05/07/2013
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[VALIDÉE] République Nationale-Socialiste de Maronhi

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Création du Pays : Maronhi


Généralités :

Nom officiel : République Nationale-Socialiste de Maronhi
Nom courant : Maronhi
Gentilé : Maronhien(s), Maronhienne(s)

Inspirations culturelles :
japonaise, coréenne, hmong, chinoise han, amazoniennes
(Révolutions et dictatures nationalistes ou socialistes asiatiques/latino-américaines + République d'Ezo + Shogunat Tokugawa + Chine impériale)

Situation géographique :



Langue officielle :
Créole maronhien (Créole unifié de Maronhi)

Autres langues reconnues :
Dialectes autochtones

Drapeau :

Le Wajiru okoa-kurow na, littéralement "L'alliance des anciennes et des nouvelles voies."

Drapeau Maronhi
Devise officielle :
"Elle est du grand bois et partira avec lui."

Hymne officiel :

"Faisons de notre mieux." :

Monnaie nationale :
Ikkō (IK) ou (१)

Capitale :
Siwa

Population :
17,2 millions d’habitants

Aperçu du pays :

Présentation du pays :

Histoire :
La Maronhi est le résultat d’un regroupement de comptoirs coloniaux de Nazum formant une première république à l’aube du XVème siècle. D’abord oligarchique, cette république se démocratise au tournant du XIXème siècle avant de laisser proliférer les pègres étrangères sur son territoire. C’est aussi au courant des XVème et XVIème siècles que les frontières sont repoussées dans les terres jusqu’aux montagnes, et que la population autochtone est intégrée de force au pays. Les colons se mélangent alors aux autochtones, réduisant la population purement indigène de 65% en 1600 à 25% en 1900. Dans les années 1920-1930, la République perd peu à peu le pouvoir face à des groupes privés placés sous la tutelle de chefs de pègres. La corruption, la violence et la mauvaise gestion des ressources du pays mènent dans les années 1940 à un mécontentement généralisé puis au début d’une guérilla dès 1948. Après de longues années de guerres dans la jungle et la montagne, la guérilla qui s’est mutée en guerre civile sanglante, s’achève en 1962 avec la prise de Siwa par les révolutionnaires et l'exécution du dernier président. C’est ainsi que Khoro Kouyouri est chargé cette même année de la défense du peuple maronhien par un conseil constitué des leaders de la Révolution.
Khoro entreprend rapidement des réformes radicales : prohibition des jeux d’argent et de la prostitution, démantèlement des réseaux criminels, inauguration d’un système éducatif tendant à offrir une éducation à tous, nationalisation des entreprises, développement des régions enclavées, etc. Pendant près de soixante ans, le pays se referme sur lui-même et n’évolue que lentement. Les années 80 voient tout de même pointer une première phase de libéralisation, économique et sociale. À l’aube de l’an 2000, Khoro nomme sa petite-fille, Awara Kouyouri, pour prendre sa suite, ce qu’elle fera bien assez tôt.


Géographie :

La Maronhi se situe sur le continent de Paltoterra. Elle est recouverte à 85 % de son territoire par une épaisse forêt équatoriale appelée “grand bois”, et jouit donc d'une biodiversité exceptionnelle. S’étendant sur 454 671 kilomètres carrés, elle bénéficie d'un climat équatorial humide. Ses variations sont liées aux oscillations de la zone de convergence intertropicale, qui résultent du contact de différents anticyclones. Au niveau mondial, la Maronhi est l'une des régions les plus humides au monde, les précipitations variant de 1 800 mm à 4 200 mm par an. Sa façade océanique lui confère une bonne stabilité climatique. La température annuelle moyenne est de 27 °C. Elle ne diffère en général que de 3 °C du mois le plus chaud au mois le plus froid. Les amplitudes sont faibles sur la zone côtière et un peu plus marquées à l'intérieur. Les grands fleuves sont les principaux axes de pénétration à l'intérieur du pays. On peut aussi noter la présence de savanes sur la côte, de marais à l’intérieur du pays et de montagnes sur les frontières nord et est, qui représentent ensemble 15 % du territoire. La population se concentre essentiellement sur la côte et le bord des fleuves, mais il existe cependant des dizaines de villages dans la forêt et les montagnes qui concentrent notamment les peuples autochtones. Enfin, la Maronhi est dotée de deux grandes îles hautement contrôlées, l'une abritant une base militaire conséquente, l'autre un célèbre bagne.


Mentalité de la population :

La population est discrète, travailleuse, patiente et mesurée. Attachés à la tradition, les Maronhiens se méfient de l'étranger plus pour la menace que constitue son mode de vie que par racisme. La courtoisie y est une norme que tout un chacun doit acquérir depuis la petite enfance, et qui cache bien souvent une profonde réserve de sentiments. Mais bien plus que de la simple courtoisie, les Maronhiens ont construit une société sur-mesure pour leur discipline jusqu'au-boutiste, qui se traduit notamment dans l'éducation par un enseignement rigoureux des arts militaires, des techniques de survie, de sports en tout genre, de pratiques artistiques variées, de l'éthique, de la philosophie, de la mystique, de la morale, etc. Il est également mal vu de faire preuve de moins de rigueur que la moyenne.

