24/09/2017
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Ministère des Affaires Extérieures - Page 9

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Monsieur le Ministre des Relations Internationales,
République de Poëtoscovie.

Monsieur le Ministre des Affaires Étrangères,
Banairah.


Hernani-centre. Le 26 novembre 2015.



Objet - Lettre relative à l'établissement d'ambassades




Monsieur,


Je me permets de vous contacter ce jour en tant que représentant de la diplomatie Poëtoscovie pour vous exprimer les plus sincères amitiés de la part d'un pays qui regrette que nous n'ayons jamais pris le temps de nous connaître véritablement. Soyez pourtant assurés que tenons en estime vos cultures et politiques, et c'est justement dans le prologement de cette considération que nous souhaiterions entretenir des relations durables avec les autorités de votre splendide pays.

Je ne vous cacherais point l'objet de cette lettre, tout d'abord puisqu'il est indiqué en objet de celle-ci, mais aussi car je suis de ceux qui pensent avec force et conviction que la diplomatie, c'est aussi faire preuve de franchise avec ceux envers qui on a confiance, et il me semble ici ne pas me tromper. Aussi ai-je l'immense honneur de vous demander, au nom de la République de Poëoscovie, si vous accepteriez d'établir à Hernani-centre, notre capitale, une ambassade ? En serait-il également possible réciproquement ?

Je ne puis vous cacher attendre votre réponse avec une certaine impatience, car entrentenir de bonnes relations à l'international nous est, en tant que Nation, un voeu infiniment cher.


Avec tout mon respect,


Monsieur le Ministre des Relations Internationales,
République de Poëtoscovie.



Cet échange est sécurisé par les Services de la Sécurité d'État de Poëtoscovie.
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La Fédération Monarchique des Peuples Unis du Canta, ou Canta, vous souhaite une bonne année

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MondoPoorte, les portes du monde
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Drapeau de Dgondu


Ecrit le 18/02/2016

Aux nations Afaréennes,


Chers frères et soeurs d'Afarée,

Aujourd'hui, nos états peuplant le continent mère sont menacés par des puissances impérialistes et néocoloniales qui se rêvent en puissances mondiales et dominatrices en Afarée. Cette situation, qui perdure entre autre au Gondo, pour ne citer que lui, n'est pas tolérable et ne doit pas être tolérable pour des nations comme nous, qui vivons sur ces terres depuis des générations et des générations.

Nous devons nous renforcer collectivement, nous devons nous unir comme un seul continent fédéré autour de nos valeurs et nos idées. Le Dgondu a toujours promu une vision Pan-afaréiste et refuse de laisser des puissances étrangères dicter leurs lois sur le sol des Afaréens. C'est pour cela que je vous invite à un sommet à Mpanga, capitale du Dgondu, le 25 Février 2016. Durant cette rencontre, nous parlerons de diverses sujets, allant d'une coopération économique poussée entre nos nations, à travers peut être la création d'une seconde monnaie commune, à des traités militaires dans les situations les plus favorables, comme des pactes défensifs, à la création d'un institut promouvant nos cultures afaréennes dans le monde entier.

Egalement, il sera envisagé de fonder une potentielle organisation afaréenne, bien que cette possibilité soit ouverte aux débats de part la présence du Forum de Coopération de l'Afarée du Nord déjà existant dans le nord de l'Afarée.

Avec toutes mes salutations les plus distinguées et avec espoir de recevoir une réponse favorable de votre part,

Malandela Gudmada
Sa Majesté Malandela Gudmada,
Roi des rois du Dgondu, état fédéré de Yukanaslavie
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sigle

Au sujet de la situation en Afarée occidentale

A l'attention de Son Excellence Siria Hamza, Ministre des Affaires étrangères de la Jumhuriyya Banairah

Que la Paix, la Miséricorde et la Bénédiction d'Allâh soient sur vous.

Excellence,

Je vous contacte toutes affaires cessantes pour solliciter vos autorités au sujet de la crise qui dégénère en Afarée de l'Ouest, entre l'Antegrad et l'Ouwanlinda. Je reviens d'abord sur les origines et les conséquences de cette crise, puis je formule plus bas une proposition importante pour le Banairah.

