15/06/2013
12:24:30
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Activités étrangères dans l'Empire Listonien - Page 25

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Aux premières lueurs de l'aube nous avons pris un sentier qui nous éloignais de notre brève base, en direction d'un village à plusieurs jours de marche. Cette fois-là nous étions plus nombreux, une demi-douzaine. je me retrouvai, plutôt inhabituellement, à l'arrière du convoi. Nous avions pour l'occasion loué deux véhicules, nous n'avions donc que quelques heures de routes. Le 4x4 était outrageusement conformable en comparaison de la tête de convoi. Nous disposions d'une climatisation, luxe suprême, et d'un lecteur CD pour passer quelque musique de rock caratradais, de l'indé kah-tanais et de la pop tanskienne. La longue procession commença à travers jungle. Par principe, nous avions pris avec nous quelques armes et à l'arrière de la tête de convoi, deux de nos hommes s'étaient tant bien que mal installé à l'arrière du pick-up. Gary, qui eut sans doute préféré quelques heures de sommeil, fut sommé sur mon ordre de prendre en note les conversations radios qui pouvaient passer sur son calepin. Nous n'étions jamais à l'abri d'une rare - pour ne pas dire inexistante - patrouille listonienne à plusieurs dizaines de kilomètres perdus dans cette jungle luxuriante. Mais là encore, la bureaucratie de l'ordonnateur avait ses défauts et ses qualités. Nous avions à tenir une main courante, à jour, à notre retour des communications radios.

Au bout d'une heure, peut être deux, je ne sais plus, nous n'avions plus grand chose à nous dire. L'inaction me pesant, j'ordonna une pause et nous marchâmes un peu à travers la jungle. On se dégourdit les jambes, Gary se fit attaquer par un serpent non-venimeux, il eu peur pour sa vie et moi pour ma solde, rien ne se passa, nous étions reparti plus vite que prévu. Le trajet sembla durer une éternité. Les CD n'apportaient plus l'animation de la découverte et ne ramenaient que l'ennui de la monotonie s'installant. La radio ne fonctionnait pas. La mission commençait à avoir ses longueurs. Plusieurs semaines que nous étions arrivés et je me dois bien de dire que nous entamions une routine hebdomadaire bien huilée aux rapports à rendre, aux visites à faire dans les villages, à l'apprentissages de la langue. Une fois par semaine l'un de nous s'autorisait désormais une brève visite à Macao, pour s'y dégourdir les jambes, prendre quelques informations, passer quelques appels, passer une nuit à l'hôtel, rarement seul, sans pour autant boire. Le plus important était de ne prendre de papiers que le nécessaire. Un faux passeport de touriste de passage pour quelques jours. N'importe qui pouvait s'en faire faire un, et les services de notre client en avaient visiblement les moyens. La copie était parfaite, je n'ai jamais eu de problème. Perdu dans mes pensées, et dans les souvenirs encore vague que je me figurait en dressant une acte mentale de Macao, je finis par oublié la route. En fin d'après-midi, le son du moteur, ou plutôt son arrêt, me sorti de mes pensées, nous étions arrivé au village.

La soirée tombait doucement et les villageois ne nous accueillaient pas comme à l'accoutumée. Un doute secret se glissa en moi et je sentis que l'on nous cachait quelque chose. Le chef du village était malade, certes, mais il ne s'était encore éteint dans sa chambre. A force de persévérance et d'une part de perspicacité, je finis par extraire d'un villageois - sans jamais le torturer ni menacer que j'allais le torturer - qu'une patrouille listonienne était passée plus tôt dans la semaine. Elle n'avait rien demandé d'anormal ni même jamais suggérée notre présence, mais cela témoignait bien de la crainte qui était leur. Visiblement, tout autant qu'avec nous, ils n'étaient guère habitué à avoir de la visite. Mais elle pouvait s'avérer utile. Ils en avaient pris peur, nous allions joué dessus. Rapidement je décidais d'allonger notre présence ici. Nous devions y passé la nuit, la moitié d'entre nous y passa la semaine. Et nous nous sommes attelés à ce que nous faisons de mieux, parler, expliquer, s'exprimer afin de progressivement modeler la discussion et l'esprit d'autrui vers notre but. Le listonien n'était pas qu'en patrouille, il venait s'assurer de leur silence, de leur calme. Il n'avait demandé ni taxe ni bien ? C'est parce qu'il occupait le sol et l'exploitait. A chaque question, parfois très bien pensée malgré eux, de la part de ces indigènes, nous apportions une réponse visant à faire du listonien un ennemi. Notre compréhension encore imparfaite de leur langue se comblait rapidement par l'usage d'un dictionnaire.

