation n'est pas enviable à cause de la Loduarie Communiste, toujours et encore elle. Il est de notre responsabilité, Michal, de mettre fin à cette folie. Je suis très sérieux, je ne tolérerai pas une frappe militaire impunément de la Loduarie Communiste dans le futur. Cette dernière attaque toujours ceux qui n'ont pas les moyens de se défendre, tels des lâches. Ce sujet doit être discuté si nous voulons éviter une situation similaire dans le futur.
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L'appel téléphonique part IV :


De : cabinet de Michal Trëvenon, Ligert, Gallouèse
À : cabinet d'Angel Rojas, Manticore, Teyla



Ne soyez pas mesquin sur les partenaires du Royaume Michal, la discussion s'en portera mieux ainsi. Sur la Loduarie Communiste, ce n'est pas de la psychose du Royaume, ni d'un État-membre de l'Organisation des Nations Démocratiques, je ne suis pas en train de faire mes dents à un âge très jeune. Mais nous devons inscrire les événements dramatiques qui sont arrivés en Translavya dans un contexte global et éviter que ces événements se répètent à l'avenir, quelle que soit la forme de la répétition. Vous êtes ici pour éviter de nouveaux crimes de la part de la Translavya, c'est louable et c'est aussi un des objectifs du Royaume. Mais parmi ces objectifs qu'a le Royaume, nous avons bien entendu l'assurance de la paix dans la région translave, mais aussi éviter que l'on se retrouve dans une situation similaire à l'avenir, car le régime loduarien a décidé de déclencher une guerre illégitime, encore une fois. La solution translave doit passer par la réflexion autour d'une réflexion globale, si cette solution doit se faire en discutant avec la DTC ou encore la Loduarie, nous y sommes prêts bien entendu. Quoi qu'il arrive, nous ferons le communiqué dont nous avons parlé, il y a quelques instants.
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L'appel téléphonique part V :


De : cabinet de Michal Trëvenon, Ligert, Gallouèse
À : cabinet d'Angel Rojas, Manticore, Teyla



Je comprends, mais pour moi, les objectifs de la Gallouèse sont remplis pour le moment. Ainsi, nous n'avons aucune contrepartie supplémentaire à donner. Entendez-moi bien, la République Translavique ne représente plus aucune menace à l'instant T, ni sur le plan militaire, ni sur le plan politique. Sur le plan militaire, il est évident que l'appareil militaire de l'ancien régime n'existe plus. Les officiels de ce régime barbare sont probablement déjà dans les prisons de la Démocratie Communiste de Translavya. Quant aux deux régimes qui ont émergé après la scission, ni l'un ni l'autre ne possède les capacités militaires matérielles pour effectuer ne serait-ce qu'un tir de missile balistique. Leurs moyens militaires sont tout simplement inexistants. Il n'est pas de notre devoir de contrôler les nations et leurs gouvernements dans l'exercice de leur politique souverainiste, qui est un droit fondamental. D'autant plus que ces deux régimes semblent vouloir se détacher du précédent régime et, qui plus est, souhaitent juger les crimes commis par celui-ci.

La seule chose que nous pouvons faire, c'est transmettre une proposition de limitation des armements que les deux Translavya devront respecter. C'est une démarche raisonnable, et j'espère que le gouvernement qui sera élu en Translavya l'acceptera. Toutefois, cette limitation devra être précise et prendre en compte le contexte régional. Le Royaume n'a pas vocation, tout comme vous, à rester éternellement déployé en Translavya. Ainsi, la limitation devra permettre à la République d'avoir une armée de défense et uniquement de défense, et non d'attaque. Cela peut passer par l'ajout d'un cadre officiel dans la future constitution. L'Organisation des Nations Démocratiques pourra faire pression dans ce sens, j'imagine, mais les critiques envers le gouvernement translave devront se faire moins fortes. Il me semble que celui-ci subit assez de pression en ce moment même, et qu'il n'est pas sain pour le bien du pays et du peuple translave d'avoir un gouvernement subir autant de pression venant de toutes parts.

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