Le Citoyen Ministre Sakari (
nom de famille administratif : Mikkonen) est né le 9 octobre 1985 dans la banlieue de Kanavaportti. Deuxième fils de la Citoyenne Elina et du Citoyen Kalevi, ses parents sont tous deux enseignants, sa mère dans le primaire et son père dans le secondaire. Il est également un lointain descendant d’Ale Suuvï, Intendant aux finances sous le règne du Roi Ahti de 1766 à 1807. Lors de la révolution de 1820, sa famille s’exile vers le sud avant de revenir, quelques années plus tard, à la fin des troubles.
Les lointaines origines albiennes du Citoyen Sakari ont été un sujet de commentaire lors de son arrivée en poste au ministère de la Défense territoriale, ajoutée au fait qu’il ne porte pas le titre de capitaine et à son jeune âge. Bien qu’il s’agisse d’un non-sujet pour une grande partie de la population, son profil atypique a tout de même fait l’objet de controverses, notamment portées par l’Amirauté pour des questions de compatibilité des cultures militaires pharoises et albiennes (cf. partie
Critiques et controverses).
Le 13 février 2005, à l’âge de vingt-et-un ans, le Citoyen Sakari est élu ministre de la Défense territoriale lors d’élections anticipées pour succéder à la Capitaine Ministre Irja, embourbée dans le scandale militaire du détournement du Kauhea par les pirates rouges. Porté par une liste de coalition du Parti Communiste Pharois et du Front de Défense Océanique, il est le troisième plus jeune ministre à avoir été élu au Syndikaali, après la Citoyenne Lisii (19 ans) et le Citoyen Esa (4 ans) dont l’élection a été annulée dans la foulée.
Enfance / adolescenceLe Citoyen Sakari étudie de l’élémentaire jusqu’au lycée dans le même établissement : la vihreä lehti, une école pour jeunes urbains dont une partie de la pédagogie est axée sur l’éducation à l’écologie et à la nature. Le Citoyen Sakari passe beaucoup de temps à découvrir la faune et la flore marine, mais également celle des marécages de Suo où il fait plusieurs voyages de découvertes tout du long de sa scolarité. Manifestement satisfait de la coloration de son éducation, il choisit de se maintenir dans l’école jusqu’à la fin de ses études à 17 ans.
Elève moyen, il se démarque par sa gentillesse et une certaine capacité à fédérer ses camarades ainsi qu’un sens des responsabilités remarqué son âge. A l’initiative de plusieurs projets au cours de sa scolarité, il monte deux associations, la première à 13 ans vise à ramasser les déchets sur les deux plages de la Langue, la seconde est une association de comptage et défense des oiseaux marins, encore trop souvent chassés par les Pharois à des fins alimentaires.
Sa première expérience associative l’initie, d’après son propre témoignage, à l’impact des activités humains sur la nature. La différence entre les deux côtes de la Langue est en effet souvent cité comme un cas d’école des effets délétères d’une politique trop permissives du secteur de l’industrie navale sur les écosystèmes. La côte est de la Langue est ainsi bien moins riche en biodiversité du fait des activités intenses de l’industrie pharoise, tandis que la côte ouest est pour sa part largement plus luxuriante. Au point que le canal de Kanavaportti face l’objet de contrôles et de filtrages réguliers pour ne pas contaminer une mer avec l’autre.
Service militaireSon certificat d’étude obtenu, le Citoyen Sakari choisit d’enchaîner directement sur son service militaire qu’il effectuera de 17 à 19 ans. C’est précisément à cette époque que le Syndikaali s’ouvre au reste du monde ce qui permettra à Sakari de faire partie des premiers conscrits à
réaliser un tour du monde sur les navires-écoles pharois. Une « expérience marquante » pour sa génération qui contribue à lui « faire ouvrir les yeux sur les autres cultures » d’après ses propres dires.
Le service militaire pharois n’est pas seulement une formation aux armes, il s’agit aussi de s’éduquer à la citoyenneté et à la politique. N’ayant rien perdu de ses convictions, le Citoyen Sakari profite de la proximité de ses pairs pour se rapprocher de cercles de réflexion issus de la gauche libertaire d’inspiration marxiste. Il essaye d’y injecter des notions de défense de l’environnement et voit dans la planification d’État le seul moyen de concilier productivisme et sauvegarde des écosystèmes.
C’est le passage des navires écoles en Aleucie puis au Paltoterra qui participeront à forger plus concrètement son imaginaire politique, jonction entre « progrès humain et respect de la nature ». Une conception relativement nouvelle et portée depuis quelques décennies tout au plus par les nouvelles générations, dans un pays historiquement industrieux et dépendant des énergies fossiles telles que le gaz, le charbon et le pétrole.