Comme vous avez pu l'apprendre, à la suite d'une période de tensions entre le dictateur Ateh Olinga et le gouvernement officiel du Gondo allié à la Fédération antegraine, tensions qui ont vu plusieurs escarmouches, le président de l'Ouwanlinda a donné l'ordre de bombarder le palais présidentiel. Usant d'un missile supersonique, une arme dont la capacité destructrice dépasse en technologie la plupart des arsenaux afaréens, il a mis cet ordre à exécution ; le bilan est lourd, rapportant plusieurs dizaines de morts dont, parmi eux, le dirigeant civil et chef d'Etat de l'Antegrad, Ismael Idi Amar.

Si l'on déplore les escarmouches et les tensions préalables, nul ne peut nier que l'assassinat d'un chef d'Etat en exercice et la destruction de l'édifice représentant l'Etat antegrain constitue un crime d'une portée matérielle grave, mais surtout d'une terrible signification symbolique. Elle provoque, de fait, la menace d'une guerre à outrance entre l'Ouwanlinda et l'Antegrad, le prix du sang étant désormais sur la table dans un scénario d'escalade sans fin. Olinga, dont l'arsenal balistique vient de démontrer sa capacité à atteindre toutes sortes de cibles dans un très large rayon qui englobe aussi bien l'Antegrad que le Gondo, mais aussi l'Azur, le Banairah, l'Althaj et j'en passe, n'a émis aucun regret et a parfaitement assumé l'assassinat dont il s'est rendu coupable, démontrant ainsi sa parfaite intention, si l'envie le piquait, de répéter ce genre d'acte à l'égards de dirigeants en exercice et de centres de pouvoir officiels.

L'Azur a naturellement dénoncé cet acte odieux dont le caractère singulier est à souligner : mis à part des parias au ban de la communauté internationale, personne ne s'aventure à viser l'adversaire dans ce qui représente son coeur et sa raison ; les insignes de son pouvoir et la personne de son dirigeant. L'Azur n'envisage pas une seule seconde d'accepter ou de passer sous silence, de négliger ou de s'accommoder de la situation qui prévaut désormais : l'impunité, la fenêtre ouverte à une répétition de cette frappe, la dégradation profonde du respect dû au personnel officiel des Etats, l'élargissement jusqu'à l'innommable des options militaires qu'un pays peut désormais actionner. En toute probabilité, notre capitale est atteignable par ces missiles supersoniques, dont le nombre détenu par Ateh Olinga reste inconnu. Face à un tel trublion, dont la raison semble instable, attendrons-nous le jour où celui-ci, piqué sans doute de mauvaise humeur, inspiré par ses crocodiles, lancerait une attaque semblable sur notre territoire, sur nos édifices publics, sur notre Calife ?

Grâce à Allâh, dans la crise qui s'ouvre tous n'ont pas fait le choix de la folie et de la provocation insensée. Le Président Idi Akim, désigné successeur d'Idi Amar à la tête de la Fédération Centrale d'Antegrad, a fait savoir qu'il n'attendait que les excuses officielles d'Ateh Olinga pour enterrer la hache de guerre. Cet homme, bien justement inspiré, disposé à prendre sur lui l'urgence de la vengeance pour proposer à son adversaire un règlement d'honneur et de réconciliation, ne peut qu'être favorablement perçu par tous ceux qui en Afarée ne s'amusent pas des querelles et des crimes. L'Azur soutient dorénavant cette demande, qui a pour l'instant été rejetée, de manière aussi éhontée que déplorable, par les services d'Olinga.

