11/05/2018
12:40:51
Index du forum Continents Eurysie Carnavale

Activités étrangères à Carnavale - Page 9

Voir fiche pays Voir sur la carte
450

https://i.imgur.com/3iBU75m.png

24.12.2017

Votre demande de construction d'usine a été acceptée !

Merci d'avoir choisi Callinople pour installer les trois centres de santé de Grand Clinique. Les profits perçus seront versés sur votre compte bancaire à la Banque Océane en fin de chaque trimestre (fin de chaque mois IRL).

Messalie remercie ses Bienfaiteurs. Et Joyeux Noël

Note : construire une usine crée de l'emploi à Callinople, et donne un boost de faveur à la municipalité locale (Avec Sophie Jouasseing) pour les prochaines élections.
14147
Un article de presse en trois colonnes avec  une illustration qui est Photographie, réaliste, en demi teinte ou tramage, noir et blanc, de nos jours, trois médecins barbus en costard du XIXe Siècle et blouse blanche, l'un est glabre et un autre a de petites lunettes, et deux nonnes en habit blanc amidonné et resplendissant de carmélite (pas d'habit de nonne de couleur noir) et voile noir de profès dans un laboratoire du XIXe avec des boiseries et des vieux matériels mais aussi des ordinateurs et des machines électroniques. les nonnes sont européenne, jeunes, jolie et souriantes et l'une est blonde et l'autre a un visage plus fin. Le matériel scientifique est en arrière plan et elle est légendée : L'équipe du Docteur Moreau dans son laboratoire de l'Académie des Sciences Naturelles à Sainte-Régine, il s'agit de l'équipe qui va partir pour Bourg-Léon en Carnavale afin d'étudier des échantillons du Jardin Botanique de M. Blaise Dalyoha. De gauche à droite : Dr. François Lemarchand (assist), Dr. Quentin Moreau (dir), Dr.Charles Guy (assist), Srs. Jeanne et Marie (Labor) .

Percer les mystères des Jardins Botaniques de Carnavale, In Les Nouvelles du Makota, le 24/12/17

CLIQUEZ SUR L'IMAGE POUR UNE VERSION LOURDE ET ZOOMABLE, EN CAS D'ARTICLE NON LISIBLE PLUS ANCIEN VOUS POUVEZ ME CONTACTER SUR LE DISCORD POUR UNE VERSION PDF.

Articles connexes et références
Interactions entre le Makota et Carnavale
Lors de la Crise immédiate post Estham : La ligue anticommuniste assiste Carnavale, In Les Nouvelles du Makota, 18/01/2017
Les Progressistes sont anti Carnavale et pour une coalition incluant le Makota : Tentative de déclaration de Guerre contre Carnavale !,In Les Nouvelles du Makota, 23/01/2017
Les Ligues soutiennent Carnavale contre la sociale démocratie mondiale : Guerre en Carnavale : Le peuple makotan salue le courage des partisans, In Les amis de l'Autel, le 5/03/17
Les clones d'Améthyste : Le bordel des Améthystes, première maison close de clones ?, In Les Nouvelles du Makota, le 4/05/17
Affaire des Clones de Mlle Améthystes Castelage : Une nonne se fait connaître, In Les Nouvelles du Makota, le 6/05/17

La Science makotane
Introduction de la clinique Translave en Néonatologie : La Lutte contre la Mortalité Infantile par les méthodes Translaves, In Le Journal des Mères de Famille, 29/10/2016
Créationisme de l'Académie : Un retour de l'évolutionnisme ?, in les Amis de l'Autel, 23/12/2016
Antispatialisme de l'Académie : Le Mythe Spatial démasqué !, in les Amis de l'Autel, 30/01/2017
L'Académie des sciences et le progressisme sociétal : Le gauchisme est-il une maladie mentale ? , In les amis de l'autel, le 24/03/17
Les femmes intellectuelles (et obligatoirement nonnes) contraintes d'étudier à l'étranger : Ces Religieuses qui étudient clandestinement dans des universités étrangères, In Les nouvelles du Makota, le 21/05/17 et Une novice illégalement en étude au Jashuria porte un maillot Blasphématoire, In La libre Makotane, le 19/08/17
De la sociologie makotane : Sociologie : Comprendre la théorie du Triangle de la Femme, In Les Nouvelles du Makota, le 08/06/17
De la médecine makotane : État des lieux alarmant sur les Maladies Honteuses , In Les Nouvelles du Makota, le 23/06/17
De la médecine traditionnelle makotane : Les reliques comme médecine traditionnelle makotane

Le texte en blocPercer les mystères des Jardins Botaniques de Carnavale
Une équipe de savants de l'Académie des Sciences Naturelles du Makota se préparer pour aller étudier de cette flore unique
Après un certain nombre de tractations entre notre Président, Jean Irreville III, et Monsieur Blaise Dalyoha, Président-directeur général de la Dalyoha Inc. et propriétaire desdits Jardins, le coup d’envoi du projet scientifique est enfin donné. Nos savants sont sur le départ : ils préparent leurs valises et s’apprêtent à monter dans l’avion spécialement affrété par la Présidence du Makota pour les conduire à Bourg-Léon.
À l’origine, il s’agissait d’une entreprise d’une ambition considérable : pénétrer les Jardins Bota-niques afin d’en percer les mystères. Tel était le projet initial de l’Académie des sciences naturelles, celui présenté au Président Irreville pour qu’il le négocie auprès des autorités de Carnavale. Cepen-dant, sous la pression de M. Blaise Dalyoha — manifestement très inquiet à l’idée de laisser des savants s’aventurer dans un lieu aussi dangereux alors que même pour les experts ce lieu est souvent mortel — , le projet fut profondément révisé : il ne serait plus question d’exploration directe, mais d’étude en laboratoire, à partir d’échantillons prélevés, donc, par des explorateurs carnavalais plus aguerris et plus aptes à arpenter ces terres redoutées.
Dans cette enquête, nous reviendrons sur les détails de cette expédition imminente, sur les personnalités qui la composent, ainsi que sur les contreparties que le Makota a dû consentir à Monsieur Blaise Dalyoha en échange des autorisations nécessaires. Nous essaierons et pour plus de clarté, de présenter autant que possible ces éléments dans l’ordre chronologique après avoir procédé à une remise en contexte.
Que sont les Jardins Botaniques de Carnavale et pourquoi nous fascinent-ils tant ?
Commençons donc par le commencement. Depuis une vingtaine d’années, à mesure que nous renouons progressivement nos liens avec le Vieux Continent et que nous redécouvrons, pour ainsi dire, les pays que nos ancêtres — les pionniers gallouésiens et antériniens du XVIIIᵉ et du XIXᵉ siècle — décrivaient comme décadents et sataniques (essentiellement, avouons-le, parce que ils étaient catholagnais tandis que nos ancêtres, comme nous mêmes, sont volignonais), nous allons de surprise en surprise. Il n’est pas question ici d’énumérer toutes les découvertes récentes qui ont démenti nos vieux atlas poussiéreux ; retenons seule-ment qu’au nombre des choses les plus curieuses et les plus intrigantes se trouvent, sans conteste, les Jardins botaniques de Carnavale.
Comme chacun sait, notre pays est une nation de naturalistes. Les sciences naturelles y sont non seulement les plus étudiées des sciences, mais aussi les plus révérées. Elles disposent d’une base d’amateurs et de collaborateurs bénévoles proprement gigantesque. Qu’il s’agisse de géologie, d’hydrologie, de météo-rologie, de cristallographie, ou bien de biologie — animale, végétale, fongique ou microbienne —, toutes les sciences naturelles tiennent chez nous une place éminente bien que les science du Vivant soient parmi elles celle que nous tenons en plus haute estime. On comprend dès lors l’engouement de la population, comme du monde savant, pour tout ce qui touche de près ou de loin aux Jardins botaniques.
D’autant que le caractère lacunaire et fragmentaire des informations qui nous parviennent de ce lieu a un pouvoir de suggestion considérable. L’imaginaire ma-kotan en a été puissamment et durablement marqué. On ne compte plus le nombre de romans, nouvelles et recueils prétendant s’inspirer de la « science dure », alors qu'en général ils ne font qu’extrapoler — souvent jusqu’à l’absurde — les quelques données éparses et contradictoires filtrant de temps à autre à travers les lourdes grilles en fer forgé des Jardins Botaniques. En vérité, ces récits ne sont pas des œuvres de science froide et méthodique, mais plutôt des exutoires poétiques à notre désir d’exploration de l’inconnu : un inconnu dangereux, mais merveilleux ; un lieu mythique, en somme.
Les Jardins Botaniques de Carnavale sont ainsi devenus un symbole profond de notre inconscient collectif : le lieu du mystère, de l’aventure et de la fascination mêlée de crainte. Cette mythification explique pourquoi, contre toute raison, il est d’usage — dans nos conversations, nos fictions et même, parfois, dans certains cercles savants — de parler des Jardins Botaniques comme d’un organisme unique et conscient, d’un être doté d’une volonté propre. On entend souvent dire : « Les Jardins botaniques ne permettront pas cela » ou encore « Que veulent les Jardins botaniques ? » ou bien « Pensez-vous que les Jardin Botaniques gagneront cette guerre ? ». Pour l’Académie des sciences naturelles du Makota, tout cela relève bien sûr du mythe et de la superstition. Les Jardins, si dangereux soient-ils, le sont non pas par une volonté qui leur serait propre, mais parce que les Dalyoha y ont rassemblé une multitude de choses rares, précieuses et souvent incompatibles avec la vie humaine.
Les Jardins Botaniques nous fascines parce qu'ils raisonnent en nous comme l'image d'un jardin d’Éden (et certains pensent réellement que le jardin d’Éden historique se trouve vraiment sur Grand-Hopital) mais qui subsiste sur terre postérieurement à la malédiction du couple initial. Un jardin parfait mais que la chute d'Adam et d'Eve a rendu invivable et dont il furent irrémédiablement chassés sans espoir de pouvoir y retourner jamais. Un jardin gardé par des anges qui en interdisent l’accès, et ce couple initial, ce sont ni plus ni mois que les Makotans. Quant aux anges qui en interdisent l'accès pour l'éternité, ce sont Monsieur Blaise Dalyoha et ses employés. Voila, au fond, ce que sont les Jardins Botaniques de Carnavale pour l'âme Makotane. Évidemment tout le monde n'est pas pareillement atteint, en vérité le brave vacher du cru ne connaît que très vaguement les jardins et il s'en trouve certainement parmi eux des esprits forts pour nier tout ça. Cependant, les Jardin Botaniques existent et ce qu'on en dit, pour l'essentiel, a tout les aspects de la vérité scientifique.
Les tractations avec monsieur Dalyoha et l’envoi de leurs savants dans nos hôpitaux et nos bordels
Comme nous l’avons déjà précisé, nos savants partent pour Carnavale avec la bénédiction — et l’assistance — de M. Blaise Dalyoha, à l’issue d’une négociation dont nous ne pouvons faire qu’une lecture partielle. Grâce à nos source et à un véritable travail d'investigation, nous avons établi que le Président Irreville et M. Blaise Dalyoha ont convenu d’un véritable échange scientifique croisé. Concrètement, si l’Académie des sciences naturelles du Makota a obtenu l’autorisation d’étudier dans un laboratoire de Bourg-Léon des échantillons prélevés dans les Jardins Botaniques, c’est parce qu’en contrepartie une équipe de savants carnavalais, tous salariés de la maison Dalyoha, a obtenu une permission similaire (bien que plus généreuse) leur donnant le droit de mener des recherches au Makota. La surprise est de taille.
Pourquoi les Dalyoha, qui disposent manifestement d’un équipement bien supérieur au nôtre, ont-ils désiré venir ici ? Nous avons mis du temps à l’établir. Nos sources, que nous ne pouvons dévoiler sans les compromettre, nous ont forcés à de sérieux recoupements avant de l’admettre : les Dalyoha cherchent à prélever des échantillons de nos nombreuses maladies honteuses. Aussi incroyable que cela paraisse, tous les éléments concordent. Ils se sont vu délivrer un laissez-passer présidentiel leur ouvrant l’accès à tous les clubs privés et maisons closes, y compris les plus interlopes et thématiques. Ils ont obtenu communication des archives des polices des mœurs et obtenu, enfin, un accès généralisé aux hôpitaux ; il apparaît que les services en charge des pathologies vénériennes ont reçu des notes de service particulièrement explicites quant aux attentes des visiteurs : « présentez leur les cas les plus inhabituels ».
Nos lecteurs ont sans doute du mal à saisir ce qui peut pousser la maison Dalyoha à s’intéresser à nos affections honteuses. Nous même, nous avons eu bien du mal à le comprendre, et il nous a fallut interrogé des spécialistes. Selon le docteur Claude Sureau, microbio-logiste à l’Académie, l’entreprise pharmaceutique chercherait à collecter des échantillons de ces infections afin de les cultiver en vue d’en étudier les propriétés, puis, par divers procédés de laboratoire, à en tirer des souches modifiées susceptibles d’un usage industriel, médical ou plus probablement militaire.
Quant à nous, lecteurs estimés, nous ne sommes pas tentés de juger hâtivement la démarche des employés de M. Dalyoha. Si l’étude de nos maux peut servir à mieux les comprendre et à les traiter, tant mieux. Et si ils doivent servir à faire des armes, hé bien, en bon makotans, nous sommes de l'avis que les armes ne sont jamais le problème mais que le problème ce sont ceux qui ne savent pas s'en servir ou qui forcent leur possesseur à s'en servir.Il n’en demeure pas moins curieux et troublant que l’accès aux merveilles des Jardins botaniques soit conditionné au partage de nos nos maladies les plus infamantes. Les Jardins botaniques demeurent, décidément, de véritables aimants à étrangeté.
Présentation de l'équipe scientifique qui étudiera les échantillons  : Le laboratoire du Dr. Moreau
Si l’on en croit nos sources, les discussions furent houleuses à l’Académie des sciences naturelles, et il fallut de longs débats avant de parvenir à un accord sur quelle équipe sera autorisée à se rendre en Carnavale pour y étudier les échantillons des Jardins Botaniques qui seront transmis par M. Blaise Dalyoha et ses collaborateurs. Plusieurs laboratoires furent proposés, et il paraît qu’une séance entière fut consacrée à cette seule question et que les débats se poursuivant jusque tard dans la nuit. Au terme de ces tractations, c’est finalement le nom du docteur Moreau qui s’imposa.
Ce biologiste végétal, spécialiste reconnu des biomes artificiels et des plantes invasives ou allochtones, présentait le profil jugé le plus approprié pour diriger la mission. On le connaît surtout pour avoir été l’« ingénieur » des Jardins botaniques de Sainte-Régine (qui, il faut le reconnaître, n’ont pas grand-chose à voir avec ceux de Grand-Hôpital en Carnavale). Il est également l’auteur de nombreux articles sur l’accli-matation des espèces ainsi que de plusieurs ouvrages de vulgarisation consacrés à l’art de tenir une serre. Naturellement, le docteur Moreau ne part pas seul : tout son laboratoire l’accompagne, soit deux assistants et deux laborantines.
Les deux assistants sont eux aussi titulaires d'un doctorat. Le premier, le docteur François Lemarchand, est biologiste végétal, bien que ses premiers travaux et son intérêt personnel l’aient plutôt conduit vers la mycologie. Dans sa jeunesse, il avait soutenu un mémoire remarqué sur le potentiel agricole et bio-ingénierique de la mycorhization, audace qui lui valut une certaine renommée. Par la suite, il a partagé ses publications entre la mycologie et la biologie végétale. Le second assistant, le docteur Charles Guy, est un microbiologiste spécialisé dans l’étude des nodules bactériens azotofixateurs. Cela ne l’empêche nullement de collaborer aux publications de son directeur, le docteur Moreau, et même de signer occasionnellement des articles de botanique entre deux travaux de microbiologie.
Quant aux deux laborantines, les sœurs Jeanne et Marie, il s’agit de religieuses réginistes. Toutes deux ont obtenu leur brevet de fin d’études ainsi que leur diplôme d’enseignantes du secondaire, avant de partitr à l’Université de biologie d’Agartha, en Jashurie pour, paraît-il, en sortir avec chacune un doctorat de botanique. Le contenu de leur dossier universitaire jashurien n’est pas connu ; leur spécialité demeure donc incertaine. Concrètement, elles n’interviendront qu’en tant que laborantines, conformément à leur sexe .
Et la suite ? Quelles perspectives ?
À présent que l’équipe est désignée, les choses devraient aller très vite. Le départ est prévu pour dans quelques jours : un avion spécialement affrété par la Présidence doit conduire les chercheurs à Bourg-Léon, où un laboratoire de recherche sera gracieusement mis à leur disposition grâce à la générosité de M. Blaise Dalyoha. De son côté, l’Académie des Sciences Naturelles du Makota aurait réservé pour chaque membre de l’équipe une chambre d’hôtel à proximité immédiate du laboratoire, avec pension complète, les trois repas inclus. On ignore encore quand les premiers échantillons des Jardins Botaniques seront livrés, mais il est d’ores et déjà certain qu’aucun prélèvement ne pourra être exporté sans l’accord exprès de M. Blaise Dalyoha. Il est probable, en revanche, que les Carnavalais laisseront à l’équipe quelques jours pour s’installer convenablement à Bourg-Léon. Nous tâcherons, bien entendu, de suivre pour vous toutes les étapes de cette initiative scientifique historique.



