C’était décidément la saison des ronds de jambes pour le capitaine Mainio, pas fâché de quitter son bureau certes spacieux et bien décoré mais où écrire courriers sur courriers et devoir résoudre quatre-vingt-dix pourcents des problèmes politiques de la nation, qui était pour moitié composée de dingues et pour l’autre d’incompétents, devenait vite lassant. Au moins lors des rencontres diplomatiques il mangeait bien, pouvait faire des petites blagues et avait l’impression de réellement progresser, pas seulement de corriger le bordel ambiant.
C’est donc avec un certain enthousiasme et le double-menton rasé de près que le capitaine ministre se présenta sur le tarmac trempé de l’aéroport afin d’accueillir la délégation aumérinoise. Une trajectoire en sens inverse de celle que faisaient les cargos du Syndikaali, chargés de ramener en Eurysie plus de quinze tonnes d’armes dernier cri – comme si la région avait véritablement besoin de cela...
Voyant apparaitre les ambassadeurs, il leur ouvrit grand les bras, un large sourire sur le visage. Contrairement à d’autres, ces gens là d’Aleucie étaient des armuriers et se trouvaient ainsi en position de force pour les négociations. Tant mieux, cela rendrait assurément la rencontre intéressante.
- « Chers amis, bienvenue au Syndikaali ! Bienvenue ! J’espère que votre voyage s’est bien passé, évidement, et qu’il aura été source d’enrichissantes introspections. Personnellement je lis beaucoup pendant mes déplacements, cela donne des idées une fois arrivé sur place, malheureusement j’ai du prendre la voiture pour venir ici et j’ai le mal des transports, il faudra donc se contenter d’une entrevue sobrement technique. Au départ toutefois. »
S’écartant du chemin, il leur indiqua la jeep un peu rudimentaire et encerclée de motos des garde-côtes qui devait les mener au ministère.
- « Si vous voulez bien me suivre, nous pourrons commencer à discuter une fois assis sur les banquettes. C’est plus confortable que ça n’en a l’air et croyez moi je suis exigeant sur la mollesse des sièges. »
C’est donc avec un certain enthousiasme et le double-menton rasé de près que le capitaine ministre se présenta sur le tarmac trempé de l’aéroport afin d’accueillir la délégation aumérinoise. Une trajectoire en sens inverse de celle que faisaient les cargos du Syndikaali, chargés de ramener en Eurysie plus de quinze tonnes d’armes dernier cri – comme si la région avait véritablement besoin de cela...
Voyant apparaitre les ambassadeurs, il leur ouvrit grand les bras, un large sourire sur le visage. Contrairement à d’autres, ces gens là d’Aleucie étaient des armuriers et se trouvaient ainsi en position de force pour les négociations. Tant mieux, cela rendrait assurément la rencontre intéressante.
- « Chers amis, bienvenue au Syndikaali ! Bienvenue ! J’espère que votre voyage s’est bien passé, évidement, et qu’il aura été source d’enrichissantes introspections. Personnellement je lis beaucoup pendant mes déplacements, cela donne des idées une fois arrivé sur place, malheureusement j’ai du prendre la voiture pour venir ici et j’ai le mal des transports, il faudra donc se contenter d’une entrevue sobrement technique. Au départ toutefois. »
S’écartant du chemin, il leur indiqua la jeep un peu rudimentaire et encerclée de motos des garde-côtes qui devait les mener au ministère.
- « Si vous voulez bien me suivre, nous pourrons commencer à discuter une fois assis sur les banquettes. C’est plus confortable que ça n’en a l’air et croyez moi je suis exigeant sur la mollesse des sièges. »