01/04/2018
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Cabinet des Affaires étrangères - Page 10

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INVITATION

Au mariage du damoiseau Blaise Dalyoha et la demoiselle Clothilde Choixvrefeuille.

Vous êtes :

Le jugement

Le mariage aura lieu bientôt. Restez attentif.
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Lettre personnelle a l'intention de M. Michal Trëvenon



À l’attention de M. Michal Trévenon,
Président du Parti Social pour la Liberté,
et du Conseil des ministres de Gallouèse.


Fait par Angel Rojas,
Premier ministre du Royaume de Teyla,
Adhérent au Mouvement Royaliste et d'Union.


Monsieur, Votre Excellence, Camarade,

Je vous remercie pour votre lettre sincère et empreinte d'une vision de notre monde. Avant de parler de cette vision et de votre honorable proposition, monsieur, permettez-moi de vous féliciter pour la situation politique de votre parti politique au sein de votre nation. À moins d'un an des élections législatives au Royaume de Teyla, et en plein cycle électoral avec les élections municipales et régionales qui se tiendront avant et après les élections générales respectivement, je peux affirmer que le Mouvement Royaliste et d'Union est dans la même situation que votre parti. Nous représentons le plus de Teylais dans le pays, et cela, après cinq ans au pouvoir. Votre situation est d'autant plus mémorable et à saluer que votre parti dirige, souvent dans un système de coalition, le Duché de Gallouèse. Votre parti s'est hissé durant les deux dernières décennies premier dans les élections générales, une longévité qui est à saluer et qui force à l'admiration et au respect.

Je tenais à vous faire part d'une correction nécessaire pour la bonne tenue des discussions. En outre, bien que je sois le Premier ministre et adhérent au Mouvement Royaliste et d'Union, je ne suis pas le Secrétaire Général de ce parti. Ce rôle revient à Rosalie Chabas, l'actuelle maire de Manticore, la belle capitale du Royaume. La situation actuelle n'est pas habituelle pour le Royaume de Teyla, je dois bien l'avouer. Il est coutume pour le Premier ministre d'être le chef de son parti. La doctrine teylaise, sur les Premiers ministres, est qu'un Premier ministre n'est pas seulement le dirigeant de la nation, mais dirige son parti politique comme un prolongement de l'action gouvernementale. Le Premier ministre doit assurer la vision politique de son camp tout en assurant la continuité de l'État.

Vous l'aurez compris, cher camarade, j'ai refusé de perpétuer cette coutume, non par pure opposition à la tradition. Toutefois, si la gauche ne remet pas en cause les traditions et coutumes, qui le fera ? Je l'ai fait parce que j'estime que j'avais bien trop à faire en tant que Premier ministre pour pouvoir gérer un parti politique et toutes les dynamiques et intrigues internes en même temps que ma fonction de Premier ministre. Malgré tout, je reste l'une des pierres angulaires de ce parti, étant donné que j'en suis l'un des vice-présidents et, de fait, par ma fonction, un porte-parole non officiel. Ainsi, je peux vous répondre au nom du Mouvement Royaliste et d'Union et avec l'approbation de ses institutions, Votre Excellence.

Cette vision claire que vous décrivez de notre monde et de l'état des mouvements de la gauche sociale-démocrate, je la partage avec vous, non pas avec fardeau, mais avec conviction et envie. Il est vrai que la social-démocratie ne s'est pas constituée en mouvement internationaliste tout en respectant la souveraineté de chacune des nations, dont nous avons la charge de gouverner ou de conquérir le pouvoir, si j'ose dire. L'Union Internationale du Communisme et du Socialisme était bien évidemment une organisation mise au pas pour servir les intérêts de la Loduarie Communiste et, depuis la chute du pouvoir loduarien, on voit bien l'état de mort cérébrale dans lequel se trouve l'organisation, démontrant l'exactitude de votre point de vue et mon point de vue. Toutefois, il est étonnant de ne pas avoir déjà aperçu des mouvements communistes, eurycommunistes s'approprier l'organisation afin de monter une internationale crédible.