Entrée en politiqueSon service effectué, le Citoyen Sakari intègre le Front de Défense Océanique, à l’époque le seul parti se revendiquant « écologiste » dans un Syndikaali loin d’être acquis à ces thèses. De fait, comme son l’indique, le Front de Défense Océanique articule sa rhétorique autour de la défense de la faune et de la flore marine, seule corde capable, à l’époque, de sensibiliser l’opinion publique aux concepts de développement urbain et d’industrie raisonnée.
Si le succès électoral n’est pas immédiat, il bénéficie toutefois d’une forte mobilisation de la jeunesse qui porte le FDO et ses officines entre 8 et 10% aux élections régionales et syndicales. Surtout, le dynamisme militant tranche assez spectaculairement avec les partis bien installés et en pleine fébrilité politique alors que le Syndikaali commence à prendre de l’importance sur la scène internationale.
Le FDO a l’avantage d’être un parti neuf dans un monde neuf ce qui lui donne de l’élan et de la visibilité, ses thèses nouvelles pour les Pharois trouvant un écho particulier dans une société en pleine remise en question. Paradoxalement, le Syndikaali fait le choix de l’urbanisation, de la bétonisation et de l’industrialisation rapide, à cette époque, porté par une dynamique de rattrapage à échelle mondiale.
Le Front de Défense Océanique est le premier parti à alerter sur les choix faits à cette époque, arguant que certaines décisions stratégiques engageront le pays pour les prochaines décennies et que le débat doit être mené avant d’aller trop loin pour éviter les effets de clapet. Même si elles restent sans grandes conséquences, ces alertes ont le don d’attirer l’attention des médias, le FDO étant le seul parti à proposer une alternative entre l’industrialisation à marche rapide ou le repli national porté par les factions conservatrices.
Le parti étant jeune, Sakari grimpe rapidement les échelons en commençant dans un premier temps comme chef de la section de Kanavaportti où il habite toujours, puis il se rend à Pharot participer au Collège de la Préservation, un regroupement d’écologistes venus de tout le Syndikaali pour proposer un plan de développement respectueux de l’environnement.
Sakari y défend une ligne planificatrice appuyée sur l’action de la puissance publique, à rebours du modèle décentralisé et libertaire en vigueur au Syndikaali. La motion qu’il porte est votée par un peu plus de la moitié du Collège qui commence alors à plancher sur un programme en vue des élections ministérielles et législatives de 2006.
Élections ministérielles de 2005La démission de la ministre Irja et la tenue d’élections ministérielles anticipées prend le FDO de court qui n’a pas encore eu le temps de finaliser son programme. Faute d’avoir pu organiser une primaire, le Citoyen Sakari est désigné par défaut pour porter la voix de l’écologie, sans grands espoirs de succès. Le contexte n’est en effet pas très favorable, sur le papier, l’élection du ministère de la Défense territoriale se prête plus à la désignation d’un capitaine qu’à des débats économiques et sociaux.
Le FDO y va cependant. A la grande surprise de tout le monde, les thèmes de Sakari réussissent à se démarquer dans les débats. Son approche planificatrice entre en effet en résonnance avec les grandes transformations industrielles que vit le Syndikaali depuis 2004 et l’idée que la modernisation rapide du pays doit faire l’objet de débats parlementaires et non pas être simplement laissée aux initiatives privées séduit une partie de l’opinion, en particulier chez les jeunes.
Un autre élément participe à faire monter le FDO : le contexte de démission de la Capitaine Ministre Irja a dégoûté une partie du corps électoral traditionnel qui ne se mobilise pas particulièrement. La place est donc libre pour des propositions ambitieuses et nouvelles qu’incarne en partie le FDO. De fait, commençant à ~7% au début de la campagne, le Citoyen Sakari se voit crédité de 17% d’intentions de vote trois semaines plus tard.
Pas de quoi talonner les partis traditionnels, cependant, le Parti du Progrès et le Parti Populaire faisant course en tête.
Face au risque de voir l’élection d’un ministre issu de la droite, le FDO et le Parti Communiste Pharois entrent alors en négociation. Les thèmes de la planification et de l’étatisme sont chers aux communistes qui, après plusieurs jours de négociations intense, consentent à retirer leur candidat au profit du Citoyen Sakari sous le label de la Liste Ecommuniste Pharoise (LEP).
Bénéficiant d’un report de voix massif de la part des électeurs du PCP, connus pour leur discipline partisane, la LEP s’envole à 30% d’intentions de vote, cinq points au-dessus de son concurrent du parti Populaire.
Si les premiers jours sont compliqués, Sakari se retrouvant soudain en tant que favoris dans le collimateur des autres formations politiques et des médias, il réussit malgré tout à capitaliser sur l’élan que lui donnent des militants communistes et écologistes survoltés.
Face à cette dynamique, le Parti du Progrès fait progressivement les frais du vote utile qui se concentre progressivement de plus en plus sur la seule formation de gauche capable de battre la droite – cette dernière bénéficiant également du décrochage des autres formations souverainistes, royalistes et suprématistes.
