07/06/2013
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[CULTURE] Oeuvres et productions culturelles

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Oeuvres et productions culturelles banairaises ou au Banairah


Une exposition d'art moderne à Balaya, nord-est du Banairah

Ici sont présentées quelques oeuvres cuturelles banairaises ou présentes au Banairah. Couvrant l'ensemble des domaines cuturels, comme par exemple la littérature, la sculpture, les expositions historiques ou encore même les échanges linguistiques, vous pourrez y découvrir des activités proposées aux habitants et habitantes du pays, leurs productions mais également des oeuvres importées de l'étranger ou des visites à l'international d'artistes.

Note HRP
Kentsa a écrit :
Vous l'avez peut-être compris, il s'agit d'une occasion de proposer par exemple d'éditer vos romans au Banairah, de prêter des peintures à un musée ou d'accueillir des expositions au sein de votre pays. Sentez-vous libres, à condition de vous souvenir que je peux être long à vous répondre...
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Le Levant, extrait du numéro du 1er décembre 2005
Les Kangah, la figure de proue du dessin banairais

Disponibles dans les librairies banairaises, ces petits livres de planches dessinées aux scenarios originaux ont pour certains experts un véritable avenir sur le marché international. Enquête sur une production littéraire pas comme les autres.

Grands, petits, en séries ou seul, les nouveaux favoris des librairies sont les kangah. Très appréciés de la jeunesse, ces planches dessinées relatent diverses histoires, dont certaines se déroulant sur des dizaines de numéros, en encre noire, parfois avec quelques teintes sablées. Parmi l'éventail proposé se détâchent quelques tendances majeures : la promotion de l'Histoire banairaise et de la culture nationale à travers des scenarios loufoques faisant intervenir pouvoirs magiques, humour et adolescents entrepreneurs. 《J'aime beaucoup les Kangah. Pour moi, c'est une façon plaisante et surtout originale de raconter des histoires》 nous confie une jeune lectrice dans la librairie Kutub Majania à Al Kara. Une façon originale qui pourtant prend ses racines dans le moyen-âge : à l'époque des Grands Progrès, de nombreux projets architecturaux sont lancés, poussant les artistes à mettre sur papier la transformation impressionnante dont ils sont alors les témoins. Dessinant et écrivant les changements sur des rouleaux de papyrus ou sur des feuilles de papier ordinaire pour certains, ils inventent sans le savoir un nouveau genre où le texte est imbriqué dans l'image. On assiste alors au milieu des Grands Progrès à la publication des premiers livres-dessins, mais le genre se cantonne à des récits didactiques, des encyclopédies visuelles ou des recueils de poésie. La prise en compte du besoin de voyage à travers la littérature lors du XVème siècle relance le genre des livres-dessins : les explorateurs relatent alors leurs aventures dans de grands livres de bord, n'hésitant pas à s'approprier leur propre histoire pour la rendre plus exaltante. Ils y trouvent un moyen de s'extirper de l'ennui des rapports scientifiques qu'ils doivent rédiger et des trajets longs et angoissants. Ces livres-dessins rencontrent un grand succès et sont convoités : ils représentent l'exotique, le nouveau, le lointain. Représentant sans le vouloir la volonté des jeunes à échapper à l'autorité parentale, ces publications suscitent l'intérêt, voire la fascination, des adolescents. Ces derniers s'approprieront peu à peu le genre, mais la véritable explosion du genre date du XXème siècle où la vision du statut de l'enfant change et par conséquent apparaît une toute nouvelle section de la littérature, celle des jeunes adultes. Baptisé pour la toute première fois Kangah en 1980 en référence au grand dessinateur Kanteh El Esgah, qui signait ainsi ses œuvres dont nombreux livres-dessins, le nouvel objet phare de la culture moderne banairaise devient un véritable étendard pour les milieux politiques patriotiques qui y voient un outil de soft-power puissant. Disponibles en version originale, et donc en caractères arabes, les Kangah sont traduits en quelques langues, notamment en perse, en français et en grec. Toujours, voire encore plus populaire aujourd'hui, les Kangah sont destinés selon l'écrivain Sisma Yassib à un grand avenir : 《D'une grande diversité et dynamique, comptant parmi ses rangs des centaines d'auteurs et de séries, les Kangah sont adaptés à la grande consommation. Ils possèdent à la fois un public potentiel très large et de grandes possibilités en matière commerciale, par le biais notamment de produits dérivés et d'éditions limitées.》 Un outil puissant que les acteurs locaux comme nationaux semblent avoir intégré dans leurs plans futurs : la ville de Sehras a inauguré le 20 octobre dernier un centre culturel proposant notamment des ateliers de dessin et de production scénaristique. Le village d'El Bjedeb dans les montagnes du centre du pays a pour son compte gagné au loto : jusqu'alors inconnu du grand public, cette petite localité de 2 500 habitants a soudainement été envahie de touristes, majoritairement banairais, lors des vacances scolaires à la suite de la sortie des premiers numéros de la série Al Baïr Makamah se passant à El Bjedeb. Le Benbhè d'El Bjedeb compte, on le comprend bien, profiter de cette opportunité sans précédent pour se développer. 《Ici, la vie est agréable, mais un peu isolé et plutôt chère. Nous sommes obligés de faire venir par camions une grande partie de nos biens de consommation par route de montagne. Les opérations médicales d'urgence recquièrent du matériel de pointe que l'on ne possède pas ici, et nous sommes alord obligés de transporter les patients par hélicoptère. Des entrées d'argent par le tourisme à thème nous aideraient grandement dans notre vie de tous les jours et financeraient à terme de meilleures infrastructures.》 nous explique un médecin généraliste local. Le tout est de savoir si oui ou non, le Kangah s'exportera ! Culte national ou engouement international ? C'est encore difficile à dire et la concurrence est dure : des offres comparables kahtanaises et jashuriennes se disputent le marché mondial avec le Kangah. Nous vous tenons au courant !
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Fiche d'œuvre

