07/06/2013
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Activités intérieures en Novigrad

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Ce topic vise à caractériser des actions de la part du gouvernement novigradien sur le territoire novigradien, il peut parfois faire office de topic de réponse à des activités étrangères sur le sol du pays.
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« Depuis toujours la paranoïa sécuritaire novigradienne prend une place considérable dans le processus de l’appareil policier de l’État, ce sentiment limite paranoïaque s’est d’ailleurs longuement construit au fil des siècles qui composent la longue épopée du pouvoir centralisateur du territoire novirien. Cette volonté quasi éternelle du pouvoir local d’une surveillance généralisée peut s’expliquer non seulement par son histoire, en effet le territoire novigradien ayant été particulièrement propice aux révoltes, frondes et complots divers et variés, mais aussi par la nature profonde de sa répartition ethnique territoriale. Le multiculturalisme précoce qui mena très tôt le pouvoir antique novirien à accueillir et fédéré des populations aux mentalités parfois divergentes poussa rapidement le pouvoir à se munir d’une force capable d’éteindre les flammes de la contestation avant que celles-ci ravagent la stabilité populaire.

Dès l’antiquité, on retrouve donc des agents aux missions semblables à celles qu’occupent aujourd’hui les agents de la célèbre mais mystérieuse police secrète novigradienne. Ces gardes prétoriens qui défendaient fut un temps les Basileus qui administraient le territoire sous l’occupation rémienne, se voyaient parfois affublés d’une mission de contre-espionnage. Ce développement de la lutte intérieure n’empêcha pas néanmoins l’avènement d’une guerre d’indépendantisme qui mena à la libération de l’antique République Hellénique de Novir. Toutefois la tradition de la surveillance des masses était née et elle fut par la suite adoptée par les régimes qui succédèrent à l’Etat hellénique. Sous l’ère de la Grande-Principauté de Novigrad qui resta en place jusqu’au début du XIXème siècle, la police secrète se développa au profit de l’aristocratie princière, l’influence de cette institution progressant toujours plus au cœur des institutions politiques tandis que l’ère moderne ouvrait à de nouvelles possibilités. Finalement c’est la révolution communiste qui permis l’ajout d’une nouvelle dimension à cette institution qui fut l’une des seules à survivre à l’ère soviétique. L’intensification de la surveillance nationale, la compétence de lutte idéologique et l’autonomie qui furent accordés par le Parti Unique à la nouvelle police secrète propulsa celle-ci sur le devant de la scène sécuritaire nationale. À tel point que cette dernière participa d’ailleurs à l’émergence d’une contre-révolution trahissant pour l’occasion l’ancien régime socialiste.

Aujourd’hui bien que la structure organisationnelle de la police secrète soit encore très inspirée de sa forme soviétique, son autonomie s’est vue entravée par l’insertion du Chancelier comme figure dirigeante liant ainsi la Direction des Services au bon vouloir de l’exécutif fédéral. L’aventure historique de la police secrète laisse néanmoins des traits culturels qu’on retrouve encore à l’heure actuelle dans la Loi fédérale, ne serait-ce que du fait de la légalité de l’espionnage domestique pour l’État. La police secrète est donc toujours une force crainte qui utilise son budget conséquent et les moyens technologiques mis à sa disposition pour contrôler et surveiller l’ensemble de la population locale tout en n’hésitant pas à collaborer parfois avec la mafia endémique qui s’est propagée dans le pays avec l’arrivée du libéralisme. Cette institution pragmatique est aujourd’hui l’épine dorsale de la stratégie de stabilité intérieure de l’entité fédérale. Mais quelles sont les limites de son champ d’action ? Aucune. » - Extrait de « De l’histoire de l’espionnage novigradien, Vol II », Dr Julian Konstantinos, Département des Sciences Politiques de l’Université fédérale d’Elassa.

[08 Mai 2006 – Novigrad C.F]