La LEP remporte finalement l’élection à deux points de son adversaire, dans un sprint final où le Citoyen Sakari se retrouve paradoxalement au second plan, éclipsé par l’engagement massif d’une part de la classe politique de gauche comme de droite, chacun voyant son heure arriver, et un retour aux urnes de dernière minute de la part des électeurs du Parti Pirate, la faction sortante qui se reportent en partie sur la LEP.
Le 13 février 2005, le Citoyen Sakari est officiellement élu ministre de la Défense territorial. Ministère où, conformément aux accords signés avec le PCP, 50% de son équipe est composée de communistes.
De 2005 à 2009 (les prochaines élections étant prévues pour 2010), le Citoyen Sakari prend donc la tête de l’Amirauté.
L’Internationale Libertaire / le LiberalinternParce qu’il n’était encore que l’unique ministre de la LEP du gouvernement, le Citoyen Sakari fut très vite mis à contribution par les ténors du Parti Communiste Pharois et du Front de Défense Océanique pour servir une politique de transformation ambitieuse.
Si la diplomatie est la prérogative du Capitaine Ministre Mainio, la couleur politique du Citoyen Ministre Sakari lui valut dans les premières heures de son mandat d’être à l’initiative de plusieurs prises de contact officielles avec certains pays de même sensibilité, sur les questions de défense et d’organisation militaire.
Au pouvoir durant la tentative de putsch fasciste à Kotios, il négocie le renfort de la marine pharoise aux pirates de la Fraternité des mers du Nord, et aux forces d’intervention du Grand Kah. La progression dans le centre-ville est sanglante mais les pirates encaissent le plus gros des pertes militaires, l’armée pharoise progressant en soutien grâce à des véhicules blindés et des hélicoptères. C’est la première expérience de combat urbain pour les forces du Syndikaali, qui plus est en coordination des troupes kah-tanaises et des révolutionnaires anarchistes.
Très mobilisé sur le terrain, le Citoyen Ministre Sakari joue un rôle important dans les discussions avec Lac Rouge et rencontre plusieurs officiers étrangers.
Ces accointances seront la base, un an plus tard, de l’ouverture des négociations pour la fondation de l’Internationale Libertaire. Le Citoyen Ministre Sakari, soutenu par les forces du PCP, prend personnellement l’initiative d’engager le dialogue avec le Grand Kah, bientôt suivi des Eglises Australes Unies venus en renfort logistique à Kotios où ils envoient des médecins. Les négociations se nouent à huis clos et rencontrent, dans un premier temps, l’hostilité du Parti du Progrès qui amende le projet sur certains points, notamment en l’ouvrant aux économies non-socialistes.
Le cœur du Liberalintern reste néanmoins le Haut Bureau pour la Sécurité qui prévoie de pouvoir voter l’entrée en guerre des nations signataires en cas d’offensive contre l’une d’elle. Une force de dissuasion contre l’impérialisme qui permet aux formations politiques d’inspiration anarchistes ou révolutionnaire de se placer sous la protection de l’organisation le temps de stabiliser les acquis de leur révolution, sans craindre d’être immédiatement écrasées par des forces réactionnaires.
S’il n’est pas seul à porter le projet, le Citoyen Ministre Sakari l’incarne au moins physiquement, son jeune âge ayant été associé dans la presse pharoise à l’entrée du Syndikaali dans un nouvel ordre politique international. Lui-même profitera de la fête d'inauguration à Kotios pour déclarer à ce sujet : «
Depuis des siècles l’avènement du progrès a été écrasé par la peur et la violence de la réaction. Avec la création d’une Internationale Libertaire, nous troquons la peur contre l’espoir. »
Signe du rôle que joue le ministère de la Défense territoriale pharois dans la création de l’organisation, le Haut Bureau pour la Sécurité est installé à Kanavaportti, sur le territoire du Syndikaali. La ville accueille désormais les délégués militaires et réunions des états-majors des pays membres.
La crise du ProdnovUn peu plus d’un an après la prise de fonction du Citoyen Ministre Sakari survient le premier véritable engagement de la marine du Syndikaali dans un conflit régional. La crise du Prodnov fut à cet égard un baptême du feu pour le Citoyen Ministre Sakari. Tandis qu’une partie de l’Amirauté avait déjà eu l’occasion d’expérimenter la gestion du déploiement de sous-marins d’attaque lors du conflit opposant le Syndikaali face à l’Empire Démocratique Latin Francisquien, l’escalade des tensions dans la région du Prodnov est particulièrement rapide et contraint le gouvernement pharois et son état-major à prendre des décisions dans l’urgence, tout en devant en rendre compte à la population et aux Assemblées. Ayant déjà expérimenté cette stratégie lors du blocus des ports du Vogimska pendant la Révolution Bleue, la marine pharoise se déploie rapidement au large du Prodnov pour empêcher le déploiement de troupes étrangères.
