15/07/2013
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[VALIDÉE] Empire des Xin (NJ2)

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Création de pays : [Empire Xin], Capitale impériale de Beiyfon


Généralités :



Nom officiel : Empire Ushong de la Dynastie Xin, Capitale impériale de Beiyfon
Nom courant : Empire Xin, Province de Beiyfon / Le Céleste Empire
Gentilé : Les Xin (En tant que Dynastie), les Ushong en tant que peuple

Inspirations culturelles : Chine impériale des Qing, Romance des trois royaumes, Révolte de Xinhai
Situation géographique : Géographie
Langue(s) officielle(s) : Chinois classique, Mandarin
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Divers dialectes locaux de Nazum

Drapeau :
Drapeau

Devise officielle : Les montagnes sont hautes et l'empereur est loin
Hymne officiel :
Monnaie nationale :Le Yon

Capitale : Cité Interdite, Beiyfon

Population : 21 500 000


Aperçu du pays :



Présentation du pays :

L'Empire Ushong est de très loin l'une des plus anciennes nations du Nazum encore existantes dont les us, coutumes et surtout la forme gouvernementale n'ont que très peu évolués depuis la lointaine antiquité. Le Céleste Empire comme il apprécie se nommer se revendique comme le coeur du continent et plus encore du monde, la nation dites au centre de tout, celle qui abrite le Fils du ciel qui par un mandat accordé par les cieux fait régner la loi des immortels et des éternels par delà les nuages au sein des peuples mortels afin de faire prédominer l'harmonie et la prospérité.

Ironiquement, malgré une philosophie et une politique hautement millénariste donnant une large suprématie à la vertu et à la notion d'équilibre, le Céleste Empire a toujours été pendant très longtemps non seulement la nation la plus puissante et influente du Nazum mais plus encore celle disposant d'une propension à s'effondrer pour mieux se reconstruire. En effet, la longue histoire des Ushong peut se résumer à la répétition d'un cycle sempiternel de période d'ordre d'une part suivies par des effondrements passagers provoquant une dislocations à plus ou moins grande échelle de la structure territoriale même de l'Empire qui plusieurs années plus tard se reforme à chaque fois dans sa forme originelle. Toujours est-il que chaque fin de cycle s'est toujours accompagnée de la chute inévitable des dynasties régnantes en place qui furent remplacés encore et encore par celles qui tirèrent leurs épingles du jeu lors des périodes chaotiques, une espèce de darwinisme en quelque sorte qui eut toutefois le mérite d'assurer que le Céleste Empire dispose d'un pouvoir dynamique et fort au fil des siècles tant que ces cycles perduraient, lui évitant une décadence certaine et ce malgré une tendance à la stagnation.

Cependant, toutes les bonnes choses ayant une fin, et le destin réservant bien des surprises, une dynastie arriva en fin de compte à outrepasser contre toutes attentes les dangers et périls qui avaient tant fait chuter de prédécesseurs, il s'agit des Xin du Lon Xang, des seigneurs de guerre originaires d'un peuple guerrier de la région susmentionnée et située au sud-est du Céleste Empire où les plaines fertiles s'entremêlent aux jungles impitoyables et aux mangroves sournoises. Toutefois et contrairement à la croyance commune promulguée par la propagande impériale Ushong, le Clan Xin, car c'était son appellation d'origine, n'était en fin de compte qu'une tribu parmi d'autres en ces temps reculés et avec ses homologues ne cessait de se disputer les terres arables et cultivables bordant les mangroves et les fleuves tant que cela était possible car en effet chaque année des crues indécentes et des pluies diluviennes noyaient lesdites terres sous les eaux, assurant leur fertilité mais dans le même temps rendant leur contrôle passager et d'autant plus crucial afin de nourrir les membres des clans. Pendant plusieurs siècles, cette querelle régionale assura la division des tribus du Lon Xang, et fut aussi il faut le dire largement accentué par des ingérences étrangères, les peuples voisins profitaient en effet bien de ce chaos local en manipulant certains clans pour les employer contre leurs ennemis par procuration ou directement en tant que auxiliaires dans leurs armées ce que bien évidemment les rivaux d'un tel faisaient aussi afin de contrebalancer.

