CABINET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DE LODUARIELettre à l'intention du Général Leopoldo Sapateiro, actuel chef d'état de la République d'Union Nationale du Pontarbello et Général de L'ANPL.
Général Leopoldo Sapateiro, salutations. Je pense que vous devez me connaître; en tant que qu'ancien Commandant Général de l'armée révolutionnaire Loduarienne et actuel Chef Militaire de toute l'armée Loduarienne également, je ne suis pas inconnu dans le monde militaire actuel. Et vous, en tant que militaire digne de ce nom, vous savez que la négociation est une part importante de ce que nous faisons dans la vie de tous les jours. J'ai appris, par le biais de votre presse, que l'enclave Pharoise présente à vos frontières avait été investie par votre armée et avait été reconquérie. Je suis partagé entre deux émotions. Soit je vous félicite pour avoir réussi un énième coup de force au Pontarbello, soit je finis par céder à la raison et je me demande quelle mouche vous a piqué. Sérieusement, vous rendez vous compte de l'ampleur des dégâts que vous allez provoquer ? Notre monde, qui sombre toujours plus dans la peur d'une guerre mondiale, se voit maintenant à nouveau rajouter un point chaud ? L'attaque des soldats Pharois, présents sur un territoire qui leurs appartient, car oui, ce petit bout de territoire que vous leur avez volé leur appartenait, représente une violation de l'intégrité du Syndikaali. Pensiez vous que, après votre petit jeu où vos unités se sont apparemment couvert de gloire en éliminant une force bien moindre, que tout allait rentrer dans l'ordre et que tout le monde allait passer l'éponge, ni vu ni connu ? Pensiez vous que personne ne réagirait une nouvelle fois contre le Pontarbello, de manière toujours plus violente et efficace ? Le pensiez vous vraiment ?
La réalité est dure à accepter, mais elle est ainsi. Je ne dis pas que vous aviez tord de vous défendre face à la Corbarcie ou face aux brigades solaires. Je dis que vous aviez tord d'attaquer le Syndikaali. En menant cette opération, vous venez de prouver au monde que vous n'êtes plus qu'un état belliqueux sans véritable diplomatie, qui préfère frapper que parler. En menant cette opération, vous risquez de précipiter le monde dans une guerre avec une ampleur sans précédent, qui finirait par opporter la ruine et le désespoir à tous les peuples qui se verraient embarquer dans la danse.
Alors, je vous le dis et je vous le demande : vous avez le pouvoir de stopper toute cette mascarade. Rendez au Syndikaali ses soldats et se morts, et ne les humilier pas plus qu'il ne le faut. Nous sommes tous les deux des militaires, et nous savons que le respect entre militaires, soyons nous ennemis ou pas, et d'une importance cruciale.
N'hésitez pas à me recontacter.
Veuillez accepter l'expression de mes sentiments les plus distingués,
Geraert-Wojtkowiak Lorenzo, secrétaire général de la Loduarie communiste