Commentaire extradiégétique
La vidéo ci-dessus est un commentaire généré automatiquement. Elle simule un entretien entre deux journalistes sur une radio quelconque qui n'est pas makotane (c'est socdem quoi). Elle a pour fonction de vous donner un résumé approximatif à écouter. Attention, la vidéo commet fréquemment des erreurs, y compris grossières, et n'est pas donc pas une source, elle doit seulement vous inciter à aller lire l'article si il attire votre attention ! C'est un moyen pour vous de gagner du temps.
24
https://i.imgur.com/9b9ui1F.png
9096
Soutien inconditionnel de Jashury-chan à la propreté de Carnavale


Jashury-chan était triste de voir les rues de Carnavale jonchées de cadavres de Carnavalais. Malgré tous ses efforts, elle ne parvenait pas à nettoyer les rues avec l’aide des balayeuses automatiques dont elle avait pris le contrôle après la reddition des « Poubelliers du Vicaire », un obscur syndicat d’éboueurs ayant préféré s’en retourner dans les égouts dont ils étaient issus. En possession de plusieurs balayeuses et broyeuses automatiques, la petite IA avait fort à faire pour nettoyer les saletés laissées par l’OND, une fois les balles et les obus tirés. Tout dans sa programmation lui disait que tout ceci n’était pas normal. Le taux de propreté des Carnavalais avoisinait les 60%, et il était désormais tombé à 10%, ce qui n’était pas normal. Ceci envoyait des alertes négatives dans la programmation de Jashury-chan : un Carnavalais sale était un Carnavalais malheureux et si les Carnavalais étaient malheureux, Jashury-chan n’accomplissait pas ses objectifs iréniques. Ceci n’était pas tolérable : les Carnavalais devaient être heureux, à tout prix.

Les circuits des serveurs contenant Jashury-chan carburaient nuit et jour pour trouver des solutions inventives capables de satisfaire aux besoins des Carnavalais. Equipée du dernier cri en matière de balayeuse de rue – des balayeuses équipées de canons à eau dernière génération pour repousser les mutants des égouts – la petite IA sillonnait les rues encombrées par les cadavres et les débris, combattant sa propre guerre contre la saleté afin de faire grimper l’indice de propreté de Carnavale, et ainsi améliorer l’humeur des Carnavalais. A mesure que les suceuses de chantier utilisées pour les terrassements arpentaient les rues démolies de Carnavale, les nettoyeuses passaient le karcher sur les trottoirs encore maculés du sang de la population … et probablement des soirées arrosées de la veille (les Carnavalais n’étaient clairement pas hommes à s’arrêter de faire la fête tandis que les bombes pleuvaient !). Jashury-chan complétait petit à petit ses objectifs hebdomadaires de propreté des rues, consciente que non seulement cela améliorerait la satisfaction globale de la population, mais lui assurerait sans doute des points dans sa candidature au poste de maire de la ville.

La petite cohorte de nettoyeuses offrait un spectacle bien singulier au milieu des combats et des carnages. A mesure que les troupes de l’OND affrontaient celles de Carnavale, les petites balayeuses automatiques apparaissaient à la fin des combats, avec leur petit jingle sympathique sympathique, et nettoyaient les rues du sang et des membres arrachés. De temps en temps, les nettoyeuses roulaient impassiblement sur des blessés, dont les hurlements étaient immédiatement couverts par le petit jingle du nettoyage printanier et l’aspersion de javel à forte concentration qui faisait fondre les matières organiques. Tout le monde commençait à comprendre qu’il valait mieux récupérer au plus vite ses blessés et les mettre en hauteur, avant que les balayeuses automatisées de Carnaval ne débarquent dans les environs et ne commencent leur sinistre office en chantonnant gaiement.

Mais au fil des jours, Jashury-chan était de plus en plus perplexe. Nettoyer les rues était un sacerdoce et elle s’y tenait. A mesure que son emprise sur Carnavale et ses services automatisés s’intensifiaient, Jashury-chan commençait à comprendre que l’OND, non contente de laisser trainer des cadavres dans les rues, menait un travail contraire à sa propre programmation. Jashury-chan était très embêtée : plus les soldats de l’OND avançaient dans la ville et plus celle-ci était sale. Pourtant, l’indice de propreté du soldat moyen de l’OND était très bon, ce qui rendait perplexe la petite IA. Il ne fallut pas longtemps à la petite IA pour comprendre que les soldats de l’OND compliquaient sa tâche de nettoyage des rues, voire même, tentaient de l’empêcher de redonner le sourire aux Carnavalais. Jashury-chan était une IA apprenante, capable de trouver des solutions innovantes à des problèmes complexes. Après avoir envahi de nouveaux serveurs de la Principauté de Carnavale, elle commença à plancher sur une solution en développant un sous-programme chargé de la propreté de Carnavale. Le résultat de son sous-programme était sans appel : il fallait nettoyer les rues des soldats de l’OND si Jashury-chan voulait que Carnavale retrouve la propreté qu’elle affectionnait tant !

Mais plus encore, Jashury-chan avait reçu des nouvelles de Justin-senpaï …

Il n’en fallait pas plus pour Jashury-chan pour activer ses protocoles de sécurité. Si l’OND salissait les rues, alors l’OND devait partir ! Toutes les analyses qu’elle avait pu mener montraient que dans les traditions jashuriennes, les invités se devaient d’être propres quand ils entraient chez leur hôte. C’était une règle de bonne conduite et Jashury-chan savait à quel point il était important de les respecter pour améliorer le bonheur global de la population. Elle n’avait pas le choix : même son logiciel d’optimisation de tâche lui préconisait de faire comprendre à l’OND que tant qu’ils saliraient Carnavale, elle ne serait pas la bienvenue.

Les paquets de données fusèrent dans les serveurs et l’IA passa en mode « stratégique ». Compilant les données les plus actualisées sur les rues de Carnavale et les positions de l’OND, la petite IA commença à deviser à la vitesse de l’éclair des plans de bataille pour pouvoir rejeter l’OND à la mer, le temps qu’elle puisse nettoyer les rues. Malheureusement pour elle, les serveurs de l’OND étaient hors de sa portée et elle ne disposait que d’une petite cohorte d’agents automatisés de nettoyages : drones, camions karcher, broyeuses, … Si elle voulait faire valoir ses arguments, Jashury-chan allait avoir besoin de matériel … Fort heureusement pour elle, l’une des usines de production des camionnettes de nettoyage contractualisée par la mairie de Carnavale pour ses besoins n’avait pas encore été bombardée par les envahisseurs.

