04/06/2013
22:21:51
Index du forum Scène Internationale Diplomatie internationale

EDLF - Vogimska

1167
29 Décembre 2005, Palais Impérial de Latios

t

Rencontrer l'Impératrice francisquienne c'est un peu rencontrer le peuple francisquien : Révolutionnaire, patriotique, pieu mais surtout et avant tout fier de lui. Le peuple et l'impératrice ne font qu'un et se planter devant l'impératrice ou le peuple dans les deux cas c'est se planter tout court. Et c'est bien le but de l'impératrice avec ses rencontres...

L'Impératrice qui a été critiquée par le gouvernement et même le Premier Consul pour avoir acceptée de rencontrer des homologues étrangers était en fait plus maligne qu'eux car le peuple y trouvait un avis favorable et dans ce cas précis cela signifiait une chose : Elle avait désormais le pouvoir de faire pencher l'opinion du peuple francisquien sur un pays.

Si l'Impératrice trouvait qu'un homologue étranger semblait un peu trop barbant ou bien un peu trop familier en un roulement des yeux ou en un bâillement elle pouvait définir le statut diplomatique que le pays allait recevoir. C'est ça, l'essence du pouvoir impérial.

En ce beau matin du 29 Décembre malgré le froid sa majesté retourna au Palais Impérial après avoir très rendue visite au Premier Consul et saluée très humblement une foule de Latiens venue pour observée sa majesté qui en réalité sortait beaucoup moins depuis l'attentat contre le Prince Impérial.


À la garde, sa majesté impériale!
418
9h01 heure locale, la voiture diplomatique arrive devant le Palais Impérial de Latios. Un garde sort du véhicule et ouvre la portière de monsieur Kazantsev.

Volomyr Kazantsev : "Merci."

Monsieur Kazantsev s'avance vers la grille du Palais, où il est accueilli par l'Impératrice. Il semble confus et ne pas savoir comment se comporter.

Volomyr Kazantsev : "Impératrice, c'est un honneur pour moi de vous rencontrer. Je suis certain que ce jour marque un tournant pour nos deux nations."
936
L'impératrice souriait d'un ria quelque peu d'un air aimable

Clémence Première : Je l'espère aussi monsieur Kazantsev. Je enchantée de pouvoir vous rencontrer. Si vous voulez bien me suivre nous allons entrer il fait bien froid aujourd'hui quoi que je suppose que l'hiver francisquien ne vous fait pas peur.

Ils entrèrent tous deux dans le Palais Impérial et sa majesté conduit son hôte au salon de marbre

t

Sobre et raffiné, le salon de marbre du Palais Impérial s'inscrit dans une lignée de rencontre à la fois secrète, parfois sanglante et certaines fois dramatique :

La légende veut qu'à l'époque de la démocratie populaire un lieutenant d'armée se serait suicidé dans la pièce en laissant comme seule trace écrite "Mon cœur est de marbre, le vôtre de pierre".

Ayant combattu pour la guerre de 10 ans, l'homme a soutenu Louis Ier dans sa prise du palais mais aurait été défait des rangs puis poursuivi par des loyalistes. En sa mémoire, la pièce sera renommée le salon de marbre.


L'impératrice s'assit puis son hôte en fit de même

Clémence Première : Allons-y monsieur Kazantsev. Parlons.
1270
Le Dirigeant Kazantsev a une démarche relativement lente, et une façon de marcher propre aux peuples d'Eurysie de l'Est, et plus particulièrement du Vogimska. Une fois arrivé au salon de marbre, il s'assoit là où l'Impératrice lui demande de s'assoir, là également de manière lente mais maîtrisée.

Volomyr Kazantsev : Bien. Tout d'abord, très joli palais, je dois admettre que la réputation de l'architecture Francisquienne n'est pas contestable, et je trouve que le froid lui donne un certain charme, de l'extérieur comme de l'intérieur. Ensuite, merci beaucoup pour votre invitation, il s'agit là de ma première rencontre diplomatique et je dois avouer être plus que satisfait du cadre dans lequel elle a lieu. Si je ne me trompe pas, vous souhaitiez me rencontrer pour parler des relations qui auraient pu naître entre nos deux pays concernant la guerre au Gordyp, en effet j'ai été contraint de refuser l'aide militaire et humanitaire Francisquienne suite à une décision de la Réunion Gouvernementale. Les armées Pharoises et Francisquiennes ne peuvent en effet pas collaborer sur un même territoire et contre un ennemi commun, j'en suis désolé. Néanmoins nous devons aller de l'avant, c'est d'ailleurs, si je ne fais pas d'erreur, la raison de votre invitation au Palais Impérial de Latios. Je suis tout à fait ouvert et favorable à une entente entre nos deux pays et j'attends de connaitre vos motivations concernant le Vogimska pour pouvoir en dire plus. Je vous laisse donc m'en dire plus à ce sujet.
1154
Clémence Première : C'est tout à fait exact. Je peux parfaitement concevoir que le Vogimska refuse l'aide francisquienne mais je tiens à rappeler que quelque soit le pays avec qui il travaille, cela ne doit pas l'empêcher de travailler avec nous et si cela devait quand même être un frein cela voudrait dire que l'un des deux pays doit se retirer...Pour permettre à l'empire francisquien d'être opérationnel.

