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21/08/2005 Icemlet

La bien-aimée Qari Ijja Shenna a prononcé un discours à portée nationale et international au sein de la place des Grands Marchés le lendemain de Jumu'ah, la journée de la prière. La place avait rassemblé un grand nombre d’Althaljirs venus pour le méchoui de célébration de cette fin de saison. Les autorités estiment au nombre de 100,000 les Althaljirs venus des hauts depuis une semaine pour partager le repas chaud et pour écouter la Qari.
Dans sa politique d’ouverture, la Qari a parlé de la nécessité de s’adapter à un monde qui « évolue plus vite que les vagues ne se brisent sur les Côtes Brisées » et qui « envie ce qui est précieux ». La politique d’Althaljisme est mise à mal depuis maintenant 4 ans des suites de la prise de position à l’unanimité de la Maktaba pour ouvrir les frontières et favoriser les investissements de la communauté internationale. Sous un ciel clément, la Qari a mentionné le travail exceptionnel de la Sororité afin de définir les points de développement prioritaires pour que l’Althalj rattrape un retard probant économique et sociétal. Alors que certaines qqaris abondent pour la préservation du mode de vie ancestral, la Qari a, doigt pointé vers les hauts de l’Althalj, la nécessité de respecter les traditions et de dialoguer pour définir les contours du futur des jeunes générations d’Althaljirs.
La foule a fortement apprécié la mention de l’engagement de qari Sofines Berek qui a personnellement pris en charge le projet de construction de près de 10 hôpitaux et 30 cliniques à travers l’ensemble de l’Althalj, un retard se devant d’être rattrapé dans l’Est dans la région d’Ifilku.
Un succès supplémentaire pour la Qari qui a approché diplomatiquement les voisins de l’Althalj à huit clos (source) ou publiquement afin de permettre à notre jeune nation d’obtenir les meilleures chances de se développer dans des conditions à la mesure de nos ambitions.




Fariza Aibnat Al'Iimam




Premier restaurant de la chaîne McDonalzde ouvert en Althalj à Icemlet. L'entreprise a reconfirmé avoir indexé le fameux hamburger de la chaîne, le BigMac, sur le salaire moyen de la population Althalj et a ainsi battu un record de "petit prix". L'ouverture a rassemblé les curieux de toute génération, n'ayant eu aucun de mal à s'adapter au panneau de commande tactile dernier cri et engloutir les pommes de terres frites à la sauce ketchup, rincées d'un Cola Coca. Le BigMac a fait son plein, mais le McMéchoui en ce jour de fête a été un vrai succès.
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05/09/2005 Icemlet
Voilà plusieurs mois que la situation se détériore aux abords de l'Alzili fi Alriyh. Les nombreux habitants d'origine Althaljirs font écho d'une forte augmentation de migrations vers ce havre d'Eurysie au sein de l'Afarée.
En effet l'Alzili fi Alriyh subit tout comme son grande frère au Nord Ouest de l'Afarée, frontalier de la RDPJ (République Démocratique et Populaire du Jozor), de nombreuses tentatives d'entrées illégales afin de pouvoir espérer un voyage au sein des cargos transportant les denrées "exotiques" d'Afarée vers l'Aricie, notamment la biadhinjan, l'aubergine ronde d'Aricie.

Les habitants d'un hameau d'Althajirs à quelques bornes de la frontière Aricienne, de l'Alzili fi Alriyh, témoignent avec désarroi :
"Nous voyons des centaines d'hommes, surtout, traverser les villages afin de rejoindre le Zili, chaque jour. C'est pas un soucis de voir les voyageurs, nous avons toujours été très heureux de partager et accueillir, mais depuis plusieurs mois, ces gens prennent, volent. La qqari a été agressée par un groupe de bandits avec des accents forts. La qqari est décédée quelques jours après et nous avons dû demander à l'Athalj de nous envoyer de l'aide afin de subvenir à la saison qui approche. Notre milice ne peut pas empêcher le flot de ces voyageurs qui ne comprennent pas nos us et coutumes.
Qu'est ce qu'il se passe au Zili ? Les gardes, derrière les barrières et barbelés, n'hésitent plus à ouvrir le feu sur les gens qui tentent de passer illégalement les barrières."

La situation a été remontée à la Qari qui devra gérer une situation en dehors des frontières de l'Althalj, toutefois prenant en considération le principe de protection de nos peuples Althaljirs où qu'ils soient. La Sororité a communiqué sur le fait que des recommandations ont été formulées à la Maktaba. La qari d'Acilmum, Sofines Berek, a, selon nos sources, été fortement touchées par la situation et abonde vers un rapprochement avec la RDPJ ou la Jozor, afin d'endiguer une situation fortement instable qui s'installe dans cette région d'ordinaire calme et peu habitée.

qari Sofines Berek à la sortie de la Maktaba le 05/09/2005,
répondant aux journalistes. La qari Malha Ik Kebur a aussi fait une apparition rapide sur le parvis,
refusant de donner plus amples détails sur la situation.


N'oublions pas que l'Athalj est une nation bien jeune sur la scène internationale, mais a toutefois été formée sous la promesse de la protection et d'un rassemblement des Althaljirs. La Qari aura une pression d'autant plus forte que les priorités gouvernementales se multiplient...


Tayma Aleazima
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08/09/2005 Icemlet

La Qari Ijja Shenna a pris sa décision. Ilâh soit louée.

La situation empire dans l'Alzili fi Alriyh, aux abords de l'Aricie.
L'instabilité locale est notable tandis qu'un afflux de migrants qui tentent le tout pour le tout et essayent de passer par les frontières de ce petit bout de terre d'Eurysie en Afarée. Les ouïes dires vont bon train tandis que l'Aricie, pays fermé, ne semble réagir devant la mesure de la situation catastrophique qui se profile.
Les garnisons Ariciennes semblent débordées face à la recrudescence de passages en force et de nombreuses victimes sont à déplorer depuis plusieurs jours, un campement du Croissant Rouge s'occupant des blessés ayant été pris d'assaut par une foule assoiffée, affamée et désespérée.

Les violences sont telles que des villages de nos Althaljirs ont été pillés et leurs habitants massacrés. Le hameau de la Ramaal Kabira a été brûlé le 07/09/2005, les hommes et miliciens exécutés, la qqari violée devant les familles et enfants. C'est avec bravoure que la nouvelle qqari a défendue l'honneur de la Ramaal Kabira, les assassins ayant été arrêtés afin d'éviter plus ample souffrance dans la région.

L'Althalj ne dispose d'aucune ambition militaire et pourtant les Forces du Matriarcat Ilahmique ont rassemblé sous les ordres de la Qari Ijja Shenna, une expédition militaire afin de sécuriser la région du Nord Ouest au delà des frontières actuelles de l'Althalj.

"L'Althalj pour les Althaljirs !", a harangué la Qari
devant le parvis de la Maktaba. Voilà enfin un discours qui
nous rappelle la force de notre Qari des années 90. A ses côtés
les quatre qari affichaient une résignation commune.


La Maktaba a assuré que cette mission visait à apporter de la nourriture, de l'eau, des soins et avant tout protéger les communautés environnantes de l'Aricie. Le Croissant Rouge d'Icemlet a affirmé qu'il ne cautionnerait aucune violence, néanmoins que seul l'Althalj avait commencé à déployer des moyens afin de leur permettre d'aider les populations et migrants dans le désarroi.
Nos sources affirment que plusieurs colonnes de véhicules légers et bus a été aperçue quittant l'Althalj hier matin. Nous aurons plus amples informations dés lors que les Forces du Matriarcat Ilahmique autoriseront à nos journalistes de rejoindre les femmes envoyées au front.


Les Forces du Matriarcat Ilahmique ont déployé
1,000 soldats aux alentours de l'Alzili fi Alriyh.
La Maktaba n'a encore jamais déployé une force militaire
en dehors de ses frontières actuelles. La Qari compte
émettre un communiqué afin de rassurer la communauté
internationale quant à cette intervention locale.
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L'Aricie se moque d'aider les Afaréens




11/09/2005 Abords de l'Alzili fi Alriyh

Elles sont au nombre de 1,000 des Forces Matriarcales et elles n'ont pas l'intention de délaisser les populations locales, Elles. Près de 60 véhicules jalonnent le désert et les reliefs rocheux au Nord Ouest de l'Althalj afin de permettre à tout banditisme, et encore plus récemment d'une violence inouïe, de prendre racine.
L'Officier Ansar Nelya Alqawia dirige les opérations en cours et assure que 1,000 autres soldates sont en route. Bras droit de la Maktaba, elle a su soutenir sans violence l'unification de l'Althalj auprès de la Qari Ijja Shenna et reste un symbole de droiture et d'honneur.

Plusieurs villages ont été sécurisés, les Forces Matriarcales ayant assuré la sécurité au Croissant Rouge d'ors et déjà à l'oeuvre.


112 volontaires se sont installés à la Ramaal Kabira en ce jour du 11/09/2005



Certaines escarmouches ont été évitées du fait de la présence dissuasive de l'Althalj. Certaines évacuations ont été effectuées, les lignes de bus sillonnant le désert, escortés des véhicules militarisés.
A la suite de l'arrestation des assassins de la Ramaal Kabira, très peu d'information ont encore filtré. D'où viennent ces bandits ? Font-ils partis des nombreuses foules à tenter tous les jours et nuits de passer les barbelés de l'Alzili fi Alriyh ? Ou viennent-ils des contrées centrales Afaréennes et profitent de la confusion afin d'assoir l'autorité du chaos ?

La Maktaba a mentionné que de plus amples décisions seraient à venir concernant l'opération en cours. Combien de temps nos femmes doivent-elles rester auprès de ces populations afin d'assurer qu'elles soient en sécurité ? Tant de questions auxquelles nous cherchons nous aussi les réponses.

L'Almutasawilin vous donnera le meilleur de l'information, soyez en assurés !



La Division Qanaas sous les ordres de l'Officier Ansar Nelya Alqawia
aura tôt fait de sécuriser les axes principaux menant à
l'Alzili fi Alriyh et en provenant du Jozor.