Cette "anarchie" perpétuelle dura jusqu'à ce qu'un jeune chef du Clan Xin manoeuvra autant avec force que Ruse, par voie martiale comme diplomatique, pour défaire les autres clans et les intégrer au sein d'une seule unique structure militaire plus que réellement étatique qui par la suite se retourna immédiatement contre les peuples et royaumes voisins qui durant des décennies avaient usés et abusés des habitants du Lon Xang pour leurs intérêts personnels. Dis comme ceci, cela peut sembler vertueux, mais il ne s'agissait réellement que d'un calcul intéressé visant à user de l'élan "unificateur" associé à un besoin de conquête mis en place à grand renfort de promesses et de galvanisation d'un avenir radieux. De fil en aiguille, de conquête en conquête, les Xin quittèrent leurs mangroves et jungles natales, renversant des royaumes centenaires, soumettant des cités millénaires et marchèrent toujours plus vers le nord jusqu'à finalement atteindre la frontière méridionale de l'Empire Ushong de la Dynastie Wong qui subissait de plein fouet une crise majeure déclenchée par une longue sécheresse ayant provoquée des famines à travers tout l'empire tant et si bien que le peuple et les opportunistes se soulevèrent ça et là pensant que le Fils du Ciel avait perdu le Céleste mandat lui octroyant sa capacité à gouverner.

L'Invasion Xin, qui advint entre autres à l'aube du XIVe siècle, marqua un tournant dans l'histoire Ushong car pour la première fois depuis des centaines d'années, un peuple envahisseur pénétrait sur les terres de l'Empire, mais pire encore, bousculait les armées impériales sur son chemin et faisait tomber les forteresses les unes après les autres. Le fait que les armées Wong soient dispersés afin de tenter de mater les révoltes n'aida point certainement, mais pire encore fut les multiples trahisons des populations et forces armées du Sud qui pour beaucoup se soumirent immédiatement aux envahisseurs afin d'éviter les destructions, mais bien au delà de ça rallièrent aussi ces derniers en les encourageant à renverser la cour impériale en espérant établir leur influence sur la fondation d'un nouvel ordre. Ce qui advint inévitablement lorsque l'armée Impériale de l'est, envoyée à marche forcée en renfort le long des rives du fleuve Yongzu traversant en large le sud du pays, se fit purement et simplement écraser au cours d'une sanglante bataille après que les Xin feintèrent une retraite afin d'attirer l'armée Ushong épuisée par delà les eaux profondes du Yongzu. Ceux qui ne périrent pas par les armes furent impitoyablement piétinés par une charge dévastatrice de la cavalerie Xin pilotée notamment par un assortiment d'éléphants de guerre, ou se noyèrent en essayant de repasser le fleuve. Le triomphe à l'escarmouche de la Yongzu ouvrit non seulement la route de la Capitale de Dangnam, mais mit aussi la moitié de la cour impériale en cavale et ce qui restait d'un semblant d'état major impérial dans le chaos le plus complet, ses têtes les plus éminentes étant tombées sur les berges de la Yongzu.

Quelque semaines plus tard à peine, l'armée Xin entrait dans Dangnam et faisait décapiter le dernier Empereur des Wong, revendiquant le Mandat Céleste et l'Empire des Ushong pour leur chef suprême. Le premier Empereur des Xin, du nom de Jianlong s'employa ainsi en premier lieu à soumettre le reste des provinces impériales Ushong ayant fait sécession et refusés de le reconnaître, un double enjeu en considérant que ces dernières étaient menés par les restes de l'ancienne cour impériale et ce qui restait de la dynastie Wong. Une affaire passagère dans les faits, la pacification de l'Empire et l'affirmation de la nouvellement autorité impériale durèrent une poignée d'années seulement. Pour la première fois depuis des temps immémoriaux, l'Empire Ushong avait à sa tête une dynastie étrangère, mais l'histoire étant capricieuse et aimant l'ironie, celle ci était amenée à ne jamais s'effondrer.