Tandis que je passais mes journées et soirées à débattre avec les hommes du village, je vis que certains de mes collègues passaient manifestement les meilleurs moments de leurs vie. Sous l'emprise de femme parfois, de quelques champignons bien plus régulièrement. Étonnamment, même ici, au bout du monde, l'opium de Maoti avait fait son entrée. Aucun d'entre eux n'en fuma mais je pu m'apercevoir que les villageois se laissait happer par moment. L'un deux, surtout, avec une tenue étonnamment occidentale et qui parlait un portugais convenable, ce qui était rare par ici, m'expliqua que cette drogue soulageait une partie des villageois mais qu'ils avaient combattu l'addiction. Fort heureusement, autrement la population se serait rendue inutile pour les quelques desseins que nous lui avions réservé.

Au début d'un après-midi, comme je me rendais une fois de plus vers le centre du village, un camarade vint me dire qu'il avait convaincu un indigène du malheur provoqué par les listoniens. J'avais une peur superstitieuse qu'il lui avait expliqué n'importe quoi, et peut être un peu trop. Ces villageois ne devaient pas savoir que nous les amenions petit à petit vers un avenir sombre, pour un moment, avant la liberté. Telle est la vie des hommes. Quelques joies que certains connaitraient, très vite effacés par les inoubliables chagrins qu'ils auraient provoqués pour y arriver. Il n'est pas nécessaire de leur dire pour l'instant, pas avant que la machine ne se soit lancée, pas avant que l'infernal engrenage n'ait débuté. Eux ne savent pas encore ce que nous leur voulons au delà du drap de velours que nous déposons pour cacher sous de la beauté et de la tendresse un discours bien huilé. Si ils savaient, si ils savaient vers quelle route nous les menions....Mais ils ne peuvent pas savoir, eux-mêmes ne savent pas vraiment ce qu'ils veulent, car l'on ne vit qu'une fois, et l'on ne peut pas comparer cela avec les vies passées et celles à venir. Si les morts pouvaient parler, ils leurs diraient de ne pas nous suivre. Chaque matin passé à discuter avec eux les rapprochaient un peu plus d'un esprit de vengeance envers un colon qu'ils ne voyaient jamais. Chaque matin les rapprochaient, sans doute, du moins le client l'espérait, de l'ouverture des vannes incontrôlées de la violence et de la guerre. Nous ne devions commencer que par quelques villages avant de tenter d'embraser la jungle pour ensuite s'inviter à Macao. Funeste jeu auquel, une fois l'étincelle partie, nous nous échapperons sans dire un mot.

Je suis entré, par un hasard forcé, dans une vie que je connaissais pas, et depuis ce jour j'essaye de la changer. Je ne sais pas si j'aime ce travail, mais il est particulièrement rémunérateur. Quoiqu'admirateur de la liberté, je n'ai pas un enthousiasme sans limites et sans raisons. Il est trop tôt, ou tard, pour que dans ma vie je me prosterne devant le combat de la liberté qui, trop souvent, substitue la vengeance et la guerre à la liberté et l'idéal. Mais cela, les indigènes ne pouvaient pas encore le savoir.
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[Chroniques] Soldats de l’Empire – 12 juillet 2008


Ranjan contourna une arête rocheuse, puis s’arrêta en chancelant devant le corps d’un éléphant de guerre agonisant. L’énorme créature reposait sur le flanc, et l’on pouvait voir que les reliefs de sa poitrine - ses côtes, visibles, conséquence inévitable de la faim - loin d’être organisés naturellement, étaient brisés et fêlés, tordus dans des sens qu’ils n’auraient jamais dû connaître. Les yeux de la bête, roulant dans leurs orbites, exprimaient une douleur et une peur inimaginable. Finalement, ils s’immobilisèrent, vitreux, et l’animal poussa son dernier soupir.