En concertation avec les pays du Conseil de Défense de l’Océan du Nord, le ministre Sakari acte l’envoie d’un ultimatum au gouvernement prodnovien pour faire cesser les massacres de sa population. Face à la menace d’un débarquement militaire sur ses côtes, celui-ci se rend au CDON. Dans le même temps, un coup d’État s’engage à Staïglad où les combats reprennent, cette fois-ci en défaveur de l’armée rouge dont l’administration se fait purger par les putschistes. Tandis que les forces du CDON débarquent au Prodnov dans le cadre de leur ultimatum, celui-ci est renouvelé à l’adresse des putschistes de Staïglad.
Ces-derniers refusent alors de déposer les armes et dans une distorsion temporelle surprenante, se voient équipés de chars lourds transportés par avions (catapultés ?) depuis le Novigrad qui leur permettent de parcourir une centaine de kilomètres en direction des forces du CDON en quelques heures. Le phénomène est encore à ce jour l’objet de plusieurs études par les départements de physique d’Albigärk pour comprendre comment tout cela a pu se produire.
La rencontre entre les forces du CDON et celles de l’ONC est alors un point de tension particulièrement vif tandis que la flotte de l’ONC se rapproche du blocus pharois. A la télévision, le Citoyen Ministre Sakari tient bon et annonce que la marine pharoise n’hésitera pas à ouvrir le feu en cas d’agression de la part de l’ONC. Cette dernière recule finalement alors que s'engagent une rencontre à Nevskigorod qui débouchera sur des accords officialisent la partition du territoire prodnovien en quatre zones distinctes.
Dans la crise du Prodnov, c’est d’avantage l’Amirauté pharoise qui a tenu le rôle de chef de guerre et de commandeur des opérations stratégiques, les ministres de la Défense territoriale et des Intérêts internationaux jouant le rôle de coordinateurs et de négociateurs, dans un premier temps avec les nations du Conseil de Défense de l’Océan du Nord puis face à l’ONC pour une sortie de crise.
Le Citoyen Ministre Sakari fera cependant des apparitions et conférences médiatiques directement sur le pont des navires pharois en stationnement au large du Prodnov, mettant en scène la parole de l’état-major et du gouvernement décidés à répondre fermement à toute forme d’agression ou de provocation.
Du point de vue pharois, la crise du Prodnov est avant tout imputé à l’action du Capitaine Ministre Mainio, notamment en raison de la trahison du Vogimska avec qui il avait pourtant entretenu des liens étroits depuis l’aide pharoise apportée à la Révolution Bleue. Si l’hubris de Mainio sera fortement critiquée, la crise du Prodnov étant vue comme une première « défaite » pour la diplomatie pharoise, la gestion militaire du Citoyen Ministre Sakari fut au contraire saluée. Bien que certains regrettent la prise de risque d’avoir maintenu la flotte face à celle de l’ONC, ce-dernier a payé et l’armée pharoise n’a engagé aucun homme face aux troupes de l’ONC, laissant le Norstalkian et la Lutharovie en première ligne.
Au contraire, les forces pharoises se sont illustrées en apportant leur soutien aux populations locales ce qui s’avérera plus tard bénéfique dans les relations qu’entretiennent le Syndikaali et la République Sociale du Prodnov.
Bien qu’elles ne soient pas exclusivement de son fait, l’absence de pertes et les décisions stratégiques prises par le ministre de la Défense territoriale lui valurent une indéniable popularité auprès de l’opinion publique.
Actions diplomatiques du ministère de la Défense territorialeL'élection du Citoyen Ministre Sakari coïncide avec l’ouverture au reste du monde la part du Pharois Syndikaali et la fin des conflits l’opposant à l’Empire Démocratique Latin Francisquien. Le ministère de la Défense territoriale s’impose comme un acteur de premier plan dans la région et progressivement dans le reste du monde. Le positonnement stratégique du Pharois Syndikaali au cœur du Détroit du nord donne à l'Amirauté un poids considérable dans la gestion du trafic maritime, des flux marchands et des déplacements de troupes par voie de mer. Le Citoyen Ministre Sakari se retrouve ainsi de facto à participer lors de cérémonies et participer à des rencontres diplomatiques et stratégiques internationales. Il en rend également compte dans les médiats, le conduisant à apparaître à plusieurs reprises dans des interviews, débats télévisés et reportages qui le rendent de plus en plus identifiable aux yeux du grand public.