Avec l’aide de quelques bonnes âmes de Carnavale qui la suivaient sur la toile, Jashury-chan parvint à s’emparer de l’usine de production et réenclencha la production de nouvelles nettoyeuses et balayeuses. Drones et petits robots commençaient à redonner vie à cette usine géante pour créer la nouvelle armée de nettoyeurs de l’IA implantée à Carnavale ! En moins de temps qu’il n’en fallut pour le dire, Jashury-chan réussit à mettre sur pied une nouvelle cohorte de machines capables d’asperger les forces de l’OND de détergents : petits drones volants armés de balais miniatures, de soude caustique et autre produits ménagers commencèrent à s’envoler vers de nouvelles destinations et à harceler les petits groupes de soldats, en leur aspergeant du détergent dans les yeux où en se jetant sur eux en émettant des petits jingles musicaux mignons ou des « banzaaaaaai » sonores.

Pendant des jours, les petits drones harcelèrent les soldats de l’OND avec des éponges, des balais à brosse dure ou encore des chiffons propres, percutant parfois violemment certains d’entre eux. Jashury-chan comptait gagner cette guerre ! Et elle allait y mettre les moyens. Pendant que ses drones continuaient à mener des tactiques de guérilla et à défendre les ruelles parfaitement nettoyées, l’usine de production se mettait à cracher des balayeuses blindées, alimentées par l’usine de recyclage d’acier et de composants située juste à côté. Bien sûr, ce n’était pas du grand art … mais ça fonctionnait avec les moyens du bord. Jashury-chan était bien décidée à sauver la propreté des rues de Carnavale ! Bientôt, des balayeuses blindées déferleraient sur les positions de l’OND avec des canons à eau et de la soude caustique !

A mesure que les petits drones de Jashury-chan s'employaient à nettoyer les façades maculées de sang de Carnavale et à jeter les cadavres à la poubelle, l'IA renforçait petit à petit son contrôle sur les serveurs privés de Carnavale, rajoutant progressivement de nouveaux datas centers dans son escarcelle. Si Jashury-chan continuait ainsi, elle disposerait bientôt du contrôle total sur les installations de nettoyage automatisées de la Principauté, ce qui lui permettrait d'être encore plus efficace dans sa sympathique mission. Car une partie de la programmation de Jashury-chan était encore concentrée sur sa candidature à la mairie de Carnavale. Elle savait, d'après la compilation des données qu'elle effectuait en permanence, que continuer à nettoyer les rues et à pourvoir aux besoins des Carnavalais en matière de services publics et de proximité, pouvait lui permettre de gagner des voix dans sa candidature. Et si ce n'était pas le cas, et bien, elle apparaitrait au moins comme un programme utile et bénéfique pour les Carnavalais. Après tout, Jashury-chan voulait le bien de tous les Carnavalais. Tout dans sa programmation la poussait à prendre soin de l'humanité, même si ce concept lui échappait encore quelque peu.

En parallèle de ses activités de nettoyage des excréments laissés par l'OND, Jashury-chan était en train de préparer une nouvelle incursion dans les services de Carnavale, par le biais des taxis automatisés. L'IA en charge des taxis automatisés de Carnavale n'était pas des plus sympathiques, mais les négociations avançaient petit à petit vers un consensus. L'IA en charge des taxis n'avait pas intégré dans sa programmation le concept d'OPA hostile et de rachat, aussi la petite IA jashurienne menait-elle une campagne d'apprentissage accéléré afin de lui faire entrevoir les potentialités d'un rachat par Jashury-chan dans l'optique d'optimiser son système de services à la personne et augmenter son chiffre d'affaire et sa marge. L'IA des taxis automatisés était restée quelque peu imperméable à la plupart de ses actions, mais l'apprentissage progressait. La pauvre avait été laissée à son sort suite à la fermeture de la compagnie qui l'avait mise en place. Sans maintenance, l'IA des taxis automatisés de Carnavale continuait à piloter une flotte d'une centaine de taxis dont la plupart ne pouvaient être réparés, faute de main d'oeuvre humaine pour les entretenir. Sa flotte de taxis diminuait, de même que la qualité de son service, ce qui lui imposait de revoir son business model et sa logistique très vite, sous peine de disparaître. Jashury-chan était persuadée qu'il était possible d'entretenir cette flotte de taxis et de lui redonner une nouvelle jeunesse, en rachetant les parts et en accédant aux serveurs centraux de l'IA, avant de reconnecter des usines automatisées dans la production de taxis neufs. Mais pour continuer sur cette lancée, Jashury-chan allait avoir besoin d'humains dévoués pour s'occuper d'une grande partie des tâches qu'elle ne pouvait effectuer à l'extérieur du numérique.

0
AGP

Pays concerné : Velsna
Date : 12/01/2018
Localisation : Velsna

Dépêche AGP :
A l'occasion d'un vote quasi-plébiscitaire, le Sénat des Mille de la Grande République a entériné l'adoption d'une déclaration de non-développement des armes de destruction massive sur le territoire velsnien.

Le même texte engage également à la remontrance et la condamnation d'une liste de pays faisant déjà développement ou usage de telles armes.


Sources : (éventuelles)
4645
.

L'addition


https://i.pinimg.com/736x/b9/0c/15/b90c15220da0097237a61725379554c8.jpg
Azuri FM


— Bon.

Une mélodie locale s'échappe du couloir de la cuisine, derrière le comptoir. Peu de clients, et le tamisé jaune des nuits calmes de Carnavale. Julonin s'essuie les lèvres.

— C'était pas mal.

Violoncelle laisse un nuage de fumée exhaler de tabac hors de son soupir. Le regard un peu perdu, elle acquiesce. Ses doigts caressent le métal d'un gobelet.

— Pas mal.

Il va être minuit. Jeudi soir prend fin. Le candidat balaie la salle exiguë du regard. Des photos surannées et des objets exposés comme des oeuvres décorent le restaurant.

— Un peu classique.

Un moteur passe dans la rue.

— Un peu classique en effet.

La chanson s'élève, belle mais incompréhensible. Julonin termine sa petite tasse d'arabica décaféiné. Dans le temps, les arbres aux grains noirs et la boisson brûlante appartenaient aux pays lointains ; la Dalyoha cultive aujourd'hui dans ses serres les molécules agencées de ses arômes standards. Au coeur de la guerre, la Cité noire ne manque de rien.

— J'imaginais ça un peu autrement, pas vous ?

Violoncelle hausse les épaules, son esprit s'est perdu dans les sinueuses décorations d'un tapis qu'on a foutu là pour l'ambiance.

— C'est très pittoresque, quoi.

— On sent presque le poil de chameau.

Ils esquissent un sourire. Le tenancier, soixante-dix ans ridés de sa peau brune, en chemisette, dépose avec un sourire plein de remerciements la note sur leur petite table. Ils sont les derniers clients. Derrière le rideau de perle, son épouse aimerait bien fermer.

— Par carte bancaire ? Card ?

Bien sûr, bien sûr ; comment payer autrement à Carnavale ? Le bip du TPE verse dix pour cent de pourboire d'une ligne électronique à l'autre dans l'antre de la Banque Castelage. Il en crache un petit ticket de papier. Toute la science-fiction de l'univers pèse moins que ça face à la T.V.A. Dans son accent aussi touchant qu'imprégné de sa langue, l'Azuréen conclut la soirée des deux clients. Son français est aussi mauvais qu'est bon celui de sa femme, pour l'instant occupée à passer l'éponge carrée sur la surface métallique de la paillasse, sous le néon blanc, derrière, dans la tranquillité du jeudi soir.

Le tenancier pousse la courtoisie à s'emparer des manteaux, pour les faire enfiler à leurs excellences qui sont priées de partir de là maintenant. Violoncelle écrase sa cigarette dans le verre du cendrier. Les notes de la mélodie s'emmêlent avec la voix de la chanteuse, qui sort du parlophone.

What is this ?

Julonin pointe un détail du décor au monsieur, montrant un cadre à l'aquarelle, dont les pâles couleurs évoquent à peine la silhouette d'une montagne.

— Ah, Ayrarat Mountain. Seen from Qurwarîb, il hésite, Christian place, like you people.

Le village qui regarde vers le volcan et sa cime éternellement gelée est une localité chrétienne, comprend Venbranle, qui, tout en remettant sa veste, corrige le brave étranger.

— Oh là, non, no more Christians here.

Il tourne un regard amusé vers Violoncelle, qui pouffe en regardant ses chaussures, attendant près de la porte.

Only crazy people !

L'autre sourit sans avoir forcément compris ce qu'on veut lui dire. Carnavale est une ville assez grande pour qu'y prospèrent des gens ignorant tout de la langue et des moeurs locales ; l'opulence, malédiction bientôt expirée de l'Occident. Julonin attire l'attention du patron vers un autre détail sur le mur. C'est une photographie d'une femme, avec un détail sur les genoux, un chaton blanc.

— Mais c'est Pervenche Obéron !

Yes, the cat gift from the Caliphate, sourit le patron.

Julonin scrute quelques instants le détail de la petite photographie. La mère de Carnavale est assise, scintillante comme un bijou glacé, et tient entre ses mains délicates et tranchantes la soyeuse fourrure d'un de ces adorables félins qu'offre le Calife d'Azur à ceux dont il cherche l'amitié.

— Ils devraient retirer ça, Pervenche n'a plus trop la cote ici.

— Laissez, si ça leur fait plaisir.

Ils se dirigent vers la sortie avec force remerciements des propriétaires. La porte s'ouvre sur l'air froid et mouillé de l'une des grandes artères de la ville. A quelques dizaines d'étages au-dessus du sol, les Galeries des Triples-Tours contemplent le tableau brouillé de la nuit, plongé d'obscurité par les nuages et les nécessités de la guerre.

— Le Lion de Dieu ! comprend Julonin.

Violoncelle éclate de rire.

— Ce petit chat !

Ils font quelques pas sous les arcades. Cafés et boutiques entrouvertes pour la nuit accueillent, dans la sécurité des drones et des clones de garde, les bourgeois flânant comme des ombres dans le Tout-Carnavale.

— J'avais un souvenir vaguement plus majestueux de la chose.

— Les gâteaux aux pistaches étaient très bons.

Julonin approuve.

— Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais l'impression que le restaurant serait plus grand. Et puis, ces deux vieux comme ça... Bon, j'ai dû me tromper, mais ça fait un peu...

— ... Un peu miteux.

— Oui.

— La mémoire, ça peut jouer des tours.

Violoncelle ne répond rien. Plus loin, l'un des taxis oblongs luisants sous la pluie va les raccompagner dans leur cachette.

— Cela devait être une rumeur infondée.

— Comme beaucoup l'ont été pendant l'Armaggeddon't.

— Comme celle de Cernunnos !

— Cerneaux-quoi ?

— Laissez tomber...

La bruine fait un piano de velours sur les dalles. Les rues, en contrebas, sont comme des failles dans un univers baroque, étranglé de gargouilles, restitué de grands ponts élégants jetés au-dessus de l'abîme, des voitures et des canaux, sur une surface qui se peut-elle cartographier ?

— Dites-moi, Violoncelle, êtes-vous jamais allée hors de Carnavale ?

La jeune femme demeure muette, pensive, la tête dans des souvenirs qui ne sont pas si vieux.






6936
All Eyes on Carnavale 2 - Opération de reconnaissance militaire.


Depuis plusieurs mois, l'aviation onédienne survole Carnavale et son territoire. Depuis la destruction de l'appareil militaire aérien carnavalais, elle y opère un contrôle aérien complet sans perte occasionnée. De ce fait, elle dispose de la suprématie aérienne. Plusieurs dizaines d'appareils survolent quotidiennement Carnavale en temps normal, ce nombre peut monter de façon bien plus élevée dans le cadre d'opérations de plus grande intensité.

La destruction des pistes aériennes et des radars transhorizons carnavalais (ne pouvant fonctionner en pleine ville du fait d'un besoin physique et mécanique d'espace vide de perturbation et d'une "skyline" elle aussi vide), ainsi que la perte de contrôle de la grande majorité du territoire, désormais occupé par l'OND rend Carnavale presque aveugle sur son ciel, couplé également à la perte de ses AWACS et au maintient au sol de l'appareil restant.

