14/07/2013
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[Validée] République sacrée et universaliste de la Mandrarika (NJ2)

Création de pays : Mandrarika


Généralités :



Nom officiel : République sacrée et universaliste de la Mandrarika
Nom courant : Mandrarika
Gentilé : Mandrarikan(es)

Inspirations culturelles : Mozambique, Somalie, Madagascar
Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : Malgache (inRP Mandrarikan)
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Somali

Drapeau :
Drapeau

Devise officielle : L'unité sans individualité
Hymne officiel :
Monnaie nationale : Mandrain(s)

Capitale : Mpiko

Population : 8 567 493 habitants


Aperçu du pays :



Présentation du pays :
La République sacrée et universaliste de la Mandrarika est une nation très récente puisqu’elle s’est fondée en 2004, après la pacification de régions autonomes afaréennes, jusqu’ici détenues par des seigneurs de la guerre. En effet à son commencement, l’actuel territoire de la Mandrarika comprenait la Kaluga et le Nobuna, deux espaces davantage géographiques plutôt que politiques. Des espaces territoriaux où les populations autochtones s’organisaient en micro sociétés et en petites cités-états. Ces cités-états étaient pour la plupart sous le joug de tyrans et chefs autoproclamés, protégés de leurs milices sans foi ni loi et ensanglantaient le quotidien des autochtones par des guerres tribales autour de l’accaparement des terres, des étendues agricoles, des cheptels ou simplement l’honneur.

Cependant et face à ce chaos ambiant, la Foi qui manquait à ces seigneurs de guerre finit par entretenir de nombreux émules au sein de plusieurs communautés, réunies sous l'Égide d’un homme-prêcheur chargé d’apporter l’harmonie en ces lieux. Nommé Mandrar Ier, le charismatique gourou fonda une province autonome qu’on appellerait “Mandrarika”. Présentée comme une terre d’espérance et d’harmonie entre les différentes communautés citadines, la micro-nation de Mandrarika a peu à peu chassé la barbarie pour installer l’absolutisme.

Effectivement assimilable à un havre de paix quand l’on compare le pays à ce qu’étaient la Kaluga et le Nobuna, la Mandrarika n’en reste pas moins une dictature exposée sous les traits d’une théocratie. Une théocratie dont le guide suprême s’accapare les interprétations officielles des textes divins, pour fonder une religion annexe aux plus célèbres d’entre elles, afin qu’elle soit l’extension de sa volonté et un outil de contrôle des masses.

Appelée le Caaganisme, cette religion est devenue le bras armé de l’identité politique totalitaire insidieuse portée à travers tout le pays. Sous couvert de la religion, la pensée contestataire est bafouée et l’exercice même de certaines professions, est rendu impossible au Mandrarika, à l’instar des métiers liés à la profession de journalistes et avocats...

Sur un plan strictement topographique, la Mandrarika apparaît toutefois comme un territoire très varié, assujetti à plusieurs climats entre le littoral et l’intérieur des terres.
Son climat principal est de nature tropicale et occupe le pourtour du littoral. Toutefois, des climats montagnards voire désertiques occupent le reste du territoire dans sa partie occidentale, centre-ouest.

Mentalité de la population :
La population ayant longtemps été soumise aux guerres claniques et tribales, elle identifie la situation actuelle comme un statu quo profitable à chacun, par l'évitement (ou ne serait-ce la limitation) des exactions perpétrées entre les citadins et les seigneurs de guerre de différentes villes. L'obscurantisme Caaganiste apparaît alors comme une alternative crédible, privant ses affiliés de réflexions portées sur la démocratisation du pays puisque l'harmonie entre les personnes règne et la présence résiduelle de seigneurs de guerre dans l'arrière-pays, finit de convaincre la populace que la sanctuarisation permise par la Mandrarika est une bénédiction.

Ce passif de côté, on peut résumer la société Mandrarikane comme un environnement régi par les castes, des classes sociales prédéterminées selon l'appréciation fournie par le guide suprême ou ses délégataires. De ce fait, des personnes préalablement positionnées au sommet de la société civile Mandrarikane, peuvent très vite en descendre si elles tombent en disgrâce face à la mauvaise personne et vice-versa, l'inverse est également possible. Là où le Caaganisme applique un despotisme arbitraire, il revendique un ascenseur social pragmatique où chacun peut briller sous couvert d'adopter une vision commune avec celle du guide suprême.