Il est aussi juste que Georgi Marcos est l'un des ennemis de nos mouvements politiques, bien qu'au regard des événements passés avec la Loduarie Communiste, l'Eurycommuniste n'ait pas percé au Royaume de Teyla comme ce fut le cas au sein de la Grande République de Velsna ou d'autres nations eurysiennes. Mais cela n'est pas une fatalité, il est du devoir de la sociale-démocratie et du social-libéralisme de proposer une réponse répondant aux aspirations des populations. Pour cela, votre proposition répond à la création d'outils nécessaires à la lutte contre l'Eurycommuniste mais aussi contre les mouvements réactionnaires. Je n'oublie pas, cher camarade, les dégâts que font ces mouvements, ces gouvernements réactionnaires fascistes à travers le monde. Je sais trouver en vous, un camarade, qui sera d'accord sur cette question primordiale à la moralité humaine.

À l'évidence, cher camarade, le Mouvement Royaliste et d'Union accepte de participer à la fondation d'un forum servant de base à la discussion entre les différents mouvements sociaux-démocrates, réformistes à travers le monde. Il serait irresponsable de refuser une telle proposition, un projet construit pour lutter honorablement et défendre les convictions qui nous animent et qui ont fait de nous les hommes que nous sommes et les succès électoraux que nous rencontrons toujours aujourd'hui. Le monde n'est plus le même que lors de ma naissance, mais les idéaux pour lesquels je me bats sont toujours les mêmes et ils le resteront jusqu'à ma mort, parce que la conviction demande une certaine forme de foi.

Vous avez attiré la curiosité de tout un parti, y compris la mienne. En outre, j'ai plusieurs questions à vous poser. En tant qu'homme sage, dans un sens mélioratif, j'aurais tendance à penser que vous avez réfléchi à la forme exacte que prendrait ce forum de discussion. Est-ce qu'il y aurait un traité, un texte fondateur ou serions-nous liés d'une autre manière ? Comment s'organisera l'organisation ? De manière générale, pouvez-vous être plus précis sur l'organisation ?

Fait à Manticore, le 27/06/2016.
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Lettre personnelle a l'intention de M. Michal Trëvenon



À l’attention de M. Michal Trévenon,
Président du Parti Social pour la Liberté,
et du Conseil des ministres de Gallouèse.


Fait par Angel Rojas,
Premier ministre du Royaume de Teyla,
Adhérent au Mouvement Royaliste et d'Union.


Monsieur, Votre Excellence, Camarade,

Je vous remercie pour vos réponses claires et précises, me permettant de mieux accueillir avec bienveillance votre projet. Le projet que vous présentez est, je le crois, une nécessité pour le monde social-démocrate et social-libéral. Le Mouvement Royaliste et d'Union se veut être un parti politique permettant un point de rencontre entre ces deux idéologies réformatrices qui gouvernent des nations importantes comme nos deux nations. Étant donné que vous parlez de campagne électorale dans votre lettre, permettez-moi de vous inviter à ce que nos deux partis politiques organisent des réunions communes portant sur des discussions d'ordre programmatique. Vous n'êtes pas sans savoir que les élections législatives teylaises auront lieu l'année prochaine au mois de février. Le Mouvement Royaliste et d'Union m'a, à l'évidence, redonné sa confiance pour ces élections et je serai de nouveau candidat pour le poste de Premier ministre.

Je serais ravi d'apercevoir des socialistes gallésiens dans certaines réunions afin d'apporter un nouveau regard sur le programme du Mouvement Royaliste et d'Union qui arrivera très prochainement pour cette élection. Mon intention première n'est nulle autre que d'amener le programme économique plus à gauche qu'il ne l'est actuellement. En effet, l'actuel programme économique du parti n'est ni plus ni moins qu'un programme d'un parti centriste, voire de centre-droit. Si le Mouvement Royaliste et d'Union souhaite garder les classes populaires tout en faisant des scores honorables au sein des classes supérieures, nous devons garder le progressisme sociétal, sans en faire trop, tout en développant un système social, quasi inexistant au Royaume de Teyla. Nous ne devons pas être l'un de ces partis qui continuent de prôner le libéralisme économique sans en panser les plaies qu'il crée au sein de la société teylaise.