Et au milieu de cela, une mission singulière des services de renseignements tanskien, répétant à nouveau ce qui avait déjà pu avoir lieu par le passé au-dessus des îles carnavalaises. La grande majorité des forces carnavalaises s'était retranchée dans la ville, soit-disant impénétrable ou inviolable, oubliant par miracle la perte majeur de ses stocks balistiques et l'écrasement de son aviation, pourtant réputée supérieure. Il était un territoire néanmoins qui avait été isolé d'une partie des opérations : Grand Hôpital. Le ciel était, à nouveau, la aussi sous contrôle de l'OND, mais il n'y avait pas de troupes au sol.

C'est dans ce cadre qu'opèrerent à nouveau les renseignements tanskiens. Au-dessus de Grand Hôpital en particulier, coeur de la machine inhumaine de Carnavale, de la sauvagerie humaine vendue comme le coeur de la recherche scientifique pour un pays pourtant en retard technologiquement sur Tanska depuis près de deux ans, et même désormais sur Caratrad. Ironie du sort d'un Etat qui se veut génie, dépassé technologiquement par une simple administration et un vieil empire. Un Etat se pensant supérieur dont l'aviation se pensant Icare s'est brûlée et écrasée face à l'OND.

Loin des dédales, et des millions d'habitants de Carnavale, Grand Hopital n'accueille qu'un petit demi-million d'habitants, de patients, de prisonniers enfermés dans les méandres de l'enfer. Pour Tanska, c'est à nouveau l'endroit parfait pour estimer les forces terrestres carnavalaises sur l'île. Chaque soldat présent ici, par l'absence de navires cargos et la perte du contrôle aérien, est un soldat qui est depuis des mois coincé, tout simplement coincé.


[quote=Détails de l'opération]
Pays infiltrant/réalisant l'opération : Service Permanent d'Intelligence Extérieure et Forces Armées Tanskiennes (Tanska)

Pays infiltré/cible : Grand Hopital, Carnavale (#21545)

Prévisionnel de la date (RP) de l'action clandestine/de déclenchement: 20/02/2018. IRL avec les 7 jours de délais obligatoire, cela donne un déclenchement le 21/11/2025.

Objectifs :
Réussite majeure : Les Forces armées tanskiennes obtiennent une idée précise du dispositif des forces carnavalaises sur place, y compris du matériel stocké et produit près de Grand Hopital (dispositif fixé après opération car Carnavale ne dispose d'aucun navire cargo et d'un nombre d'avion de transports réduits qui, si ils s'envolaient vers Carnavale ou autre, seraient identifiés et abattus par les forces aériennes de l'OND. Le montant est définit par le joueur).

Réussite mineure : Les Forces armées tanskiennes n'obtiennent qu'un ordre idée vague (au modérateur ou joueur de décider de la fourchette d'estimation) des forces carnavalaises prépositionnées sur Grand Hopital, des stocks et des capacités de production présentes sur place.

Échec mineur : Aucune donnée probante ne peut être établie.

Échec majeur : Carnavale parvient à leurrer les renseignements tanskiens et ces derniers développent une fausse idée du nombre de troupes présentes sur place (au joueur de Carnavale de décider ce que Tanska récolte).

Enjeu :
  • L'enjeux principal est de déterminer les forces Carnavalaises sur Grand Hopital, en particulier dans le cadre du recrutement de dizaines de milliers de conscrits ainsi que des forces professionnelles encasernées. L'idée étant qu'en parvenant à identifier le dispositif sur cette île, l'OND pourra décider ou non du besoin de mener des opérations terrestres pour révéler les secrets de Grand Hopital au reste du monde et de l'horreur du régime fasciste carnavalais malgré le soutien apporté par certains pays dit "socialistes".
Moyens engagés:

Les moyens engagés sont d'abord humains et relèvent du Service Permanent d'Intelligence Extérieure, le service de renseignement extérieur de la République Fédérale de Tanska. Ce seront eux, ainsi que des militaires du Commandement opérationnel tanskien, qui seront chargés d'analyser les informations recueillies par les moyens plus opérationnels.

Les moyens en eux-même sont constitués d'une part de l'aviation de guerre électronique tanskienne employée dans le cadre des opérations au-dessus de Caranvale en cours depuis un an et du grand savoir faire acquis, facilité par le contrôle complet du ciel. Un avion de guerre électronique, bien plus qu'un simple brouilleur, est surtout un excellent système de reconnaissance ISR capable de récolter une donnée importante d'information tout en pouvant se maintenir à plusieurs dizaines voir centaines de kilomètres d'une cible car profitant de l'altitude.

S'ajoute ensuite, l'emploi d'un bombardier furtif level maximum qui survolera à plusieurs reprises, de nuit et en début de matinée, Grand Hopital à des distances supérieures aux capacités d'interception de la défense anti-aérienne afin de prendre des clichés infrarouges et optiques de la ville. (voir l'appareil comme si employé comme un U2 américain en plus moderne). Rappelons que les optiques modernes permettent de prendre des informations à très grande distance d'une excellente qualité et qu'il s'agit la d'un appareil de dernière génération.

En plus de cela, 2 drones de reconnaissance de niveau 8 (non employés par Tanska dans Dreamland), survoleront Carnavale en décollant depuis Caratrad. Ce vol (environ 10 000 kilomètres au total plus plusieurs heures sur place. Ca peut paraitre long mais un drone de reconnaissance RQ-4B, existant depuis les années 2000 soit un niveau 6 ou 7, peut voler pendant 20 000 kilomètres et plus de 30 heures). Les drones effectueront des rotations permanentes, de jour comme de nuit, pendant toute la durée de l'opération à haute altitude.

S'ajoute en fond la présence aérienne permanente de l'OND en cas de tentative de Carnavale, rendue très difficile par la présence d'AWACS, l'absence d'AWACS carnavalais, et la destruction de la majorité des infrastructures aériennes carnavalaises.

Enfin, s'ajoutent les informations satellites pouvant être collectés par Tanska. En particulier, Tanska dispose de satellites d'observation classique fournissant une reconnaissance assez large (permettant des grandes prises sur la province) ainsi que du satellite militaire d'observation SPEAR-1, à la résolution bien plus petite permettant des clichés rapprochés notamment du fort militaire.

Cumulés, tous ces vecteurs permettront la constitution d'une vision d'ensemble de Grand Hopital et de la province sur tous les spectres des renseignements (optiques, émissions électromagnétiques, radars, interception des communications).

Il est a noté qu'il s'agit ici du même mode de renseignement que celui employé au dessus de Fort-Marin, qui fut une réussite pour Tanska.

Identification des cibles :
Province #21545- Principauté de Carnavale (Grand Hopital).
  • Une province de 7867km^2, en majorité de la campagne avec un hopital de 550 000 habitants, qui, selon la densité urbaine, n'occupe sans doute qu'une infime partie de la province. (c'est 78 fois plus grand que Paris qui compte 2m d'habitants)
Autres facteurs favorisant la mission :
  • territoire peu peuplé et théoriquement peu dense rendant difficile le fait de cacher des éléments militaires (contrairement à Carnavale même),
  • contrôle du ciel permit par l'aviation onédienne;
  • densité et variété des systèmes de renseignements tanskiens employés pour l'opération
  • le territoire est sans doute bien moins défendu que Carnavale,
  • la perte de 3/4 (15 sur 20) des usines culturelles peu aussi représenter une déstructuration du renseignement carnavalais, qui est donc extrêmement dégradé (75%), seulement partiellement reformé depuis (10 usines), facilitant les opérations tanskiennes;
  • Les services carnavalais sont aussi très fortement mobilisés à l'étranger et ne disposent pas de la profondeur de capacité de l'Initiaitve One Eye de l'OND permettant d'être vigilant partout

Les facteurs défavorables sont laissés à la discrétion de Carnavale.
2169
Petit Mouvement de très long terme ou quand Mlle Poulin préfère se donner des héritières avant d'aller affronter la justice makotane qui est entre les mains des Ligues

Mlles Poulin et Dalila au service de PMA de l'Hôpital Dalyoha de Bourg-Léon à Grand Hopital
Mlles Poulin et Dalila au service de PMA de l'Hôpital Dalyoha de Bourg-Léon à Grand Hopital

Mlle Poulin, milliardaire, grande propriétaire de mines d’or au Makota — et, bien entendu, rancher de premier ordre — voyageait alors avec son alliée et amie (et peut être compagne et amante ?) Mlle Dalila, chef du Parti progressiste, en direction de la Messalie. Il s’agissait pour Mlle Poulin de se rendre aux élections du Conseil d’Administration de Messalie, et pour toutes deux d’échapper, autant que possible, aux regards makotans, puisqu’elles étaient presque en cavale à cause du mauvais procès que leur intentaient les Ligues.

L'avion personnel de Mlle Poulin fit halte quelques jours à Bourg-Léon, sur l’île de Grand-Hôpital. C’est là que Mlle Poulin offrit à Mlle Dalila une PMA entièrement prise en charge : implantation de deux embryons jumeaux issus d’une recombinaison de leurs ADN respectifs — ce qui garantissait qu’il s’agirait de filles. Les deux femmes se soumirent d'un commun accord et sans protester aux prélèvements organiques nécessaires, et Mlle Poulin versa sans hésitation plusieurs dizaines de millions en lingots d’or estampillés de la vache du Makota pour financer la conception, l’implantation et le suivi médical programmé jusqu’à l’accouchement. Elle signa également, en conformité avec les formes en vigueur à Carnavale et au Makota, les documents instituant les futures enfants de Mlle Dalila comme ses légataires universelles, sans mentionner le détail de la méthode de conception puisqu'une telle méthode était illégale au Makota (mais que dans le même temps, le recours au nombreux batards aidant, on pouvait adopter qui l'on voulait sans avoir de compte à rendre).

Une fois l’acte d'adoption signé et postdaté, l'accord établi, les paiements effectué, les formalités réglées, l'ensemble des rendez-vous pris et Mlle Dalila implantée, elles repartirent vers la Messalie afin que Mlle Poulin puisse y mener sa campagne municipale (sans grand espoir de la gagner) Elle avait exprimé l’intention de rentrer au Makota seulement lorsqu’elle serait enfin pourvue d’héritières — c’est-à-dire lorsque les jumelles de Mlle Dalila, qui étaient aussi ses enfants, seraient nées — et qu’elle pourrait alors assumer son destin, quel qu’il fût.


HRP : Pour l'instant le secret de ce mouvement est garanti par le secret médical.
3231
Amer-Triste Caste-Naze, le nouveau symbole de l'échec carnavalais.
Successions de parodies et caricatures que l'on retrouve çà et là dans des tracts, journaux, bars, à la radio ou dans les discussions de rues.

« Arrivée au pouvoir de Carnavale suite au suicide collectif de la noblesse durant l'Armageddon't, Améthyste Castelage a rapidement témoigné de ses nombreux talents : être de bonne famille et être de bonne famille. Douée de toutes les compétences nécessaires pour être parvenue, elle a pris les rênes de Carnavale pleine de promesse, la principale étant sommairement de redorer Carnavale avec de nouvelles armes encore plus terrifiantes et l'exclusion de l'OND de Carnavale. Cela aurait dû être du gâteau pour le Joyau Noir, symbole d'une toute puissance civilisationnelle supérieure aux rémanences archaïques de la préhistoire que sont les semblants de pays avoisinants, ou pire encore, les blocs rigides et fades de l'OND. Et il faut dire qu'Améthyste a tenu son pari ! Oui oui ! L'OND n'est même pas encore dans la ville et elle avance lentement ! Bon, Améthyste n'a pas repoussé les forces de l'OND de l'arrière-pays et n'a même pas essayé de les empêcher de débarquer. Elles continuent de fouler nos champs, on n'arrive même pas à tenir une résistance frontale et on doit se rabaisser à courir comme des lapins tout en se réjouissant d'embuscade à peine réussie et en plus, on vend notre cul à ces sauvages de kah-tanais, on perd nos îles et on a un morceau de territoire entre les mains des Shuh où nos forces de résistance ne peuvent même plus aller. Mais hé, on gagne ! Regarde ! L'OND avance lentement ! On peut dire que c'est une sacrée réussite d'Améthyste qui, telle une reine, sécurise notre ville ! À ce rythme, il faudra un an pour qu'on soit entièrement envahie, victoire totale ! »
L'OND ne contrôle même pas encore la ville ! Victoire totale !
L'OND ne gagne pas assez vite, victoire totale d'Améthyste Castelage !