En tout état de cause, les Etats afaréens ne sauraient demeurer impassibles face à cette situation qui met l'unité du continent et la crédibilité de notre dissuasion à rude épreuve. Loin de rechercher une improbable et funeste vengeance dans des représailles, l'Antegrad et ses partenaires, que sont le Finejouri, l'Azur et, du fait d'accords de sécurité, le Duché de Sylva et l'Empire du Nord, a résolu de mettre en place des dispositions pour gérer le risque que pose désormais l'arsenal balistique ouwanlindais et son chef agressif. Ces dispositions sont encadrées par le protocole ci-dessous, qui consiste à mettre en place un embargo sur les armes envers l'Ouwanlinda et des contrôles sur les embarcations accédant aux ports ouwanlindais, de sortent que soient interdits tout transferts d'armes supplémentaires dont le chef de l'Etat ouwanlindais pourrait user. Ce déploiement naval, très encadré de sorte qu'il ne mène pas à une confrontation, mais assure seulement une garantie minimale de sécurité pour nos pays dont Ateh Olinga balaie les doléances mesurées et pacifiques, n'est qu'une mesure conservatoire ; le dialogue diplomatique devrait se poursuivre, c'est en tous cas ce que l'Azur souhaite, afin d'arriver avec Ateh Olinga à une solution profonde et conséquente permettant de résoudre la crise ouverte.

Excellences, si je m'adresse au Banairah, c'est pour vous proposer de rejoindre le collectif d'Etats qui se portent à la résolution de ce conflit à travers l'embargo sur les armes envers l'Ouwanlinda. Je vous propose solennellement d'y participer, ce qui montrerait que le plus grand pays d'Afarée soutient cette mesure et prend en compte la réalité de la crise, qui est celle de possibles nouvelles frappes ouwanlindaises contre d'autres dirigeants afaréens, si l'on doit omettre le besoin légitime de l'Antegrad d'obtenir des excuses officielles à la hauteur du crime qu'il a subi. Par cette signature, vous renforceriez un processus associant déjà plusieurs Etats afaréens et extra-afaréens qui ont tous manifesté leur souci de la mesure, de la préservation de la paix, de la non-escalade et de la résolution définitive du conflit par un dialogue diplomatique.

Protocole de déploiement en réponse à la crise diplomatique entre l'Ouwanlinda et l'Antegrad a écrit :Exposé des motifs
Par le bombardement du palais présidentiel de l'Antegrad et l'assassinat du chef de l'Etat, l'Ouwanlinda s'est rendu coupable d'une escalade extrêmement grave de la violence. Ses déclarations et la liste de ses actions récentes indique qu'il serait prêt à répéter ces crimes. Afin de prévenir toute future escalade, il est nécessaire de garantir que les capacités de frappes d'Ateh Olinga, seul responsable de la crise actuelle, ne soient pas renforcées. En ce sens, les pays volontaires signataires s'engagent à travers ce protocole à coordonner leurs actions dans cet objectif.

1 - Garantir la liberté de navigation à l'Antegrad
Les pays signataires s'engagent à ne pas remettre en cause, d'aucune manière, la libre circulation des navires et des marchandises se rendant ou partant d'Antegrad, quelle que soit leur provenance et leur contenu.

2 - Mise en place d'un déploiement préventif
Les pays signataires décident, à travers une opération commune, d'interdire le transfert d'armements ou de produits utilisables dans une action militaire à l'Ouwanlinda par la surveillance de sa façade maritime et l'investigation éventuelle d'embarcations. Les embarcations ouwanlindaises seront systématiquement fouillées. Les embarcations qui se refuseraient à une inspection seraient contraintes par la force. Toute opposition de force à cette force entraînera une action militaire.

3 - Coordination du déploiement
Toutes les informations et décisions prises dans le cadre de cette opération doivent être partagées avec les signataires de ce protocole. Toute autre information relative à la circulation d'unités militaires en Afarée occidentale devra être partagée.

4 - Levée du blocus
L'opération de blocus prendra fin lorsque la voie diplomatique aura permis à l'Antegrad d'obtenir réparation symbolique et matérielle pour le crime qu'il a subi. Il appartient à l'Antegrad de définir cette réparation.

5 - Sortie du protocole
Un Etat signataire souhaitant sortir de ce protocole devra disperser ses forces militaires et les faire quitter la région.