Fait à Manticore, le 06/07/2016.
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CARNAVALE SALUE LES CARDINAUX DE GALLOUESE

Prefereto

à propos de l'élection du prochain Pape.

Le trône de Saint Pierre est vacant.
Lorsqu'il était occupé, il l'était pas des incapables et des paresseux, crime capital comme chacun sait.
Où nous ont mené ces décennies d’inaction ?
Nul part !

IL FAUT QUE CELA CHANGE.

Carnavale s'est engagée activement dans une politique de revitalisation de la foi mais elle ne pourra y parvenir pleinement qu'auréolée de la légitimité papale.

Vous pouvez nous offrir ce trône.
Vous pouvez faire entrer la chrétienté dans une nouvelle ère.

Le salue de l'âme n'est pas un vain mot.
Le paradis n'est pas une chimère.

L’Église universelle doit renouer avec sa fonction première : sauver le monde entier par l'évangélisation des peuples !

Les cardinaux de Gallouèse seront-ils un trou ou une pierre pour les fondations de cette nouvelle alliance ?

FULBERTRAND BIENHEUREUX DOIT ÊTRE NOTRE NOUVEAU PAPE
VIVE LE FUTUR PAPE JUSTIN
LE PLUS SAINT DES SAINTS

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Cabinet du Ministre des Affaires étrangères de la République de Curiname


Drapeau


A l'attention de M. Gwetran de l'Hairdre de Kergouël, Ministre des Affaires étrangères de Gallouèse

Monsieur le Ministre,

Permettez moi de me présenter, je suis Max Lafrage, Ministre des Affaires étrangères de la République de Curiname. Je représente aujourd'hui ma République afin d'établir des relations diplomatiques entre nos deux pays.
Il est pour nous un devoir, en tant que pays frontalier, de souhaiter une bonne relation entre nos deux nations, mais en plus d'un devoir, c'est également un honneur. Votre pays défend ses traditions et sa culture, une culture forte, autour de principes fondamentaux tels que les Droits de l'Homme. Vous incarnez en quelque sorte un modèle à suivre. C'est pourquoi je vous demande aujourd'hui, avec un sincère plaisir, l'établissement d'une relation de confiance entre nos deux pays, qui pourrait mener un jour à une relation d'amitié. La coopération, tant en matière culturelle qu'économique, voir stratégique, est essentielle dans notre monde, et nous souhaitons créer des partenariats fiables à travers la planète. Les pays frontaliers sont dans ce cas prioritaires pour nous, cela va sans dire. Nous partageons des idéaux communs, et un jour, je l'espère, nous partagerons une histoire commune.
Je suis à votre entière disposition pour toute demande et nous attendons votre réponse avec impatience.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de mes sentiments les plus sincères,


Max Lafrage, Ministre des Affaires étrangères de la République de Curiname
Fait à Chertours, le 4 septembre 2016
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Cabinet du Ministre des Affaires étrangères


A l'attention de M. Gwetran de l'Hairdre de Kergouël, Ministre des Affaires étrangères de Gallouèse

Monsieur le Ministre,

Je vous remercie pour votre réponse rapide. Nous sommes très heureux de constater que nous avons la même vision et le même objectif. Le renforcement démocratique de l'Eurysie de l'Ouest que vous évoquez sera plus que notre motivation: il sera notre moteur. Vous mentionnez très justement la principauté de Carnavale, sachez que nous avons déjà pu constater leurs pratiques diplomatiques plus que douteuses, avec leur "proposition" d'établir un avant-poste colonial dans notre territoire.