Venons au vif du sujet. Votre pays est encore chaud et les cendres volent encore mais je suppose que vous les éteignez petit à petit alors je souhaite en tant que représentante du peuple francisquien, laisser une chance au Vogimska qui semble plus ouvert et aimable.

L'Empire Francisquien veut étendre sa diplomatie à l'Ouest et montrer à des pays qui pensent nous connaître que les préjugés ne sont que des mots. D'ailleurs si vous connaissez le proverbe : Verba volant, scripta manent.

Les actes c'est ce que nous mettons en place encore aujourd'hui en vous accueillant ici et en vous renouvelant notre soutien dans la crise que vous venez de traverser pour la libération du peuple Vogimskan. Je sais ce que c'est que de devoir se révolter par amour pour son peuple, je l'ai fais contre l'homme que j'aimais si vous voulez tout savoir alors l'empire francisquien est avec vous.

Plus en détails donc, comment cela se passe au Vogimska? Avez-vous besoin d'aide matérielle?
1561
Volomyr Kazantsev : J'aimerais vous faire savoir que si la décision n'était qu'entre mes mains, l'aide Francisquienne serait la bienvenue, malheureusement comme mentionné, les tensions entre le Pharois Syndikaali et l'Empire Francisquien font que la coopération de vos deux armée est impossible, un vote a ainsi été organisé et celui-ci s'est avéré être en faveur de l'aide du Pharois Syndikaali. Il n'y a pas, à ce que je sache, de frein à notre travail commun, et je suis tout à fait favorable à notre entente commune, tout en gardant mes relations avec le Pharois Syndikaali.

Concernant la guerre, les cendres sont encore bien chaudes, voire même brûlantes. Par exemple, Mostrigrad, la deuxième ville du Vogimska, bien qu'elle soit à l'heure actuelle toujours soumise à un siège mené par les armées Pharoises et Vogimskanes est toujours sous contrôle des indépendantistes communistes du Gordyp, qu'ils considèrent comme la capitale de leur État autoproclamé. Mais il arrivera un jour où les cendres seront éteintes, et nettoyées, pourquoi pas avec une aide économique, humanitaire ou matérielle de la part de l'Empire Francisquien.

La Nouvelle Armée du Vogimska a subit d'importants dégâts lors de la Révolution Bleue, elle est fatiguée et a perdu du matériel, c'est la raison de l'appel à l'aide militaire d'octobre dernier. Les populations civiles sont dans le même état, le peuple n'en peut plus et veut la paix une bonne fois pour toutes, une aide matérielle, civile ou militaire de la part de l'Empire serait la bienvenue. Il faut noter également la montée en puissance ces derniers mois des organisations criminelles, engendrant corruption, trafic de drogue, trafic d'armes, vols, meurtres, règlements de comptes, et j'en passe. Voilà la situation dans mon pays, elle n'est pas des moindres et je suis heureux de vous savoir à mes côtés.
931
Clémence Première : Si votre pays est prêt à accepter rien qu'une petite aide de la part de l'empire francisquien c'est que tout n'est pas perdu. Je laisserai le Chef d'État-Major vous contacter à ce sujet. Venons-en maintenant à nos liens diplomatiques :

Nos deux pays n'ont jamais pu communiquer ensemble et pourtant nous occupons tous deux des points stratégiques de l'Eurysie car nous sommes à l'entrée de la mer du nord et vous à sa sortie en direction du Nazum. La communication entre nos deux pays semblent bien compliquée mais tout n'est pas perdu et d'ailleurs j'ai émise l'idée d'un projet pour nos deux pays scellant de façon claire un lien fort.

Je vous propose l'installation du ambassade Vogimskan à Latios et en retour la première ambassade francisquienne au monde à Vogimsk. Si vous pensez que cela n'a que peut d'importance vous vous y trompez car l'empire francisquien n'a actuellement aucune ambassade sur son sol et si la vôtre est la première croyez-moi, votre gloire sera mondiale car notre nation s'est toujours opposée à l'installation d'une ambassade ici. Qu'en pensez-vous?
653
Volomyr Kazantsev : Je dirais même plus, bien que mes relations avec le Pharois soient au plus haut, je suis persuadé qu'il est possible de bâtir de bonnes relations entre nos deux États. Nous sommes donc prêts à accepter vos aides.