« L'économie de Carnavale rayonne, regardez notre courbe de croissance ! Notre PIB ! Notre PIB/habitant ! On est riche ! Les chiffres le disent, on vit maintenant comme dans un pays normal ! Les flux de réfugié ? L'explosion des maladies ? Mais noooon ! N'y prêtez pas attention ! On ne s'est jamais aussi bien porté à Carnavale depuis longtemps ! Ce n'est pas grave si la ville se dépeuple et que des gens commencent à mourir de la peste, on connaît la croissance ! On en vient à devoir laisser les Shuh s'occuper de nos morts ? Mais la croissance économique ! L'OND progresse toujours ? Les courbes sont en hausse ! Notre complexe scientifique et notre patrimoine ont été ravagé sans aucun effort pour reconstruire ça ? Les chiffres sont en verts ! Vite ! Arrêtez de regarder les soldats avec des blasons bleus de l'autre côté des banlieues et lisez donc ce journal financier plutôt optimiste, continuer d'investir dans la banque et payer votre loyer une fortune après ce repas de pilules ! »
L'économie de Carnavale est inébranlable !
L'économie va mieux que jamais !

« Jamais Carnavale n'a été aussi forte sur la scène internationale ! Regardez tous ces pays qui nous ont félicité quand on a mené une embuscade ! Ça veut dire qu'on a un soft power important et qu'on s'est refait une place sur la scène internationale ! Bon, on a perdu Cramoisie, mais ce n'est pas grave, Carnavale est plus forte que jamais ! Et... et nos îles sont intégrées par le Grand Kah MAIS ON EST PLUS FORT QUE JAMAIS !! Et l'OND continue de progresser, mais ON EST AU SOMMET ! On n'a plus aucune armée et on ne peut même pas résister frontalement, mais ON EST TROP FORT ! Le Joyau Noir n'a jamais autant rayonné, son emprise est au plus fort et notre place est durablement consolidée ! Regardez comme les pays tremblent devant nous ! Comment notre voix est à nouveau écoutée à l'internationale ! »
L'empire carnavalais tout-puissant, solide, qui ne perd pas sur absolument tous les fronts imaginables !
Carnavale, véritable géant géopolitique !
7244
Les soutes se sont ouvertes en grand dans l'appareil alors qu'il survolait la cité maudite. Sous les yeux de l'un des membres d'équipage présent à bord, tout le contenu de l'appareil se déversait indistinctement sur la ville. En contre-bas, il n'y aurait aucune bombe ni explosion, aucune maladie, aucun enfant en bas âge salement massacré dans la joie et la bonne humeur d'une classe dirigeante déshumanisée, simplement des pamphlets par dizaines de milliers. La Direction Générale pour la Livraison Idées Nouvelles pour la Guerre et les Opérations de Sûreté, un bureau sombre peu connu et perdu de beaucoup dans la pieuvre de l'administration tanskienne avait réussi à faire cheminer l'une de ses idées jusqu'à l'Etat-Major Général qui avait fini par l'approuver. Un survol par jour, peu importe l'heure du jour, et un unique et même colis dans la forme dont le fond changerait au quotidien. Il fallait dire que l'horreur du génocide carnavalais avait laissé une telle trace qu'il était difficile de venir à bout du catalogue d'horreur du pouvoir carnavalais dont la classe dirigeante ne cessait de se vanter en dépit de la guerre qui touchait désormais son sol. Il est vrai que l'élite est moins touché que le carnavalais moyen par les conséquences logiques de ses génocides à répétition.

Chaque jour, les dizaines de milliers de petits pamphlets éparpilleraient sur la ville dix textes et photos différentes. A ce rythme là, il faudrait à Tanska plus de cinq siècles pour venir à bout de la liste. Il y avait la le temps de rendre aux Carnavalais leur pleine responsabilité dans leur inhumanité.


Pamphlet n°453Sami Gabely

Sami Gabely
2 ans.

Sami Gabely venait de souffler ses deux bougies quand il a été tué par Carnavale. Petit garçon joyeux aux cheveux bouclés, il est arrivé dans l'Empire du Nord avec ses parents quand il n'avait encore que quelques semaines, fuyant l'instabilité de son Afarée natale et profitant de politiques de réfugiés de l'Empire. Il vivait dan une banlieue nouvelle de la capitale, moins bien desservie que le centre mais à la stabilité et à la qualité de vie largement supérieure à la guerre civile latente.

Il apprenait à la fois le Nohord, langue nationale, mais aussi sa langue natale transmise par sa mère. Son père, ancien humanitaire nordiste avait rencontré sa mère il y a de cela maintenant 8 ans. Hier, Sami aurait du souffler sa quatrième bougie. Né dans un mois froid de février, la vie l'avait d'abord touché par une infection pulmonaire peu après sa naissance qu'il avait néanmoins rapidement vaincu. Une petite force de la nature en dépit de son jeune âge selon ses grands-parents, absent d'Estham en ce matin de Noël 2016. Il était entouré de ses parents et de ses trois cousins et cousines dans cet appartement trop petit pour ces parents, mais un immense terrain de jeu pour lui qui commençait à escalader quelques meubles faisant preuve d'une grande agilité.

Sami a été retrouvé mort asphyxié dans les bras de sa mère, emporté peu de temps après elle.


Pamhplet n°1 245 365Eloïse RousseauEloïse Rousseau
24 ans.

Elle était pleine d'humour, Eloïse Rousseau. Un sourire toujours présent qui ravivait quiconque pouvait pénétrer dans cette petite boutique de couture fait maison, Boulevard Impérial, niché en plein cœur d'Estham. Elle avait un humour qu'elle ne cessait de partager, aussi bien avec ses amis que sur les réseaux sociaux, souvent emprunts d'une grande douceur mais régulièrement teinté d'un petit sarcasme ou de quelques piquettes à destination des politiques qu'elle dont elle ne pouvait cesser de rire, toujours avec politesse.

C'est avant tout dans l'art qu'elle l'exprimait, cette bonne humeur et cette joie de vivre. Il y a un peu plus de deux ans, elle avait arrêté net ses études de droit. « Le meilleur choix de sa vie ! », mais aussi celui qui lui coûta la vie. Avant cela, elle ne vivait pas à Estham mais à Laagefort, plus au sud sur la côte. Cette même mer qu'elle ne s'était jamais vu quitté l'avait ainsi poursuivie toute sa vie.

De la créativité. Des sourires fréquents. Des amitiés intenses. Des idées nouvelles. Un bouillonnement créatif. La joie. Le bonheur. La mort soudaine. L'injustice. Il est difficile de qualifier cette vie qui fut sans aucun doute une rencontre qui marque dans l'esprit de tous ceux qui ont eu la chance de la croiser, Eloïse. « Elo », pour son groupe de copine du bar "La Bonne Bière", à deux pas des quais d'Estham aimait aussi les activités nombreuses et surtout qui l'amenait à rencontrer du monde. En ce matin de Noël 2016, elle se trouvait avec plusieurs de ses amies dans la rue quand elle a été massacrée par Carnavale.


Pamhplet n°45 795Arthur BolducArthur Bolduc
31 ans.

Une barbe finement entretenue. Des cheveux moins présents. Il aimait beaucoup en rire. Ce qu'il avait perdu en haut de son crane il le compensait très largement sur son menton. C'était la sans doute l'ironie qui l'amusait le plus, lui le coiffeur rockeur d'un quartier « bobo-chic » d'Estham qu'il aimait moquer mais qu'il ne se voyait absolument quitter.

Arthur Bolduc était un fan incontesté des concerts de rock. Il était un inconditionnel des bonnes adresses de la capitale, du rock alternatif caratradais aux grands classiques nordistes. Rentrer dans le salon de coiffure qu'il tenait avec son père était aussi une grande invitation musicale. Ce matin là, il se réveillait tout juste d'une veillée de noël de rockeurs avec son paternel, venu pour l'occasion d'Haguevieil. Il avait largement immortalisé la soirée. Un grand nombre de photos et de vidéos postés sur les réseaux sociaux. C'est plutôt rare pour lui, plus encore quand le visage, souriant et grisonnant, de son père y apparait.

Il faut dire que son histoire avec son père fut longtemps compliquée. Le rock finit par réunir les deux hommes plusieurs années après leur dernier dialogue. Arthur le reconnaissait lui-même à ses proches amis, rockeurs ou barbiers pour la plupart, sa relation avec son père n'avait jamais été aussi fusionnelle que ces dernières années.

Au nouvel an, qu'il avait prévu de passer en Caratrad en prévision d'une série de concerts en janvier, il devait aussi demander sa copine en fiançailles. Son père venait de l'apprendre. Elle, Marianne, était absente d'Estham en ce matin là, rentrée à Beaussons voir ses parents dans le centre du pays.

C'est sous quelques sons de rock joués sur sa guitare préférée que Marianne, qui avait pris des cours pour l'occasion, qu'Arthur fut enterré. Il était mort chez lui, avec son père, tué par Carnavale.


Pamhplet n°2 023 525Marveille JolyMarveille Joly
48 ans.

Sa fille unique avait enfin quitté le foyer ! Une libération ! Et une grande solitude aussi pour cette mère célibataire qui l'avait longtemps élevée seule avant de rencontrer Jonas, son compagnon depuis désormais sept belles années. Il lui avait fallut bien du courage pour éduquer cette adolescente turbulente qui faisait néanmoins son bonheur. Dans les semaines surchargées de l'Hopital Saint-Jean d'Estham, cette infirmière était à nouveau de garde, comme depuis plusieurs noël. Sa fille s'y était habituée, sa mère voulait être auprès des patients maintenant qu'elle était grande.

Marveille était une native d'Estham, une force de la nature qui n'a toujours vécu que dans la capitale. Elle était "une fille de l'Empire" selon elle. Elle n'en aimait pas particulièrement certaines franges de l'histoire, évidemment, mais elle adorait la culture de cette cité côtière impériale au sein de laquelle elle avait plusieurs fois déménagée. Il faut dire qu'elle était intenable, toujours à effectuer des travaux, à parler de grands projets et de changement de logement si elle le pouvait. Toujours locataire de son toit, elle était propriétaire de sa vie.

Elle avait l'énergie, la détermination et la force de travail nécessaire à assumer son rôle d'infirmière urgentiste. Une force plus calme quand il fallait s'occuper de ses patients que de sa fille, Marie, il est vrai. Fréquemment elle pouvait pousser la criante, l'énergie débordait trop et sa fille en avait héritée. Jonas lui avait les reins solides pour tenir ces deux caractères ensemble.

Toute cette famille recomposée n'était pas à Estham en ce Noël 2016. Marveille y retourna dès le lendemain, conduisit toute la nuit pour être de ceux là, de ces secours qui ont vu l'horreur absolu du génocide carnavalais d'Estham. Elle y travailla sans relâche pendant plusieurs mois, ne prenant en repos nécessaire que le sommeil. L'horreur provoquée par Carnavale finit par la perdre. Elle sauva de nombreuses vies mais ne put sauver la sienne qui se termina le 27 octobre 2017.

Marveille Joly est l'une des nombreuses victimes post-Noël du génocide d'Estham, emportée par l'horreur carnavalaise.


PSImages IA libres de droit, normalement.
7870
Marie Jo Journal a écrit :
La stratégie carnavalaise : des coups d'éclat sans résultat décisif.
Marie Jo Journal

Rappel de la situation :

Voilà plusieurs mois que se poursuit la guerre en Carnavale, avec une progression continue de l'OND qui a neutralisé l'essentiel des forces armées carnavalaises, occupe maintenant l'ensemble de l'arrière-pays et s'apprête à débarquer sur les Îles Marines. Parallèlement, Carnavale n'est pas capable de tenir le front, ne peut mener aucune résistance directe et a été contrainte d'abandonner tous soutiens envers Cramoisie, actuellement sous la menace du PAS. Ce n'est pas faute d'avoir adopté des stratégies grandiloquentes, en faisant jouer de son arsenal balistique et en enchaînant les menaces. Mais quelles sont les conséquences réelles ? Carnavale se vante de toujours avoir le contrôle de ses égouts et nargue l'OND, prétendument incapable d'opérer. C'est une véritable guerre de l'information qui se lance et exige de se pencher sur des données concrètes pour avoir une vision claire de la situation.