Ce point me permet de rebondir sur votre préoccupation plus que légitime: l'un de nos principes majeurs est la souveraineté, ainsi que l'indépendance, il serait impensable d'accueillir des troupes étrangères sur notre sol ou de s'effacer dans un alignement, ou devrais je dire un asservissement, à une nation plus puissante. Ainsi, nous sommes plus que disposés à mettre en place ce bilatéralisme que vous évoquez, et en l'honneur de ce bilatéralisme je vous propose un échange d'ambassades, point essentiel pour l'établissement de bonnes relations diplomatiques.

Je suis bien sûr tout à fait prêt à vous rencontrer, et le Président m'a affirmé qu'il participerait avec plaisir à un sommet, quand vous le souhaitez, et où vous le souhaitez.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de mes sentiments les plus sincères,

Max Lafrage, Ministre des Affaires étrangères de la République de Curiname

Fait à Chertours, le 4 septembre 2016


HRP:
-Merci pour les précisions sur la Loduarie
-Oui je suis sur discord, je dois juste être update, et je voulais moi aussi une harmonisation historique donc c'est absolument parfait, j'ai commencé à lire ton histoire je t'invite à lire la mienne
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Proposition d'installation d'une ambassade
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À l'adresse du Gallouèse, de son Président, ainsi que de son Président du Conseil des ministres.

Le Gouvernement Alcain, dans une logique de politique diplomatique pacifique, aimerait installer une ambassade chez vous. 

Cette initiative permettrait de débuter les relations bilatérales et de commencer nos liens sociaux, économiques, voire militaires, qui sont certes actuellement inexistant, mais qui ont la capacité de se construire.

D'autre part, je m'adresse au Président du Conseil des Ministres, qui est aussi un des Président d'Honneur de l'Alliance des Sociaux-Démocrates, cette démarche a aussi pour but de solidifier et de clarifier cette digne et juste alliance que nos partis ont conçue. C'est pourquoi, dans cette ambassade, nous aimerions y tenir une réunion annuelle. Nous pourrions y expliquer nos points de vue sur les événements mondiaux, ainsi que sur la conduite de certains pays à cet égard.

Nous attendons impatiemment votre réponse. En attendant, veuillez agréer nos sincères salutations distinguées.

Fait en l'an 2016,
Le Président de l'Alcainie et du PS d'Alcainie, Adrien Talome
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Cabinet du Ministre des Affaires étrangères de la République de Curiname



Drapeau


A l'attention de M. Gwetran de l’Hairdre, Ministre des Affaires étrangères du Duché de Gallouèse

Monsieur le Ministre,

Je vous remercie d'accepter cet échange d'ambassades. Nous prenons toutes nos dispositions pour accueillir votre délégation dans les meilleures conditions. Il est clair que nous sommes sur la voie de relations amicales. Je vois en votre pays un partenaire, et, je l'espère, un futur allié et ami. Ensemble, et avec d'autres nations, nous sauvegarderons la démocratie, la culture et les valeurs traditionnelles Eurysiennes.

Le Président Berthon accepte avec joie, et honneur, l'invitation de Monsieur Trëvenon le 12 octobre prochain. En tant qu'hôte, il va de soi qu'en matière de feuille de route, c'est à vous l'honneur. Peut être préférerez vous un rendez-vous téléphonique avec moi pour préparer au mieux cette visite, le choix est à vous. Je suis bien évidemment à votre entière disposition et vous répondrai toujours dans les plus brefs délais, sachant que vous êtes dorénavant prioritaire dans toutes les affaires diplomatiques de notre pays.

Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, l'expression de mes salutations distinguées,

Max Lafrage, Ministre des Affaires étrangères de la République de CurinameFait à Chertours, le 7 septembre 2016
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Axis Mundis,

A son excellence monsieur Gwetran de l’Hairdre, ministre des affaires étrangères du Duché de Gallouèse

Excellence,
Comme bien souvent, la sympathie du Duché nous va droit au cœur et renforce encore un peu plus notre conviction de nous être engagé dans la bonne direction. Votre gouvernement a, par le passé, bien souvent tenu des positions rafraîchissantes de par leur éloignement d'une certaine doxa faisant de la logique des blocs le point central de tout raisonnement géopolitique. Nous y apportons ainsi une grande importance.