Le mahr est perdu



11/09/2005 Sororité, Icemlet

Après dix longues années, la Sororité est sur le point de faire une proposition quant à la suspension du mahr.

Cette tradition ancestrale est définie par les érudits et nos imams à travers les écrits du Coran, comme suit, verset 4 de la sourate 4 (An-Nisā’) :

« Et donnez aux maris leur mahr, de bonne grâce. Si de bon gré ils vous en abandonnent quelque chose, disposez-en alors à votre aise et de bon cœur. »


La Sororité travaille d’arrachepied depuis voici des années afin de permettre au mahr d’être remis en question. Perçu par les Sœurs comme un frein à la volonté Althalj de parité femme-homme, cette dote réaffirme la position constante de la femme face à l’homme dévalorisé et soumis.
Rien ne prédit que la femme ou l’homme dispose de droits supérieurs l’un sur l’autre, néanmoins les us et coutumes et la tradition ont toujours favorisé le choix d’acceptation du mariage par l’homme comme utile et nécessaire. L’amour est suppléé par la nécessité de préserver les intérêts de la famille de l’homme qui devra alors quitter le foyer et ne pourra ainsi plus subvenir à son foyer précédent, d’enfance. La femme dispose de ce statut social affirmant la direction de la famille héritée et à fonder. La femme porte l’enfant et est maitresse de son avenir. Le choix du mari, bien que l’acceptation en soit décidée par lui seul, dans la théorie, ne doit plus être déterminé par le statut de sa future épouse ou la dote apportée par celle-ci.

Ainsi le mahr peut être sous diverses formes ; celles-ci sont essentiellement matérielles, allant du bétail (chèvres, moutons, chevaux, bœufs, dromadaires), aux biens fonciers (fermes, champs et pâturages pour les transhumances estivales), à une forme fiduciaire (or, argent, Heim (ه)). Le mahr représente à sa valeur, l’importance et la responsabilité que porte la femme vis-à-vis du mariage et ainsi de la famille du mari.


La Sororité est une fois de plus divisée sur le sujet des traditions, les Conservatrices optant pour un développement traditionnel irrédentiste, et ainsi un Althaljisme modéré, face aux Eveillées, qui favorisent une libéralisation Althalj calquant les succès Afaréens ou internationaux.
Les discussions de cette semaine ont été « lourdes de conséquences », précisa Tayri Jamila, Sœur Conservatrice. « Le développement de l’Althalj ne doit pas nous faire oublier ce que c’est qu’être Althaljir ». La peur d’une croissance « à tout va » fracture la société. Est-ce que les Althaljirs redoutent le mahr suspendu/interdit, au risque de voir les futures générations d’hommes perdre un droit pour eux et leur famille ? Sommes-nous dans un modèle où la décision sera, dès lors, commune d’utilisation du patrimoine marital ?

Est-ce que le mariage est amour ou utile ?


N’hésitez pas à nous envoyer un courrier au bureau de l’Almutasawilin à Icemlet et nous apporterons dans un prochain numéro vos réponses, vos certitudes et vos doutes.



Mariage traditionnel dans la région d'Ifilku
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L'Althalj se rapproche des peuples libres du Sahra'


16/09/2005 Quelque part dans le Sahra' (Désert)

La video est mal ajustée, mais il semblerait qu'un autochtone filme subrepticement la scène.

Des officiers et officielles se rencontrent sous une immense tente colorée et ouverte au milieu d'une immensité désertique. Gauchement la video change d'horizon l'espace d'un instant pour revenir sur la rencontre en elle même, toutefois dans le court espace de temps qui est donné au spectateur, on distingue à l'arrière de la tente, une foultitude de pickups et quelques armements blindés, de type transport de troupes, mais surtout des chèvres et dromadaires agglutinés autour d'une cité de tentes nomadiques. Les peuples libres du Sahra' ne sont pas réputés belliqueux et l'instabilité croissante dans l'Ouest de l'Afarée et ainsi aux abords du Sahra' n'augure rien de bon pour leurs desseins propres.

Nous reconnaissons les uniformes des officiers Althalj et pouvons penser que l'homme qui les accueille en takakat bleu azur est le chef d'une tribu assez riche, influente et donc puissante et respectée. Entrant dans la tente, les femmes en uniforme gardent leur coiffe afin de respecter les us et coutumes de ces musulmans qui acceptent exceptionnellement une entrevue à huit clos homme femme. La video s'arrête après que le champ de vision bifurque, sûrement dû à la volonté d'éteindre un téléphone à clapet et la video se termine sur une main à la peau sombre tenant un fusil mitrailleur fabriqué par d'anciennes industries communistes.





Les nouvelles aux frontières de l'Aricie nous parviennent et nous mettent devant une effroyable réalité : l'Aricie ne se soucie pas des Afaréens. Chaque jour il y a des victimes essayant de passer la frontière de grillages et barbelés, mais le 14 Septembre aura été un effroyable massacre de femmes et hommes essayant de trouver une vie meilleure outre mer.
Ont-ils raison de vouloir traverser illégalement dans ce petit bras de terre Eurysien en Afarée ? Là n'est plus la question et la réponse ne changera en rien la façon dont l'Aricie a répondu à cet épouvantable et innommable acte d'insensibilité et de sentiment de supériorité.
Est ce que l'Aricie protège ses citoyens du flot d'immigration illégale ? Sûrement et nous ne pourrions que reconnaître le droit de l'Aricie de vouloir assurer la sécurité et le contrôle des arrivées de cette main d'oeuvre peu chère. Le seul fait d'avoir outrageusement ouvert le feu sur ces populations efface néanmoins l'ensemble de la rationalité décisionnelle en amont, qu'elle soit nationaliste, anti-immigration et nous ne rentrerons pas sur le terrain des confessions religieuses.

L'Althalj a envoyé près de 3,000 soldates des Forces Matriarcales dans la région couronnant l'Est et Sud Est de l'Alzili fi Alriyh, mais aussi au Nord Est pour sécuriser les routes (pistes) vers le Jozor, afin d'assurer la sécurité des populations locales et du Croissant Rouge à l'oeuvre depuis plusieurs semaines déjà. Nous pouvons d'ors et déjà voir un rapprochement des Forces Matriarcales de la frontière afin d'éviter plus amples débordements tels ceux du 14 Septembre 2005.
Ainsi, depuis le jour du massacre de près de 131 victimes (décès à ce jour, source : Croissant Rouge), les escarmouches entre les gardes frontières Ariciens et migrants Afaréens vont bon train. Le Croissant Rouge a décompté 43 décès supplémentaires le lendemain, le 15 Septembre et 21 victimes (décès et blessés) aujourd'hui. Les Afaréens ont déniché des fusils mitrailleurs et diverses armes de poing et montent des assauts sur les miradors criblés d'impacts de balles et de mortiers artisanaux. L'Afarée a cette fâcheuse capacité à obtenir des armes où que ce soit et quelle que soit le contexte : une vraie calamité.

Icemlet a, d'après nos sources (cf video ci-dessus), contacté les peuples libres du Sahra' afin, sûrement, d'établir un cordon sécuritaire dans la région. Ces premières relations internationales et militaires de l'Althalj se font dans un contexte malheureux et pourraient mettre à mal l'image que la Qari Ijja Shenna souhaite véhiculer, celle d'un Althalj pacifique et centré sur son développement intérieur. L'Althaljisme modéré des Conservatrices n'est pourtant pas mis à l'épreuve dés lors que les Althaljirs en dehors des frontières sont protégés et par la même occasion les Eveillées approuvent l'action de la Qari dans cette intervention et émancipation diplomatique, défendant les intérêts de l'Afarée avant toutes choses.


Pour le moment la Qari Ijja Shenna n'a pas contacté la communauté internationale, hors Afarée, à ce sujet. L'Aricie ne répond néanmoins pas aux appels officiels de l'Althalj d'organiser une rencontre pour discuter de la situation. Il y a une réelle crainte de l'Althalj de voir l'opportunisme international, politique et économique, se saisir de la situation et accentuer une réelle volonté Afaréenne d'éviter une recrudescence des voies ancestrales et désuètes du colonialisme.

Est ce qu'Icemlet peut vraiment régler la situation sans l'aide de l'Afarée ou même des autres continent ?. La réponse se trouve dans le rapprochement assez rapide que souhaite effectuer l'Althalj avec les puissances de l'Est Afaréen ou les peuples libres du Sahra'.

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Radio Kuntinintal



10/10/2005, Icemlet, discours de la Maktaba retransmis à la radio Kuntinintal

*Voix féminine suave*
Alsabt fi 'iidhaeat Kuntinintal, la radio d'Icemlet et de l'Althalj !

Nous interrompons votre morceau préféré du Petit Jeune pour vous permettre d'entendre les déclarations officielles de la Maktaba en cette matinée du jour du repos.


Porte Parole de la Maktaba a écrit :"... ainsi la Maktaba prend une décision ferme d'officialiser sa sphère d'influence au sein du Sahra'.
Les Peuples Libres restent libres, les Territoires libres restent libres.
L'Althalj sera présente et acceptera toute volonté de rapprochement afin de permettre à cette région commune, de prospérer aux côtés de notre jeune nation.

Le massacre du 08 Octobre à l'Alzili fi Alriyh ne dissuadera aucunement du bienfondé de nos intentions.
L'Althalj renforcera la Force Matriarcale actuellement déployée aux frontières de l'Aricie et dans le Sahra'.

La Qari Ijja Shenna a demandé à la qari Acilmum Sofines Berek de l'accompagner dans leur représentation des Althaljirs lors d'une première entrevue avec le grand frère de l'Est, l'Al Dayha Bainayrah afin d'établir des liens Afaréens et assurer un soutien continental face à l'épreuve que pose l'Aricie dans l'Ouest continental. Des fonds supplémentaires sont transférés à la Force Matriarcale Islamique afin d'augmenter ses effectifs et moyens afin de permettre une résolution rapide de la situation d'instabilité au sein des Territoires Libres et aux abords de l'Alzili fi Alriyh.