Après la crise du Prodnov, celle du Vogimska est une nouvelle fois l’occasion pour le Citoyen Ministre Sakari de faire la démonstration de la force de frappe de l’Amirauté pharoise. Alors que le pays est victime d’un attentat attribué à des terroristes Albiens – l’attentat se révèlera après coup avoir été monté de toute pièce par les services secrets vogimskans – tous les ressortissants Pharois, Albiens et Lutharoviens du pays sont immédiatement expulsés. Une loi dénoncée comme raciste et contraire au droit par le Syndikaali qui engage des représailles commerciales et un blocus de la côte vogimskane. Le Citoyen Ministre Sakari s’exprimera à plusieurs occasions à la télévision pour justifier cette réaction musclée et apportera son soutien aux décisions prises par l’Amirauté. Les sanctions contre le Vogimska trouvent de manière assez exceptionnelle une certaine unanimité au sein du gouvernement pharois et le Citoyen Ministre Sakari est soutenu par ses homologues ainsi que les deux chambres.
Le blocus sera finalement levé plusieurs mois après, suite à la divulgation de documents classés secret défense par le Vogimska où les attentats se révèlent avoir été commandités par le gouvernement vogimskan lui-même. Jugeant que les crimes du gouvernement ne doivent pas pénaliser la population, le Citoyen Ministre Sakari annonce la levée du blocus par la voix du Doyen Makku.
Pour l’heure, le manque de réaction du gouvernement vogimskan et les manifestations massives dans les principales villes du pays plongent les relations pharo-vogimskanes dans l’attente.
Fin 2008, le Citoyen Ministre Sakari et le Capitaine Ministre Mainio sont les premiers diplomates étrangers à
se rendre sur le sol de Karpokie sur fond de tensions politiques majeures au Vogimska. L’enjeu est de taille : il s’agit d’une part de répondre aux menaces proférées par le Vogimska contre son voisin, l’Empire Karpok, et d’autre part d’assurer au Syndikaali sinon le contrôle, au moins une présence militaire dans « la seconde porte de l’océan du nord » celle du Détroit de Karpokie.
La rencontre est un succès politique indiscutable, le Syndikaali réussi à négocier l’ouverture d’une ville franche sur le modèle de Merengrad dans l’Empire, ainsi que d’une base militaire pharoise à l’embouchure du Détroit, à quelques kilomètres seulement du Vogimska. A la façon d’une épée de Damoclès, celle-ci vient prévenir de toute tentative d’agression initiée par le turbulent voisin. La construction de la base militaire et l’extension de la ville franche sont financées par le budget pharois, mais sont très rapidement une rentrée de gains économiques conséquents. Perçu comme un grand pas en avant dans l’application de la Nouvelle Doctrine, l’installation de la base militaire de Kariekowka est un indiscutable succès politique et stratégique, donnant au Syndikaali un droit de regard sur les deux détroits de l’océan du nord.
En janvier 2009, le Citoyen Ministre Sakari
reçoit avec le reste du gouvernement pharois Sa Majesé Huxxos Ier du royaume d’Altis. La question de la sécurité en Leucytalée est évoquée. [SOURCES REQUISES]
A la même période, la Chancelière du Canta, Margrethe Olz, et sa ministre, madame Suzette Rossignol, sont
accueillies à Pharot par le Doyen Makku, le Capitaine Ministre Mainio et le Citoyen Ministre Sakari. Plusieurs questions de sécurité sont négociées à cette occasion débouchant sur d’ambitieux accords de coopération militaire entre les deux nations. Une harmonisation des protocoles de défense, de surveillance des eaux, de lutte contre la piraterie mais également de collaboration avec la Commune de Kotios où le Pharois Syndikaali dispose d’une base militaire permanente. L’ambition assumée du Canta et du Syndikaali est de pouvoir le cas échéant poser un verrou similaire à celui du Détroit de Karpokie pour réguler les déplacements de flottes de guerre étrangères et empêcher l’embrasement de la région comme ce fut le cas au Prodnov.
Le Syndikaali consacré également ses prétentions à se constituer une zone d’influence régionale, portée par plusieurs alliés, dans la lignée de la Nouvelle Doctrine qui vise à protéger la base arrière du territoire pharois.
Outre des négociations d’entrainements et de manœuvres militaires communes, le Syndikaali négocie un droit de mouillage au Canta contre un droit équivalent à Porto Mundo. Enfin, la vente d’un certain nombre de bâtiments de guerre [SOURCE REQUISE] destinés à faire partager au Canta la technologie militaire pharoise en termes d’industrie navale.
Lors des débats entre Edmundo Estrella, le maire de Porto Mundo, et le gouvernement pharois, le Citoyen Ministre Sakari se retrouve au cœur des négociations. S’il porte à bout de bras le projet de modernisation de l’entraînement des conscrits du Syndikaali et plaide pour débloquer des capitaux afin de faire de Porto Mundo une base militaire pharoise, stratégiquement située dans le Détroit, il s’oppose en revanche fermement aux demande d’Estrella de
se doter d’une force militaire de gendarmerie autonome. Le Parti Communiste est cependant mis en défaut face aux parlements et
doit concéder l’envoie de cinq-milles officiers formateurs à Porto Mundo pour organiser l’entraînement de dix-milles gendarmes mundistes. Une concession que le Parti Communiste Pharois continuera de critiquer tout au long du mandat de Sakari, ils mettent en avant plusieurs rapports d’associations de défense des droits pointant du doigt les défaillances démocratiques du quatrième port-libre et la trop grande centralisation du pouvoir entre les mains d’Estrella, au mépris du droit pharois.