Sachez ainsi que nous avons aussi à cœur d'éviter la consolidation d'un ordre mondial ultra dominant, quelle qu'il fut, et considérons plus sain pour les affaires mondiales et notamment Eurysienens qu'un certain équilibre soit respecté. Notre intervention en Carnavale ne vise pas à briser cet équilibre mais bien à sauver des vies, y compris en nous opposant à ceux qui pourraient avoir intérêt à profiter de la situation. La guerre doit perdre toute rentabilité, et ramenée à sa nature la plus profonde : un meurtre sciemment perpétré, et à échelle industrielle.

Vous serez ainsi soulagé, j'en suis sûre, d'apprendre, que nous n'avons pas pour objectif de transformer en profondeur la structure sociale ou même politique de la Principauté. Nos objectifs ne sont ici pas révolutionnaires sauf peut-être dans leur caractère humaniste, manifestement passé de mode. Pour être tout à fait honnête avec vous, même si nous avions envisagé une telle transformation, la situation intérieure de la Principauté ne permettrait de toute façon pas une telle transformation. Sur tout le reste, nous partageons votre avis : la priorité géostratégique est l'élimination des stocks d'armes chimiques. Un objectif que nous poursuivrons en parallèle de nos impératifs humanitaires.

Sachez qu'à cette heure l'OND nous accuse en substance de vouloir imposer un cessez-le-feu humanitaire au profit de la Principauté, et considère avec une méfiance extrême notre condamnation des bombardements massifs. Il va de soi que l'intégration d'un pays à la ligne diplomatique aussi autonome que le Duché à nos efforts représente pour nous un outil diplomatique de poids pour démontrer notre bonne volonté et faire taire certaines accusations de cynismes difficilement entendables depuis Lac-Rouge. Cela étant, et même en dehors de ces considérations, nous sommes de toute façon ravis de l'aide que nous pouvons obtenir dans le cadre de cette opération.

Vos hommes pourront se rendre au sein de nos bases aux Îles Marquises, à la frontière des Îles Carnavalaises, ainsi qu'à la Citadelle, notre base implantée sur les rives de la capitale princière. Le Commissariat à la Paix crée en ce moment même les bases d'une structure de commandement commune basée sur celles déjà expérimentées lors de l'intervention humanitaire au Mokhaï. En effet, la République Populaire et Sociale d'Illirée a elle aussi signifiée son souhait de s'associer à nos efforts.

Ensemble, nous avons les moyens de mettre un terme aux massacres. Les Communes n'auraient pu rêver plus belle association.

Salut et fraternité,

Citoyenne Actée Iccauhtli
Au nom du Commissariat aux Affaires Extérieures
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À l’attention du Ministère des Affaires Étrangères du Gallouèse,

Salutations

C’est avec le plus grand honneur que nous nous adressons à vous, Monsieur le Ministre, en vue d’exprimer notre désir de créer une ambassade officielle dans votre pays.
Nous pensons qu’une représentation diplomatique stable sera de nature à favoriser l’entente entre nos deux peuples sur le plan politique, économique, culturel et autre. Nous restons bien entendu à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

je vous adresse mes salutations respectueuses.



Rodion Kerzhakov
Ministre des affaires étrangères


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MAE

A l'intention de Monsieur Henri Cassenta, Président de l'ALCO



Monsieur,

Je me permets de vous répondre à la lettre destinée au Congrès Fédéral de notre République. Je ne réponds ici ni au nom de celui-ci, ni au nom du groupe parlementaire dont je suis le membre, mais en tant que député de ce groupe et ministre du gouvernement fédéral.

J'ai conscience que la décision prise hier par le Congrès Fédéral, et engagée depuis par le gouvernement constitue un changement de paradigme certain qui impliquera de nombreux acteurs participant à l'économie de Carnavale ou de la Cramoisie.