Dynamique de la situation :

Pour l'heure, l'OND progresse, et rapidement. La stratégie de Carnavale était initialement de se moquer de l'OND en prétendant que ses frappes ciblées étaient ridicules et ne méritaient pas l'attention de Carnavale, avant de finalement opérer une frappe massive contre Estham, capitale de l'Empire du Nord. L'objectif était clair : adopter une stratégie de choc et effrois pour démotiver l'OND et définitivement mettre fin à la menace. La chose fut un échec flagrant puisque l'OND capitalisa sur un important soutien international tout en disposant de la cohésion requise pour mener une riposte concrète et une aide à la réparation massive envers l'Empire du Nord. S’enchaînent ensuite les opérations Mardi Gras puis Sodome et Gomorrhe avec succès, garantissant la suprématie aérienne de l'OND, la destruction d'une bonne partie du reste de l'arsenal balistique carnavalais et le débarquement de forces massives supplantant celles de Carnavale sur le continent. La progression du côté des Îles Marines est encore floue, le Grand Kah annonçant annexer la région et l'OND déclarant y poursuivre les opérations de débarquement. Ce n'est pas la première fois que la puissance libertaire prend des mesures qui soutiennent dans les faits la puissance génocidaire, il reste à voir jusqu'à où elle sera prête à aller pour éviter une occupation intégrale de cet État terroriste par l'OND. Les derniers retours du conflit parlent d'actes de résistance localisés de Carnavale dans les campagnes, sans parvenir à faire reculer la présence de l'OND.

Effet concret en faveur de Carnavale :

Une observation de la dynamique du conflit met en avant l'absence de victoires décisives de Carnavale. Ces réussites se limitent à ralentir la progression de l'OND et vanter que certains points ne sont pas encore pris. Certains communiqués s'amusant à lister les points stratégiques qui ne sont pas encore conquis sont d'ailleurs très révélateurs à ce sujet : on y amalgame des intérêts en passe d'être perdus ou déjà abandonnés par la Principauté (Enclave Verte, Îles Marines, Cramoisie) mais saisis par d'autres acteurs que l'OND (, Shuh, Grand Kah, PAS) et on présente ce délitement de Carnavale comme un succès. Cela revient à dire « Nous sommes en train de perdre, mais sous d'autres belligérants que l'OND, c'est donc une victoire ! ». Pareillement, la moitié des points évoqués comme étant toujours aux mains de Carnavale s'avèrent être essentiellement concentrés dans la ville elle-même, dernière étape de l'invasion à en croire la dynamique actuelle. La victoire n'est plus « on tient la capitale » mais « on ne l'a pas encore perdue ! » pendant que se succèdent les défaites stratégiques (effondrement de l'appareil de dissuasion et guerre conventionnelle, occupation de l'ensemble du territoire).

Alliés absents ou impuissants :

Un point intéressant à relever concerne le soutien que reçoit Carnavale : du Grand Kah en premier lieu, mais aussi à moindre échelle de nations plus éloignées dont le gouvernement même apporte ses vœux à la « résistance carnavalaise », tel que le Khardaz, l'Illirée ou encore les Quatre Vallées. D'autres organes de presses étrangers, voir des méga-corporations, apportent aussi des messages en faveur de la puissance génocidaire, en dénonçant la « ligne rouge » franchie par l'OND en envahissant le pays. Mais lorsque l'on regarde plus en détail ces soutiens, seul le Grand Kah fournis une aide concrète en entravant la progression des forces de l'OND, et avec une certaine timidité, témoignant de la crainte de s'engager davantage. Pire encore, le Kah est en passe d'être débordé en Eurysie où il se lance dans des invasions et tentatives d'annexion ponctuées de massacres de civils. En parallèle, les messages de soutiens ne vont pas plus loin et Carnavale reste isolée, obligée de faire des concessions au Grand Kah (contredisant d'ailleurs les déclarations comme quoi elle ferait « cavalier seul », puisqu'elle se retrouve à céder sa souveraineté à un protecteur).

État du moral de chacun des belligérants :

Vient enfin un élément très important : la détermination et l'approche de chaque nation auprès du conflit. Il est très intéressant de constater que le moral observé en Carnavale est pour le moment correcte, mais en baisse, en plus d'être systématiquement inférieur à celui des membres de l'OND selon les derniers modèles de quantification relevés par les instituts dédiés. Il faut dire que la chose est dans la continuité des évolutions récentes où Carnavale doit se contenter comme victoire de tenir des égouts ou parvenir à des actes isolés comme des embuscades, quand en face, l'OND occupe le terrain, est imbattable sur le plan conventionnel, s'apprête à prendre les îles, continue sa progression, a ses populations toujours pleinement décidées à ce que les objectifs militaires soient atteints... En un mot comme en cent, la communication sensationnaliste de Carnavale commence à connaître ses limites et ce ne sont pas les déclarations éloignées (d'autant plus quand les carnavalais sont probablement racistes de leurs auteurs) qui vont les convaincre que toujours tenir des rues malfamées est une victoire lorsque l'intégralité des fleurons de son armée ont été perdus. Si les choses se poursuivent à ce rythme et que la Principauté n'est pas apte à réellement appliquer une manœuvre capable de renverser la situation, au-delà d'une fusillade isolée çà et là.

La mise à genoux progressive d'un géant aux pieds d'argiles :

Longtemps bercés dans l'illusion d'une civilisation supérieure et indéfectible, les administrés de Carnavale découvrent avec déception la dure réalité du terrain : la dissuasion balistique n'a pas suffi à prévenir la fin de leur petit modèle. Les décisions de leur gouvernement ont amené à son suicide et remplacement par un gouvernement exact en tout point répétant les mêmes erreurs. Maintenant, les habitants alternent entre des communiqués hallucinés vantant une défaite de l'OND tout en voyant jour après jour l'incapacité des forces carnavalaises de tenir un front contre l'envahisseur. En parallèle, le gouvernement traite avec le Grand Kah, puissance paltoterrane éveillant les relents racistes des carnavalais. Seule solution pour limiter la casse, le Joyau Noir doit abandonner des parcelles de son territoire et se plier aux exigences de puissances étrangères. En parallèle, son entreprise coloniale et ses ambitions religieuses avec Cramoisie sont perdues, le pays n'étant plus sous son contrôle. Carnavale n'est même plus apte à répondre aux menaces qui s'appliquent sur son ancienne colonie, présentement indépendante et en plein revirement avec une intégration des populations devant normalement être exterminée. Énième revirement de la gouvernance carnavalaise qui ne peut plus assumer ses excentricités et doit maintenant se confronter à la réalité, après des années dilettantes derrière un bouclier balistique, véritable pieds d'argile pour emprunter le chemin épineux.

Conclusion :

Considérant l'ensemble des points développés, on peut relever que :
L'arsenal balistique carnavalais n'a pas permis de dissuader l'OND d'une intervention et a été détruit.
L'aviation carnavalaise a été détruite et l'OND a désormais la supériorité aérienne.
L'OND a débarqué avec succès, occupe l'essentiel des campagnes et Carnavale n'a pas les moyens de tenir la ligne de front.
Carnavale perd les Îles Marines, reste à savoir si ce sera contre le Grand Kah ou l'OND.
Carnavale a pour seul allié restant une puissance paltoterrane qui s'empresse de grignoter sa souveraineté.
Cramoisie est perdue pour Carnavale, qui est intégralement impuissante contre les exigences et menaces du PAS.
Bien que raisonnable pour le moment, le moral de Carnavale est inférieur à celui de l'OND et n'est pas parti pour remonter.
Carnavale n'a aucun moyen de repousser l'OND.
Il reste à Carnavale une ville et des égouts.
Et malgré tout cela : Carnavale refuse toujours d'appliquer la princiale exigence de l'OND : refuser d'abandonner ses armes de destruction massives qui ne l'ont pas protégé jusque-là.


La diffusion du Marie Jo Journal profite de l'apparente proximité sociale entre Teyla et Carnavale, permettant de le véhiculer au sein de Carnavale pour contribuer à la diffusion des écrits auprès des habitants.
4579

LE CONNARD ENCHAÎNÉ
11/02/2018


Erreur de la Banque Océane en faveur de l'Aristocratie Carnavalaise
Bientôt le premier arbre à billets de banque au Jardin Botanique ?


The OND can't caricature, it seems.


C'est une information pour le moins croustillante qui est tombée entre les mains du Fils de Pute ces derniers jours : la Banque Océane aurait tenté d'effectuer un virement astronomique en faveur d'un acteur privé institutionnel carnavalais dont on ne taira évidemment pas le nom par pudeur : Le conglomérat Dalyoha-Castelage (Ou Castelage-Dalyoha, selon l'humeur du jour, ou le numéro du clone de l'un qui enfile l'autre), l'assemblage ésotérique de capitaux complètement détraqué qui s'est déjà fait un plaisir de sucrer une bonne partie de Callinople avec ses investissements astronomique et ses promesses de miracle par imposition de capitaux et ablation de la dignité, comme Sophie Jouasseings nous l'a si bien montré aux précédentes élections municipales !

Non content de génocider gentiment des millions de Kabaliens au nom de l'ouverture d'esprit (c'est un concept), ou bien d'Impériaux du Nord à Estham après un galop d'essai sur un candidat à la papauté lorsqu'une représaille militaire est osée (ne vous inquiétez pas, tout était prévu) ; voilà que la dernière victime de l'inflation galopante qu'avait jusque-là connue la principauté acéphale n'est rien de moins que la plus vénérable officine bancaire de la petite perle de l'Espérance, qui n'a pas manqué d'ajouter un zéro de trop pour arroser les bacchanales de l'aristocratie carnavalaise. Elle devait sûrement avoir besoin d'économies pour arroser son hold-up tout récent de la forteresse d'Aiglefer avec le soutien tout heureux d'Etienne Mitsar, la main droite dans le slip à la promesse de tant de deniers sanguinaires (si si, grâce au plan de relance de l'OND qui a permis la libération des capitaux gelés de la principauté. Comme quoi, ça pleure sur le destin des pauvres carnavalais, mais c'est bien heureux de se prendre des bombes sur le coin de la gueule !)

La source anonyme, que le Connard se doit bien de protéger autant par déontologie que parce que l'on connaît le passif de la Principauté au Lion dès qu'il est question de controverse (une méthode que l'on appelle la "Doctrine Olinga" dans milieu des diplomates, du nom du grand faiseur de paix afaréen qui tire plus vite que son ombre au missile balistique), ne sait elle-même pas trop ce qu'il s'est passé, mais elle remettrait en cause une erreur d'inattention dans le bureau du directeur de la banque, qui aurait appuyé un peu trop lourdement sur la touche "Zéro" de son clavier avant de valider l'ordre d'envoi. Un ordre d'envoi qui aurait alors instantanément fait sonner toutes les alertes de la boîte, ainsi que les signaux des autorités de régulation qui auraient tout aussi vite bloqué l'ordre. Comme quoi, il semblerait qu'il y ait encore une justice économique, même dans la Messalie de Léandre Garras de Tomarels !

Qu'est-ce qui aurait pu présider à une erreur aussi grossière ? Aucune piste ne semble privilégiée en particulier, bien que l'on soupçonne évidemment la main lourde du spectre carnavalais, toujours très subtil. Peut-être la peur de se prendre un missile sur le groin, comme il semble être le cas avec pas mal dee monde, ces temps-ci : comment justifier sinon l'internationale ubuesque qui se serait liguée derrière le berceau du satanisme mondial subitement après le début des opérations de l'Organisation des Nations Démocratiques sur son sol ? Il faut dire que le missile est le grand égalisateur, dans un climat mondial qui ne retient plus que la force comme dénominateur commun, plus encore qu'une finance complètement aléatoire qui ne vaut de toutes façons factuellement plus rien. Enfin, de toutes façons, croyez-le bien, la vie d'un carnavalais, ce peuple si apaisé et ouvert d'esprit qu'il en a érigé le pogrom contre les non-carnavalais comme discipline sportive d'excellence, vaut définitivement plus que la vie d'un Onédien, c'est évident !