Par une signature, vous renforceriez la valeur diplomatique de ce cadre. Vous pourriez aussi, en tant que grande puissance afaréenne, assurer la crédibilité de ce déploiement en y dévouant des navires militaires, comme l'Azur, le Finejouri, Sylva et l'Empire du Nord comptent le faire ou le font déjà. Frégates, destroyers et autres bâtiments spécialisés dans la surveillance et le contrôle des mers seraient bienvenus non pas pour mener une quelconque action militaire improvisée, mais pour s'assurer qu'Olinga n'accroît pas son arsenal dans l'intervalle des négociations.

J'espère, Excellence, que le Banairah répondra à notre forte espérance d'obtenir son assistance dans cette crise qui, si l'on ne parvient pas à l'encadrer, risque fort d'empirer.

A votre écoute,
Amir Bey il-ir Usdeli
Ministre des Affaires étrangères par intérim
13.08.2016
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logo du sérénissime, immense et magnifique ministere des affaires etrangeres de la glorieuse et supreme republique du faravan

Ministère des Affaires étrangères du Faravan


De : Dara Sahdavi, ministre des Affaires étrangères de la République Faravanienne.
A : Son Excellence Siriam Amza, ministre des Affaires étrangères de la République Directe de Banairah.

Traduction de courtoisie :

ٱلسَّلَامُ عَلَيْكُمْ وَرَحْمَةُ ٱللَّٰهِ وَبَرَكَاتُهُ / ʾas-salāmu ʿalaykum wa-raḥmatu -llāhi wa-barakātuh
أمة فارفانيان تهنئك على واجباتك ، أيها النظير المحترم ، وتشكرك على التعاون المستقبلي بين شعبينا / 'umat faravanyan tuhaniyuk ealaa wajibatik , 'ayuha alnazir almuhtaram , watashkuruk ealaa altaeawun almustaqbalii bayn shaebayna

Message :

Chère ministre,

Très estimée homologue, je vous contacte aujourd'hui au nom de notre agence spatiale, le Centre des Etudes Aérospatiales qui, comme vous l'avez peut être remarqué, est en pleine montée en puissance. Cela se traduit notamment par l'opérationnalisation de notre centre spatial, le Spatiodrome du Gilanan. La force de ce spatiodrome réside dans son accès illimité à l'océan des perles, ce qui lui offre une grande flexibilité pour lancer nos fusées sur les trajectoires désirées. Cependant, cette force est également une faiblesse dans la mesure ou ce même océan ne nous permet pas de pouvoir placer souverainement des stations de télémétrie qui pourraient garder le contact avec le lanceur au décollage, particulièrement dans la phase d'ascension initiale. Les choses étant bien faite, il se trouve que la République Directe de Banairah, par son territoire de Destone, dispose d'un pied à terre qui se situe précisément sous la trajectoire des lanceurs. Si je vous écrit aujourd'hui, c'est bien pour vous proposer l'installation d'une station de suivi sur le nord de votre territoire insulaire de Destone. Une telle station étendrait considérablement nos capacités de contrôle et notre visibilité sur les lanceurs tirés depuis notre spatiodrome.

Naturellement, le contrôle de cette station de télémétrie serait organisé selon vos modalités. Nous pouvons ainsi imaginer un contrôle mixte entre notre CEAS et votre agence spatiale par exemple. De plus, nous serions disposés à vous ouvrir un accès illimité à notre spatiodrome du Gilanan pour les besoins de vos lanceurs spatiaux. Si un tel arrangement vous intéresse, nous serions heureux de vous faire parvenir plus de détails sur notre centre spatial.

En espérant bonne réception de cette lettre et en l'attente de votre future réponse, je vous prie d'agréer, madame la ministre, l'expression de mes sentiments les plus distingués.

sceau de la république accompagné de la signature du ministre des affaires etrangeres, monsieur Dara Sahdavi
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Némédie a écrit :
Ministère des affaires étrangères


Drapeau

Messieurs,

En mon nom personnel, ainsi qu’au du Roi de Némédie, et du peuple némédien, je vous adresse mes salutations respectueuses.