Même après tant d’années, et alors qu’il en avait déjà monté, voir un éléphant de guerre de si proche fit frissonner Ranjan. C’était une créature immense, dont les pattes à elles seules faisaient la taille d’un homme. Il avait vu des hommes être piétinés par des pattes semblables, et le spectacle n’avait rien eu d’agréable. Mais, évidemment, le spectacle de la mort l’était rarement.

Il contourna la bête, et se fraya un chemin à travers le champs de bataille avec une prudence accrue. Il tenait son fusil devant lui, le doigt sur la gâchette, prêt à faire feu. Il ne lui restait que quelques cartouches, mais il n’hésiterait pas à les utiliser si cela lui permettait de survivre. Et, dans le pire des cas, il lui resterait toujours son épée.

La petite plaine était une étendue de cadavres. Le combat avait été bref, mais intense. Ranjan jetait des coups d’œils autour de lui, surveillant les environs, particulièrement l’orée de la jungle et les habitations du village, d’où étaient sortis les ennemis. L’endroit était désert. Enfin, désert de vivants. Le sol était jonché des corps des combattants, inondé de leur sang. C’avait été un carnage.

Une grande partie des corps qui l’entouraient étaient humains, un certain nombre ne l’étaient pas. Les sangs se mélangeaient. Hommes, femmes, éléphants ou chiens, tous étaient égaux dans la mort, renvoyés aux pieds des dieux créateurs pour leur jugement. Il trébucha sur un pied qu’il n’avait pas vu, et faillit tomber le nez en avant sur un cadavre. Une petite fille, à peine huit ans, probablement une otage ou une victime collatérale, une membre du village sûrement. Une traître auraient dit les généraux. Ranjan se retint à grand-peine de vomir. Il se stabilisa et reprit sa route, toujours méfiant. On ne savait jamais, il pouvait rester un vivant. Un rebelle, qui le tuerait à coup sûr, ou un allié, qui en ferait probablement de même, le prenant pour un traître ou un déserteur.

Bien qu’aucun des corps autour de lui ne bouge, l’air était empli d’une brume de sons. Gémissements de douleur, pleurs, cris de chagrin. Tout cela ne ressemblait guère à des cris de victoire. Quelle que soit l’issue du combat – et il semblait à Ranjan que l’Empire avait perdu, une fois de plus – personne ne se considérait vraiment comme vainqueur.

« Mais j’ai survécu », pensa-t-il, une main sur la poitrine et l’autre tenant son fusil. Il se hâta vers le lieu de rendez-vous, sortant du village pour entrer dans la jungle. « Cette fois-ci encore, j’ai cru y passer, mais j’ai survécu. » Cela faisait longtemps que Ranjan ne croyait plus aux dieux. Ceux-ci étaient bien trop cruels pour ce monde. Il se dirigea vers l’endroit que le capitaine avait dit de rejoindre après une bataille, si jamais l’on avait pas réussi à tenir le village. Le point de rassemblement des fuyards, en somme, même si les dirigeants auraient plutôt employé le terme « site de redéploiement ». Une bien jolie tournure de phrase qui ne cachait pas la réalité des choses : on s'y attendait, à perdre.

Il envisagea de ne pas s’y rendre. De fuir, de devenir un déserteur. Avec un peu de chance, il pourrait rejoindre Sivagundi, ou Aaethalio voisine, et s’y faire passer pour un loyal révolutionnaire. Après tout, ses idées ne différaient pas beaucoup des leurs. Il n’avait pas voulu combattre pour l’Empire, il avait été enrôlé de force.

« Enfin, pas au début. Au début je voulais me battre. Et c’est pour ça que je ne peux plus fuir. Je suis allé trop loin. Si je suis pris, je meurs maintenant. Les révolutionnaires ne m'accepteront jamais, quand bien même je trahirais l'Empire.» Et puis, quoi qu'il en dise, il craignait quand même la menace de représailles célestes. Peut-être existait-il quelqu'un là-haut pour juger de ses actions. "Et bien ce quelqu'un serait bien avisé de nous aider plutôt que de juger et punir", pensa-t-il.