La Qari Ijja Shenna a précisé dans un communiqué que la patience Althalj ne justifie pas la suffisance Aricienne et que toute ingérence internationale serait préjudiciable dans une situation de tensions régionales.

Les Althaljirs sont invités à éviter tout déplacement dans les environs de l'Alzili fi Alriyh jusqu'à nouvelle indication de la Maktaba..."



De bien tristes nouvelles en provenance du Zili où le nombre de soldates décédées se porte aujourd'hui à vingt trois des suites de l'attaque lâche sur les postes de contrôle visant à éviter plus amples débordements vers l'Aricie. C'est avec une profonde tristesse que nous nous recueillons en cette fin de semaine, en espérant que les familles et qqari pourront aider à surmonter le deuil de nos Althaljirs bien aimées.

Aux dernières nouvelles, la Maktaba suit les suggestions de la Sororité et un ultimatum n'a pas, je répète bien sur les ondes, un ultimatum n'a pas été donné à l'Aricie, d'après les derniers communiqués de notre gouvernement. L'Althalj est bien entendue fortement impliquée, par solidarité et responsabilité vis à vis des Territoires et Peuples Libres et de ce fait, voilà maintenant plus d'un mois que nos étendards sillonnent le Sahra' afin de rassurer et protéger.


Soyons patients et ayons confiances en la Qari, la Maktaba et la Force Matriarcale. Nos femmes dénoueront cette crise, soyez en assurés.

Afin de nous rappeler nos émissions préférées en VHS que vous regardiez lorsque vous attendiez les boreks ou les keftas assis sur une chaise en bois à votre restaurant local, nous vous proposez ce morceau plus léger que les tristes jours que nous passons en Althalj.
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L'Egide de l'Afarée de l'Ouest



06/01/2006 Icemlet

Extrait du discours de la Qari Ijja Shenna à la sortie de la rencontre entre la Sororité, les qaris à la Maktaba.



"... Elle est de notre responsabilité.

Le rayonnement de l'Althalj, aussi parcimonieux qu'il soit, apporte encore à nos consoeurs et confrères de l'Afarée, une vision d'avenir et de succès.
Dans un contexte de tensions internationales, les regards sont portés vers les nations qui comptent, vers les zones de puissances économiques traditionnelles.
L'Afarée, quant à Elle, n'est qu'un havre de comptoirs lointains, ces joyaux de caprices d'antan qu'il serait inadmissible de contempler comme Afaréens. Certaines exceptions seront néanmoins à souligner, dés lors qu'elles contribuent et soutiennent l'Afarée face aux affres et crises de nos peuples.

Ce rayonnement est née de notre jeune Union. Le Rassemblement des Althaljirs de l'Altilal Almujamada, des abords de la Samak Mumalah ou des frontières du Sahra', aura permis de mutualiser nos ressources, rediriger nos trajectoires et alors c'est à travers notre patrimoine humain que nous renversons les préjugés qui ne lassent jamais.

Elle est de notre responsabilité.

Nous chérissons nos contrées, nous chérissons nos femmes, hommes et enfants, nous chérissons l'Althalj et nous ne dissocions pas cet amour de l'Afarée.
Est ce qu'une enfant Althalj est différente d'une enfant Afaréenne ? Est ce qu'une main tendue à une Althaljir est moins sincère à une consoeur d'une région lointaine ?

Elle est de notre responsabilité.


“Si tu veux que quelqu'un n'existe plus, cesse de le regarder.”


L'Althalj jouit des bienfaits de son Union et par la grâce d'Ilâh, le partage sera fait.
De prime abord, la sécurité, la cohésion sociale cimentera la société Afaréenne.

Elle est de notre responsabilité.

La Maktaba a décidé, que l'Althalj déploiera ses ressources actives au sein de l'Ouest de l'Afarée afin rompre le cercle vicieux de l'opportunisme criminel, de l'ignorance et de l'abandon, et sous la marque et les actes de la bienfaisance, nous serons l'Egide de nos pairs."






La Maktaba a pris aujourd'hui, en cette première semaine de Dhul-Hijjah, une des plus grandes décisions depuis l'Union de l'Althalj.
Les Conservatrices, d'ordinaire focalisées sur les intérêts de nos contrées et de l'irrédentisme Althaljir, ont accepté de rejoindre les Eveillées dans cette décision unique et aux conséquences trans-nationales. La Sororité a voté, il semblerait, à une très grande majorité, pour un interventionnisme Ilâhmique au sein de l'Ouest de l'Afarée afin de contrecarrer les latences, indécisions et irresponsabilités qui parsèment notre brave continent.

C'est avec une prétention morale et courageuse que nos femmes iront soutenir le Sahra' à l'Ouest, au Nord et à l'Est afin de pérenniser le tissu social continental.
Est ce que l'Althalj dispose des moyens de ses ambitions ? La Maktaba a répondu à cette question la veille lorsque de nouveaux projets ambitieux ont été annoncés et chiffrés :

- Augmentation du Budget militaire de proche de 120% sur l'année 2006.
- Augmentation des effectifs militaires de l'ordre de 150% sur lannée 2006, dont 8,000 soldates Ansar supplémentaires pour les Forces du Matriarchat Ilâhmique, 4,000 réservistes et de nouveaux effectifs pour les nouvelles armées de l'air et navale (nous attendons les chiffres et les objectifs de ce nouveau virage stratégique).
- Création de trois Ecoles des Ansars à Acilmum, Asefsaf et Ifilku, (projet débuté en 2001, achèvement mi-2006), avec des disciplines et spécialisations dans les armées de terre, de l'air et navale.
- Etatisation de plusieurs industries militaires (projet débuté en 2004, partiellement achevé en 2005, en cours), notamment dans la construction d'armements légers et de véhicules miltiaires.
- Augmentation des capacités de production militaires étatiques, construction des chantiers navals d'Icemlet et Ifilku (projet débuté en 1997, partiellement achevé en 2004, en cours), construction de la base aérienne expérimentale de Tifuzzel (projet débuté 2003, achevé mi-2006).
- Mutualisation de la recherche scientifique sur des projets nationaux (confidentiels).
- Recherche de partenariats militaires internationaux dans un objectif de cohérence avec la ligne directrice Afaréenne ou de l'Althaj.

Mais tout n'est pas tourné autour d'un soutien militaire.

L'Althalj s'est mise d'accord avec deux ONG majeures, Humain Life Watch et le Croissant Rouge, afin de soutenir l'action humanitaire au sein de ces contrées dés lors que l'Althalj ne pourrait subvenir aux besoins des Afaréens. Un plan a été établi afin que les Forces du Matriarcat Ilâhmique restent en ligne directe afin ces deux ONGs afin de coordonner l'action prioritaire.

La mise en place d'un centre de réflexion est aussi en discussion avec HLW et CR et des délégués de la Sororité afin d'établir des trajectoires de développement qui bénéficieraient l'Afarée de l'Ouest. Nous espérons que la Qari Ijja Shenna pourra tendre la main à certains acteurs majeurs du continent afin d'internationaliser cette initiative qui, sans naïveté, affrontera de nombreuses barrières, culturelles, économiques, sociétales et géopolitiques.
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29/01/2006 Icemlet

Les travaux sont massifs.

La Maktaba confirme plus de 120,000 employés, fruit d'effectifs historiques et recrutés, mobilisés sur les chantiers du Conglomérat MAG comprenant l'Etat, Althydro, géant de la production d'électricité au sein de l'Althalj et une autre fierté nationale, immense entreprise de construction, GorillATH.

Du fait de ressources hydriques très importantes à l'Ouest, Althydro peut se targuer de fournir à la nation une électricité propre à travers ses onze centrales hydroélectriques. L'Altilal Almujamada fournit tout au long de l'année des ressources suffisantes afin que la génération d'électricité reste constante.
Cette politique écologique, mais aussi d'auto-suffisance, a permis de mettre à l'arrêt la dernière centrale thermique de l'Ouest, qui fournissait toute la région d'Asefsaf.
La Maktaba confirme sa volonté de construire une nouvelle centrale hydroélectrique à l'Est afin de permettre à Ifilku de rejoindre le palmarès Althalj de production d'électricité propre.
L'électricité écologique certes, mais la Maktaba a par ailleurs subventionnée d'autres industries stratégiques, qui, elles, contrebalanceront le bilan carbone de l'Althalj.
Un nouveau haut fourneau au sein du centre industriel d'Acilmum, de même que l'incinérateur volcanique d'Ifilku ne sont pas oubliés.



La centrale hydroélectrique de l'Alma' Alsaakhin (Alth : الماء الساخن) représente 13% de la production électrique Althalj.
Sa "mise à niveau" est un enjeu majeur pour la Maktaba qui souhaiterait augmenter ses rendements de l'ordre de 34%.


Par ailleurs le surplus de production à partir de 2002 avait permis au MAG d'entamer la fermeture temporaire et en rotation de ses centrales hydroélectriques afin d'entamer le projet de révision et d'augmentation des capacités de ses installations actuelles. Le gouvernement suit les prévisions de croissance de la demande en énergie et anticipe une croissance significative en 2005 et 2006 au niveau industriel et en équipements publiques. En effet, ces derniers se multiplient sous l'achèvement des chantiers publiques de la gouvernance de la Qari Ijja Shenna et l'électrification nationale attire de nouveaux investisseurs, de même qu'un nouveau type de consommation.

La normalisation et mise en place des standards de qualité et de sécurité sous le sigle AG (Althalj Garantie), créé en 1998, sous l'impulsion de la Sororité et des qari Malha Ik Kebur et Baya n Ifilku, s'accélère et l'importation de produits manufacturés doit au préalable remplir des critères validés par ce service de contrôle.



"L'électrification du pays ne doit pas être sauvage et dévier de nos objectifs de bien être, de sûreté et écologique.
Je prends la responsabilité d'un frein à la croissance si celle reste toutefois pérenne sur le long terme",
commentait la qari Malha Ik Kebur lors de la conférence semestrielle du Budget.