En mars 2009, une délégation de ministres pharois composée du Capitaine Mainio et des trois ministres communistes du gouvernement, Marketta, Killikki et Sakari
rencontre officiellement Lorenzo Geraert-Wojtkowiak à Lyonnars, en Loduarie rouge. Un voyage diplomatique controversé en raison du caractère dictatorial du régime communiste loduarien, mais que les ministres justifieront au regard des succès rencontrés en Lutharovie, à Merengrad, où une diplomatie active avait permis l’obtention de quelques concessions politiques quant à l’ouverture du pays. Albigärk s’étant notamment vu autorisée à accueillir des étudiants Lutharoviens, un cas de figure unique depuis la fermeture du pays aux nations non communistes.
Le Syndikaali entend réitérer l’exploit de Merengrad et parvient à négocier l’ouverture d’une ville franche à Doline, sur le même modèle. Quatre ans après Kotios, Doline est donc une seconde tête de pont pharoise en eurysie occidentale.
Ce choix stratégique est néanmoins sujet à de nombreuses controverses. Outre les accusations de complicité du Parti Communiste Pharois avec les régimes autoritaires socialistes, le choix d’accorder à la marine pharoise des responsabilités dans un pays aussi instable politiquement que la Loduarie fait débat quant à un risque d’escalade. Tandis que le Citoyen Ministre Sakari avait été plébiscité pour ses actions renforçant la Nouvelle Doctrine, l’accord de Doline contrevient de manière évidente à ses principes et est perçu comme un revirement cynique de la part du PCP pour s’attirer les faveurs des dictatures communistes eurysiennes.
Information secrète réservée aux personnes autorisées
Au mois de février 2009, le Citoyen Ministre Sakari participe, accompagné du Capitaine Ministre Mainio et de la Capitaine Ministre Reima, à
une rencontre officielle avec le gouvernement finnevaltais à Paasilinna. Actant l’échec du projet d’Union Albienne, cette rencontre a pour but de poser les bases de la coopération régionale entre le Pharois Syndikaali et l’Union Albienne, sur le plan politique, économique et militaire. Plusieurs projets sont mis en place avec application courant 2009-2010 dont la création d’une garde citoyenne albienne, composée de soldats professionnels et de réservistes et ayant à charge la défense de la Péninsule face aux menaces extérieures, sans se voir cependant accorder de capacité de projection à l’étranger. L’accord est historique et consacre la volonté de rapprochement des nations de la Péninsule, anciennement unies sous la Couronne d’Albi.
Impact des études elpides sur la doctrine militaire pharoiseLa parution du
premier volet des études elpides a eu
un retentissement médiatique et politique important au Pharois Syndikaali. Alors encore deuxième économie mondiale, le Syndikaali peine à se placer dans le top dix des plus puissantes armées. Bien que décriées par les stratèges de l’état-major car accusées d’être sujettes à plusieurs biais, notamment de donner une trop grande importance au nombre d’hommes au détriment de la qualité du matériel, des jeux d’alliances et de la culture militaire de chacun, les études font toutefois l’objet de plusieurs cercles de réflexion au sein de l’Amirauté et du ministère de la Défense territoriale.
Sous l’impulsion du Citoyen Ministre Sakari et du Parti Communiste Pharois, plusieurs grands chantiers de modernisation du complexe militaro-industriel sont mis en place, notamment à Helmi, afin d’augmenter le nombre de kollektivineen dédiés à la production de matériel militaire. De 2007 à 2009, le Pharois Syndikaali double quasiment sa capacité industrielle, se hissant quasiment à égalité avec celle des Îles Fédérées de l’Alguarena et deux fois supérieure à celle du Lofoten.
La question du rôle stratégique joué par la marine reste néanmoins toujours un enjeu majeur pour le ministère de la Défense territoriale. En août 2009, celui-ci est menacé d’une grève des ouvriers de l’industrie militaire estimant que la part donné au naval est insuffisante. Le ministère est finalement obligé de faire des concessions et de garantir un ratio de construction de navires par rapport au reste de la production aérienne et terrestre, témoignant des importantes controverses entourant la doctrine de défense pharoise.
Le Citoyen Ministre Sakari participe aux débats au nom du Parti Communiste Pharois, son ministère étant le premier concerné par les discussions stratégique. Il plaide pour des investissements dans le secteur de l'aviation, largement délaissé par le Syndikaali. Sa voix sera entendu et son action au ministère de la Défense territoriale s'imposera, en raison des succès industriels qu'elle rencontre, réussissant en quatre ans un rattrapage technologique indiscutable.