Tanska, pas plus que son Congrès, n'est opposé au commerce, moins encore au trafic maritime mondial. Nous sommes néanmoins dans l'obligation d'agir en ce qu'il concerne les Droits humains et cela en dépit de possibles intérêts économiques ou financiers en jeu. Depuis le génocide de Kabalie et celui d'Estham, qui ont au total provoqués la mort de plus de deux millions et demi de civils, la République Fédérale est engagée dans un combat diplomatique et militaire visant à mettre un terme à la menace carnavalaise sur les populations civiles de ce monde.

Comme vous le dite, il est dès lors compréhensible de mettre en place un embargo sur les armes parvenant à Carnavale. Mais il serait trop réducteur de s'arrêter là. Carnavale en elle-même n'importe pas d'arme, un tel acte serait par conséquent inutile. Son industrie a néanmoins besoin de matériaux, de technologies ou encore de composants afin de pouvoir alimenter sa machine de guerre. Il serait absurde, dans le cadre de notre combat, de ne pas s'y atteler aussi.

Carnavale est peut être un hub important, mais le maintien d'activités commerciales avec une entité génocidaire favorise la poursuite de ses activités génocidaires. Nous avons décidé à ce titre de ne pas imploser ni un blocus ni un embargo sur Carnavale et à ce titre les hydrocarbures ne sont pour le moment nullement ciblés par les mesures. Les motifs sont plus précis que ceux que vous invoquez.

Le génocide d'Estham a eu lieu il y a bientôt un an. Un an pendant lesquelles les multinationales ont poursuivies pour beaucoup leurs entreprises commerciales avec un Etat génocidaire en ayant une connaissance parfaite de ses activités. Il est vrai que le Congrès a agit sans discussion préalable mais nous estimions, à juste titre ou à tort, qu'il était aisé d'entreprendre des changements du fait de la situation en Carnavale. Nul ne vous l'a demandé il est vrai, il n'y a pas eu de négociation préalable il est vrai, mais comprenez que l'action politique que je défend ne peut pas se permettre 6 ou 10 mois supplémentaires d'alimentation de l'industrie carnavalaise et de massacre de populations civiles pour des gains commerciaux.

Nous pouvons néanmoins, en guise de bonne volonté, limiter au maximum les contrôle qui n'auront pas lieu en cas de transparence des navires, de leurs destination et de leurs cargaisons. Comprenez néanmoins que pour sauver des millions de tanskiens ou de nordistes, nous ne pouvons pas attendre davantage que nous ne l'avons fait auparavant.

Mar Loftsson,
ministre des Affaires étrangères et des Droits humains de la République Fédérale de Tanska
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AMÉTHYSTE CASTELAGE

Améthyste Castelage

Monsieur le ministre,

Nous avons suivi avec un intérêt certain vos échanges avec la République de Tanska suite à sa tentative, bien maladroite et tardive soit dit en passant, d'imposer un blocus à Carnavale dans des eaux ne lui appartenant pas.

La Gallouèse est depuis longtemps un partenaire commercial précieux pour la Principauté et vos prises de positions diplomatiques, y compris votre proposition de médiation aux côtés du Grand Kah, nous ont conforté dans l'idée que le Duché avait pour nous le potentiel de devenir davantage encore qu'un simple partenaire régional.

Je n'aime pas trop l'hypocrisie et nos services diplomatiques sont encore balbutiants alors permettez moi de parler franchement : Carnavale fait face à des défis importants ces derniers mois. Rien de permanent cependant et il nous faut regarder vers l'avenir. Carnavale se montre aussi terrible avec ses ennemis que généreuse avec ses amis, nous aimerions négocier avec vous un partenariat fructueux pour nos deux pays. Loin de vous demander de vous compromettre officiellement, il s'agira bien entendu de quelque chose de parfaitement officieux consistant, purement et simplement, à maintenir le commerce en place. Vous deviendriez naturellement l'un de nos principaux fournisseurs ce qui assurerait notre prospérité commune. Carnavale a besoin de nourriture et de produits chimiques pour continuer sa production de médicaments qui perfuse la Cité noire et la maintient en vie.