L'AG a d'ors et déjà refoulé une dizaine de containers remplis d'interrupteurs poussoirs et prises électriques qui ne répondent pas à la charte AG. Une enquête a été menée par nos équipes à l'Almutasawilin afin de comprendre comment et pourquoi ces équipements qui deviendront assurément quotidiens ont rejoint nos rives des Côtes Brisées. L'entreprise manufacturière d'Eurysie occidentale dont les références de production internationale, ELi-LeGrand-X099, sont encore visibles malgré une volonté de masquer le logo de la marque, a vendu deux lots à une entreprise autrefois basée à Leptis, capitale de l'ancienne colonie de l'Alzili fi Alriyh. Une entreprise intermédiaire, ou fournisseur, aurait, d'après le témoignage des matelots du cargo, récupéré ces lots déjà chargés dans les containers et auraient tenté de les livrer à Lacrima di Perla Fortunéenne qui les ont rejeté du fait d'une provenance non certifiée/contrôlée. Ces produits sont très intéressants pour l'Althalj, mais ils font partis de lots défectueux signalés par l'AG et l'entreprise Eurysienne LeGrand (*). Ces lots auraient dû être détruits et avaient été vendus à une entreprise Auricienne pour recyclage ou destruction.

L'Afarée est encore considérée comme la poubelle internationale. Nous avons pleinement confiance en la Maktaba afin de réglementer et contrôler le volume grandissant des importations. Celle-ci a précisé que l'augmentation des effectifs de la Force Matriarcale Ilâhmique est effectuée en conjonction avec les gardes frontières, gardes douanières.



AG (Althalj Garantie)


(*) Source LeGrand, rapport ELi-LeGrand-X099 du 02/11/2005, produit Eurysien, fabriqué au Nazum - Prises dangereuses, haut risque d'incendie, plastique des boutons poussoirs avec dégradation de la rigidité après quelques utilisations, cassures et risque d'électrocution.
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13/02/2006 Icemlet

La Qari Ijja Shenna, actuellement au sein de la Capitale de la Sérénissime République de Fortuna, travaille d'arrache pied depuis l'aval de la Sororité d'internationaliser ses relations et d'accélérer le développement de ses infrastructures.

Le premier contact logique a été d'établir une formalisation de la relation avec le Tahbit Taht Alriyh, la proche Lacrima di Perla. Ce comptoir a été une influence historique dans la région depuis ses débuts et le seul territoire Eurysien non invasif que nos Aïeules acceptèrent. L'Althaljir a toujours obtenu de cette proximité une ouverture vers ce monde qui, toujours lointain, aura tant à apporter aux nouvelles générations. Les échanges furent toujours cordiaux et fructueux, mais il était bien ordinaire de formaliser et nourrir une si grande opportunité pour notre nation avant toute autre initiative internationale.
Les retours de la Maktaba semblent très favorables ; les sujets des visas étudiants et du grand projet de chemin de fer ont été abordés et nous attendons avec impatience une déclaration Althalj sur ces deux sujets stratégiques pour notre nation. Et enfin pour couronner ce premier succès diplomatique, la première ambassade Althalj à l'étranger a vu le jour au sein de la capitale Fortuna, potentiellement le futur centre diplomatique Althalj en Eurysie et pour l'hémisphère Nord.

La seconde relation se devait d'être l'Al Dayha Banairah. Cette grand république de l'Est Afarée est la facette bien taillée et immaculée du diamant brut de notre belle Afarée. La Qari avait déjà mentionné que le but de l'entrevue était de présenter les intentions de l'Althalj et de la vision PanAfaréenne cristallisée par le projet de la Route PanAfarée.
La Maktaba a précisé en ce jour du 13 Février qu'une amitié se forme entre l'Al Dayha Banairah et l'Althalj et que la Qari Ijja Shenna y voit une réelle vision "long termiste" où l'Ouest et l'Est, cette corde en soie tendue entre deux nations, peuvent compter l'une sur l'autre. Les attentes de cette entrevue devaient être grandes des deux côtés, car l'Afarée n'a encore jamais réussi à s'apaiser et bâtir sur des relations de long terme. Toutefois nous avançons vers une autre ère, car plus que n'importe qui d'autre, nous en sommes bien conscients ; les Althaljirs s'unirent enfin en 1993 après tant de siècles d'autonomie et d'isolation.

Les surprises diplomatiques, ou le fruit du dur labeur des services de communication de l'Althalj, sont centrées sur une première main ouverte de l'Aleucie et du Nazum.
Oui vous lisez correctement nos lignes, l'Althalj est en contact avec les Provinces-Unies du Lofoten et ce, en ce moment même à Fortuna. Les suppositions autour des centrales hydroélectriques et des câbles sous-marins sur une connexion Internet vont bon train.
Ne voyez vous pas des similarités entre nos pays ? Acilmum pourrait presque être une contrée de l'UPL (Anglais) de par son climat. Est ce que vous saviez que les Provinces-Unies du Lofoten sont dirigées par des femmes ? La Chancelière Sigrid Olfgarson et la Vice Chancelière Odessa Dunham font office de qaris dans ces terres éloignées, élues par les Lofetènes et Lofotèns.

L'excitation est tout aussi palpable dés lors que nos contacts au sein de la Maktaba ont confirmé qu'une ambassade devrait bientôt voir le jour dans un quartier d'Agartha, capitale de la République du Jashuria. Cet exemple de prospérité n'a d'égal sur le large continent de l'Est. La Maktaba a même affichée publiquement le poème envoyé par la grande ambassadrice de ce pays, Madame Lalana Preecha, nouvelle coqueluche des étudiantes d'Icemlet.




« Sur la montagne,
La lune éclaire aussi
Le voleur de fleurs »

Ce sont ces mots qui ont traversé mon esprit la première fois que mon regard s’est promené sur les promontoires bordant Icemlet, lors de mon dernier voyage en Althalj. Un haïku bien modeste, j’en conviens, et qui ne rend pas pleinement honneur aux splendeurs de vos montagnes sous la clarté de l’astre lunaire, mais qui ne cesse de me revenir quand d’aventure je repense aux rivages de l’Afarée.



C'est avec émotion que nous découvrons que l'amour des Côtes Brisées n'est pas un monopole Althaljir. Les Eveillées et les Conservatrices ont immédiatement approuvé un rapprochement avec la République du Jashuria. Il y a de nombreuses opportunités qui se dessineront par cette nouvelle entente, nous en sommes convaincues.

La Maktaba continue son travail sur les relations internationales et confirme avoir aussi été approchée par le Saint Empire Platan de Listonia sur de potentiels partenariats économiques. Cette première n'a pas fait de commentaire vis à vis de ces échanges diplomatiques. Il y aurait d'autant plus une réticence grandissante du fait des annonces publiques de l'Empire Listonien sur la mise en place d'un système de contrôle et de refoulement à la frontière de courageux.
Nos confrères de l'Almutasawilin ont par ailleurs précisé qu'ils ont transféré des informations de première importance sur des pratiques et évènements impliquant Listonia vis à vis des courageux et nous savons à quel point ceci est extrêmement sensible pour l'Althalj.
Nous avons pleinement confiance en la Maktaba et la Qari Ijja Shenna de faire les bons choix et ceux qui s'imposeront.

Et c'est dans la lignée du développement de l'Althalj, mais aussi PanAfaréen que la qari Sofines Berek a précisé vouloir contacter les autorités des Terres Libres ou de la CentrAfarée. Le Net͟s’amerēti serait assurément un acteur majeur de la mise en place de la Route PanAfarée vers l'Al Dayha Banairah, tout comme la Cémétie qui garde la frontière Nord de notre cher continent et même l'Astra qui semble être un bouclier naturel et crédible face à la guerre au Varanya.

Tant de choses à explorer et à qui discuter, et alors pourquoi pas la République Fédérale du Novigrad et ses paysages idylliques de la Leucytalée ou encore la très prisée Saint-Marquise par les jeunes étudiantes de Tifuzzel pour ses paysages grandioses et fleuris ?

Notre peuple rêve de convergences culturelles et quand bien même que nous sommes une petite once de cette planète, l'Althalj ne se situe-t-elle pas au centre du planisphère standard international ?


Une jument de noble race n’a pas honte de son fumier.
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20/05/2006, www.outright.org


Carrément !


Est ce que c’est normal pour vous que les premières économies du monde fructifient, presque seulement à travers la vente d’armements militaires ?

Parce que c’est absolu vrai, elles le font pour sûr !


La croissance est un indicateur incontournable dans notre monde moderne. Ce KPI (indicateur de performance clé) donne un sens au fait d’aller de l’avant, une appréciation et affirmation que l’immobilisme de la vie n’est pas une fin en soi ou un moyen d’arriver à une fin ; soyons patients et suivez la logique.
Il est indubitable et prouvé que, nous, les Femmes craignons l’inconnu. Nous sommes constamment sur le qui-vive, regardons toujours au loin, nous organisons pour le futur, ou nous sommes d’accords pour agréer sur le fait que cette planification est essentiellement un instinct ou un besoin naturel de survie.

Et tout ceci tourne bien autour du concept de survie.

Imaginez-vous en tant que chasseur ou cueilleur aux temps préhistoriques. Votre priorité absolue est la survie, vous assurant constamment que vous avez suffisamment chaud si vous vivez dans une contrée avec un climat froid, mais avant toutes choses vous cherchez de l’eau et de la nourriture, cette manne ou commodité de tous les jours dont il vous faudra toujours éviter la pénurie. En effet, mettre de côté est votre instinct primaire : trouver plus de baies ou tuer un lapin supplémentaire (pas de végans ici, seulement pour les filles / fils à maman avec trop d’argent, une fausse empathie et des valeurs égocentriques socialistes pour couronner le tout) pour les mauvais jours.
Votre instinct naturel est de stocker, d’avoir à portée de main ce récipient ou une rivière à proximité pour que l’eau soit disponible tout au long de l’année ou alors ces douces feuilles vous permettant de vous essayer le postérieur lors du passage obligatoire aux toilettes.

