07/06/2013
07:49:00
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[RP]Le terrorisme en Loduarie..... Que de problèmes

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Quelle heure était-il déjà ? Mmmmm, ça allait. Encore un dossier à finir, et ce serait terminé. Enfin la pause tant attendue après tant de travail ! Il se souvenait encore de la journée d'hommage. Une belle journée, bien émouvante. Mais que de responsabilités ! Son poste de secrétaire général s'était avéré compliqué quand il l'était devenu, mais c'était pire encore ! Bref, que des emmerdes en ce moment, en plus !
Mais il devait continuer à travailler, malgré tout.

Quelqu'un toca à la porte.

Entrez ! dit Lorenzo, occupé à signer un texte.

Il s'agissait d'un agent des SSF.

L'agent : Camarade secrétaire général ?

Lorenzo : Oui ?

L'agent : je..... J'ai une dure nouvelle à vous annoncer.

Lorenzo : Pourquoi cela ne devrait même pas m'étonner ? Allez-y, dites.

L'agent : un centre d'armement est attaqué par des terroristes, camarade, et leurs conditions sont simples : ils veulent la démission du gouvernement.

Le secrétaire général leva la tête, et soupira. Mais qu'est ce qu'ils pouvaient soûler, ces terroristes !

Envoyez l'armée, et qu'on en finisse, finit il par dire.

L'agent : j'ai également un rapport du QG central du SSF, camarade.

Lorenzo : un rapport ? Fais voir ça.

L'agent lui passa le rapport, qu'il commença à lire.
Au fur et à mesure de sa lecture, son sourire.... s'étirait. Il avaient de quoi, mais oui, tout était parfait !
Il dit à l'agent, avec précipitation :
Dit à tes supérieurs que je leur donne l'ordre d'activer le protocole 46a-7 le plus vite possible !

L'agent fila immédiatement.

Lorenzo se leva, et alla devant la fenêtre. On voyait la place de l'égalité, l'endroit où il était rentré en triomphe avec le peuple au grand complet, le jour de la libération le jour où ils avaient défait le fascisme, le jour où ils avaient mis fin, le peuple et lui, à la terreur du fascisme.
Il comtempla quelques minutes la place, avant de retourner à son bureau. Il avait un discours à préparer, maintenant.
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Lorenzo baissa son arme. Il contempla le sol, constellé de sang et de cervelle. Un nouveau meurtre, super. Il n'avait que ça à faire. Tuer des fascistes par là, puis d'autres encore derrière.... Ça faisait combien maintenant ? Ah, oui, 234. Le 234ème mort. Il fallait dire qu'il l'avait cherché. Tuer une femme sans défense, en plein milieu de la rue... Pauvre fou. Les fascistes n'avaient vraiment aucune jugeote. Ils tuaient comme ça, sans prévenir, sans excuses. Bam, un tir, et c'était fini. Certes, Lorenzo avait toujours fonctionné comme ça lui aussi. Dix morts pendant les années sombres, 215 pendant la guerre, puis neuf après la guerre. Mais la différence était bien présente : Lorenzo ne tuait pas sans raison. Il tuait par vengeance. Par souci de justice. Les fascistes n'étaient que des insectes insignifiants. Faciles à éliminer, lâches mais très énervants. Alors il fallait purger. Et encore. Et encore. Et encore.
Il se dirigea vers la caméra. Il l'avait trafiqué de manière à se qu'elle s'arrête si Lorenzo tirait. Il regarda... La vidéo était là. Il l'envoya sur son ordinateur, puis il se chargea d'envoyer la vidéo au Transblêmes. Ces connards. Les pires des pires. Lorenzo aurait adoré pouvoir voir leur chefs en face, dans les yeux, puis leur coller une balle. Et recommencer. Jusqu'à ce que le monde ne contienne plus aucun fasciste. Il posa son arme sur son bureau, et commença à la nettoyer. Le sang avait éclaboussé en partie le canon. Il regarda le cadavre de Marc Korl. Wow, les dégâts étaient bien plus grands que prévus. Sur plus d'un mètre, le sang de Marc Korl s'était étalé. Une grosse flaque de sang se formait sous son corps. Lorenzo rechargea son arme, puis alla voir le cadavre. Il fallait bien nettoyer.

Quelqu'un rentra.

Camarade secrétaire général, salutations à vous. J'espère que vous... Mais qu'avez vous...

Oh, salut, camarade Pierre-Antoine. J'espère que ça va. Oh, ça c'est rien, juste un fasciste.

Il s'agissait du camarade Valerianovich Pierre-Antoine, directeur général du Département de l'Espionnage Loduarien, le DEL. Quelques minutes plus tôt, Lorenzo avait exigé qu'on lui amène le "traître Transblême" afin de discuter avec lui. Aussitôt, Pierre-Antoine s'était déplacé rapidement pour voir ce qui se passait. Trop peu rapidement, apparemment.

Mais... Pourquoi avoir fait ça... ?

La vie est dure. Si on veut survivre, il faut se battre continuellement. Et parfois, on perd. Nous sommes en guerre contre les fascistes. Je leur ai déjà dit : je les tuerais tous, sans exceptions.

Mais... Et ses infos...

Au diable les infos ! Ils ne méritait pas de vivre, annonça Lorenzo, tout en commençant à nettoyer le sol. Tu sais, parfois certaines décisions doivent être prises. Des décisions dures, certes, mais nécessaires. Tu connais notre proverbe : "À la guerre la guerre, et à la mort la mort".

Mais...

Arrête avec tes "mais...". C'est comme ça, et il est mort maintenant. De plus, la vidéo est envoyée au Transblêmes, alors c'est trop tard, n'est-ce pas ?

Euh, oui...

Hé bien, parfait ! Maintenant, ne parlons plus de ça, et célébrons cela autour d'un verre de Vodka !
À la gloire du communisme !


Lorenzo et Pierre-Antoine burent un peu de Vodka, puis le directeur général du DEL partit sans un mot. Lorenzo continua a nettoyer. Visiblement, il y en avait pour longtemps. Raaaaahhhh, ils trouvaient toujours un moyen de faire chier, ces fascistes, même dans la mort...
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