Durant plus de six siècles maintenant, les Xin sont à la tête de l'Empire Ushong, et se sont imposés comme les dignes successeurs des précédentes Dynastie, affirmant l'hégémonie de leur Mandat envers et contre tous d'une part et survivant aux pires crises ayant pu frapper l'Empire dans le même temps. Qu'il s'agisse du choc des cultures lors des premières manigances Eurysiennes, de la fronde de certains tributaires ou encore du déclin progressif de la puissance impériale avec l'évolution des technologies et des moeurs s'opposant à un refus presque maladif du trône du Dragon de s'adapter à ce qu'ils considéraient déjà à l'époque comme un affront à la volonté des cieux, l'Empire tient bon. Même s'il convient d'admettre qu'il n'est plus que l'ombre de ce qu'il fut, les siècles récents n'ont pas été tendre avec les Ushong, et si des concessions ont été faites afin de tenir le cap et de pouvoir s'opposer un tant soit peu aux puissances étrangères ayant dépassées depuis longtemps l'Empire sur le plan technologique, celui ci accuse encore toutefois un retard incroyable que certains considéreraient comme irrattrapable à moins de consentir à des sacrifices et des réformes radicales. Le pays demeure ainsi un ilot de millénarisme et d'archaïsme tiraillé entre ses us et coutumes qui ont toujours prévalus malgré l'adversité et une nécessitée absolue d'évoluer afin de retrouver son prestige et sa grandeur d'antan.

L'histoire récente tend d'ailleurs à prouver que cette dualité et ce tiraillement entre deux modèles est d'autant plus fort, la faiblesse du pouvoir impériale ayant été illustré au cours d'un énième complot étranger ayant mis le feu aux poudres des rancoeurs et des mécontentements au sein de l'Empire, causant un vaste soulèvement au cour de la dernière décennie précédent l'avènement de l'an 2000. Des forces encore inconnues à ce jour ont en effet manoeuvré afin de mettre sur pied une force insurgée armée à l'occidentale qui, profitant de la dispersion des troupes des bannières impériales lancés ça et là dans le pays afin de mater des soulèvement locaux crées de toutes pièces en guise de diversion, atteint en un temps record la capitale de Beiyfon et manqua de peu de prendre la Cité Interdite, le siège du pouvoir impérial. Ce n'est que la dévotion du bon peuple de la cité qui transforma l'ensemble de la capitale en gigantesque site de guérilla urbaine qui sauva le Céleste Empire aux abois de sa chute définitive en gagnant assez de temps pour que la Clique des Wang à la tête de l'Armée de l'étendard écarlate, l'unique force modernisée sous le contrôle du trône du Dragon, puisse se jeter au devant des forces des intrigants, écrasant leur tentative de coup d'état dans le sang et les flammes et prouvant par la même occasion la nécessité absolue d'opérer des changements profonds au sein du pays.

Mentalité de la population :

- Archaïque

- Traditionnelle

- Mystique

- Influencée

- Renfermée


Place de la religion dans l'État et la société :

La religion allant de pair avec les us et les coutumes Ushong, il est tout naturel que celle ci dispose d'une place prédominante dans la société au sein de l'Empire des Xin. Cependant celle ci ne prend pas une forme unique, car si le culte est l'opium du peuple et permet à ce dernier de contempler l'avenir afin de cibler un idéal, il est aussi un code moral et plus encore une part de l'existence de chaque sujet impérial.

De manière générale il existe ainsi divers cultes d'immortels, d'éternels et autres divinités aussi diverses que variés auxquelles l'on attribut diverses capacités et prérogatives en fonction des localités, ainsi à chaque village son culte personnel qu'il s'agisse de tel dame des moissons, de tel animal sacré bénissant les nouveaux nées ou de tel ancêtre accordant sa protection au guerrier, l'on en trouve pour tous les goûts afin d'adoucir la vie et d'éloigner les craintes.

Cependant au delà de ça, il existe deux "ultes majeurs qui surpassent tous les autres et influent sur l'ensemble de l'Empire voir même techniquement au delà, d'une part il y a ainsi le Culte Impérial associé au Mandat Céleste car en effet l'Empereur est considéré comme un Dieu vivant assurant justice et prospérité au sein du bas monde par son règne aussi avisé que prestigieux. C'est par sa volonté d'après les croyances que les récoltes seront bonnes ou mauvaises, qu'un nouveau né sera en bonne santé ou non, ou même qu'un mariage sera triste ou heureux. Et si certains dénoncent ce qu'ils considèrent comme des fariboles et des absurdités, les Ushong y croient dur comme fer, plus encore afin de s'attirer les faveurs du fils du ciel, il est de coutume de lui offrir des présents. Ce qui se fait au cours d'une cérémonie mensuelle au sein de la Cité Interdite où des individus venus des quatre coins de l'empire viennent accomplir le Kowtow qui consiste à se prosterner au sein de la cour du Palais devant l'Empereur selon un protocole extrêmement précis et encadré par les serviteurs impériaux. A cette occasion, le fils du ciel reçoit les présents de tous et chacun et accorde sa bénédiction aux participants de la cérémonie, ce qui est pour ainsi dire considéré comme un honneur suprême et un signe de bonne fortune assurée. Bien évidemment si jamais le mauvais sort s'acharne il est certains qu'une offense a été commise car après tout une Divinité n'agit qu'avec justice et parcimonie.