Il arriva au point désigné avant la bataille. Il n’y avait personne à première vue, mais cela n'était qu'un apparence. Les soldats impériaux avaient pris l'habitude de se cacher dans la jungle. A force de tomber dans les embuscades des guérilleros tymerites, ils avaient appris deux ou trois trucs. Lorsqu’il s’approcha de plus près donc, il pu constater qu'il avait raison : Ez sortit d’une cachette fusil pointé en plein sur sa poitrine. "Halte-là !" cria-t-il, avant de voir à qui il avait affaire.

« Ah, ce n’est que toi, dit-il en abaissant son arme. On te croyait mort.
- J’y croyais aussi figure toi,
répondit Ranjan sans rire. Encore un peu et j’y passais.
- Comme nous tous j’imagine. Tu sais s’il en reste d’autres ?
- Je suis le dernier. Soit ils se sont cachés dans la jungle pendant que j’étais évanoui, soit ils sont tous morts.
- Alors nous sommes au complet, en quelque sorte. Une petite équipe. »


Et quelle équipe… Du bataillon impérial ne restait que huit hommes. Ranjan d’abord, Ez son fidèle ami, mais aussi Veer, Akshey, Dyal, Keshav, Mishri et Amrit. Tous étaient fatigués, éreintés, et cela se voyait dans leur regards. Dans leur façon de regarder leurs pieds, de se tenir au sol, silencieux. La flamme de la lutte s’était éteinte dans leurs yeux. Plus aucun ne voulait se battre. Surtout que, pour certains comme Ranjan, ils partageaient la cause des révolutionnaires.

« Une idée dangereuse… Tu devrais l’éloigner. Mais dangereuse en quoi ? L’Empereur-Dieu lui-même se terre devant l’avancée des Tymeri. » L’Empire était en train de s’effondrer. Le Viswani se mourait. Et tous le savait. Seulement, aucun ne pouvait dignement retourner sa veste. Les révolutionnaires ne leur laisseraient pas ce luxe : s’ils étaient pris, ils seraient exécutés sommairement, peu importe qu’ils soutiennent désormais la révolution.

Veer se leva. L’homme, de grande taille, était originaire du haut-plateau de Harada au nord de l’Empire. Avant même qu’il prenne la parole, Ranjan savait déjà ce qu’il allait dire : il allait exprimer tout haut ce que chacun pensait tout bas.

« Camarades. Amis ou partenaires. Je crois que nous l’avons tous compris : la lutte est perdue ici. Nous sommes cernés, les révolutionnaires sont partout. Nous ne pouvons même pas rejoindre le front au nord, car les traîtres nous barrent la route. Il marqua une pause. Il nous faut nous retirer. Nous ne sommes pas loin de la frontière de Jawatra. Mon idée est simple : nous pouvons nous y réfugier, le temps de reprendre des forces. Et, quand nous serons à nouveau puissant, nous reviendrons aider les nôtres. Qui en est ? Dit-il en regardant chacun d’entre nous de façon insistante, comme s’il cherchait à sonder notre âme.
- Jawatra ? dit Dyal. Tu sais bien que c’est le repaire des démons eurysiens. Nous n’y ferons pas long feu.
- Je sais cela. Je ne suis pas stupide. Mais ils ne peuvent pas être partout, ces démons. La jungle sera notre refuge, notre sauveuse, l’endroit où nous pourrons nous cacher en toute impunité. Et surtout, les traître n’iront jamais nous chercher là-bas. Je réitère ma question. Qui en est ? Qui viendra avec moi à Jawatra ? »