Vous êtes à présent une fille moderne and la société a soigneusement pris le soin de faire de vous le pion de la productivité, un rouage bien huilé de la mécanique sociale, que cela soit en rapport au capitalisme ou au socialisme ou toute autre forme d’aspiration politique. D’un côté, vous avez l’objectif de générer de la valeur en faisant grossir votre patrimoine, un bon employé de la société capitaliste et d’un autre côté l’équité dans le but d’un socialisme fructifiant, mais toujours dans un objectif de productivité et d’extension culturelle ; cette fâcheuse tendance à vouloir embrigader son voisin dans la même voie. Que ce soit en rapport avec l’argent au niveau individuel ou un bénéfice au niveau national, ca n’a pas d’importance, car nous, les Femmes, sommes confrontées à toujours devoir planifier le futur et s’assurer que notre propre instinct de survie est satisfait aux défis des mauvais jours à venir.

C’est votre propre droit, au sein de vos sociétés respectives ; nous avons la possibilité ou faisons partie de ce KPI raffiné et rassurant qu’est… la Croissance.

Nous n’aurons pas besoin de parler de la planète et de l’écologie ici, ceci est pour une autre fois… mais nous parlerons un peu plus de cet instinct de survie si vous le voulez bien.

Aujourd’hui, au sein de ces temps modernes, nous comprenons que, tous, nous bâtissons un futur meilleur pour nos mondes orgueilleux.
Il y a toutefois toujours une possibilité que ce futur devienne compliqué ou tumultueux… au niveau financier naturellement et culturel, aussi si on veut…
Et de temps en temps, les instances politiques ne sont pas à la hauteur de la tâche qui leur incombe afin de garder le grand status quo, cette paix bien aimée qui permet bien moins de stress émotionnels pour les citoyens et freine… la mise en place de notre plan pour les mauvais jours à venir.

Fiers de ce que nous avons produit à travers les décennies ou siècles pour certains, c’est cet héritage qui a permis aux étapes primaires d’autosuffisance (le lapin et des baies supplémentaires ou la proximité d’un cours d’eau) de subsister. Il ne doit absolument pas disparaitre, pouvant altérer ce confort que nous chérissons au quotidien.

Okay, je vois ce que vous allez me dire. Ceux qui viennent d’Afarée ou du Nazum diront que ce besoin ou instinct de survie n’est pas applicable ici, car c’est le concept de Confort qui le supplante et que cela fait déjà de nombreuses années que c’est le cas…
Okay, mais gardez à l’esprit que les bons Eurysiens, qu’ils sont, ne veulent pas non plus retourner à l’âge préhistorique. Ils le savent, même s’ils n’arrivent pas à le quantifier de la même manière (ce ne sont pas des idiots… c’est juste qu’ils s’en fichent ou ne sont pas au fait du luxe qui jalonne leurs vies). Les besoins / instincts de survie seront pour eux des aspects de Confort ou superflus pour d’autres, par exemple le fait de ne pas trouver un BigMac ou de ne plus avoir son minimum d’ADSL à 2 GB.

Toutefois, nous sommes ici pour discuter Croissance et Instincts de survie et quand les mots et les (mauvaises) communications ne fonctionnent plus, nous nous tournons vers le militaire.

Et de l’équipement militaire, il y en a un paquet qui circule de nos jours.



Ces vieilles super puissances ont une avancée technologique et des capacités militaires considérables, un avantage historique qui s’est développé et qui est le fruit d’années d’héritage et d’une société organisée. Ceci n’est pas une critique, toutefois important quand nous prenons en compte le fait que quelque soit l’approche technologique des nouvelles nations « non-occidentale » ou sociétés avancées « non-Algua », il y aura toujours une fosse immense afin de réduire la compétition militaire. Les avancées technologiques étudiées et découvertes ne sont pas partagées et ainsi tous les efforts pour comprendre celles-ci ou rattraper le retard nécessiteront autant de temps, si ce n’est plus de temps encore, à ces nouvelles nations qui ne jouissent peut être pas des mêmes cerveaux (hautement) éduqués et institutionalisés.



Production civile au-dessus d’un palier international


Soyez patients, nous y arrivons enfin.


Donc nous avons dans la soupe primaire suivante :
- La peur des Femmes
- Le besoin des Femmes
- Le Militaire est imprimé dans les esprits comme étant un moyen vital à notre survie
- Les Grands Pontes ont une avancée technologique et économique mirobolante
- Les Grands Pontes ne partagent pas leurs avancées technologiques

Et donc au final,

- Les Grands Pontes le savent et vendent leurs anciens stocks d’armements ou les nouvelles armes afin de générer de la croissance et donc produire plus de stocks et vendre encore plus d’armes etc.

CAR, c’est carrément une source de revenue massive.






Nos journalistes ont compilé des informations sur le trafic international aérien qui a été détourné, ou ralenti, du fait de convois exceptionnels militaires aériens. Et les données sont stupéfiantes. Nous pouvons vous assurer que presque 100% des transferts militaires se font par les airs et ce grâce à la mode de la guerre sousmarine et la peur internationale de ne pas voir ce qu’il y a sous l’océan… une fois de plus, toujours cet instinct de survie primaire.


L’Alguarena et Aumerine représentent à elles seules 80% des transactions internationales d’équipements militaires. Les acheteurs principaux sont au cœur des tensions mondiales et notamment au sein, ou vis-à-vis, de Jadis, le Varanya, Kotios ou la Damanie.
Est-il nécessaire de mentionner le Carnavale, ce « petit » pays d’Eurysie qui vend des équipements presque derniers cris, inclus des missiles balistiques avec un très intéressant 4% de son PIB (Produit Intérieur Brut) dédié à la production militaire ?
Ou l’Empire Listonien qui tente de rattraper son retard technologique après avoir été et qui est toujours, le premier acheteur de l’Alguarena et l’Aumerine depuis voilà plusieurs mois ? Mais qui achète toujours plus d’équipements militaires, inclus des missiles balistiques et des navires de guerre par l’entremise de Fortuna.

Il y a maintes facettes à explorer, toutefois la réalité aujourd’hui est que les vendeurs Tier 1 (les principaux vendeurs) d’équipements militaires sont spécialisés dans ces ventes afin d’orienter et pousser leur croissance en avant.
Nous estimons que 90% de la croissance positive du PIB d’Aumerine (points positifs au-dessus de 0%) est basée sur les ventes d’équipements militaires.
Nous estimons que dans les trimestres précédents, l’Alguarena a eu 80% de cet indicateur de croissance du fait de la vente d’équipements militaires.

Cette position dominante massive confère à ces pays d’outre-mer le confort d’une économie stable et en croissance, loin des conflits de notre ère, mais avec un rôle majeur d’influence et de surveillance des décisions géopolitiques, à travers leur bénéficiaires et abonnés, ou leur carnet de commandes.
Celui qui lèche les bottes de ces vendeurs Tier 1 se voient octroyer l’accès à des équipements militaires de pointe avec un pouvoir accru ou un levier d’importance sur les jeunes nations ou celles qui sont moins enclines à gâcher leur fonds et ainsi qui favorisent le stockage de lapins et de baies en plus pour les mauvais jours à venir.

Et des hivers nous en aurons avec cette augmentation de la production militaire. Et franchement, en y regardant de plus près, les missiles balistiques ont généralement tendance à apporter un peu plus de cette chaleur estivale que nous recherchons tous… et le peuple de Damanie en connait un rayon. N’oublions pas le lancement d’un missile balistique sur un aéroport international civil, seulement une semaine après son achat et acheminement (sources a confirmer). Si les pays sont si excités à l’idée d’utiliser leur nouveaux jouets de destruction et que certains pays majeurs d’Eurysie ne sont pas capables de s’empêcher de voir leur doigt glisser sur le gros bouton rouge… et bah il vaudrait mieux pour nous aller se faire convertir au sein des contrées de l’EAU pour anticiper le futur monde postapocalyptique qui nous attend.


Bomboclaat

Quelques annexes de www.lapurepuissanceaerienne-UPL.com and www.mieuxvautunmissilequun sousmarin.co.edlf




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5 Juillet 2006, Icemlet

Les Forces du Matriarcat Ilâhmique continuent la supervision des Territoires Libres du Sahra' depuis la crise avec l'Aricie et des courageux.
Ses frontières restent, malgré le climat et le faible nombre d'infrastructures, un havre de passage des courageux, mais aussi de trafics condamnés par l'Althalj.

Le nombre d'Althaljirs des Territoires Libres du Sahra' ayant rejoint les frontières officielles de notre nation a diminué depuis ce début d'année. On dénombre près de 176,000 nouveaux Althaljirs immigrants sur un court lapse de temps, soit de Septembre 2005 à Juin 2006. Les courageux souhaitant rejoindre l'Althalj ont été moins nombreux et de divers horizons. Non-Althaljirs d'origine, en provenance des Territoires Libres du Sahra', les nouveaux citoyens sont au nombre de 19,000. En provenance de l'Afarée du Sud et Sud Est, 13,000 nouveaux Althaljirs nous ont rejoints avec une proportion de 73% de femmes et d'enfants.
L'Althalj n'attire pas la gente masculine en dehors de ses frontières, et nous savons pourquoi.


(Topographie Althaljir indicative outre-Althalj)


Cette diminution globale des entrées au sein de l'Althalj se calque sur le début des opérations des Forces du Matriarcat au sein des Territoires Libres du Sahra' et ce, afin de sécuriser la région et de faciliter l'accès, d'ordinaire difficile, aux organisations non gouvernementales et oeuvres caritatives internationales.
L'approche Althaljir a été de convaincre les populations locales de la bienveillance de notre nation et, avec respect et intelligence, de permettre une communication fluide entre les locaux et les forces armées Althaljirs. (sections intégrant femmes et hommes, respect des normes islamiques outre-Althalj, écoute des anciens et des aspirations des jeunes)

43 interventions militaires ont été effectuées depuis Janvier 2006, avec une nette diminution depuis Mars 2006. Les chiffres quant au nombre de bandits incarcérés ou tués n'a pas été communiqué avec précision. Le Croissant Rouge estime aux alentours de 1,300 bandits tués et blessés de Janvier 2006 à Avril 2006 avec une nette diminution depuis Mars. Les pertes des Forces du Matriarcat sont communiquées de manière journalières et depuis les affres de l'Alzili fi Alriyh, les soldates mortes au combat sont de 47. Ilâh les garde pour toujours à ses côtés.
Les faits de banditisme ont depuis reculé, tandis que des coopérations régionales ont permis plusieurs opérations de démantèlement des réseaux de traite humaine, jouissant du désespoir des courageux en quête d'un avenir Eurysien.