Le Juste Retour

Le Juste Retour, roman de science-fiction banairais

Pays producteur(s) : République Directe du Banairah
Catégorie : Narration
Nom de l’œuvre : Le Juste Retour
Genre ou thème abordé : science-fiction mystique, uchronie, questionnement de la moralité concernant la recherche scientifique, du rapport à l'Histoire, au respect des hommes.
Informations générales : éditions Nomades, disponible en tehak, persan et français, prix : 20 bilats d'or.
Auteur(s) : Samh Almay.
Samh Almay en train de siroter une  bière
Samh Almay (1978-) est un jeune auteur balayen de romans historiques et de science-fiction. Après des études d'histoire à l'université d'Al Kara puis sa conversion en ingéniérie du son, cet écrivain dans l'âme se lance dans la rédaction de son premier livre Le soldat d'acieren 2002 qui connaît un relatif succès. Après 2 autres romans historiques, l'auteur publie le manifeste du mouvement métagraphiste qui acte l'existence du métagraphe, nouveau mouvement artistique promeuvant la revisite de l'héritage culturel national.

Date de sortie : 27 mai 2004

An 12089 : la civilisation humaine est parvenue à un point de non-retour : le Consortium Technocratique Afaréen, lobby extrêmement puissant au sein de la corrompue Fédération Nord-Afaréenne, découvre la programmation temporelle, méthode de programmation de la nature, durant la course à l'armement qui agite la galaxie. C'en est trop pour le Créateur de l'Univers qui se voit contesté dans son pouvoir, depuis déjà bien longtemps amoindri et délaissé par les hommes, ses fils. Il proclame donc la punition ultime de l'Humanité pour ses pêchés : le Juste Retour. A partir de ce moment, le temps est arrêté dans l'ensemble du monde mortel et les hommes condamnés à retourner dans le passé pour survivre...S'ensuit alors une colonisation des royaumes antiques et moyen-âgeux dans un seul et unique but : changer le cours des choses. Mais tout le monde n'est pas de ce même avis...

Commentaire :Ce roman de Samh Almay, jeune écrivain balayen, a longtemps remué la critique : tantôt applaudi, tantôt délaissé, on lui reproche parfois d'être difficile à suivre du fait de la complexité de ses oeuvres. Toutefois, son style novateur très immersif et ses descriptions graphiques est loué par tous. Loin d'être une oeuvre isolée, Le Juste Retour représente tout un genre apparu récemment au Banairah dans les milieux étudiants et jeunes adultes : le métagraphe, méta pour métamorphose et graphe pour écriture, ou plus précisément réécriture. Le métagraphe a selon ses figures de proue, dont S.Almay, pour objectif de donner de nouveaux aspects au patrimoine banairais ou international, en n'hésitant pas à monter de nouvelles légendes et donner un côté mystique et aventurier à l'Histoire. Ce genre touche de nombreux arts comme la littérature, la sculpture et la musique, et est apprécié par les classes d'âges basses et moyennes. Le roman n'hésite pas ici à interroger et critiquer la société banairaise, faire réfléchir au respect que les hommes doivent à la nature (les hommes du passé peuvent-ils être sacrifiés pour un meilleur avenir du monde ? Jusqu'où peut-on contrôler la nature ?) et briser des tabous, notamment la gestion de la religion dans le pays. L'auteur a d'ailleurs indiqué qu'il allait peut-être sortir un deuxième tome.
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Fiche d'œuvre

L'Al Dayha : fin d'une révolution ?