Une frange de la population est bien entendu régulièrement tentée de quitter le pays, d'exercer du prosélytisme au bénéfice d'une autre religion, de proposer une énième alternative politique au règne de la terreur imposé par les seigneurs de la guerre, mais le totalitarisme imposé par le Caaganisme amène les autorités religieuses à lourdement persécuter la dissidence, entraînant une déportation de celle-ci vers des centres de rééducation lorsqu'elle n'est pas tout simplement éliminée.

Toujours en voulant prétexter soutenir une société libertaire et aimante, les autorités religieuses Mandrarikanes ont promulgué une série de dogmes autorisant la polygamie et la polyandrie en société. Des manœuvres politiques habiles qui se destinent à satisfaire les besoins d'une élite noyée sous la luxure et les autres excès. L'élite mandrarikane va même jusqu'à l'application d'un droit de cuissage auprès des classes moyennes et pauvres du pays, en invoquant l'impérieuse nécessité de promouvoir la natalité, de favoriser les dons métaphysiques dont certaines élites s'estiment détentrices.

Place de la religion dans l'État et la société :
La religion rythme la vie mandrarikane, d'abord politique puisqu'elle décide des dispositions législatives applicables dans le pays, mais aussi professionnelle et privée car elle conditionne la réussite sociale en société, déterminant ce qu'est un bon ou mauvais citoyen sur la base de critères tous plus arbitraires les uns que les autres. Au Mandrarika, la religion est une instance décisionnaire unique dont la parole s'applique de façon unilatérale à tous les citoyens du pays. Néanmoins, il convient toutefois de préciser que la religion caaganiste est un détournement idéologique destiné à entretenir des classes élitistes, si bien que le culte caaganaiste est largement manipulé par une poignée restreinte d'individus parmi les moins fervents de toute la nation.


Politique et institutions :



Institutions politiques :
L'institution politique majeure du pays est le culte caaganiste, avec à sa tête le guide suprême Mandrar Ier. Les institutions politiques et religieuses sont par conséquent intrinsèquement liées. Rakoto Manorohanta (rebaptisé Mandrar Ier depuis son ascension) n'a pas été élu puisqu'il est le père fondateur du culte Caaganiste. Cependant, sa succession étant inévitable, il a prévu que les prochains mandrars soient désignés par la haute autorité du culte caaganiste. Les personnalités les plus éminentes de la société mandrarikane (essentiellement du culte caaganiste) portent des ornements et des inscriptions sur le visage le temps d'apparitions publiques, pour les légitimer auprès des populations et de la communauté.

Principaux personnages :

Portrait Mandrar Ier
Rakoto Manorohanta, Premier Mandrar (personnalité politique et religieuse de premier plan).


Portrait Gardien de la vertu du culte
Roméo Rabenja, Gardien de la vertu du culte caaganiste (personnalité religieuse de premier plan).


Portrait seigneur de guerre mandrarikan
Nizar Androkae, un seigneur de guerre surnommé "le Baron" (personnalité politique dissidente de premier plan).


Portrait Gardien de la vertu du culte
Alceste Pakatoabe, prêcheur dissident pour un caaganisme modéré et l'abolition des castes en société (personnalité religieuse et politique dissidente en exil).


Politique internationale :
Les grandes idées politiques du culte caaganiste de Mandrarika sont:
  • L'Homme n'est pas apparu sur Geokratos par le biais d'une intervention divine, mais extraterrestre,
  • Le peuple Mandrarikan est un peuple élu, chargé de sublimer l'espèce humaine par la vertu et son acceptation d'une hypothétique existence extraterrestre,
  • Le peuple Mandrarikan a une éthique de vie prônant l’épicurisme, c'est-à-dire qu'il ne trouvera son bonheur que dans la satisfaction de ses désirs les plus élémentaires (la polygamie, la polyandrie, la communautarisation des biens et des personnes y sont très développées),
  • Le peuple Mandrarikan se destine néanmoins au survivalisme, persuadé qu'il connaîtra une rencontre du 3e type et que l'orgueil des autres nations sera susceptible d'initier une guerre des mondes, à laquelle elles ne seront jamais prêtes,
  • Le culte caaganiste prône le suprémacisme des croyants de son culte sur les adeptes de l'athéisme et des religions du Livre,
  • Le culte caaganiste s'est donné pour mission et pour vocation, l'acculturation ainsi que l'assimilation des communautés pécheresses, qui par leurs actes et leurs pensées, causent du tort à l'humanité dans sa préparation spirituelle.
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