Les Forces du Matriarcat Ilâhmique disposent actuellement de 7,000 soldates en opération dans les Territoires Libres du Sahra'. Depuis Janvier 2006, l'opinion Althaljir reste positive vis à vis de ce déploiement bienveillant, la confiance en la Maktaba étant toujours aussi haute qu'auparavant lors de l'intervention face à l'irresponsabilité de l'Aricie face à la crise des courageux. L'Althalj a de plus recruté 4,000 Damedarmes, une nouvelle branche de la sécurité intérieure, qui a pour but d'épauler les forces de police, mais avant tout le contrôle aux frontières. (2,500 km)




La Qari Ijja Shenna a fait une annonce officielle en ce jour, à la sortie de la Maktaba, sur l'augmentation du budget de la recherche militaire afin de subvenir à l'adaptabilité des bandits, mais aussi afin de rattraper un retard latent sur des technologies nécessaires face aux pressions internationales potentielles.

Par ailleurs, "l'Althalj continue son engagement régional vis à vis des populations dans le besoin. L'Egide de l'Ouest de l'Afarée n'est pas une mission militaire, mais un dessein bienveillant, une aide économique et une opportunité pour les populations Afaréennes locales de vivre sans le joug de la peur ou l'incertitude."
La qari Sofines Berek a, de même, mentionné l'importance de développer au plus vite une aide quant au problème de la désertification ; un cheval de bataille qui prend une ampleur considérable dans les priorités de la Maktaba pour les Territoires Libres du Sahra'.


"La plénitude intérieure sur le long terme doit faire partie intégrante du programme de l'Egide, afin de palier aux conditions et difficultés futures des populations du Sahra'."
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26/10/2006, www.outright.org

6% du PIB en R&P



Seuls le Carnavale et le Gallouèse disposent d’un pourcentage aussi élevé.
Les pourcentages peuvent fausser la lecture néanmoins. Il faut lire le pourcentage et comparer de même le poids de la recherche avec une valeur. Et lorsque les quantités sont mesurées, où se situe la qualité ?

Il faudra s’accrocher dans les lignes suivantes afin d’obtenir une réponse à cette question. Je vous remercie par avance pour votre courage.

Les entreprises statistiques des gouvernements sont nombreuses et continuent de se multiplier. Nous arrivons dans une nouvelle ère de l’information, de sa circulation, de la base de données et de l’analyse. Avec l’avènement de l’informatique et surtout de la démocratisation de l’Internet à travers le monde, la demande de transparence et la nécessité de comprendre son environnement se font plus pressantes.

Par curiosité ? Oui sûrement, nous sommes toutes intéressées par comment évolue le monde autour de nous et faire des comparatifs et constats. Mais pas seulement…

Les entreprises sont friandes de ce type d’information, car tout est une question de gestion des risques et d’opportunités.
Est-ce que les Tamurt n Althalj disposent des infrastructures et de la sécurité nécessaire à l’investissement ? Comment évolue avec le temps l’investissement des entreprises et des états dans l’innovation et la recherche fondamentale ? Les actionnaires souhaitent tout de même suivre les performances financières et des standards financiers sont dés lors discuter afin d’aligner l’information et le traitement comptable au niveau mondial.
Les états et gouvernements quant à eux veulent aussi comprendre l’évolution, les attentes de leurs pays, ou nations, respectives et ce n’est pas anodin que des recensements soient régulièrement organisés afin d’obtenir la dernière photo nationale. Avec les pays de plus en plus équipés en informatique et l’informatisation des administrations, et des activités au jour le jour, la capacité de mise à jour de ses données a augmenté de manière exponentielle. Certains pays ne disposent pas encore du câble sousmarin leur permettant d’accéder à la toile, mais au global les moyens locaux permettent d’obtenir des données presque toutes fiables sur les indicateurs pays.

Et pourquoi tout ce laïus sur les données et l’informatisation ?
Parce que nous en avons à vous donner sur les investissements dans la recherche et elles sont validées par les gouvernements respectifs (exception de trois pays, la Transblêmie, Catholagne et Thidarie dont l’opacité est presque totale, et certains pays qui subissent actuellement des chamboulements internes ne permettant une validation formelle et consensuelle, tels le Varanya et la Mandrarika).




Investissements dans la Recherche en Milliards de devises standards internationale
Institut de Statistiques Globales d'Icemlet


Voilà, vous avez un peu le topo sur le « niveau » de recherche dans le monde pour les 26 économies les plus importantes.

Il faut discuter économie un peu.
La recherche a de tout temps eu cette faculté de pousser les pays en avant. Nous devons ainsi mentionner la croissance, cet indicateur économique qui rassure et qui laisse à penser que tout comme la Femme, est naturelle et dans l’évolution des choses. Un enfant grandit, apprend et fabrique et lorsque la vieillesse apparaît, ce déclin physiologique inévitable, le monde s’évertue de l’ignorer ou de le repousser. Imaginez une économie qui grandit, apprend, fabrique et qui décline… et meurt. Ce serait une catastrophe ; il faut aller de l’avant, toujours aller de l’avant et c’est pour cela que nous avons des enfants et que les systèmes sont en place afin de permettre une continuité et une progression dans la bonne lignée de ce que nous pensons être juste.

Mais la vieillesse apporte aussi son lot de positif. Et vous me voyez venir… ah la sagesse, tellement décriée. « Tu es vieux, mais tu as une grande sagesse à présent »… narquois et pédant. Et pourtant les aïeules ont plus à nous apporter que quiconque d’autre. Pas tout le monde n’a la chance de connaître ses grands-parents, mais si vous en avez eu la chance, vous savez que leur expérience, leur histoire, leurs histoires, vous ont ouvert les yeux. Si ce ne sont pas les grands-parents, ce sont les parents ou alors la maîtresse ou le maître à l’école.

Et alors me direz-vous ?

La croissance, l’innovation, des concepts qui régissent nos vies et un système économique mondiale, nous obligeant à voir en toutes choses un problème fiduciaire. Est-ce que l’idéologie communiste répond à cette problématique ? N’y-a-t-il pas un havre vertueux au partage ? Toutefois la croissance reste motrice, même sous le Liberalintern ou de l’Internationale.
Et une fois de plus, est ce une mauvaise chose que de croître ?

Il n’y a pas de réponse(s) facile(s) et impartiale à cette question.
Nous faisons partie d’un tout sur une planète qui a donné le « la » pendant des millénaires. La Femme fait partie de sa nature, cette flore ou faune qui croît et se recycle.
Les maux qui régissent la croissance découlent du fait que la nature n’est pas respectée. La croissance de l’Humanité ne prend en considération que le premier aspect de la nature et ainsi produit sans réfléchir à l’impact sociétal ou environnemental. Les barres chocolatées sont bonnes et il n’est pas un problème d’en consommer occasionnellement. C’est à la Femme de décider si Elle souhaite en manger trois fois par jour ou une fois par mois. C’est son choix. Sauf quand il est dicté par la recherche de l’argent d’une entreprise qui ne se souciera que de croître et de gagner de l’argent. Et vous savez que lorsqu’un marketing du sucre touche les plus jeunes et que l’obésité, les diabètes ou les maladies cardiovasculaires se multiplient, c’est la Femme qui a choisi, c’est son choix.
Tout comme le fait de transporter des marchandises superficielles par avion et s’octroyer un bilan carbone horrifiant. C’est le consommateur qui a choisi. Il incite par son achat à continuer dans cette voie.


La deuxième facette de cette nature non respectée est plus complexe et taboue, et ne vient naturellement que plus tard. Elle nécessite qu’en notre âme et conscience nous sachions, mais pas de manière notionnelle, et bien au fond de nous et dans chaque chose qui est notre quotidien, que la Femme, ou l’Homme outre-Althalj, n’est pas éternel.

Le recyclage à travers les jeunes générations ?
Absolument.

Si je viens à mourir un jour, n’ai-je pas le droit de profiter de la vie pleinement et donc qu’importe la suite ? Croître, être riche et jouir là où d’autres ne le peuvent pas. N’ai-je pas le droit d’être satisfait du succès financier ? Pour mes enfants ? Car tout parent souhaite prodiguer à son enfant le meilleur, un avenir sans tracas et soucis. Et ainsi le facteur clé de cette sécurité est l’argent.
Je dois donc croître, car la croissance génère plus d’argent et je peux alors satisfaire le fait que je suis un produit fini.

Ce court-termisme caractéristique permet d’aborder la responsabilité qui nous incombe à toutes et à tous.
L’Humanité se connaît et se méfie. L’Humanité n’est pas égale dans son éducation et sa vision des choses. Ainsi les réponses ne sont pas les mêmes aux problématiques nationales ou personnelles.

Compliqué et trop de sujets abordés, sans connexion aucune ?


Voici où je veux en venir,
La croissance est un élément clé de nos sociétés, quelles qu’elles soient.
La recherche du bonheur passe par divers stades de la vie, mais tous sont régis par l’attrait de l’argent, le seul moyen d’obtenir satisfaction, une sureté.
La croissance est ce moyen rassurant d’envisager le futur, un futur où le bonheur personnel est toujours une priorité.
Lorsque nous nous occupons « bien » de nos enfants ou d’autrui, ce n’est pas seulement pour eux, mais aussi pour son propre bien être, la satisfaction d’avoir bien agi, d’avoir fait preuve de responsabilité, calqué sur la culture de la famille et de la tradition biologique.
Cette recherche du bonheur est identique au sein des Tamurt n Althalj.

Les Althaljirs recherchent cette plénitude et paix intérieure, du devoir accompli, d’avoir fait face à ses responsabilités et d’avoir préservé ce qui l’a été et ce qui peut l’être. Toutefois l’Althaljir n’acceptera pas que la croissance se fasse au détriment de ses valeurs.



La Maktaba a réitéré hier soir lors de la session de questions ouvertes son engagement vis-à-vis de l’Althalj et des Althaljirs.