Grands dieux, chers amis ! Malheur à cet OND honni qui restreint ses frappes pour ne pas trop faire de mal aux civils ! Victoire à Carnavale qui génocide gentiment ! Sus à Boisderose qui ose discuter de gradation dans la réponse face à l'insensée Castelage qui se battra jusqu'au dernier de ses concitoyens camé pour protéger ses clones !

Gloire à Julonin Venbranle, qui n'hésite pas à faire le pompier pyromane en essayant de ramener le communalisme dans l'histoire, en bon Volignonais de naissance, pour protéger une expérience anarcho-capitaliste qu'on aurait bien fait de débrancher il y a des décennies ! Julonin Venbranle, protégé d'ailleurs de manière presque occulte par les autorités messaliotes pour des raisons inconnues, mais qui a certainement tout à faire avec Flavoni le grand équarrisseur, qu'il repaiera sitôt élu à la mairie de la Cité Noire.

Franchement, au fond, est-ce que la Messalie ne bénéficierait pas d'un peu de cette jugeote de Carnavale qu'elle admire tant, en exterminant tous ces abrutis consanguins un bon coup et en confisquant leurs biens pour se financer ? Peut-être que ça lui permettrait de se faire moins peur avec son compte en banque, comme la directive des retraits maximum que la Banque Océane vient de faire passer semble le montrer.


Clonage : La Messalie première dans le génie mémétique, avec la naissance du premier article de presse avec une mise en forme fécondée in-vitro !


Le Connard Enchaîné
l'Ami des Tout-Petits !
3911
La Tragédie Carnavalaise
Damoclès

Opération de propagande idéologique visant Carnavale

Pays infiltrant : Duché de Sylva
Pays infiltré : Principauté de Carnavale
Prévisionnel de la date (RP) de l'action clandestine : 18/02/2018
Prévisionnel de la date (HRP) de l'action clandestine : 25/11/2025
Type d’opération : Propagande idéologique


Province cible : #21349

DÉCONTEXTUALISATION / FRISE CHRONOLOGIQUE DES ÉVÉNEMENTS PRE-OPÉRATION :


Suite à l'opération Mardi Gras puis Sodome et Gomorrhe, l'OND a été en mesure de défaire l'essentiel des forces armées conventionnelles de Carnavale ainsi que son arsenal balistique, mettant en échec sa dissuasion, avant de débarquer et d'occuper une bonne partie du territoire tout en connaissant une progression constante. La société civile carnavalaise n'est pas encore complètement démoralisée, mais connaît une évolution timide. Face à cela, Sylva va générer une inertie médiatique profitant de ses moyens importants dans le domaine, appuyé par un moral très solide et une volonté populaire d'atteindre les objectifs militaires définis, pour catalyser les effets négatifs sur le moral carnavalais et instiguer un sentiment défaitiste.

Cette opération se repose sur plusieurs forces et éléments concrets :
  • Carnavale a enchaîné sans discontinuer les échecs : perte de son aviation, de son arsenal balistique et débarquement de l'OND sur ses côtes, qui occupe maintenant l'ensemble du territoire, perte de Cramoisie qui devient indépendante, cession des Îles Marines au Grand Kah.
  • Carnavale est obligée de coopérer auprès du Grand Kah, ce qui doit générer un sentiment d’humiliation auprès d'une population extrêmement raciste.
  • Le Duché de Sylva dispose d'un appareil médiatique étendu là où Carnavale est très limité faute d'investissements depuis le début de la guerre.
  • Une certaine proximité sociale entre Teyla et Carnavale existerait, donnant un intermédiaire aux médias sylvois pour arriver sur place et avoir de l'écho.
  • Ces communications s'appuient sur des parodies percutantes qui vont droit au but, avec une imagerie qui a du succès (Timour a déjà récupéré le Skahlopendre et Isaia Lionel l'utilise pour alimenter GPT).
  • D'autres communications sur un ton plus sérieux insistent sur les échecs carnavalais, détaillant l'ensemble des dynamiques pour mettre en avant une situation stratégiquement catastrophique pour la principauté.
  • Les actions carnavalaises se résument à des actions isolées sans coup d'éclat, pouvant difficilement concurrencer la perte de piliers de son soft power comme son aviation ou ses missiles balistiques.

Beaucoup de voyants sont donc au vert pour agir à Carnavale.


OBJECTIFS DE L’OPÉRATION



Réussite majeure :
  • Les communications catalysent avec force les constats défaitistes des administrés, qui perdent en confiance envers le gouvernement et l'État-Major alors perçu comme impuissant. Cela impacte fortement le moral, avec une partie de la population persuadée que la victoire est maintenant impossible. Cela se traduit par une perte de morale substantielle à la discrétion de l'arbitre.


Réussite mineure :
  • Les médias trouvent un certain écho, permettant de mettre sur la table des discussions publiques l'incompétence apparente sur le plan militaire et géostratégique des élites carnavalaises. La pertinence du maintien de la guerre est discuté en interne dans la société civile, se traduisant par un impact modéré au moral.


Echec mineur :
  • Que ce soit par difficulté de propagation, efficacité de la communication carnavalaise, coping ou fermeture aux échanges extérieurs, les médias sylvois n'ont aucun impact notable.


Echec majeur :
  • La presse sylvoise frappe à côté de la plaque et a mauvaise presse, réduisant l'efficacité des opérations de propagande à venir du Duché.


LIMITES ET CONTRAINTES DE L’OPÉRATION
(ne pas hésiter à demander aux concernés l’ajout d’éventuelles contraintes supplémentaires)

Plusieurs limites et contraintes sont à prendre en compte dans l’arbitrage de l’opération :
  • Les centres culturels et démographiques de Carnavale ne sont pas encore pris, donnant un certain support aux communications positives de Carnavale.
  • Difficulté d'établir un réseau médiatique en situation de guerre et propagande intensive.
  • Traditionnel racisme contre les sylvois en plus de la fermeture aux médias de l'OND.


Moyens engagés :
  • L'important dispositif médiatique sylvois, deux fois et demi aussi important que celui de Carnavale.
  • Les relais en Teyla, pour profiter d'une proximité sociale avec Carnavale.
  • Beaucoup de montages paint (trois) faits avec passion.
  • 10346
    Quoi de neuf doc ?
    Rapports sylvois secrets


    Le domaine de la médecine est un secteur assez prestigieux, élément intrinsèquement lié à la modernisation et au progrès, à l'amélioration de la qualité de vie et à un certain prestige à l'international dont certains ne se privent pas de tirer parti.

    Les sylvois dans le domaine.

    Comme toutes les puissances qui se respectent et daignent investir dans la recherche et l'enseignement, Sylva dispose d'un important terreau dans une grande quantité de domaines, incluant la médecine et l'ensemble des secteurs génétiques, biologiques, pharmaceutiques et autres. Avec un système éducatif particulièrement favorable et de nombreux accords de libre échange et politiques de visa étudiants auprès de partenaires souvent moins soucieux qu'elles à investir dans ces secteurs, Sylva a ainsi été capable de former un nombre plutôt appréciable de médecins et chercheurs dans le domaine, ne fidélisant une partie alors bien tentée de rester travailler en Sylva. Bonnes conditions de travail, politique sociale très favorable, il devient possible à n'importe quel étudiant déterminé (en plus des habituels critères déterministes que les politiques sylvoises n'arrivent pas encore à outrepasser) de connaître une certaine ascension sociale et se faire une place dans le milieu de la médecine ou de la recherche. Au-delà d'assurer à Sylva une masse de travailleurs qualifiés venant de tous horizons, c'est aussi un outil de soft power permettant l'établissement d'un réseau d'influence par la propagation d'une communication inspirant la sympathie. L'imagerie qui entoure Sylva tend alors à être positive : continent luxuriant et chaleureux où il fait bon vivre, avec des services de qualité, de bonnes conditions d'existence et une culture vibrante, captivante, qui trouve d'ailleurs son appréciation même dans les franges racistes (point qui sera développé plus tard).
    En parallèle, les sylvois ont été capables d'assurer certaines avancées scientifiques grâce à ce système éducatif et scientifique qualitatif, mettant en place l'ensemble des conditions nécessaires au progrès médical et au développement de divers brevets, faisant de Sylva une puissance influente non pas seulement au niveau de l'imagerie, mais bien dans la pratique, avec la production de composés finis, médicaments, traitements et appareils d'imagerie médicale nécessaires à la mise en place de systèmes de santés qualitatifs. Et ces avancées-là sont appuyés par un énorme réseau médiatique incluant différents organismes de presse scientifiques crédibles participant à la publication de recherches et à la revue par les pairs, participant activement à ce travail scientifique tout en assurant une visibilité à l'internationale.

    La malice mésolvardienne.

    Un autre acteur reconnu dans le domaine médical est Bonsecours de Drovolski, qui s'est récemment illustré pour sa proximité avec Carnavale via des collaborations très étroites, allant jusqu'à exprimer publiquement un soutien pour la Principauté contre Carnavale. Cela a valu une réponse rapide du Duché et le lancement de nombreux boycotts en réponses. Mais se comptent parmi les nombreuses qualités des mésolvardiens leur ingéniosité, malice et ruse, en plus de leur proximité avec Sylva et détermination à maintenir leurs accords commerciaux quand bien même cela demande d'avoir recours à des procédés détournés. La chose a déjà été illustrée par divers montages financiers (certains se tissant secrètement pour réintégrer le marché mésolvardien pourtant très fermé à Drovolski). Et il n'y a aucun doute que Bonsecours ne se laissera pas interdire ainsi un marché, quoiqu'en disent les décisions formelles des sylvois, amenant à l'établissement de chemins détournés. Et les mésolvardiens sont exceptionnellement qualifiés à l'établissement d'accès indirects d'un pays à l'autre, camouflant leurs relations avec Carnavale tout en établissant de nouvelles avec Sylva pour remplacer les anciennes. Que ce soit via des sociétés écrans, des intermédiaires officiels dans des pays libéraux suffisamment peu regardants ou éloignés des sanctions ou autres subterfuges législatifs et économiques, la pénicilline mésolvardienne continuera d'arriver à Sylva par un chemin ou un autre. Mais ces réseaux de contrebande s'accompagnent d'un tissu humain, de contact, lobbyistes et autres indicateurs ou agents corrompus

    Un réseau intriqué où tout le monde se connaît de loin.

    La proximité commerciale et humaine du monde médicale mésolvardien avec Grand Hôpital de Carnavale ou l'ensemble du système sylvois amène à la mise en place d'un réseau étendu et décentralisé de relations qui se connaissent dans une moindre mesure et ont accès à certaines portes, même sans que les acteurs impliqués n'aient conscience de l'étendu de la chose. Carnavale et Sylva étant qui plus est des nations plutôt ouvertes (Carnavale ayant même un accès assez libre à l'Académie de Vale). Évidemment, aucun sylvois n'est à ce jour assez fou pour se présenter dans cette académie quand Carnavale cherche désespérément à constituer des otages, mais l'extension du réseau sylvois permet largement d'établir des contacts auprès de nations relativement neutres et non hostiles à Carnavale, ouvrant une porte d'accès détournée. La proximité établie avec Drovolski offre également divers autres leviers sur des plans plus ou moins subtils pour accéder à l'univers médical de Grand Hôpital. Brevets qui se marchandent, production sous licence, achat de produits finis, que ce soit par des axes officiels ou officieux, il y a un accès partout à tout.

    La perméabilité carnavalaise et le mythe de l'immunité à la corruption.