Ce matin-là, les bureaux de la DRN fulminaient de vie tandis que les employés administratifs de la direction se démenaient au travail. Depuis la ratification des réformes du gouvernement fédéral qui visaient à ouvrir le pays à une sélection de nationalités triées sur le volet, les agents de la DRN étaient débordés par les missions des services intérieurs. Bien évidemment l’ouverture du pays ne devait pas signifier un « open-bar » pour les services d’espionnages étrangers, cela avait été une volonté claire du Chancelier. C’était finalement dans ce cadre opérationnel que se déployait l’impressionnant dispositif de surveillance nationale, celui-ci consistait en un vaste réseau de contre-espionnage profitant d’une augmentation conséquente du budget depuis que le nouveau gouvernement était en place. L’usage régulier des écoutes téléphoniques parfois même aléatoires ainsi que la surveillance généralisée sur le net novigradien et même sur les réseaux sociaux nationaux permettaient aux agents techniques de la DRN de dégager un flux important de données. Le fichage était finalement une norme dans le service, on listait les citoyens sans aucune forme de contrôle institutionnel et en fonction de critères parfois très précis. L’utilisation des caméras des différentes municipalités permettait d’ailleurs aisément des processus de reconnaissance faciale. Cet outil restait néanmoins relativement méconnu au sein de la population, c’était le genre de technologie que la DRN ne partageait même pas avec la police fédérale. On craignait bien évidemment un scandale du côté des médias, c’est pourquoi on s’activait en arrière-plan pour étouffer toutes les éventuelles fuites. La collaboration avec la mafia locale aidait d’ailleurs considérablement les affaires intérieures, en échange elles fermaient parfois les yeux.

Le bureau du Directeur-Général était particulièrement impressionnant, vaste et luxueux, il prouvait l’importante position qu’occupait le haut-fonctionnaire dont la nomination était l’œuvre directe du chef de l’état. Face au vieil homme se tenait un autre homme, celui-ci flanqué d’un long manteau noir et d’une petite barbiche brune mal taillée, semblait se remettre d’une nuit agitée. S’observant l’un et l’autre, silencieux, la tension était palpable dans la pièce. Le directeur-général fut finalement le premier à rompre le silence.

« Vous avez fait le bon choix, Konan. Votre succès lors de l’arrestation du leader indépendantiste Vitali Klisco est la preuve que votre place est ici avec nous. Je suis ravi de votre décision d’accepter notre offre, nous avons besoin d’hommes comme vous ! » Dit-il l’air véritablement satisfait. Face à lui l’homme restait silencieux. « Hmm… Très bien, allons droit au but. C’est votre premier jour dans la vieille maison alors je vous épargne la paperasse pour aujourd’hui. Nous passerons donc directement à votre première affectation en tant que chef d’équipe de la police secrète. Et celle-ci n’est pas des moindres ! » Annonçait-il tout en tendant un épais dossier au nouvel agent. « Depuis quelques temps, notre agent extérieur en Listonie nous indique sentir une surveillance accrue à son encontre. Il a donc été admis après consultation auprès de nos experts que les autorités impériales avaient d’éventuels soupçons envers la réelle mission de notre agent sur place. C’était un risque que nous avions de toute façon pris en compte, néanmoins après une analyse poussée des dernières décisions des autorités listoniennes, il est très fort probable que ces derniers tentent une vengeance, leur impulsivité est d’ailleurs très célèbre sur la scène internationale. Bien évidemment tout cela n’était qu’une théorie de nos services enfin jusqu’à avant-hier… En effet, nos écoutes ont révélé des échanges inhabituels entre les ressortissants ayant des origines listoniennes. Cela éveille notre curiosité alors vous savez ce qu’il vous reste à faire. Si quelqu’un tente de recruter des espions sur notre sol, attrapez-le, vous avez carte blanche. » Carte blanche, cela voulait tout dire, un léger rictus traversa le visage de Konan, il espérait un peu d’action à venir.
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pavillonONC


Marine fédérale Novigradienne


Au large de la base navale de Sovinor - Octobre 2007



Pour la première fois de son histoire, l’ONC déployait sa puissance navale aux yeux du monde. C’était évidemment une bonne nouvelle pour les démocrates à travers le globe terrestre, l’alliance capitaliste commençait à prendre forme. On ne pouvait aujourd’hui que prendre en considération la nouvelle tournure géopolitique mondiale qu’engageait une mobilisation commune de plusieurs des grandes puissances de l’organisation des nations commerçantes. Ces manœuvres qui s’organisaient près du littoral novigradien, elles étaient une réponse ferme face aux tensions qui éclataient dans le Grand-Nord et qui menaçaient désormais l’ensemble de la stabilité du continent. Pour l’instant, l’Alguarena et le Lofoten avaient répondus à l’appel, les flottes occidentales venant s’ajouter aux navires novigradiens qui s’étaient rassemblés au large de la base navale de Sovinor, la principale infrastructure militaire navale du pays. L’opération était bien évidemment chapotée par l’Etat-Major Interarmées de Novigrad, ce dernier s’assurant du ravitaillement de tout ce beau monde. C’était finalement un message fort à l’encontre des nations malveillantes qui rêvaient de semer la graine de l’autoritarisme en Eurysie. Pour l'instant, les autorités attendaient la réaction des autres états-membres de l'ONC, d'importantes manoeuvres étaient à prévoir.

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