Pays Producteur : République Directe de Banairah
Catégorie : Essai
Nom de l'œuvre : L'Al Dayha : fin d'une révolution ?
Sujet ou thème abordé : Politique et société banairaise
Auteur : Salmet Erif
Salmet Erif débute sa carrière au sein du Ministère de la Culture dans les années 1990, et continuera son service de missionné dans le Ministère de la Santé quelques années plus tard. Fort d'une grande expérience dans l'exécutif banairais, il se lance dans la rédaction d'essais et de documentaires sur divers enjeux sociétaux qui le touchent. Humaniste convaincu et croyant de première importance au rêve banairais de connaissance et de prospérité culturelle, Salmet s'engagea en 2000 dans des associations de création artistique et de défense de la liberté d'expression à travers le monde.
Date de sortie : 20 mai 2006
Commentaire : Et si le rêve de la démocratie directe s'était essouflé ? Et si les institutions actuelles ne pouvaient plus répondre présent face aux enjeux du XXIème siècle, à la course à l'armement, à la libéralisation et au progrès technologique ? Sommes-nous dépassés par le changement ? À travers plus de 1200 pages de raisonnements solidement documentés, Salmet Erif retrace l'évolution idéologique d'un régime précurseur à travers les époques et retire de son histoire ses principaux enjeux, points faibles et potentialités pour les années à venir. Appui sur les richesses culturelles régionales, propagation de l'idéal démocratique au sein du système économique, protection de l'économie nationale et compétivité,...l'avenir banairais est prometteur mais plein de dangers et se doit d'être pris en main par l'ensemble du pays. À l'aube de la libéralisation à vitesse grand V et de la mondialisation, il est plus que jamais temps de s'assurer de la pérennité de nos institutions ainsi que la réalisation de nos idéaux. Loin de se lamenter sur les écueils de l'Al Dayha, le diplômé en sciences politiques et chercheur en sciences sociales apporte une vision politique bienvenue pour alimenter les débats qui depuis bien longtemps ont fait vivre notre pays.
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Fiche d'œuvre

Pays producteur(s) : République Directe de Banairah
Catégorie : Documentaire
Nom de la production : De chaise et d'os
Affiche ou visuel :
De chaise et d'os : petite histoire des véritables maîtres sur Terre
Genre ou thème abordé : L'histoire de la chaise, une pièce de mobilier originellement destinée à la promotion du statut social de son propriétaire et utilisateur, et qui se trouve aujourd'hui partout dans le monde et dans les sphères sociales hériarchiques ou non. Philosophie décalée et sciences sociales.
Synopsis ou résumé : Dans De chaise et d'os, Saïd Benfi reprend un objet du quotidien souvent oublié mais toujours utilisé : la chaise. Cet objet du commun se retrouve en effet dans toutes les cultures à travers le globe et souvent dans différentes strates sociales : que ce soit la chaise de bureau ou le trône impérial, une chaise fonctionnelle ou une chaise symbolique, ce si bien connu être à quatre pattes - ou parfois moins ou plus pour les plus originaux - a conquis sous nos yeux le monde entier. Comment ? Pourquoi ? Sous quelles formes ? Le professeur d'Histoire des Arts tente de répondre à ces questions sous une forme originale : en effet il s'embarque pour un tour du monde avec Zaïr Al-Varheh, historien, passant par l'Afarée, l'Eurysie méridionale, la Paltoterra et le Nazum. Une épopée amusante et rafraîchissante où on apprend le rôle social à l'origine de l'apparition de la chaise en Eurysie, s'émerveille devant les salles du trône nazuméennes, découvre la maroquinerie eurysienne et étudie la colonisation à travers l'Histoire des Arts. Vous souhaitez découvrir de nouvelles choses mais aussi vous amuser ? Avec De chaise et d'os, c'est possible ! Et avec en bonus quelques principes fondateurs des sciences sociales et réflexions philosophiques sur le monde sédentariste actuel.

Commentaire : Avant d'avoir été produit en documentaire, De chaise et d'os a été publié en tant que livre. Le documentaire s'appuie donc sur sa version papier parue il y a trois ans de cela et y ajoute les dernières découvertes en la matière ainsi que plusieurs intervenants de par le monde.