« … notre nation ne doit pas s’oublier dans son ouverture à l’internationale.
Les Althaljirs ont cette particularité unique d’être par tradition les défenseures de leurs montagnes, de leur désert et de leurs mers :
défenseures par leurs décisions, leurs actions, leurs approches.
La croissance et la consommation Althaljir ne doivent pas nous faire oublier nos origines,
les principes fondamentaux qui ont fait des Tamurt n Althalj une pierre magnifique et immaculée de l’Afarée.
Nous ne pouvons fermer les yeux sur le passé et agir de manière déraisonnée
en délaissant la nécessité première de défendre notre mode de vie et préserver l’Althalj des maux de l’Humanité.

L’Althalj investit de manière significative dans la Recherche et la Préservation (R&P).
Chaque découverte, chaque invention doit être au service de la R&P, au service de l’Althalj.

Notre plénitude et paix intérieure s’en trouveront marquées à jamais si nous n’acceptons pas cette priorité.

La Maktaba compte continuer dans cette voie afin de solutionner le développement de l’Althalj
tout en le préservant des déviances de la surconsommation, de la pollution, du court-termisme, du rejet de la solidarité nationale et internationale.

J’attends de vous toutes,

Althaljirs,

d'être intransigeantes face à nos responsabilités communes et individuelles.

L’Althalj nous sourit, la simplicité de la vie et sa bienveillance nous apportera la plénitude et paix intérieure. »
Qari Ijja Shenna à la sortie de la Maktaba le 25/10/2006


Le discours a été unanimement salué par la Maktaba et la Sororité. Les Conservatrices ont fortement apprécié cet éloge de l’Althaljir et de la vie.
Le visage de l’Althalj change au fur et à mesure que des écoles se construisent, que des corporations de R&P se forment, que des routes, des aéroports et des barrages voient le jour.
Mais le cœur des Althaljirs reste le même, attaché à ses montagnes, au désert et à ses mers.


L’Althalj grandit, mais ne s’oublie pas.



Enfin, la réponse à la question :

Et lorsque les quantités sont mesurées, où se situe la qualité ?

Elle se situe en Althalj dans la R&P dans le respect de l'environnement, des Althaljirs et des citoyennes du monde.


Bomboclaat
8351


04/12/2006, www.outright.org

Le coeur vers l'avenir, l'Althalj aspire les cerveaux et entreprises de l'innovation du monde



Avec les annonces de la Maktaba et les investissements massifs générés ces derniers mois dans la Recherche et la Préservation (R&P), l'Althalj est aujourd'hui un pays tourné vers l'avenir.

Structure imposant l'intégration, l'éducation et la formation des Althaljirs au sein d'un système national de Corporations R&P (CRP), le pays des monts, des déserts et des mers affiche un succès étonnant et retentissant dans un domaine réputé comme moteur et attractif quelque soit l'idéologie, l'école ou l'objectif à court ou long terme.

Quelles sont les clés de cette montée fulgurante de l'Althalj dans le domaine de la Recherche ? Est ce qu'un pays Afaréen arrive à supplanter les premières puissances mondiales dans ce domaine d'exception ? Est ce que vraiment notre nation sera motrice des innovations mondiales ?




Commençons par les faits avant toutes choses :

  • La R&P est un indicateur comparable à celui de la Recherche et Développement (R&D) outre-Althalj. La sémantique utilisée ne diffère que par l'objectif écologique et de bien être propre à l'Althalj, toutefois pas sur les fondements de la définition et de la mesure de la Recherche à travers les statistiques économiques et sociales.
  • 7% du PIB est dédié à la R&P.
  • 40 mrds de Heims avec une équivalence de 40 mrds d'unités internationales, l'Althalj est la première nation en % de PIB et en volume de production dans la R&P.


Des technologies obsolètes ou alternatives

Ces indicateurs sont impressionnants, toutefois il est important de prendre en considération la situation actuelle du "niveau technologique national". Ceci est extrêmement flou et se doit d'être explicité. Nulle technologie peut être comparée en terme de "niveaux" ou de "paliers" de nos jours. Il y a deux aspects technologiques : les technologies de pointes ou sinon actuelles (pour éviter des subdivisions et grossièrement simplifier), quelles répondent à la demande Althaljirs ou non, et les technologies obsolètes.
L'Althalj vit ainsi sur des technologies dîtes obsolètes ou alternatives.

Prenons l'exemple de l'électronique :
L'Althalj n'a pas fait le virage des transistors et semi conducteurs de la même manière que le reste du monde. Technologie omniprésente dans l'informatique notamment, les scientifiques du monde prédisent qu'avec l'avènement du "web", l'Internet sera utilisée partout pour toutes choses du quotidien. Allumer les lumières, programmer à distance sa machine à laver ou même regarder en vacances à Saint-Marquise par l'œilleton de la porte , lorsque la sonnette est appuyée à la maison à Icemlet, l'informatique et la technologie des transistors est et sera la technologie à développer et qui accélèrera les changements du train de vie.
L'Althalj a, quant à elle, favorisé pendant des générations la technologie des tubes à vide ou tubes électroniques.





Cette technologie a longtemps été décriée comme obsolète, propice aux technologies de radiofréquences et niches dans le militaires.
L'Althalj n'a pourtant pas eu besoin de dépoussiérer ses vieux tubes et a en fait misé sur sa miniaturisation et standardisation afin de remodeler le statu quo du monopole international du transistor. Cette technologie obsolète est aujourd'hui considérée comme alternative. Le niveau de performance ne semble pas rejoindre celui des technologies actuelles utilisant semi conducteurs et transistors, toutefois il y a un regain d'intérêt à l'international pour les progrès Althaljirs effectués dans cette technologie qui s'avère plus stable dans certains environnements ou certaines conditions. Résistants à des niveaux de radiations plus élevés, aux disruptions électromagnétiques, le coût des tubes à vide est aussi moindre que le coût de production des semi-conducteurs, et plus écologique de surcroît ; il est facile à remplacer et s'avère plus efficace dans certaines commutations de courants, mais aussi les tubes électroniques ont une grande tolérance thermique par rapport à son concurrent.
Vous l'aurez compris, l'Althalj n'est pas coincée dans les années 1960, mais a pris un virage et pari technologique, il y a de cela plusieurs décennies. Celui-ci aurait aussi pu être influencé par le sous-développement de l'industrie et l'Althaljisme (protectionisme) des régionaux Althaljirs du siècle dernier, l'empêchant ainsi d'accéder aux nouvelles donnes du marché mondial.

Soyons honnêtes, la nation a beaucoup à apprendre afin de rejoindre le giron du Pharois Syndikaali ou de l'Alguarena, géants mondiaux en matière d'innovations.
L'Althalj dispose d'un retard qu'elle compte résorber par la force de ses bras, mais aussi ceux des entreprises internationales qui accèdent aux CRPs.


Les CRPs, un système et un mode de pensée critique de la complaisance internationale

Ce système englobe des entreprises publiques ou privées nationales et internationales afin de travailler sur des projets en R&P. Le système pousse à la création de nouveaux produits et technologies à partir d'une page blanche afin de préserver les technologies et brevets nationaux et internationaux des partis prenants. Cette remise en question, mise à plat de la Recherche en règle générale, est un facteur attractif pour les entreprises internationales qui se voient copier ou subtiliser des années d'investissements et d'efforts par une mondialisation ou sous-traitance à outrance. Bien sûr, rien n'empêche d'utiliser des technologies et concepts disponibles, mais l'état d'esprit est là.
L'approche Althaljir est alors tournée vers la recherche fondamentale et l'innovation pure. Technologies quantiques, innovations tournées vers le mode de pensée Althaljir sur l'écologie et le bien être, il y a une volonté réelle de remettre en cause la complaisance internationale au sein de la R&D. S'appuyant sur des acquis, sur des budgets de recherche nationaux pour des sujets nécessitant des investissements à long terme sans possible retour sur investissement, le système des CRP remet en question ce confort institutionnel.
Considéré par les entreprises internationales comme une université à ciel ouvert pour leurs jeunes graduates ou cadres ou comme le laboratoire dont ils ont toujours rêvé dans un environnement à moindre coût, le CRP donne l'opportunité à l'Althalj d'apprendre avec humilité et transmettre sa culture de la Préservation, mais aussi à l'international de rejoindre les hubs de pensées se multipliant dans les grandes villes de notre nation.

Nous comptions en Septembre 2006, 76,000 travailleurs et étudiants étrangers ayant intégré les 10 plus "grosses" CRPs.

  • Acilmum et Asefsaf et son industrie
  • Tifuzzel et Ifilku et le bien être
  • Icemlet pour les sciences humaines et managériales


Des contraintes qui encadrent la croissance et l'innovation

L'Althalj n'a pas ouvert les vannes à son maximum toutefois.
La Maktaba souhaite éviter la surchauffe de l'économie Althaljir et travaille de concert avec le Coffre Althaljir sur le sujet de l'inflation qui reste un sujet majeur aux côtés du niveau de croissance national. Les impacts sociaux économiques sont considérés par la Sororité comme le challenge des prochaines années à venir. L'accompagnement étatique de la transition Althaljir est peut être un des plus importants du continent et ne cesse d'être ajusté par la Maktaba en fonction des capacités financières et budgétaires.
Le gouvernement a aussi travaillé en amont avec les partenariats diplomatiques étrangers afin de faciliter l'obtention de visas, nécessaires afin de pouvoir travailler au sein de l'Althalj, mais aussi intégrer un CRP. L'augmentation de la population est assez importante depuis 1996, mais aussi en 2005 et 2006 lors de la crise des Courageux. L'Althalj est un pays dépeuplé, toutefois souhaite favoriser l'intégration Afaréenne et les besoins immédiats des nouveaux citoyens dans le désarroi. De ce fait, les infrastructures doivent suivre et permettre une coordination entre les besoins d'importance des CRPs et des citoyens Althaljirs.
Par ailleurs, l'Althalj impose des conditions strictes en terme de Préservation et de qualité AG (Althalj Garantie) ; celles-ci peuvent être un frein à l'innovation pour certaines entreprises internationales et a pour le moment été approchée comme un challenge supplémentaire, plutôt qu'un boulet à la cheville.