La Némédie, désireuse de renforcer les liens d’amitié, de dialogue et de coopération entre les deux États, vous fait savoir par la présente son souhait d’ouvrir une ambassade némédienne dans votre capitale, de même pour vous à Epidion.

Ce geste, emblématique et porteur d’avenir, constituerait une pièce maîtresse de l’édifice des relations bilatérales grâce à cette présence diplomatique on pourrait faire vivre, alimenter et étoffer les échanges culturels, scientifiques, commerciaux et politiques pour accéder à l’établissement d’un partenariat pérenne basé sur la confiance mutuelle et le respect du voisinage.

Je vous prie d’agréer, mes salutations distinguées.

Philippos Adrastos
Ministre des Affaires Étrangères de la Némédie

Fait à Epidion, ce jour, en l’an 2016

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Communiqué solennel du Grand Royaume du Roi des Rois Kémimide
Maître de nombreuses nations, Souverain des peuples d’Afarée, des rives du Nadir aux hauts-plateaux de Tembouk, et des confins du monde

À l’attention de toutes les satrapies extérieures, enfants de l’Afarée

Peuples afaréens, souverains et conseils des royaumes et républiques qui bordent nos fleuves et nos montagnes, écoutez la parole qui émane du Trône : le Roi des Rois vous adresse, une invitation dont la dignité impose d’elle-même le respect, car elle procède de la responsabilité que nous partageons envers l’Afarée tout entière. Que nul n’y voie une main qui s’impose sur sa juridiction : vous demeurez extérieurs à l’Empire dans l’exercice de vos lois et de vos sceptres ; mais vous n’êtes pas étrangers à sa protection, car l’Empire vous tient en satrapies extérieures, membres reconnus d’un même corps historique et moral que le Roi des Rois s’est juré de garder. C’est en cette qualité, qui n’amoindrit ni votre honneur ni votre souveraineté, que Sa Majesté vous convie, avec solennité et bienveillance, à vous joindre sous son égide pour délibérer ensemble de ce qui, désormais, exige l’attention unanime de l’Afarée : le destin de la Kabalie.

Depuis des mois, la Kabalie endure l’épreuve, et chacun sait, sans qu’il soit besoin d’en noircir davantage l’encre, que la main de Carnavale pèse sur elle avec une brutalité dont le souvenir souillera quiconque aura détourné le regard. La Kabalie n’est pas une marge lointaine ni un litige d’érudits : elle est une part sensible de notre monde, un pivot de nos mémoires, un peuple dont la voix s’affaiblit sous la poussière des ruines et le vacarme des armes. Quand la Kabalie s’étiole, c’est l’Afarée qui se disperse ; quand la Kabalie est menacée, c’est la personne même du Roi des Rois qui est atteinte, car le souverain impérial n’est pas un simple monarque de frontières, il est le protecteur sacré des siens. Dès lors, persister dans le mutisme ou la solitude serait trahir l’évidence : aucun État afaréen ne peut, sans se renier, laisser ce peuple affronter seul la nuit qui se referme.

C’est pourquoi Sa Majesté vous invite à paraître, par délégation dûment accréditée, à une grande réunion tenue sous l’autorité du Trône, afin que l’Afarée, rassemblée, parle d’une seule voix. Il ne s’agit pas d’une tribune eurysienne (creuse) ni d’un décor de protocole, mais d’un moment grave où les souverains, dirigeants et leurs envoyés prendront, face et avec le Roi des Rois, la mesure des devoirs qui s’attachent aux liens de parenté politique que nous revendiquons depuis des siècles. Chacun sera entendu dans l’ordre, chacun exposera sans feinte la vérité de sa position, et tous, à la fin, auront à cœur d’ordonner leurs volontés pour que, de l’assemblée, sorte une parole ferme : une parole qui fixe la ligne d’action commune, qui établisse le secours immédiat, qui dessine la restauration possible, qui préserve la Kabalie des appétits étrangers et l’enracine, après l’orage, dans l’espace naturel de l’Afarée. Ainsi, l’on ne se contentera pas de commenter la douleur ; l’on se disposera à la soulager, par des voies concrètes de soutien humanitaire, de coordination logistique, d’accueil raisonnable des familles déplacées, de protection des routes, des ports et des greniers, et, si la sagesse collective l’ordonne, par l’appui diplomatique et économique susceptible de rompre l’étau qui l’écrase.