Société de production ou Producteur : Saïd Benfi (pour le compte et en collaboration avec l'Université d'Histoire d'Al Kara)
Réalisateur : Saïd Benfi
Acteurs principaux ou notables : Zaïr Al-Varheh
Date de sortie : 10 juillet 2007.
Participation au festival international de cinéma 2008 à Hvari (Novigrad).
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Fiche d'œuvre

Pays producteur(s) : République Directe de Banairah
Catégorie : Série télévisée (non animée)

Nom de la production : La Traque
Affiche ou visuel :
La Traque : il l'a trahi, c'est l'heure de la revanche
Genre ou thème abordé : Western Tajine (à savoir un western arabique, souvent banairais) traitant de la lutte pour la survie, la désillusion, le crime et la corruption de l'âme humaine.
Synopsis ou résumé : Bijan Tajik est un ancien combattant de la guerre civile varanyenne. Vétéran des batailles de Meyehan et d'Avdadeh, ce fervent républicain a combattu le régime oppresseur du Shah avec une ferveur presque religieuse, convaincu d'œuvrer pour les forces du Bien dans le camp coalisé des républicains, des communistes et des islamistes. Reconnu pour ses prodigieux faits d'armes, abattant à lui seul une cinquantaine de soldats loyalistes durant une percée fulgurante du front final d'Avdadeh, Bijan est un homme inspirant, craint et admiré par ses frères d'armes. Il obtient même plusieurs médailles de l'armée alguerano soutenant activement l'effort révolutionnaire et est utilisé dans la contre-propagande envers le régime impérial. Malheureusement, son statut de héro local ne tiendra pas longtemps. Sitôt la révolution gagnée, le régime présidentiel oublie son service pour la nation, le laissant seul. Ayant perdu son fils sur le champ d'honneur alors qu'il combattait pour la liberté et son père qui lui servait aveuglément dans l'armée du Shah, Bjian est un homme à l'esprit brisé que seule la guerre et la lutte permanente pour la survie permettait de faire tenir. A la sortie du conflit, la société le regarde comme un homme qui a rempli son rôle et qui n'a désormais plus d'utilité. Devant un spectacle d'utopie désillusionnée, il perd peu à peu confiance dans le régime. Et si ce dernier n'était qu'un vaste mensonge, et qu'au final, une oligarchie en avait remplacé une autre ? La corruption gangrène la société civile, les villes victimes des théâtres d'opération peinent à se remettre des destructions et le cabinet présidentiel semble étrangement lié à l'Alguarana, un pays qu'il appréciait auparavant pour son aide à la lutte qu'il pensait inconditionnelle. De vastes zones de non-droit apparaissent à travers le désert, et le régime peine à imposer sa loi dans l'ensemble du pays malgré la ferveur révolutionnaire. La misère gronde et appelle à la criminalité, et lorsque la loi est appliquée, elle l'est parfois seulement pour le bénéfice de hauts gradés grassement payés par un tiers. Et alors que le soldat erre à la recherche d'un nouvel emploi, il rencontre les fantômes du passé : son ennemi juré, Sahand Pakdel, a réussi à se faire élire dans la toute nouvelle administration présidentielle grâce à ses contacts, et compte bien user de son pouvoir pour détruire sa vie. Alors que Bijan se voit cible d'un complot envers sa personne, perd la confiance de son entourage sous fond de fausses rumeurs et voit sa fille mourrir dans un kidnapping qui tourne mal. C'est décidé, perdu pour perdu, Bijan aura sa revanche : Sahand tombera.

La Traque a commencé.

Commentaire : La Traque se démarque tout d'abord par son succès : on compte pas moins de 4 millions de téléspectateurs à la télévision banairaise. Surfant sur un sujet d'actualité brulant et controversé, La Traque a tout pour plaire : un aspect documentaire et consciencieux à propos des faits réels de la guerre civile varanyenne, des paysages brut de décoffrage et un jeu d'acteurs immersif et trépidant. La fameuse série télévisée ne se satisfait pas d'une reprise bête et simple d'un fait d'actualité d'ampleur internationale à des fins commerciales ou artistiques : elle s'applique à dépeindre un milieu le plus réaliste possible, l'aspect western mis à part qui fait par ailleurs toute son originalité. En regardant La Traque, le téléspectateur se met à la place d'un Varanyen post-guerre civile, et ce avec les plus sombres aspects que cela peut impliquer. La discrétion du spectateur est souhaitée cependant, il s'agit d'une œuvre engagée et attestant d'un certain parti pris. A travers cette série phénomène, c'est l'obscurité derrière le régime présidentiel varanyen qui est montré du doigt : à travers une apparence irréprochable se cachent des intérêts étrangers qui ont plus intérêt à faire évoluer le régime vers un état fantoche aligné que vers la démocratie que l'on a fait espérer aux Varanyens.

Société de production ou Producteur : Les Indépendants, une large société de production arabe basée au Banairah et disposant d'antennes à l'étranger.
Réalisateur : Kabeer el-Bey
Acteurs principaux ou notables :
Tuqa Rais (Bijan Tajik, le traqueur)
Haddad Moussa (Sahand Pakdel, haut fonctionnaire corrompu et ennemi juré de Bijan Tajik )
Gadi Mohiuddin (Muneeb el-Sabet, chef de gang de trafiquants d'armes)
Date de sortie : premier épisode de la première saison en novembre 2007.
Participation au festival international de cinéma 2008 à Hvari (Novigrad).
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