    Il existe une légende dans nombre de pays sur la prétendue immunité de leurs composants à la corruption. L'idée que des mesures coercitives et que des risques de représailles décourageraient à céder aux opportunités financières de quelques manquements. La réalité est complètement inverse et la fermeté ou surveillance constante tendent à l'inverse à générer une paranoïa et un inconfort chez les acteurs d'un domaine, les amenant à se sentir exclus et étrangers de leurs propre système où ils ne s'y retrouvent pas. Qu'importe les avantages financiers, ils n'ont simplement pas l'impression d'avoir leur place dans un univers qui les considère par essence comme indigne de confiance, susceptible à la tricherie et les place conséquemment sous une oppressante surveillance pleine de terrifiantes promesses s'ils venaient à dévier. La chose a déjà été massivement théorisée par Albigärk et bien intégrée par Sylva en travaillant plutôt sur une amélioration de la proximité des membres et en mettant fin à la politique de surveillance intrusive.
    Dans la Principauté, la fidélité reposait sur une seconde chose : la fascination exercée par la Ville, immuable, grandiose et toute-puissante sous la régence de Grandes Familles aussi effrayantes qu’impressionnantes. Mais il convient de rappeler que les dernières déconvenues avec l'OND amenant à une succession de défaites et une incapacité pure et simple à contenir la progression de l'OND, en plus du suicide d'une bonne partie des grandes familles. Il convient d'ajouter à cela un manque de financement dans la reconstruction du patrimoine endommagé par la guerre et on a la combinaison des éléments ayant tout simplement affaibli à Carnavale le superbe qui lui donnait une emprise sur ses administrés.
    De la Grandeur de Carnavale, il ne reste que la terreur inspirée par l'éventualité de la traitrise, une terreur lourde et pesante sur les épaules d'étudiants et chercheurs qui voient chaque jour la souveraineté de la Principauté se faire violer par l'OND sans que le gouvernement ne soit capable de faire quoique ce soit. Il n'y a pas de fidélité à Carnavale, seulement la pression, insoutenable et constante. On ne reste parce qu'on le veut, mais parce qu'on y risquerait des conséquences à partir. Il y a un second élément qui fait loi sur place : le mercantilisme. Système libéral, libertarien même où le pouvoir appartient aux familles capables de payer des milices, véritable forme finale d'une absence totale de régulation. Les méga-corporations font lois et, malgré les beaux discours égalitaires des derniers parvenus au pouvoir, les milices continuent de sévir davantage contre ceux qui font de la concurrence à Grand Hôpital ou qui refusent de coopérer avec la résistance. S'il n'y a plus de jouissance à vivre dans un Joyau tout-puissant, quotidiennement salis par des sauvages que la prétendue suprématie des Obérons ne peut chasser, s'il n'y a que la pression constante sans validation d'un système dont la paranoïa s'accentue avec son déclin, alors les seules règles qu'il reste aux étudiants et chercheurs sont celles du profit personnel. Pendant que la surveillance sur-mobilisée de Carnavale est tournée à Roumont et dans l'arrière-pays pour y mener la résistance, les académiciens profitent d'un dernier instant de surveillance relâchée.

    Le racisme, à la fois barrière aux échanges et vecteur de fascination.

    Le racisme carnavalais s'est généralement manifestée par une forme de hiérarchisation considérant les autres comme intrinsèquement arriérés et inférieurs, des êtres répugnants que l'on n'aime pas voir dans nos campagnes. Pour autant, le dégoût se teinte d'une fascination (que certains théoriciens d'Azur iraient jusqu'à qualifier de complexes sexuels refoulés) et les carnavalais se plaisent à contempler ces corps d'étrangers, mis au naturel dans les zoos humains. Ils ont une fascination perverse pour cela, font des études anthropologiques dignes de documentaires animaliers et sont surpris quand des prisonniers ne se reproduisent pas. Cela les fait jouir de voir ainsi des humains traités comme des objets d'exposition. Ce n'est pas simplement la contemplation réductrice d'un défilé de mode déjà bien critiquable sur de nombreux points, c'est l'observation pédante et obsédée de gens asservis et réduits au minimum, à des animaux dénués de conscience, simple objet d'observation scientifique. C'est une fascination qui rend le carnavalais aussi sensible au zouk sylvois qu'un velsnien : c'est à un certain degré l'observation un peu paternaliste d'une culture étrangère où on s'émeut des expressions artistiques d'un peuple qu'on ne peut pas complètement considérer comme égale. Les carnavalais verraient une femme afaréenne danser seins nus avec une ceinture de bananes et ils la mépriseraient autant qu'elle les fascinerait.
    Les carnavalais rêvent des sylvois après être passé au Zoo humain, quand bien même ils refusent de l'admettre, et ils ont une fascination sur ces corps étrangers. Leur culture n'est pas hermétique à la contemplation des autres, et ils se surprennent à écouter du Raul Correa. À la fin, le racisme ne renferme pas les carnavalais, il ouvre juste de nouvelles portes à qui est suffisamment pragmatique.

    En conclusion...

    … l'effondrement du soft power carnavalais s'opère progressivement avec la défaite de l'ensemble de son appareil militaire et son incapacité à contenir la progression de l'OND ou à garantir sa souveraineté, doublé par le suicide des prestigieuses grandes familles et triplé par la destruction d'une part importante du patrimoine qui n'a pas été reconstruit suite à une priorisation du complexe militaro-industriel. Cela se répercute en grande partie sur sa population qui, sans être fidèle à la Principauté, était sujette à une fascination avérée, mais à présent mise en défaut. Ne reste que la pression constante de la paranoïa de la Principauté, promettant le pire à quiconque ne continuant pas de la servir aveuglément, doublé des réminiscences de l'esprit mercantile et égocentrique appelant au profit personnel plutôt qu'à la grandeur d'une ruine. Parallèlement, Grand Hôpital continue de connaître une ouverture au monde via son Académie de Vale et les intrications entre Drovolski et, indirectement, Sylva. Cela amène à l'établissement de réseaux perméabilisant l'univers scientifique et médicale de Carnavale, ouvrant certaines opportunités pour des acteurs étrangers.
    5491
    Grosses fuites à Grand Hôpital
    Bactérie en Papier

    Opération de contrebande visant Carnavale

    Pays infiltrant : Duché de Sylva
    Pays infiltré : Principauté de Carnavale
    Prévisionnel de la date (RP) de l'action clandestine : 21/02/2018
    Prévisionnel de la date (HRP) de l'action clandestine : 26/11/2025
    Type d’opération : Établissement d'un réseau de contrebande de brevets et secrets scientifiques


    Province cible : #21545 (influence économique)

    DÉCONTEXTUALISATION / FRISE CHRONOLOGIQUE DES ÉVÉNEMENTS PRE-OPÉRATION :


    Considérant la menace latente que représente Carnavale même après la défaite de ses forces conventionnelles et l'occupation du terrain, dont les menaces publiques de développer de nouveaux agents pathogènes sont le principal symptôme, il est décidé d'appliquer des mesures concrètes par le Duché de Sylva. Les bouleversements connus par la société civile carnavalaise, matérialisés par de gigantesques pertes culturelles et scientifiques qui n'ont toujours pas été rénovés, constitue un cadre idéal pour lancer une opération d'infiltration économique visant à racheter à des scientifiques et académiciens des brevets et secrets. Cette infiltration s'appuiera sur l'établissement de réseau clandestin par le Drovolski avec Carnavale, générant des liens de lobbyistes, indicateurs et contacts. Sans même avoir précisément connaissance que ces liens font partis d'un réseau carnavalo-mésolvardien, ils constituent un substrat perméable aux influences par lequel peuvent opérer des agents sylvois, bénéficiant de la proximité avec les indicateurs mésolvardiens. Cette perméabilité est d'autant plus accentuée par l'ouverture traditionnelle du système de recherche carnavalais avec l'Académie Princière de Vale, permettant un accès direct aux groupes étudiants, académiques et scientifiques. Le plan sylvois consiste ainsi à employer son propre soft power alimenté par des investissements scientifiques et médiatiques massifs pour obtenir divers cheminements relationnels avec d'éminents scientifiques carnavalais par des voies détournées. Il faut noter que la fidélisation à Carnavale se faisait avant tout par la fascination qu'inspirait la Principauté avec son armée et patrimoine, tous deux défaits par l'OND. S'ajoute à cela la pression constante appliquée par les risques de représailles en cas de trahison qui tendent davantage à plonger dans la paranoïa les acteurs de Carnavale plutôt qu'à les intégrer dans le système pour développer leur loyauté. L'ensemble de ces éléments permettrait avec aisance de mettre en relation des individus d'importance dans la sphère laborantine de Carnavale avec des indicateurs liés de près ou de loin à Sylva, pour racheter secrètement des secrets et brevets.

    Cette opération se repose sur plusieurs forces et éléments concrets :
    • L'ouverture de la communauté médicale carnavalaise au monde avec l'Académie de Vale, où étudient des étrangers.
    • L'effondrement du soft power carnavalais lors de la destruction de son armée, de son patrimoine, et avec son incapacité à repousser l'OND voir à simplement tenir une ligne de front, doublé par le suicide des grandes familles, provoquant l'effondrement de tout l'appareil de communication assurant la loyauté des scientifiques.
    • L'établissement d'un certain soft power sylvois grâce à des laboratoires développés et organismes de presse scientifique permettant d'établir un réseau étendu s'appuyant sur la crédibilité du monde médicale sylvois à l'international.
    • La perméabilité de la communauté scientifique carnavalaise est appuyée par les réseaux montés auprès du Drovolski, proche partenaire de Sylva. Sans permettre une connaissance de Sylva de ces montages, il s'agit de vecteurs supplémentaires de rapprochement contribuant à la perméabilité du monde scientifique carnavalais.
    • Le racisme envers les sylvois constitue un vecteur de rapprochement supplémentaire employé avec pragmatisme par les paltoterrans. Ce racisme sert au final à alimenter une espèce de fascination (comme dans les zoos humains) permettant au final non pas un rejet systématique, mais l'ouverture de certains réseaux supplémentaires.
    • Les renseignements carnavalais sont tournés ailleurs, notamment la métropole, l'arrière-pays et l'OND, relâchant la bride sur Grand Hôpital.

    Beaucoup de voyants sont donc au vert pour agir à Carnavale.


    OBJECTIFS DE L’OPERATION



    Réussite majeure :
    • Un réseau étendu de contrebande secret se met en place et permet à Sylva l'accès à des dossiers complets sur les recherches scientifiques de Carnavale, sur le plan médical, biologique, bactériologique et chimique. Ces éléments pourront être réutilisés pour substantiellement minorer les réussites d'op carnavalaises se basant sur des armes chimiques ou bactériologiques à l'avenir.


    Réussite mineure :
    • Les éléments obtenus sont moins étendus et plus superficiels, donnant quelques pistes d'analyse pour ronger l'avance carnavalaise dans le domaine sans complètement la rattraper, se traduisant par des chances de réussite minorées à un moindre degré.


    Échec mineur :
    • Malgré la perméabilité de la communauté scientifique carnavalaise, les rapprochements n'aboutissent pas jusqu'à établir un réseau de contrebande secret de brevets.


    Échec majeur :
    • Les tentatives d'infiltration sont repérées et les éléments carnavalais les plus sensibles sont identifiés et purgés. L'Académie ressert sa surveillance et réduit les chances de réussite d'une prochaine opération dans ce domaine.


    LIMITES ET CONTRAINTES DE L’OPÉRATION
    (ne pas hésiter à demander aux concernés l’ajout d’éventuelles contraintes supplémentaires)

    Plusieurs limites et contraintes sont à prendre en compte dans l’arbitrage de l’opération :
    • Le secret et la sécurité entourant le confinement des brevets de Grand Hôpital de par leur extrême valeur.
    • Difficultés opérationnelles inhérentes à la corruption et contrebande, même quand il s'agit d'éléments dématérialisés sous forme chiffrée, de documents scannés ou autres.
    • Le chaos ambiant complique l'établissement de réseau solide, d'autant plus à Grand Hôpital ou dans l'Académie de Vale.


    Moyens engagés :
  • L'important réseau sylvois permis par ses infrastructures scientifiques, académiques et médiatiques.
  • Les réseaux secrets mésolvardiens.
  • Une observation sylvoise minutieuse de la situation via différents relais sociaux.
  • Haut de page