Les Trois CommunsLes
Trois Communs tirent leur noms des ministères de la Défense territoriale, de la Planification et des Propriétés publiques et du Bien commun, chacun remporté par un élu du Parti Communiste Pharois à la suite des élections de 2006. Ils s’engagent alors dans une vaste réforme de la fonction publique visant à rendre leur autonomie aux fonctionnaires, tout en élargissant leur statut. L’objectif assumé est de concurrencer les coopératives privées – ultra dominantes sur le territoire pharois – en rendant le fonctionnariat d’avantage attractif.
Basé sur les idées politique du communisme des Conseils, un nombre conséquent de secteur est impacté par cette réforme.
Le complexe militaro-industriel pharois est sans aucun doute le plus emblématique puisque relevant du régalien et de la défense nationale, l’idée de donner aux formations syndicales un poids décisionnel important n’est pas sans susciter la controverse et l’inquiétude. Pour le Parti Communiste Pharois c’est un moyen d’assurer sa mainmise sur ce secteur où sa voix a bien plus d’influence que celle du Parti du Progrès et celle du Parti Pirate, ses deux principaux concurrents au gouvernement. De fait, grâce au soutien de la Confédération Internationale du Travail, le deuxième plus gros syndicat ouvrier pharois, le PCP réussi à imposer plusieurs transformations de l’appareil militaire du Syndikaali, en changeant la production de l’intérieur.
L’essor de l’aéronautique au détriment du secteur naval, privilégié par le Parti Pirate, en est un exemple.
Les partis politiques s’adapteront cependant, ainsi le Parti Pirate, en accointances avec le FDK (Front Démocratique des Kollektiivinen) gagnera progressivement du terrain sur les formations syndicales d’inspiration communistes et socialistes. Les libéraux, eux, perdent progressivement de l’influence au sein de l’état-major.
Critiques et controversesA peine son élection officialisée, Le Citoyen Ministre Sakari fait l’objet de vives critiques portant principalement sur deux aspects de sa personne : d’une part, son ascendance albienne est dénoncée par un certain nombre de capitaines Pharois estimant que la doctrine militaire du Syndikaali qui repose en grande partie sur la mobilisation d’équipages privés et particulièrement tournée vers la marine, risquerait d’être déstabilisée par un ministre n’étant lui-même ni capitaine, ni Pharois.
Un procès mâtiné de racisme somme toute assez peu fondé, ne serait-ce que d’un point de vue technique, la mère du Citoyen Sakari étant précisément d’origine pharoise. Le Parti Communiste Pharois qui considère alors le ministère de la Défense territoriale comme une prise de guerre majeure fait bloc autour de son ministre et oppose une critique en archaïsme à ses détracteurs. Distinction est notamment faire entre l’Amirauté d’une part, et le ministère d’autre part qui a plutôt à charge la production d’équipement et la réflexion géostratégique.
Ces critiques envers les origines albiennes de Sakari seront toutefois renouvelées lors du débat sur les investissements pharois dans le domaine de l’aéronautique. Le ministre qui fait le choix de consacrer plusieurs centres de recherche et de développement à l’aviation, est accusé de ne pas comprendre les fondements de la culture militaire pharoise et de dépouiller la marine au profit de l’armée de l’air, un secteur à l’époque jugé hasardeux et antilibertaire.
Les critiques s’amenuiseront toutefois avec le temps face aux réussites de l’aviation pharoise qui devient en quelques années l’une des plus moderne du monde.
La seconde critique adressé au Citoyen Ministre Sakari cible son jeune âge et son tempérament discret. Élu avant tout par l’alliance de formations politiques très dynamiques et sur un discours innovant porté dans les médiats par une nouvelle génération de militants, le Citoyen Sakari ne brille pas par son charisme et sa jeunesse est perçue comme un obstacle pour se faire respecter, en plus de témoigner d’un manque d’expérience politique. Le ministère de la Défense territoriale étant un siège particulièrement important, celui qui l’obtient doit être prêt à tenir tête aux équipages pirates et à l’état-major.
De fait, autant par nécessité réelle que par stratégie de communication, le Citoyen Ministre Sakari s’entoure d’une équipe de communistes endurcis et d’organisations et associations militantes écologistes qui voient en lui le porte-parole de leurs intérêts, trop souvent mal considérés au Syndikaali.
Cela ne fait pas complétement taire les critiques cependant, qui accusent désormais le jeune ministre d’être un pion au service du PCP. Une critique qui ne le quittera jamais véritablement puisque, un an plus tard, c’est au nom de son étiquette communiste que le Citoyen Ministre Sakari soutiendra la candidatures de plusieurs ministres rouge, dont deux seront élus.