Toutefois, bien au delà des superstitions et du Culte Impérial, il existe aussi une autre "religion" complémentaire et tout aussi importante. Dans les faits, il ne s'agit toutefois pas d'un culte à proprement parler mais plutôt d'un code moral universel, le Yantisianisme (Du nom de son penseur, Yan Song) , qui n'est point promulgué par des prêtres mais par des lettrés et des Philosophes, soutenant le développement de la personnalité et des valeurs fondant la tradition et la vertu afin de vivre sainement et d'atteindre un autre plan d'existence à sa mort. Littéralement, les cieux reconnaîtront les justes et les méritants tandis que les mauvais et les malfaisants se lieront à la terre où ils pourront méditer sur leurs actes durant les siècles à venir. Malgré tout il ne faut pas voir ceci comme un absolu car le Yantisianisme soutient que le Mal et le Bien sont deux notions complémentaire, l'un ne pouvant exister sans l'autre et les deux devant se tempérer mutuellement afin de créer l'authenticité de la foi et de la morale.

En d'autres termes, cette "foi" reconnaît d'avantage les sentiments et les passions humaines comme faisant partie d'un tout, l'homme étant une bête savante, et de ce fait ses humeurs doivent être équilibrées afin de faire naître la vraie vertu sans omettre quelques formes que ce soit. Dès lors, le vertueux est celui qui équilibre ses humeurs et accepte sa condition d'homme faillible tout en cherchant à s'améliorer, en opposition à celui qui cède à tous ses instincts sans les tempérer se transforme totalement en bête tandis que celui qui oubli sa part d'ombre perd l'authenticité de sa foi et se rapproche d'un Golem, une créature sans âme liée aux éléments dans la mythologie Ushong.

Dès lors, le Yantisianisme a une importance toute particulière dans la société impériale dans la mesure où ses préceptes sont transmis depuis des temps immémoriaux et font partie de l'éducation classique que chaque jeunes hommes et femmes reçoivent et ce peu importe leur milieu social dans la mesure où les lettrés et les Philosophes, disposant d'une grande influence sur la sphère publique, dispensent cette vision et considération de l'existence à chaque occasion qui se présente à eux.

Politique et institutions :



Institutions politiques :

Le trône du Dragon : Comme l'on peut s'y attendre, l'Empire Ushong est très loin du modèle des démocraties libérales occidentales, en effet il s'agit là d'un système monarchique héréditaire où le pouvoir absolue demeure entre les mains de l'Empereur que l'on surnomme le Fils du Ciel en référence au Mandat Céleste qui est le sobriquet officiel du régime impérial. Ledit mandat fonde ainsi la légitimité impériale à régner sur le fait que le ciel lui même, comprendre les éternels, immortels et de manière générale les divinités octroient le droit à l'occupant du trône du Dragon de régner depuis la terre sur les mortels, élevant ainsi le statut de l'Empereur à celui de Dieu vivant. L'on considère ainsi communément que l'Empereur est juste, sage et vertueux de façon générale par défaut car il dispose du mandat et que par conséquent les cieux lui reconnaissent son hégémonie sur terre, toutefois le concept est à double tranchant car dès lors que ce dernier devient corrompu ou a une mauvaise conduite (Ce qui est toutefois sujet à l'interprétation), il devient alors théoriquement légitime de se révolter car l'Empereur aurait perdu le mandat.

