Conférence de Friberg sur les relations entre le Jashuria et la Listonie

La liste des revendications de la Troisième République du Jashuria tient en trois points : des excuses publiques, la décolonisation complète de la Péninsule et enfin la réparation des préjudices subit

1-Des excuses publiques

En préambule, la Troisième République du Jashuria demande des excuses publiques de la part de l’ensemble des membres du gouvernement listonien pour les avoir traités de « sauvages ». Il n’est pas acceptable qu’une nation se permette d’insulter un peuple étranger de la sorte.

2- La décolonisation complète de la région

La seconde revendication du Jashuria est la poursuite du processus de décolonisation de la région vis-à-vis de la Listonie. L’avenir de la Péninsule n’appartient qu’à la Péninsule elle-même et non à cet empire colonial. La Listonie, ancien empire colonial sur le déclin, doit abandonner immédiatement toute prétention à régir et à influencer la péninsule du sud-est du Nazum et reconnaître aux Etats péninsulaires leur pleine autonomie. Elle doit abandonner toutes ses revendications territoriales dans la région et démilitariser immédiatement l’ensemble de ses ports dans la Péninsule. Les citoyens listoniens pourront demeurer dans leur enclave, mais les trois ports de la Listonie dans la Péninsule devront passer sous juridiction jashurienne afin que les locaux puissent entamer un processus de décolonisation et se constituer en provinces libérées du joug de l’empire. Le Jashuria s’engagera à mener le processus de décolonisation des ports listoniens afin de garantir aux citoyens de la région une sortie complète du colonialisme listonien.

Si la Listonie cherchait à rompre cet accord, le Jashuria prendrait alors toutes les mesures nécessaires pour expulser la Listonie des eaux de la Péninsule.

3- La réparation des préjudices

La troisième revendication du Jashuria concerne les conditions de réouverture du Grand Canal. Les navires listoniens souhaitant naviguer le long du Grand Canal seront frappés par une taxe douanière doublée par rapport à l’état antérieur afin de compenser les préjudices subis par le Jashuria par l’action de la Listonie. Le préjudice commercial des actions de la Listonie dans la région est estimé par le Jashuria à hauteur de 10 000 000 000 $ avec un taux d'intérêt de 5%.


Enfin, le Jashuria demande de la part du médiateur des garanties. Si la Listonie devait manquer à ses engagements, le médiateur se verrait contraint d’éponger les dettes de la Listonie auprès du Jashuria avec les intérêts.

En premier lieu, il est nécessaire de noter qu'il s'agit d'une médiation et que par conséquent chacun des deux Etats devra faire des concessions. De plus, quelque soit l'issu de ces négociations, la Parisie n'agit qu'en qualité de médiateur et en aucun cas elle n'assumerait la responsabilité de la bonne mise en oeuvre des mesures décidées.

La Parisie conformément à ses engagements préalables s'engagent à orienter les négociations vers la fin du conflit et le maintien de la paix tout en préservant les droits humains et le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Par conséquent, la Parisie rejette les revendications d'expansion territoriale de la Listonie. De plus, ces revendications reposent sur des arguments historiques et la Parisie considère que bien que ces territoires se soient séparés de manière illégale et illégitime, il appartenait à ce moment-là à la Listonie le droit d'agir. Désormais, ces territoires ne font plus partie de l'Empire Listonien et dernier n'a plus de droits sur ces derniers.

De plus, nous appelons la Listonie à reconnaître la pleine souveraineté du Jashuria et des autres pays du Nazum sur l'ensemble des territoires qu'ils possèdent actuellement.

Sur l'aspect militaire, il est évident que chacune des deux nations doit disposer du droit de posséder des installations militaires dans la région du fait notamment de la piraterie. Ainsi, la Parisie appelle le Jashuria et la Listonie a collaboré militairement et stratégiquement pour mettre un terme à la piraterie dans la région. Face à cet ennemi commun, les deux Etats doivent s'unir pour le vaincre. Par ailleurs, nous proposons la démilitarisation partielle des ports listoniens dans la péninsule qui pourraient continuer à disposer d'une force navale dans ces ports mais dont les prérogatives se limiteraient à la lutte contre la piraterie.

Sur le plan économique et commercial, la Parisie propose qu'aucun Etat ne paye réparation. Le Jashuria demande le paiement de dommages pour le préjudice commercial subit. Cependant, nous le savons tous, la mise en place du paiement de réparations ne permet jamais d'assurer le maintien de la paix et de plus, la Listonie a également subit des préjudices économiques lorsque le Jashuria a fermé l'accès du Grand Canal à ses navires rallongeant leur trajet de 8000 kilomètres. De plus, la Parisie propose que le Grand Canal soit rouvert à la Listonie et que le montant de la taxe douanière à payer reste inchangé au montant antérieur.

Enfin, la Listonie et le Jashuria demandent des excuses. La Parisie propose que chacun des deux Etats retirent l'ensemble des propos offusquants ayant été prononcés.

Figure ci-dessous un récapitulatif des propositions de la Parisie:

- Les revendications territoriales de la Listonie ne sont pas acceptées et la Listonie reconnaît l'indépendance de ces territoires.

- La Listonie reconnaît la pleine souveraineté des Etats du Nazum sur les territoires qu'ils possèdent.

- La Listonie désarme partiellement ses ports dans la péninsule et les ressources militaires restantes ne peuvent utilisées à d'autres fins que la lutte contre la piraterie.

- La Listonie et le Jashuria collaborent activement dans la lutte contre la piraterie en mettant en place des exercices militaires en commun et en déployant une stratégie de lutte commune.

- Aucune réparation n'est payée par aucun Etat.

- Le Grand Canal est rouvert aux navires listoniens et le montant des droits de douane restent inchangés.

- Les deux Etats retirent les propos offusquants qui ont pu être prononcés.

- En aucun cas, la Parisie n'est garante de la bonne application des mesures mises en place.

Désormais, la Listonie et le Jashuria doivent se prononcer sur ces propositions. Les négociations et les débats débutent.