Pour conclure, la Corporation dans la Recherche et la Préservation est un système unique qui a le vent en poupe. Celui-ci a déjà porté ses fruits et prouvé qu'un retour sur investissement est possible, et ce, même en l'espace d'un an, allant de l'utilisation, comme cité précédemment, des tubes électroniques, à l'énergie éolienne, aux technologies satellitaires ou au design de communes vertes.
La mise en place de ces innovations au sein de l'Althalj irradie doucement la communauté internationale et il y a fort à parier que la spécialisation Althaljir soit reconnue à terme, espérons le, comme un gage de qualité, mais aussi une assurance du respect de la Femme (l'Homme outre-Althalj) et de l'Environnement.

L'Althalj apprend vite et bien et c'est tout ce qui importe, du moment que nos valeurs sont préservées.

Cette approche a été maintes fois discutée au sein de la Sororité, opposant les Conservatrices aux Eveillées, car les transformations sociétales ne sont pas négligeables depuis 1997 et c'est avec attention que la Maktaba regarde vers l'avenir. Le vent peut s'amenuiser et l'Althalj reste consciente qu'elle doit aussi faire face à l'éphémère, typique outre-Althalj.

Comme l'a si bien signifié Ilâh :



"Des promesses et des serments, autant en emporte le vent."


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Le grand retour de la bicyclette


11/09/2006 Ifilku

Après le cheval, l'automobile et après l'automobile... le deux-roues non motorisé.

La bicyclette fait son apparition début du siècle dernier et devient une curiosité pendant quelques temps ; invention d'Eurysie qui n'a guère sa place sur les chemins et routes que les chevaux labourent et encrassent. La bicyclette est un bien cher, les éléments étant fabriqués à l'étranger, l'expertise de la réparation et de la confection n'était pas acquise par la majorité des peuples Althajirs. Il y a toutefois un intérêt de plus en plus important dès lors que les qqaris bénéficient d'accès privilégiés avec les réseaux internationaux ; leurs enfants roulent dans les anciennes rues pavées d'Icemlet et Ifilku. La population découvre son aspect ludique et pratique et le succès est tel que des ateliers de fabrication de bicyclettes pullulent partout au sein des territoires Althaljirs, d'Ilfilku à Asefsaf, à Tifuzzel, sans oublier Icemlet.

Voilà, la bicyclette est un moyen de transport pour les jeunes générations, empruntant chemins et ruelles pour se déplacer, petits bouts de navet pas plus hauts que trois citrons dont les bras s'accrochent au guidon, comme ils s'accrochent à une falaise, se balançant de gauche à droite de tout leur poids pour copier leurs ainées.

Tout au long du XXe siècle, la bicyclette est alors la petite sœurette de la mobylette, elle-même petite soeur de l'automobile.

L'automobile est aujourd'hui partout et la bicyclette, un loisir, un moyen de locomotion pour les moins fortunés, mais fait aussi partie des sports les plus pratiqués à travers les contrées de l’Althalj.

Mais avec les temps modernes, la croissance et avec la croissance, l'addiction et dictat de l'automobile, l’Althalj rebrousse chemin et repousse le « tout voiture ». La Maktaba a depuis 1997 mis en place un plan transnational valorisant des « utilités spécifiques pour usages spécifiques ».
La logistique nationale est effectuée à travers le chemin de fer et le fret automobile. Les déplacements citadins se voient de plus en plus refusés l’accès aux véhicules motorisés et c’est Ifilku qui montre l’exemple en 2003 avec son aménagement en centre-ville « Plein Air ».
Ifilku est la première ville Althaljir qui interdit aux automobiles et camions de rentrer dans son centre. Avec près de 375,000 habitants, l’agglomération dispose d’une zone « Plein Air » de 4 kilomètres de diamètre.
Mais comment est-ce que les gens peuvent se déplacer et les magasins être ravitaillés ?
La qqari Baya n Ifilku précise le succès de cette initiative.
Les automobiles et camions utilisent les zones d’arrêt afin de transférer les passagers ou les marchandises aux coursiers, ces femmes et hommes qui pédalent toute la journée afin de subvenir à la nouvelle vie de la grande ville de l’Est. Les vélos individuels, les charrettes tractées par des vélos, des taxis-vélos-bus, l’équivalent des tuktuks Jashuriens, la ville foisonne de ces voies cyclables et de l’extension de ses lignes de tramway.



Le tramway d'Ifilku a aidé à la croissance de la ville depuis 1931.


La gare centrale d’Ifilku a vu ses capacités augmenter en même temps que le nombre de passagers. Ses équipements et ses capacités d’accueil ont permis à la ville de lui conférer une nouvelle dimension : la porte depuis et vers le centre et l’Est de l’Afarée.


Les bouleversements économiques et des sociétaux de l’Althalj ne se font pas sans une volonté de la Maktaba d’entrevoir un futur toujours plus proche des aspirations du peuple. La recherche de la plénitude intérieure, la préservation de l’Althalj et la santé de ses habitants sont les moteurs décisionnels. Ifilku, qui a fait office de laboratoire à ciel ouvert, a permis de déceler les difficultés du changement « Plein Air ».

Les préoccupations des habitants se sont transformées avec les années et l’adaptation locale à cette nouvelle vie tranquille, moins bruyante a été bien plus rapide qu’escomptée. Les jardins ont mangé les anciennes routes goudronnées, les embouteillages ont diminué, les Althaljirs acceptant un trajet un peu plus long hors des heures de pointes.
Et avant toutes choses, le dépoussiérage des anciennes bicyclettes du fond de la cour ou du jardin a épanoui plus d’une personne. Les vélos sont si nombreux sur la route le matin que le son des sonnettes Althaljirs, de fabrication Althaljir, est incessant et plaisant de 7h00 du matin à 9h30 tous les jours travaillés.
La transformation logistique globale a augmenté la création d’emploi avec une demande de plus en plus forte pour de la main d’œuvre de tout âge.
Le service aux personnes âgées est un secteur en pleine expansion et les taxis-vélos-bus sont en concurrence avec le tramway.
Et enfin, les étales sont remplis, comme à l’accoutumée.


Le plan « Plein Air » a fonctionné et la Maktaba souhaite l’étendre à l’ensemble des grandes agglomérations de l’Althalj.
La bicyclette a encore de beaux jours devant elle.



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Le racisme ne se cache plus


19/06/2007 Ifilku


La guerre désinhibe.


Avec le conflit au Pontarbello et la crise au sein du poumon économique mondial qui suit son cours depuis plusieurs mois, les Iles Fédérées de l'Alguarena, le Grand Kah et l'Izcalie se font toujours face ouvertement.
La guerre ne s'est pas encore escaladée, et Ilâh en est témoin que nous ne le souhaitons pas, toutefois les évènements de Février n'ont eu de précédents entre deux géants qui dictent les lignées idéologiques mondiales.

C'est avec une réelle aversion néanmoins que la liberté d'expression affiche le pire, afin de plaire, de surfer sur la vague de l'émotion et du nationalisme patriotique. Le but est de préparer une population, de former les esprits à l'inévitable de la guerre qui est sur le pas de la porte, fouler avec nonchalance des années d'efforts civilisationnels afin de ne pas répéter les erreurs du passé, emplis de rage, de terreur... de racisme.

La Volonté du Peuple a collecté un nombre important d'information et de photos postées sur les réseaux sociaux de tracts déconcertants retrouvés dans la région où le conflit fait rage.


La qari Sofines Berek a accepté de répondre lors de la séance de questions des suites de la Maktaba. L'Althalj écoute les discours de la Maktaba avec attention.
La qari d'Acilmun est fortement respectée des Althaljirs et avons pris avec gravité ses mots qui nous rappellent à l'ordre des choses, les complexités culturelles internationales et le danger qui guette, même au sein des démocraties d'aujourd'hui :



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"... les atrocités qui découlent de la guerre sont multiples. Les victimes civiles, les victimes militaires, femmes et hommes, sont pris dans la tourmente et la tornade d'évènements hors de leur contrôle. Et c'est dans ce désarroi que le meilleur doit ressortir, afin d'adoucir les conséquences du conflit et avant toutes choses nous rappeler que la Femme a évolué et n'accepte plus les réflexes du passé.

Le meilleur en nous, le meilleur pour nous.

(silence de plusieurs secondes, la foule de journaliste n'a osé dire mot)

Lorsque l'émotion submerge, il y a alors une désinhibition générale.
"C'est la guerre, tout est permis", certains diront.
"Vous ne comprenez pas, ça ne vous touche pas", d'autres argumenteront.
"Des leçons de morale d'une femme Afaréenne est telle une gouttelette de pluie lors des moussons Jashuriennes", n'hésiteront pas les suffisants.
"L'Althalj n'a pas son mot à dire, quelle outrecuidance", finiront-ils.

Et bien, c'est là qu'ils ont tort.

Le seul fait que le coeur et la raison se dispersent, vers les tréfonds de la vilénie, est suffisant pour faire réagir n'importe quelle Femme d'aujourd'hui.
Jalonner la haine afin d'attiser les tensions et permettre à un sentiment nationaliste et imprudent de faire preuve d'une facette arriérée, est aussi de la responsabilité de ses Etats. La responsabilité qui nous incombe à toutes et à tous est grande lorsque la paix est renversée.

J'en viens au fait à présent.

Les caricatures inadmissibles de populations Kah-tanaises distribuées à travers le Pontarbello et qui circulent massivement sur les réseaux sociaux et sur l'Internet nous rappellent à un passé sombre.
Il serait fortement préjudiciable que ceci devienne une norme internationale, effaçant sans vergogne les principes d'égalité et humanistes que les démocraties auraient tort d'oublier, comme principes fondateurs universels de leur propre réussite, de leur conscience propre.

L'Althalj proteste officiellement auprès des institutions concernées et sera attentive aux suites données sur ce cas significatif.


Ne fais jamais rien dans la colère : hisserais-tu les voiles dans la tempête ?"



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