Dès lors la question se pose, comment juge-t-on précisément que cela serait le cas ? Autrefois les Ushong se fiaient aux caprices météorologiques et interprétaient donc la volonté du ciel. Mais l'arrivée des Xin au pouvoir a changé la donne au fur et à mesure que ces derniers ont assis leur autorité sur des interprétations de la possession du mandat plus... Législatives. Ce n'est donc plus le mauvais ou le bon temps qui décrète de l'aptitude de l'Empereur à régner mais purement et simplement le caractère juste ou impératif de ses directives. En d'autres termes, la fin justifie les moyens et peu importe ce qu'il entreprends tant qu'il peut justifier de sa nécessité, ce qui bien évidemment est relativement incontestable lorsque l'on sait que les juristes n'hésitent pas à accuser de blasphème quiconque remettrait en cause la parole du trône du Dragon. S'il paraît dès lors injuste, le système a tout de même le mérite de maintenir un semblant d'ordre, de même que généralement les Empereurs aussi lunatiques soient-ils sont tempérés par leur entourage et surtout par la philosophie Yantiséenne que les précepteurs et théologiens mettent un point d'honneur à leurs transmettre durant leurs jeunes années.

Cependant il convient toutefois de noter que dernièrement le pouvoir de l'Empereur est devenu plutôt théorique dans la mesure où l'influence grandissante de la cour impériale, du Grand Secrétariat et des diverses Cliques et gouverneurs provinciaux n'a cessé de croître. La mort aussi brutale que soudaine de feu l'Empereur Xiantong il y a quelques années de cela n'a pas arrangé les choses, maladif et vieux, ce souverain autrefois si dynamique et puissant n'était plus qu'une ombre symbolique ayant depuis longtemps déléguée le pouvoir décisionnel à ses fidèles conseillers tant il n'était plus capable d'assumer ce fardeau seul. Mais même en vie, il représentait encore une époque si plaisante que l'on écoutait un tant sois peu sa volonté et tâchait de l'exécuter aussi bien que faire se pouvait. Le destin étant ce qu'il est, il a toutefois trépassé sans laisser de fils, ou plus précisément sa progéniture a passé l'arme à gauche avant lui, victime d'un complot étranger sans nul doute. De ce fait et de par les lois de succession en vigueur, le trône du Dragon est revenu à son petit fils, Tao Xin, ayant pris le nom de règne de Xuan. Toutefois, un léger problème s'est vite présenté dans la mesure où ce dernier n'est gère qu'un enfant de huit ans, expliquant de façon assez explicite la propension des "fidèles sujets" à légèrement choisir quels ordres accepter. Malgré tout, l'Impératrice Douairière, nommée régente de facto par défaut dû à l'appui notable de la Garde Impériale composée de gens fidèles à feu Xiantong et à sa personne, veille au grain afin de préserver les intérêts de son fils et faire en sorte que tous les fauves entourant ce dernier ne le dévore pas afin de servir leurs petites personnes et agenda politiques.

Enfin, le Fils du ciel demeure au sein de la Cité Interdite qui est un palais si immense qu'il fait la taille d'une petite ville, ce dernier est situé aux abords de Beiyfon et abrite autant la Dynastie Xin que la cour impériale et une large part de l'administration de l'empire. La "Cité" est dite Interdite car les accès y sont très réglementés, les diplomates étrangers eux même doivent notamment suivre un protocole draconien afin de pouvoir entrer en celle ci.




Le Grand Secrétariat :
Aussi communément appelé par les badauds "La Magistrature" ou par les étrangers "La Chancellerie", le Grand Secrétariat est l'organisme regroupant l'encore très imposante bureaucratie impériale qui incorpore autant les éléments administratifs que législatifs et juridiques. Les "Eunuques" comme on aime les nommer du fait que durant la très longue histoire impériale l'on ne les a jamais vu pointer le bout de leurs robes de soie sur les champs d'honneur ni spécialement faire grand cas de leurs exploits masculins, ont ainsi la main mise sur le poumon de la nation dans la mesure où ce sont eux, les lettrés qui s'appliquent à faire fonctionner le pays de façon générale.

Entendons par là que de par leurs devoirs vis à vis de la bureaucratie, ils s'occupent des actes divers et variés concernant les citoyens de l'empire, ceux ci traitant autant du droit de la propriété que de l'impôt à verser ou des taxes à imposer sur tel biens ou tel entreprise. De la même manière ils tiennent les comptes des dépenses et des rentrées de fonds divers et variés comme ils listent la composition des arsenaux, la teneur des tributs encore reçus par l'Empereur aujourd'hui ou simplement mettent en place des census au sein des provinces afin de garder une trace quand aux évolutions démographiques et économiques.