En effets nous sommes deux pays dont le point commun est la situation géographique au bord du continent Eurysien, l'Empire Francisquien à l'ouest et le Vogimska à l'est, et il est vrai qu'un projet commun pourrait être bénéfique pour nos deux nations.

Je suis plus que favorable à l'installation d'une ambassade Vogimskane à Latios, ainsi qu'à une ambassade Francisquienne à Vogymsk. C'est une proposition intéressante et dont l'aboutissement serait signe d'une grande amitié entre nos deux peuples. Comment allons-nous organiser cela ?
280
Clémence Première : En ce qui concerne l'Empire Francisquien, nous vous proposerons différents bâtiments dans Latios qui peuvent parfaitement accueillir une délégation étrangère permanente puis nous organiserons une grande cérémonie afin d'inaugurer la première ambassade étrangère en terres francisquiennes.
232
Volomyr Kazantsev : J'en serais enchanté ! De mon côté j'ordonnerais la construction d'un bâtiment capable d'accueillir une ambassade à Vogymsk dès mon retour au Vogimska. Pourrions-nous visiter les différents bâtiments que vous proposez à l'ambassade vogimskane ?
916
Clémence Première : Bien-sûr. Si vous le désirez le Ministre des Affaires Étrangères vous les fera visiter lui-même lors d'une seconde rencontre.

Bien, ce sujet étant donc clos je vous propose que nous discutions donc de notre avenir commun.

Une ambassade est une bonne idée mais parlons un peu de nos deux nations. Elles sont toutes les deux très différentes et pourtant certains francisquiens jalousent certaines Vogimskan je suppose que vous l'ignorez. Certains marins particulièrement souhaiteraient obtenir un droit de passage permanent, à titre commercial bien-sûr, dans les eaux Vogimskan ce qui leur seraient très avantageux. En contre-partie, l'empire francisquien se doit de se montrer généreux alors que pensez-vous d'un accord commun qui stipule que nos deux nations aient toutes les deux ce droit permanent?

Qu'en pensez-vous? Des marins Vogimskan désirant aller en Paltoterra ou en Aleucie pouvant naviguer sous la protection de l'empire francisquien contre la piraterie en mer du nord qui s'est installée à Kotios, n'est-ce pas alléchant comme proposition?
598
Volomyr Kazantsev : Je serais enchanté de faire la visite des locaux, en compagnie bien entendu du futur ambassadeur vogimskan quand ce dernier sera désigné.

Concernant la proposition d'accord, j'y suis tout à fait favorable. Je pense qu'un tel accord serait dans notre intérêt commun tant qu'il existera une clause stipulant l'interdiction d'entrée de bâtiments militaire dans nos eaux territoriales sauf autorisation ou indication contraire du Gouvernement exerçant la souveraineté sur les eaux concernées, donc concernant dans le cadre de l'accord le Vogimska et l'Empire Démocratique Latin Francisquien. Mais c'est effectivement très intéressant, quelles seront les clauses de cet accord ?
510
Clémence Première : Et bien évidemment comme vous l'avez dit l'interdiction de passage pour les navires militaires ce qui est évident, une fin des taxes de mouillages pour les navires dans chacun de nos ports qui me semble être extrêmement bénéfique et je pense à une clause concernant une aide militaire commune afin de d'assurer au deux partie de pouvoir assurer la défense des intérêts de l'autre.

Quelle soit économique ou matérielle, nos deux pays pourraient s'engager à aide l'autre partie afin qu'elle puisse honorer son engagement et qu'il n'y est donc pas de conflits au sujet de celui-ci.
461
Volomyr Kazantsev : Navré, mais je crains devoir décliner votre proposition. En effet, l'Empire Démocratique Latin Francisquien n'a pas les mêmes intérêts militaires que le Vogimska, mon pays ne peut s'engager dans n'importe quelle guerre menée par l'Empire Francisquien, cela risquerait de mener à la perte encore plus importante de la stabilité en Eurysie, également cela pourrait avoir de mauvaises conséquences sur l'économie vogimskane déjà fragile.
Encore navré de devoir refuser, j'espère que vous en comprendrez les raisons.
441
Clémence Première : Je crains que vous n'ayez pas compris la nature de mon propos :

Je vous propose un engagement commun afin d'aider l'autre partie pour honorer son engagement de protection des voies commerciales, rien de plus, rien de moins.

Dans le cas où demain le Vogimska à titre d'exemple ne pourrait plus parvenir à honorer son engagement, l'empire francisquien à sa demande pourrait lui fournir du matériel afin qu'il puisse en assurer la continuité.

Pensiez vous que je parlais d'un engagement à des fins militaires?
Haut de page