Que nul ne s’inquiète cependant d’y voir un empiètement sur ses prérogatives : l’Empire ne revendique ni vos sceaux ni vos lois ; il affirme la primauté d’un devoir de protection, et rappelle la hiérarchie morale qui unit l’Afarée autour du Trône et de vos indépendances. Cette hiérarchie n’humilie personne : elle ordonne, elle stabilise, elle garantit que la parole du Roi des Rois, lorsque les temps sont dangereux, demeure le point fixe vers lequel se tournent les regards. En conséquence, les échanges relatifs à cette réunion devront être adressés directement à Sa Majesté, selon le protocole impérial, dans les formes respectueuses qui sont dues à son rang ; pour ce qui touche à la sûreté des déplacements, à l’acheminement des délégations, à l’usage éventuel et strictement neutre des ports impériaux, il reviendra au Triumvir de la Guerre, Baruk Altemar, d’en fixer les modalités pratiques ; pour l’hébergement, l’intendance et la comptabilité des dépenses, le Triumvir du Trésor, Zakhna Mendel, arrêtera les dispositions nécessaires ; et pour l’ordre public, la circulation, la tenue des salles et la police des cérémonies, le Triumvir de l’Intérieur, Hadrien Sulkar, veillera, avec ses services, à ce que rien ne vienne troubler la dignité des travaux. Vous recevrez, en temps utile, les indications de date, de lieu et de rite, transmises par la diplomatie, et chacune de vos chancelleries saura reconnaître, dans l’invitation scellée du Sceau d’Or, l’empreinte du Trône.

D’ici là, Sa Majesté vous enjoint, avec la fermeté douce d’un père à ses enfants, de préparer la substance de vos positions : non des slogans, mais des engagements ; non des prudences qui masquent l’inaction, mais des offrandes de bonne volonté qui puissent être tenues sans péril pour vos peuples. Il s’agira d’envisager, avec lucidité, l’accueil provisoire d’une part mesurée des déplacés kabaliens selon les capacités de chacun, l’ouverture de couloirs humanitaires sous garantie commune, la création de fonds d’assistance placés sous la garde conjointe des satrapies extérieures et de l’Empire, la préservation absolue de la neutralité des zones mises à disposition par l’Empereur, neutralité sans laquelle toute aide se transformerait en prétexte de discorde, et enfin l’harmonisation des démarches diplomatiques afin que l’Afarée ne parle pas en chœur dissonant, mais comme une seule puissance aux voix multiples. Que nul n’ignore, en outre, que la dignité de cette œuvre tient à l’attitude de chacun : la courtoisie entre délégations sera observée avec une rigueur comparable à celle que l’on exige sur un champ de manœuvre ; toute offense au Trône, au peuple kabalien, ou à l’un quelconque des peuples afaréens, sera tenue pour une faute contre l’unité.

Si l’on vous invite, c’est parce que l’instant n’admet plus les demi-mesures. L’Afarée est plus grande que l’addition de ses frontières ; elle est une famille politique, un espace spirituel et historique dont le Roi des Rois est le garant. Répondre à cet appel, c’est vous hisser à la hauteur de votre propre histoire ; y manquer, c’est vous résigner à voir se défaire, morceau par morceau, ce que des générations ont patiemment bâti. Que chacun vienne donc avec l’assurance de son rang, avec l’humilité de celui qui sait ce qu’il doit à plus vaste que lui, avec le courage tranquille des gouvernants qui préfèrent la charge du devoir aux commodités de l’inaction. La Kabalie nous regarde ; l’Afarée nous regarde ; et le monde, qui nous observe, apprendra aujourd’hui si notre unité est un mot d’apparat ou une réalité capable de secourir les siens.