De la même manière ce sont eux qui établissent des projets de lois, de décrets ou d'ordonnances en long en large et en travers et qui le cas échéant apposent le Sceau Impérial, le symbole suprême de l'autorité et de la volonté de l'empereur qui illustre sa parole sacrée et authentifie chaque document d'état par sa simple marque sur l'un, l'autre ou chacun d'entre eux. Bien évidemment, le Grand Secrétaire et ses assistants sont tenus de présenter à l'Empereur chacun des projets mis en oeuvre ou d'exécuter ceux qu'ils décident de mettre en place avant même de valider leur mise en pratique en apposant le sceau. Du moins c'est là la théorie. Dans la pratique, l'Empereur ne pouvant surveiller l'ensemble des créations législatives de ses serviteurs délègue à des "Hérauts", des représentants qu'il désigne personnellement (Bien souvent de la Cour) afin qu'ils s'assurent de la bonne conduite de l'administration et qu'ils n'abusent pas de la confiance tacite dont ils disposent dû à l'incapacité évidente du trône de suivre le moindre document mis en circulation par ces derniers.

Enfin, s'intègre aussi au Grand Secrétariat les "Justiciers" ou "Magistrats" qui représentent la justice de l'Empereur dans tout l'Empire, ce sont eux qui appliquent la loi, gèrent les litiges, punissent les coupables, arbitrent les querelles et amendent les malhonnêtes. Dans la foulée, il soumettent aussi des observations quand à l'application de la Loi et aux effets de celle ci dans leur zones de juridiction tout comme ils ont pouvoir si nécessaire de mener des "Inquisitions" contre d'autres fonctionnaires s'ils soupçonnent ces derniers de corruption ou autres malversations. Ils ont aussi à leur disposition le contrôle des forces de la Police d'état qui est un organisme semi-militaire détaché de tout avec liens avec l'armée et qui officie en tant que gardiens de la paix et bras armée de la magistrature afin d'interpeller des suspect, intervenir sur des scènes de crime ou assurer le maintient de l'ordre public.

Dès lors, le Grand Secrétariat dispose à sa tête de trois personnalités, le Chambellan qui pilote l'ensemble de la bureaucratie impériale, le Grand Secrétaire qui veille à ce que les rouages de la législation soient fluides et justes et enfin le Haut Magistrat qui est à la tête de la Cour de Justice de Beiyfon et dirige l'ensemble de la magistrature provinciale de même que les bourreaux et les forces de la "Police" d'état. Il est toutefois important de noter que hormis ces trois hauts fonctionnaires qui désignent leur successeur avec assentiment de l'Empereur, les membres du Grand Secrétariat, et ce peu importe le domaine impacté, ne sont pas désignés en interne en tant que tel mais à la suite des "Examens Impériaux", comme son nom l'indique un système d'épreuves tenues tous les cinq ans afin de pourvoir l'administration en membres compétents, généralement utilisé plus dans l'optique de renouveler cette dernière plutôt que de l'étendre.

Quoi qu'il en soit, le Grand Secrétariat et ses nombreux membres font peu de cas de la dualité entre les traditions et du progrès dans la mesure où tout ce petit monde se complait dans le Statu Quo actuel et les avantages qu'il tire à faire fonctionner l'Empire. La seule chose qui importe enfin de compte est que le Fils du ciel "tende l'oreille" afin d'écouter leurs sages conseils et les laisser gérer les affaires des Ushong, c'est ce qu'ils font de mieux après tout non ?



La Cour Impériale : Organisme orbitant principalement au sein de la Cité interdite mais pas que, il se compose majoritairement de l'ensemble des courtisans de l'Empereur, ce qui incorpore notamment les Dames d'honneurs, la Haute-Noblesse représentant les clans et familles majeures du pays mais aussi l'élite intellectuelle et notamment les grands ténors du Yantisianisme, les philosophes et professeurs les plus réputés ainsi que depuis peu des Nantis, qui sont de riches bourgeois tenant une bonne part de l'économie industrielle du pays. Dans ce lot l'on compte aussi les gouverneurs provinciaux qui sont de facto membre de la cour par défaut même si on les voit très peu ainsi que des hauts-gradés des Bannières, les armées régulière, traditionnelles et surtout archaïques du Trône Impérial.