Place de la religion au sein de l'État :

La Maronhi baigne dans une forme de religion folklorique à tendance animiste doublée d’un culte de dieux et d'ancêtres, découlant tous deux de la période pré-coloniale. Cette spiritualité omniprésente imprègne la vie quotidienne, transcende les différentes écoles philosophiques existantes, sous la forme d’une culture qui tend à devenir commune, d’un attachement aux traditions et sert de référent à l’identité collective. Il n’existe ni livre saint, ni institution religieuse structurée, mais des sanctuaires et temples où la population a pour coutume de remercier les esprits, les dieux, les ancêtres, les bouddhas, ainsi que des écoles religieuses, des monastères. Depuis l'instauration du régime socialiste en 1962, le Gran Man est considéré comme “gardien des valeurs” et de la religion d'État : rôle symbolique consistant généralement à organiser les grandes fêtes païennes et agir comme grand prêtre. À noter que ces fêtes païennes se manifestent par des grands défilés mêlant soldats, bonzes, prêtres et civils où les esprits et les dieux sont mis à l’honneur. Certains courants éthiques jouent également une place prépondérante : bouddhisme zen, taoïsme, etc. Le sort des religions "extérieures", c'est à dire pas encore admises sur le sol maronhien, est quant à lui peu envieux en raison de la surveillance accrue des frontières et de l’interdiction stricte de toute forme de prosélytisme qui viserait à promouvoir une religion étrangère.

Politique et institutions :

Institutions politiques :

• Gran Man : Cette charge correspond au rôle de chef d’Etat et confère des quasi pleins pouvoirs en théorie. Dans la pratique, les droits conférés aux Maronhiens comme le Droit à l'insurrection prévalent sur les charges de chef d’Etat et obligent ce dernier à la magnaminité.

• Conseil restreint : Groupe composé d’un nombre de sièges changeant, ordinairement limité à une poignée de personnes ayant pour charge de conseiller le Gran Man en toute circonstance. Nommées par le celui-ci pour une durée indéterminée, ces personnes sont choisies soit pour une qualification particulière (ex : militaire, économique, géopolitique, etc), soit pour leur sagacité et leur sagesse.

• Conseils coutumiers : Il en existe un pour toute commune de plus de 2500 habitants majeurs (à partir de 23 ans). Ces conseils, composés de 8 membres, sont élus au suffrage universel tous les 9 ans afin de proposer des projets communaux votés eux-aussi au suffrage universel. Le conseil élit également l’un de ses membres pour représenter la commune à l’Assemblée des Man.

• Assemblée des Man : Comprenant actuellement 487 sièges, l’Assemblée grandit à chaque création de commune. Les Man proposent et votent les lois qui sont acceptées sans contrôle d'instance extérieure, excepté par le Gran Man veillant au respect des lois et des mœurs et qui peut ainsi mettre son veto.

• Tribunal d’Etat : Siège de la magistrature judiciaire composé de 9 juges obligatoirement diplômés, et tirés au sort parmi une liste de volontaires pour 9 ans. Ces juges prennent en charge les affaires les plus importantes. À noter que la justice jouit d'une procédure inquisitoire qui peut mettre en cause n'importe quel Maronhien, y compris le Gran Man.

• Tribunaux populaires : Siège provisoire composé de magistrats et pouvant être créé à tout moment dans une commune pour répondre à un quelconque délit ou tout autre litige. Ces tribunaux sont composés de 7 jurés tirés au sort parmi les habitants et présidé par un membre du Conseil coutumier.


Principaux personnages :

Khoro Kouyouri : Ancien militaire, il rejoint la guérilla dès 1948. Il contribue à la victoire des insurgés sur les forces de la Première république puis est désigné à la tête de la République Nationale-Socialiste de Maronhi. Il occupe la charge de Gran Man de 1962 jusqu’à sa mort en 2002.
Awara Kouyouri : Petite-fille de Khoro Kouyouri, elle est nommée par ce dernier pour lui succéder.

Politique internationale :

La Maronhi a ceci de constant de se placer diplomatiquement et politiquement sur une troisième voie, à chercher l'équilibre dans ses alliances pour mener sa politique contre le mondialisme. Discrète sur la scène internationale sous le mandat de Khoro Kouyouri, la République Nationale-Socialiste de Maronhi se fait davantage remarquer depuis l’investiture d’Awara Kouyouri. Cependant, les visites officielles de la Gran Man à l’étranger restent plus qu’exceptionnelles. Cette dernière, d’une nature quelque peu ambitieuse, cherche à ouvrir son pays au commerce afin de se doter d’une défense moderne, particulièrement vers le Nazum, dans l'espoir aussi de redynamiser une production matérielle, cultuelle, intellectuelle, etc, nazumie. Autrement, la Maronhi ne cherche absolument pas à se mêler de la politique étrangère puisque fermement attachée au principe de souveraineté. Il semble bien que ses intérêts ne puissent être entravés par quelques considérations pour les droits de l'Homme en dehors de son propre territoire.
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Bienvenue !

Rien à redire sur le fond et la forme de ta fiche. Tu as bien intégré le background et le voisinage. Avec le Grand Kah, vous pourrez harmoniser votre histoire et votre culture qui présente quelques similarités.

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