Les déclarations de Tanska ont pu vous le prouver : l'OND se sent de plus en plus pousser des ailes. Si personne ne se dresse en travers de sa route, elle deviendra bientôt suffisamment puissante pour imposer ses dictas aux nations indépendantes. La bonne nouvelle est que Carnavale lui tient tête et que nous ferons bientôt la démonstration qu'avec un peu d'ingéniosité, l'Organisation n'est qu'un géant aux pieds d'argile. Tout ce que nous vous demandons, c'est de nous laisser faire le sale boulot, et de ne pas l'entraver.

Soyez sûr monsieur le ministre que la Cité noire saura s'en souvenir en temps voulu.

Améthyste Castelage
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À Son Excellence M. Gwetran de l’Hairdre, ministre des affaires étrangères du Duché

De Son Excellence, l’honorable Louis-Aimé Deslys, secrétaire d’État aux affaires extérieures et aux outre-mer


Excellence,

Permettez-moi, cher collègue, dans un premier temps, de vous rassurer quant à vos craintes. Certes, le gouvernement de la Principauté de Briarres s’est précipité dans la marche à suivre, omettant de manière involontaire de vous prévenir de ce projet, projet dont vous n’avez pu prendre connaissance que par la presse. Ceci est bien fâcheux, et le gouvernement de la Principauté de Briarres, dont je suis le représentant dans cet échange, le reconnaît et vous prie de bien vouloir l’excuser. Un projet si important, et qui impacte nos relations de bon voisinage, devrait bien évidemment vous parvenir avant toute autre chose, et ceci est bien regrettable. Sachez, excellence, que nous mettons tous en oeuvre pour que ceci ne se reproduit plus.

En ce qui concerne vos inquiétudes, je disais donc : sachez, excellence, qu’il n’y a nul besoin de vous alarmer. Le fleuve Teuse est, à juste titre, un patrimoine naturel exceptionnel et un patrimoine national d’une grande valeur et importance pour la Principauté de Briarres. Vous en conviendrez donc que : la protection, la sécurité ainsi que le respect de ce bien patrimonial est d’une importance capitale pour Briarres.

Ainsi, j’espère vous avoir rassuré dans un premier temps, et je vais donc, excellence, essayer de répondre à vos interrogations. Mais sachez tout d’abord, excellence, que ceci est un projet gouvernemental initié à la demande de l’honorable Joseph Aballes et de son excellence monsieur le premier ministre Hippolyte de Jacquinot. Comme je l’ai cité précédemment, ceci est un projet, et n’est donc qu’à l’état d’ébauche. Aucune action n’a lieu sur le terrain tant que le projet n’est pas abouti. Considérez donc, Excellence, que je ne pourrai satisfaire pleinement à toutes vos interrogations en raison de ce fait, car nous-mêmes ne possédons pas encore l’ensemble des informations concernant le projet.

Ceci étant dit, excellence, ce projet s’inscrit certes dans une volonté de développement du territoire national de Briarres et dans une dynamique de valorisation, mais également dans une volonté de mieux protéger ce joyau : d’une part contre la surexploitation de ses ressources halieutiques, d’autre part contre la pollution qui affecte le fleuve, ainsi que dans une volonté de réguler le trafic maritime et les flux de personnes et de biens qui ont lieu sur le fleuve. Comme vous l’avez mentionné, excellence, ceci est un projet qui nécessite que tous les acteurs du bon voisinage : ici, nos deux États s’assoient à une table et discutent et sachez que je suis parfaitement en accord avec vous. Néanmoins, comme je l’ai mentionné précédemment, ceci n’est qu’un état d’ébauche qui a malheureusement fuite auprès de la presse. Mais si le gouvernement du Duché de Gallouèse souhaite tout de même participer dès maintenant à l’élaboration de ce projet, le gouvernement de la Seigneurie de Briarres n’y verra aucune objection. Cette participation sera même fortement appréciée, car elle s’inscrit dans un projet mutuel de bon voisinage et de développement réciproque. Il est également nécessaire de noter que, si ce projet venait à voir le jour, le gouvernement de la Seigneurie aurait bien évidemment averti les autorités gallèsantes.