De manière générale, il s'agit si ainsi de la plus pure représentation des traditions et du coutume, les portes-étendards du millénarisme et des vieilles voies. Ce qui est notamment illustré superbement du côté des Nobles qui disposent encore de la possession de nombreux domaines et même s'ils ne peuvent plus disposer de leurs propres troupes, ils tiennent tout de même une part non négligeable des revenues du secteur primaire de l'Empire mais surtout ont sous leur coupe des milliers d'âmes qui au delà de travailler pour eux se retrouvent souvent obligés par le chantage ou le "devoir" de servir plus encore leurs seigneurs et Dames. Bien que ces derniers soient en théorie assujettis à la loi impériale édictée par le Grand Secrétariat, leurs privilèges et le prestige de leurs noms ou encore leur fortune leur offrent bien souvent assez d'influence afin de courber celle ci au plus grand déplaisir des bureaucrates. Leur présence en tant qu'officier au sein des Bannières n'aidant notamment pas à les traduire en justice, loin de là même.

Les Nantis et les intellectuels ne sont cependant pas en reste de leur côté dans la mesure où à l'image de la noblesse Ushong, ils disposent eux aussi d'une grande influence sur les masses que ce soit par leur pouvoir financier et les emplois dans les cités qu'ils confèrent ou simplement par leur supériorité morale et les enseignements et réconforts qu'ils apportent via la parole. Les méthodes diffèrent dès lors, mais le résultat reste le même. Le bas peuple est sous influence. Ce qui est un grand atout afin de réprouver les progrès technologie et la "décadence occidentale" qui est un véritable affront d'après eux au trône du Dragon qu'ils soutiennent corps et âmes tant que cela sert leurs intérêts.



La Clique des Wang & L'armée de l'étendard écarlate : Bien qu'elle ne soit pas dans les faits ni officiellement une institution à part entière, la Clique des Wang a au cours des dernières années gagnés une influence importante au sein de l'Empire en rapportant les premiers succès militaires majeurs depuis des décennies pour l'Empire, se couvrant notamment de gloire en écrasant dans le sang les marionnettes d'un complot étranger visant à renverser l'Empire et dont les organisateurs n'ont pas encore été démasqué à ce jour. Les Wang, du nom du chef de leur groupe Wang Shao, un membre de la petite noblesse, sont entre autre un ensemble d'officiers et penseurs ayant fait leurs classes à l'étranger sur un modèle occidental contemporain.

Bien loin du système archaïque et décrépit de l'Empire ils ont pu ainsi se cultiver afin d'incarner le renouveau et l'espoir qu'un jour les Ushong retrouvent leur gloire passée et leur importance au sein du Nazum et plus encore. Soutenus autant financièrement que politiquement par de nombreux sponsors, leurs fameux amis qu'ils se sont fait durant leurs études au sein du vieux monde comme du nouveau, ils ont ainsi obtenu gain de cause auprès de l'ancien Empereur afin de mettre en place une expérience de création d'armée basée sur un modèle occidental. Cette aventure, largement décriée et méprisée par la majeure partie de la Cour, et considérée comme vaine et couteuse par la bureaucratie a cependant pu prouver sa nécessité absolue lorsqu'elle eut tout loisir de faire montre de sa puissance réelle en sauvant le trône du Dragon des griffes d'insurgés armés par des puissances étrangères. Ce alors même que les Bannières traditionnelles n'avaient même pas pu atteindre à temps la capitale impériale.

Cette démonstration providentielle et les soutiens externes à l'empire dont la Clique disposait a déclenché une véritable prise de conscience dans certaines franges de la population, bien que celles ci demeurent minoritaire, les idées de progrès et de réformes portées par les Wang ne sont plus autant décriés que auparavant et les classes moyennes des cités ainsi que celles délaissés et les sans avenir se rallient chaque jour plus nombreux à eux, que ce soit en cherchant à intégrer l'armée de l'étendard écarlate, les forces armées sous leur contrôle disposant d'un équipement et d'un entraînement moderne, ou en agissant à l'échelle locale dans les diverses composantes de l'économie. Les penseurs notamment pour ne citer eux ce sont lancés dans une vaste entreprise visant à éduquer les populations, et notamment les plus pauvres en finançant des écoles et usant de système de patronage et de tutorat spécialisé sur les esprits prometteurs qu'ils découvrent.