Scellé sous l’autorité de Sa Majesté le Roi des Rois, Protecteur des Peuples d’Afarée.


" Scellé sous mon autorité, "
Sa Majesté le Roi des Rois

Le Corps des Scribes transmet et porte foi au présent communiqué, et demeure à la disposition des satrapies extérieures pour toute correspondance relevant du protocole Impérial.
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DE : CARIOU SolennEN QUALITÉ DE : Ministre des Affaires Étrangères et de l'Influence de la République Démocratique du Neved
POUR : Madame Siriam AmzaEN QUALITÉ DE : Ministre des Affaires Extérieures de la République de Banaira
Le 28/06/2017
OBJET : Proposition d’établissement de relations diplomatiques et commerciales

Madame la Ministre,

C’est avec un profond respect pour votre fonction et la haute institution que vous incarnez que je vous adresse, au nom du gouvernement de la République Démocratique du Neved, la présente missive.

Il y a longtemps que nous pensons à votre nation, la République de Banaira. Nous souhaitons exprimer notre volonté sincère d’ouvrir un dialogue officiel avec vos autorités. Notre gouvernement estime que nos deux pays pourraient tirer de grands bénéfices d’une coopération fondée sur la confiance, la clarté et l’intérêt mutuel.

En premier lieu, nous estimons nécessaire, pour assurer la pérennité de nos futurs échanges, d’instaurer une présence diplomatique réciproque. À ce titre, nous serions honorés d’ouvrir une ambassade du Neved à Abunaj, et d’accueillir à Estuarenn une représentation officielle de la République de Banaira. Nous voyons dans cette démarche le meilleur gage de confiance et de transparence entre nos deux États. A noter que nos ambassadeurs sont tournants pour divers avantages.

En second lieu, nous souhaiterions engager des discussions sur un cadre d’échanges commerciaux. Le Neved dispose d’une économie diversifiée et compétitive et serait très honoré de voir ses produits contribuer au développement des marchés banairais. C'est pour cela que nous vous avons dressé une liste de produits que nous jugeons potentiellement utile à votre nation (liste ci-jointe).
ListeSecteur Primaire :
Pêche durable (saumon, morue, thon, maquereau, sardine, etc,) ;
Algues marines (spiruline, nori, wakamé, kombu, chlorelle, etc,) ;
Fruits de mer (huîtres, moules, pétoncles, crevettes, crabes, etc,) ;
Aquaculture (tilapia, dorade, truite, bar, algues d’élevage, etc,) ;
Produits dérivés (huile de poisson, farine de poisson, collagène marin, etc,) ;
Perles naturelles (ostréiculture) ;
Corail brut (usage ornemental, bijouterie, exploitation contrôlée) ;
Cultures céréalières durables (blé, riz, maïs, orge, millet, etc,) ;
Fruits et légumes (pommes, tomates, bananes, laitue, carottes, etc,) ;
Légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots rouges, fèves, soja, etc,) ;
Oléagineux (tournesol, colza, arachide, olive, lin, etc,) ;
Plantes médicinales (aloès, camomille, millepertuis, ginseng, etc,) ;
Épices et aromates (curcuma, poivre, coriandre, cannelle, gingembre, etc,) ;
Cultures fourragères (luzerne, trèfle, ensilage, etc,) ;
Cultures horticoles (gazon, fleurs à bulbes, plantes d’intérieur, etc,) ;
Plantes tinctoriales (indigo, garance, pastel, etc,) ;
Produits de cueillette sauvage (baies, plantes sauvages comestibles, etc,) ;
Ressources génétiques végétales (semences patrimoniales, variétés anciennes, etc,) ;
Produits carnés transformés (jambon, saucisson, viande séchée, pâtés, etc,) ;
Produits laitiers (lait, fromage, beurre, yaourt, crème, etc,) ;
Métaux industriels (cuivre, aluminium, zinc, fer, nickel, etc,) ;
Métaux précieux (or, argent, platine, palladium, etc,) ;
Terres rares (néodyme, dysprosium, praséodyme, yttrium, etc,) ;
Pierres précieuses (diamant, rubis, saphir, émeraude, etc,) ;
Matériaux de construction non pierreux (sable, gravier, argile, kaolin, etc,) ;
Minéraux industriels (soufre, fluorite, barytine, graphite, talc, etc,) ;
Sels minéraux (sel gemme, sel marin, sel de potasse, etc,) ;
Uranium naturel (extraction pour énergie nucléaire) ;
Bitume naturel / asphalte (gisements bruts) ;
Ambre (résine fossile, bijouterie) ;
Bois d’œuvre (sapin, chêne, pin, érable, etc,) ;
Produits dérivés (pâte à papier, panneaux OSB, contreplaqué, sciure, etc,) ;
Résines et gommes (résine de pin, latex naturel, etc,) ;
Liège (écorce de chêne-liège) ;
Tanins naturels (écorces, galles, etc,) ;
Plantes médicinales forestières (ginseng sauvage, etc,).