Paradoxalement, le Citoyen Ministre Sakari sera également accusé au sein de son propre camp de se rapprocher trop du Capitaine Ministre Mainio avec qui il assume entretenir une relation cordiale. Le charismatique ministre des Intérêts internationaux, lui-même sous le feu des critiques pour son poids jugé trop grand dans les affaires de l’Etat, nourrit les fantasmes aussi bien venus de la gauche que de la droite qui voit dans sa figure celle d’un marionnettiste jouant en sous-main avec plusieurs élus du gouvernement.
Une critique qui se renforcera lors de sa gestion de la Révolution Bleue au Vogimska où, poussé par le reste de la coalition libérale, le Citoyen Ministre Sakari consent à déployer la flotte pharoise en soutien aux révolutionnaires nationalistes, contre les communistes au pouvoir. Le sujet est assez controversé jusqu'au sein du PCP en raison de la nature dictatoriale du régime communiste vogimskan. Avec l'aide de ses alliés politiques et menaçant de ne pas autoriser l'Amirauté à déployer ses forces au Vogimska, le Citoyen Ministre Sakari obtient l'évacuation des réfugiés communistes assiégés à Mostigrad,
qui sont récupérés par la marine du Syndikaali et envoyé en Lutharovie pour éviter les purges. Cette action lui vaut plusieurs critiques à l'époque, mais s'avèrera finalement profitable lorsque le nouveau régime vogimskan tournera lui aussi à la dictature en commettant des attentats contre sa propre population.
Le fait d'avoir été le premier ministre communiste élu au Syndikaali depuis plus de vingt ans, et de précéder l'élection de deux autres ministres rouges, a participé à cristalliser sur le Citoyen Sakari un certain nombre d'attaques de la part de ses adversaires politiques. Pendant tout son premier mandat, sa communication est scrutée à la loupe, en particulier au sein du gouvernement libéral pendant l'année 2005 - 2006. Il est notamment accusé de faire de l'entrisme pour le compte des puissances communistes autoritaires slaves de l'est et d'incarner un retour de l'étatisme au gouvernement, ce qu'il ne réfute pas. Dans les faits, le Citoyen Ministre Sakari n'a guère de pouvoir au début et son action demeure anecdotique. Elle prend toutefois un nouveau tour avec l'arrivée en masse aux assemblées d'élus communistes et de deux autres ministres, faisant du PCP la deuxième force politique du Syndikaali.
La dernière grande polémique entourant le Citoyen Sakari est celle du traitement de la base militaire pharoise au Pontarbello. Les crimes commis en quasi-impunité par la junte locale laissent penser que l’armée pharoise n’était pas assez préparée pour résister à un assaut. De fait, plusieurs commentateurs, en particulier ceux du camp souverainiste, accusent le ministre communiste d’avoir volontairement fait preuve d’angélisme et d’incompétence, en sous-estimant la menace représentée par la dictature pontarbelloise. Bien que l’Amirauté n’ait pas donné d’écho à ces critiques, l’opposition cherche à monter une crise du commandement, dans l’espoir assumé de pousser le ministre à la démission pour faute lourde, à l’image du scandale ayant touché sa prédécesseur, la Capitaine Irja.
Le Citoyen Ministre Sakari entame alors une campagne médiatique pour expliquer la situation au Pontarbello face à l’incompréhension d’une partie de l’opinion publique pharoise. Accusé d’avoir laissé la région s’embraser et la population listonienne tomber sous le joug d’une dictature, le Citoyen Ministre Sakari nie en bloc, rappelant que le Syndikaali avait le devoir moral de porter assistance économique à des populations isolées et en perdition, mais pas celui d’assurer le rôle de gendarme du monde. Par ailleurs, il pointe du doigt le rôle joué par l’Alguarena, expliquant qu’à l’époque, le Syndikaali a choisi de concentrer ses forces dans les territoires menacés et à risques afin d’en protéger la population, et a estimé que le Pontarbello, en raison de la présence des Îles Fédérées, ne craignait pas de sombrer dans la violence. C’étant sans compter la pactisation de l’Alguarena avec le gouvernement terroriste de Santialche, causant la mort d’un nombre important de civil et menant in fine à l’assassinat de plusieurs ambassadeurs. Un narratif qui trouvera un certain écho dans les milieux politiques pharois, notamment les plus conservateurs et autoritaires assez mal disposés vis-à-vis de la seconde économie mondiale.
Sur le devant de la scène pendant toute la crise du Pontarbello, il se présente notamment aux côtés des familles et donne des garanties à la population que des démarches sont en court pour faire libérer les prisonniers, assurant mettre en place une diplomatie ferme sur le sujet. Il est soutenu par le Capitaine Ministre Mainio tout du long et annonce plusieurs mesures de renforcement militaire, notamment en République Hafenoise mais également au Nazum et en Afarée.
Vie privéeLe Citoyen Ministre Sakari n’a à ce jour pas de relation intime connue du grand public.