Idéalistes et patriotes, ils cherchent ainsi avant tout à restaurer un semblant de puissance pour l'Empire afin que plus jamais les Ushong ne subissent les abus, l'ingérence et les affronts qu'il a pu subir au cours des dernières décennies, voir même des derniers siècles. Bien qu'ils souhaitent plus que tout réformer et changer les moeurs, ils ne sont cependant pas opposés à un modèle impérial, bien au contraire ils considèrent ce dernier comme nécessaire mais devant lui aussi s'adapter aux impératifs de la nouvelle ère emmenée par l'an deux mille. L'influence et le factionnalisme étant les principaux maux sapant autant l'autorité impériale que permettant un mauvais usage de cette dernière, il convient alors de leur point de vue de réduire le pouvoir du trône au profit d'un parlementarisme naissant et accru qui se doit d'assister le Fils du Ciel dans sa tâche de régner sur les hommes, bien que ce dernier demeurerait un symbole d'union plus que jamais et qu'il conserverait un certains nombre de prérogatives notamment exécutives.



Principaux personnages :

Xin Tao, "Xuan", le Fils du Ciel [Trône du Dragon]

Wu Jesong, "La Sorcière, l'Impératrice Douairière [Trône du Dragon]

Wang Shao, le "Tigre Jovial", Maréchal de l'étendard écarlate [Clique des Wang]

Li Miao, "La Lame de Beiyfon", Général des Bannières [Cour Impériale]

Yao Liang, "L'âme de l'administration", Chambellan Impérial, [Grand Secrétariat]

Xin Xi, "L'égide de l'ordre", Haut Magistrat Impérial, [Grand Secrétariat]



Politique internationale :

L'empire des Xin, s'il fut autrefois fermé et hermétique à toute ingérence étrangère de manière générale n'est depuis bien longtemps plus qu'une "passoire" diplomatique, entendons par cela que à force d'ingérence étrangère et d'épuisement de l'administration associé à un dépassement clair et incontestable technologique, l'Empire Ushong n'a eut d'autres choix que de se faire violence et de s'ouvrir dans la plus absolue des mauvaises volontés.

Tous les observateurs internationaux s'accordent ainsi à dire que l'Empire est encore en grande partie archaïque et n'a rien à envier à ses formes antérieures des siècles passés sur de nombreux points. Toutefois, il est aussi vrai que ce n'est plus totalement le cas dans la mesure où l'influence de la Clique des Wang et les réquisitions perpétuelles autant de ses membres que de nombreuses puissances étrangères ont forcés les Xin à sortir de leur zone de confort pour accepter une mondialisation croissante qui, même s'ils refusent de l'admettre ouvertement, leur apporte de grands bénéfices aidant peu à peu ce pays d'un autre âge à rejoindre le banc des nations modernes capables de disposer d'arguments pour s'imposer à l'internationale.

Dès lors si l'on entends rarement les Ushong se féliciter de l'arrivée de touristes, diplomates, industriels ou toute autre étrangers, peu importe ses exploits, ils ne crachent pas non plus dessus, acceptant leur présence de plus ou moins bon gré en fonction des humeurs du jour. A quelques exceptions près cependant, incluant entre autres les autres nations du Nazum qui trouvent encore grâce à leurs yeux aigris et disposent d'un certains crédit auprès des hautes instances impériales. Il en va de même et bien au delà pour les nations encore tributaires, bien qu'elles soient désormais peu nombreuses, elles sont ce qui se rapprochent le plus "d'alliés", ce qui implique notamment que même si ces liens sont surtout symbolique en grande majorité, ils participent tout de même à maintenir des relations particulières et tout à fait cordiales car dans les heures sombres les vieilles connaissances doivent s'entraider face à l'adversité. Le Grand Duché de Transblêmie notamment pour ne citer que lui, un des plus vieux tributaires des Xin, se revendique encore aujourd'hui comme tel et ce malgré le déclin flagrant de la puissance impériale, ce qui offre au Grand Duc et à ses scions une influence et des accès en somme tout à fait unique au sein de la Cité Interdite que peu de nations peuvent se targuer de posséder.

Quoi qu'il en soit et ce peu importe ses ambitions et aspirations, l'Empire demeure cependant trop faible pour influer réellement au delà du continent du Nazum et limite donc ses déclarations et prises de position autant que faire se peu afin d'éviter de froisser ou de s'engager, attendant cependant que ce soit fait de même réciproquement ailleurs. Du moins, c'est "officiellement" la ligne directive, dans les faits le factionnalisme rampant et les querelles intestines offrent un degré variable à l'Empire sur la scène internationale et il n'est pas rare que les ténors influents de l'une des factions se disputant le contrôle de l'Empereur contredise les dires d'une autre.
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