De ce fait, excellence et cher collègue, j’espère avoir pu répondre à vos questions, et s’il en subsiste, je me ferai un plaisir de vous répondre. La Principauté de Briarres s’inscrit certes dans un projet de développement de sa souveraineté nationale, mais cela ne signifie nullement que la Principauté souhaite aller à l’encontre de celle de ses voisins et amis.

Veuillez recevoir, excellence, l’expression de mes plus hautes considérations.

Louis-Aimé Deslys.
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MAE

A l'intention de Son Excellence, Gwetran de l’Hairdre, ministre des affaires étrangères du Duché de Gallouèse



Excellence,

Le gouvernement de la République Fédérale de Tanska vous joint ses amitiés les plus sincères.

Il n'aura nullement manqué à vos services que la rumeur d'une possible capitulation de la Principauté de Carnavale se répand dans le monde. Il ne vous aura nullement manqué, également, que ses autorités ont à plusieurs reprises par le passé fait preuve d'une grande lâcheté qui nous invite à la prudence la plus totale. Mais cette prudence ne saurait nous soustraire au devoir, à l'obligation même, de devoir penser le futur si Carnavale venait réellement à capituler. Pour Tanska, cela ne voudrait pas dire la fin de la guerre mais à l'inverse la construction d'une partie de la paix en Eurysie.

La capitulation carnavalaise, si elle avait lieu, doit ainsi s'inscrire dans un logiciel de pensée qui se veut tourner vers l'avenir sans pour autant oublier le passé et les génocides commis par les autorités carnavalaises. A cet égard, Tanska a transmis à ses partenaires et alliés de l'Organisation des Nations Démocratiques des propositions préalables pour la paix que je ne détaillerais pas ici pour des raisons de secret de la négociation. Il est toutefois certains points cruciaux, et évidents, que je me dois de porter à votre connaissance. Tout d'abord, l'arsenal carnavalais doit et sera entièrement dissout et démolis avec une interdiction future de produire des capacités similaires, qu'il s'agisse des missiles ou d'armes chimiques, bactériologiques ou radiologiques en tout genre. Ensuite, la souveraineté de Carnavale doit être respectée. Il ne s'agit nullement d'un conflit de conquête, de reconquête ou autre mais d'une libération de l'Humanité d'une menace carnavalaise épprouvée. Enfin, il est important que le territoire carnavalais ne soit pas marqué par une occupation permanente pour permettre à la société civile carnavalaise de se reconstruire.

Pour autant, afin d'assurer la pleine application future du traité, notamment dans son aspect désarmement et dans l'observation des bonnes pratiques de fin des hostilités, Tanska a proposé la constitution d'une coalition d'Etats volontaires, non soumis à une quelconque direction onédienne, dont la présence (faible et idéalement non militarisée) viserait à assurer la bonne observation du traité, et, si cela venait à arriver, son non respect par l'un des parties ce qui entraînerait sa dénonciation immédiate en particulier en ce qui concerne le désarmement.

Avant de pouvoir partager avec vous de plus amples détails qui seront certainement jugés nécessaire par votre Etat, nous souhaiterions savoir quelle pourrait être la posture du Duché de Gallouèse quant à cette question et à sa possible participation. Nous précisons ici que Tanska ne souhaite pas une vision réductrice de cette coalition, bien au contraire, et que le Grand Kah serait amené à avoir une participation importante et nécessaire, notamment dans la fourniture d'une garantie d'indépendance et de souveraineté pleine à Carnavale, aux côtés de l'OND.

Dans l'attente d'une réponse de notre part soyez assuré, Votre Excellence, de notre désir sincère d'enfin aboutir à un retour de la paix en Eurysie occidentale.

Mar Loftsson,
ministre des Affaires étrangères et des Droits humains de la République Fédérale de Tanska
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