Ranjan était partagé. D’un côté, l’idée de Veer était bonne. Se cacher à Jawatra impliquait certes des dangers, mais ils seraient toujours moindres que s’ils étaient pris par les révolutionnaires. Et puis ces derniers ne les suivraient jamais là-bas, ils avaient trop peur des démons. D’un autre côté… il sentait que c’était dangereux. En ce moment, il se surprenait de plus en plus souvent à partager la cause révolutionnaire. A les envier, à rêver comme eux de liberté, de – comment appelaient-ils ça ? - démocratie. A s’imaginer diriger un peu, lui aussi, et non pas seulement recevoir des ordres. Mais ces pensées étaient dangereuses. Autant l’Empire était loin, autant Veer non. Et Veer semblait convaincu de la nécessité de soutenir l’Empire…

« Dans tous les cas, je ne peux pas rester ici, pensa-t-il. Si je reste, je mourrais à coup sûr. Je peux toujours les suivre, puis leur fausser compagnie dans quelques semaines ou mois et venir demander grâce. Si j’arrive à obtenir la grâce de quelqu’un d’important chez les révolutionnaires, je pourrais peut-être espérer pouvoir vivre à nouveau ici. Mais il faut commencer par partir. Loin, chez les démons. » Il regarda Ez, qui le regardait aussi. Leur échange de regard fut bref, mais ils se comprirent : ils étaient arrivés à la même conclusion : il leur fallait partir. Quitter leur patrie.

« J’en suis, dit-il en se levant. J’irai à Jawatra avec toi. 
- Moi aussi,
dit Ez en se levant également.
- Et moi donc ! » dit un Diàp en se redressant à son tour.

Peu à peu, tous finirent par se lever et se ranger à l’avis de Veer. Celui-ci sourit, et dit :

« Alors c’est partit. On y va les gars. » Et ils partirent. Ranjan avait du mal à y croire. Il allait quitter le grandissime Empire du Viswani pour la première fois de sa vie. Il allait enfreindre le Grand Édit qui interdisait tout contact avec le monde extérieur. C’était… effrayant, mais aussi excitant.
« Une nouvelle vie commence, pensa-t-il. Une nouvelle vie et, peut-être, une nouvelle chance. » Lorsqu’il franchit la frontière, il ne s’en rendit même pas compte, et c’est à peine s’il jeta un coup d’œil en arrière. Il partait. Il quittait cet endroit qui l'avait vu naître, grandir... et presque mourir. Pour un nouvel horizon. Qui sait ? Celui-ci était peut-être meilleur
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PROPAGANDE ET EFFETS ÉCONOMIQUES


Pays infiltrant: Kölisburg
Pays infiltré: Empire listonien
Prévisionnel de la date (RP) de l'action: l'action démarre le 7 Juin 2013 et se termine 3 semaine plus tard.

Objectifs:
Obtenir un soutien du peuple listonien dans l’infiltration économique kolisienne
Influencer les marchés listoniens
Encourager les entreprises listoniennes à s’exporter et fuir au Kölisburg
Gagner l'approbation des listoniens sur l'aide économique kolisienne

Réussite majeure : L’économie dans la province tombe dans les mains de grands groupes kolisiens. Les entreprises listoniennes prennent peur, les listoniens foncent droit vers les entreprises kolisiennes déjà implanté. Une crise économique sans précédent s’installe dans la province et les listoniens demandent l’aide de Kölisburg.

Réussite mineure : L’économie est fortement impactée. Les listoniens paniquent et beaucoup cherchent à garder un emploi que ce soit dans des entreprises kolisiennes ou listoniennes. L’économie en prend un coup et des pénuries ont lieu. Les listoniens demande une aide internationale et insiste sur une volonté de recevoir une aide qui provient en priorité de Kölisburg.

Échec mineur : L’économie est touchée en revanche les listoniens y voit une crise économique dans laquelle il n’y a pas de raisons de paniquer. Aucune préférence pour des entreprises kolisiennes n’a lieu et il n’est pas nécessaire de demander une aide internationale. En revanche, certains listoniens employés dans des entreprises kolisiennes perdent leur emploi dû à des coupes budgétaires créant un sentiment minime d’hostilité envers Kölisburg par cette minorité.

Échec majeur : L’opération est un échec total. L’impact économique est minime et l’évènement n’engendre pas de crise. On note même une petite inflation, totalement l’effet inverse souhaité par Kölisburg.

