Monsieur le ministre,
Comme vous le savez sûrement, le vent de panique soufflé depuis Cap-Franc par les cohortes rebelles à commencé à faire frémir les chancelleries de l’Afarée et du monde. Les appels du pied pour un cessez-le-feu comme celui d’Icemlet, voire à un traité de paix concessif, se multiplient. Certains pays, parfois amis de la République, tentent de mettre cette dernière sous pression. Même si nous savons, vous, moi et tous ceux qui sont correctement informés sur ce conflit, que la situation est loin d’être aussi catastrophique que certain feignent de le croire, il convient de se poser la question de la visibilité stratégique, afin de savoir sur quel pied danser.
La question qui se pose à nous est celle de savoir s’il vaut mieux accepter un cessez-le-feu temporaire, ou bien laisser les choses comme elles sont. La premier option voudrait dire que sur la séquence qui s’est ouverte en 2014 lors de la rupture des Accords d’Icemlet, nous n’avons fait que perdre du terrain. Il faut aussi prendre en compte des informations préoccupantes qui nous sont parvenues, selon lesquels l’AD parviendrait prochainement à élargir le socle de ses soutiens. Le seconde en revanche, se fonde sur la confiance en notre capacité à reprendre l’initiative dans le conflit. La Clovanie croit-elle cela possible ? Rien ne presse pour une contre-attaque, car nous pouvons de toute façon temporiser. Mais mieux attendre quelque chose qui adviendra vraiment.
Dans l’attente de votre réponse, je vous prie de bien vouloir agréer l’expression de mes amicales salutations.