Secteur Secondaire :
Transformation de viandes (saucisses, charcuteries, conserves, boulettes, etc,) ;
Produits laitiers transformés (fromages affinés, yaourts, crèmes glacées, beurres, etc,) ;
Boissons et liquides alimentaires (jus, sodas, bière, vin, eau aromatisée, etc,) ;
Produits céréaliers transformés (farine, pâtes, céréales de petit-déjeuner, etc,) ;
Conserves et plats préparés (soupes, raviolis, sauces, plats surgelés, etc,) ;
Huiles et graisses (huile d’olive, margarine, huile de tournesol, etc,) ;
Textiles bruts et fils (coton filé, lin tissé, polyester, etc,) ;
Papiers transformés (papier d'impression, journaux, serviettes, etc,) ;
Emballages papier/carton (boîtes, barquettes, emballages alimentaires, etc,).

En retour, nous sommes désireux de découvrir et d’importer la production de votre République, dans un esprit d’équilibre et de respect réciproque. Nous serions, entre-autre, intéressé par les produits figurants sur la seconde liste ci-jointe également, en attendant de voir ce que vous avez à nous proposer.
Liste

Nous sommes conscient que ces discussions peuvent être lourdes, c'est pour cela que, si vous le désirez, nous pouvons nous rendre disponible afin d'échanger à ces sujets de manière physique. Si c'est votre souhait, n'hésitez pas à nous en faire part et nous serions ravis d'accueillir une de vos délégation sur nos terres ou alors de venir visiter les vôtres.

Je reste à votre disposition, Madame la Ministre. Je vous prie de bien croire à l’assurance de ma haute considération.

Tampon

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DE : CARIOU SolennEN QUALITÉ DE : Ministre des Affaires Étrangères et de l'Influence de la République Démocratique du Neved
POUR : Madame Siriam AmzaEN QUALITÉ DE : Ministre des Affaires Extérieures de la République de Banaira
Le 11/08/2017
OBJET : Proposition de rencontre

Madame la Ministre,

C’est avec une sincère reconnaissance que j’ai pris connaissance de votre réponse. Le gouvernement et le peuple du Neved se réjouissent du rapprochement qui s’annonce entre nos deux nations. Nous nourrissons la volonté profonde de fonder avec le Banairah une relation authentique qui ne se limite pas aux échanges économiques mais qui englobe également les dimensions sociales, culturelles, diplomatiques et militaires si tel est aussi votre souhait.

Nos deux États poursuivent des idéaux communs, ceux de la liberté, de la diplomatie et du respect mutuel. Nous sommes convaincus que ces principes partagés constituent les bases solides sur lesquelles nous pourrons édifier une coopération durable et féconde.

C’est dans cet esprit que nous serions honorés d’accueillir à Estuarenn une délégation officielle du Banairah, à la date qui vous conviendra le mieux. Cette rencontre permettra de définir ensemble les modalités de nos futurs accords commerciaux et d’élargir le dialogue aux autres domaines où nos intérêts se rejoignent.

Je vous prie de croire, Madame la Ministre, en l’assurance de ma plus haute considération.

Tampon

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