Enjeu: La chute de l’économie dans la province et la prise de contrôle par Kölisburg de l’économie de celle-ci.

Moyens engagés et manière d’opérer (et base RP sur laquelle s'appuie l'action) : Depuis déjà quelques mois, la part kolisienne dans l’économie de la petite province eurysienne de Listonie ne cesse de croître. En politique, beaucoup de listoniens soutiennent cette idée et cette aide venu d’ailleurs et pourtant si proche. Face aux délaissements multiples de la métropole vers ses colonies, le malheur des uns fait le bonheur des autres. Pour Kölisburg, grande nation de commerce, elle y trouve son bonheur. En effet, depuis déjà quelques mois, le Prince de Kölisburg en personne a fait de l’humanitaire et a vu de ses propres yeux la situation. En effet, les multiples crises et notamment la guerre civile au Valkoïnenland on permit d’entamer une déstabilisation de la province avec l’import toujours plus important de réfugiés sur le marché du travail listonien en plus d’une emprise des entreprises kolisiennes toujours plus importantes. Pire, les listoniens ne prévoyaient pas le coup et ont même pensé que les réfugiés n’apportaient rien de mauvais et ne servaient aucuns intérêts. Ainsi, face à des groupes qui prônaient la fin de l’import de réfugiés par les ONG kolisiennes, les listoniens ont manifestés pour. L’action coûte chère au gouvernement kolisien mais si elle réussie, l’action fera gagner de l’argent aux entreprises et à l’état kolisien. Le services secrets kolisiens assurent aussi un soutien dans l’action.

PROCÉDURE D’ACTION :

9h le 7 Mai : Les ONG kolisiennes accueillant des réfugiés sont forcées de fermer leurs portes et ne peuvent plus accueillir de nouvelles personnes. Les centres sont fermés. Les masses de populations restent dehors.

9h45 : Les banques kolisiennes installées en Listonie ferment leurs portes exceptionnellement. Les rendez-vous sont tous annulés et les banques et guichet ne sont plus accessibles.

12h : Toutes les entreprises kolisiennes et entreprises listoniennes contrôlées par des kolisiens installées dans la province décrètent une journée de congé forcée pour leurs employés. Sur les réseaux sociaux, autant d’évènements posent questions. Une demi-heure plus tard, toutes les entreprises ont fermées.

13h : Les entreprises annoncent fermer jusqu’à nouvel ordre. Des rumeurs courent que certaines entreprises prévoient de fermer pour deux mois. Le système listonien ne prévoyant pas de plan de secours pour les salariés contraints de prendre des congés forcées, les salariés se ruent vers les banques déjà fermées. À l’annonce de cet évènement, la bourse de Listonia s’affole et les actionnaires vendent leurs actions sans délais.

En une journée, la crise s’installe. Des milliers de personnes se retrouvent du jour au lendemain sans revenus et sans définition clair dans le temps. Les autorités locales ne parviennent pas à fournir de réponses claire aux listoniens et, en Kölisburg, on fait la sourde oreille.
Pendant deux semaines, les gens paniquent et certains se retrouvent même à la rue. Des manifestations ont lieu pour demander une aide du gouvernement listonien, en vain. En revanche, sur ordre du gouvernement kolisien qui le fait bien savoir par la presse, les banques sont sommées de ré-ouvrir. Les listoniens (dans le cas d’une réussite de l’action) voit cet ordre du gouvernement kolisien comme un élan de solidarité. Ainsi, les listoniens retirent leur argent des banques. Les listoniens entrent dans la thésaurisation et veulent à tout prix garder leur argent chez eux pour survivre. La dernière semaine, les entreprises kolisiennes reçoivent l’ordre de ré-ouvrir. Là encore, le gouvernement kolisien s’assure que les listoniens prennent bien conscience de qui prend les choses en mains. En revanche, les prix chutent. Les autorités kolisiennes prennent conscience de l'ampleur du problème et une aide est proclamée à destination de la province listonienne. Plusieurs haut responsables économiques de la Confédération vont directement dans la province auprès des listoniens impacter pour montrer un soutien.

Identification des cibles :
Province #23860
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