What’s New ?
Ce 08/11 ont pris fin les discussions entre les membres du haut Etat-Major et le ministre de la Défense, Gabriel Iousov, ainsi que ses conseillers. On se souvient que le Haut Etat-Major, inquiet des évènements survenus non loin de Netharia, avais très tôt demandé une réunion à ce sujet pour soumettre nouveau plan de défense. D’abord soumise au premier ministre, celui-ci avait avoué son incompétence en matière militaire et laissé à son ministre de la Défense le soin de négocier en son nom. Monsieur Iousov, sensible aux arguments du Haut Etat-Major, qui n’a pas mâché ses mots, a donné son accord de principe pour le lancement de la première phase de ce plan de redressement de notre défense. Qu’en est-il de ce plan ? Une expression : Montée en puissance.
Le Haut Etat-Major n’a pas fais de mystère sur l’état actuel de nos forces armées : des troupes certes compétentes, mais en nombre très insuffisant, un matériel qui commence à dater, un nombre de défenses encore en fonction et un nombre de réserviste très en deçà de ce qu’estiment les officiers pour fournir à notre pays une défense suffisante… quand aux appelés, ils ont juste de quoi effectuer les exercices minimums, dans des infrastructures vieillissantes dont l’entretien laisse à désirer. En bref, pour reprendre l’expression du Général quatre étoiles Hans Kellermann, « il faudrait une semaine de combats pour épuiser tout notre potentiel militaire, et encore faudrait-il que nos assaillants commettent une semaine d’erreurs ». Le trait est grossi, mais correspond tout à fait au ressenti des membres de nos forces armées, dont le courage et le moral seraient de bien faibles remparts pour assurer une défense efficace.
Le moral est toujours bon au sein de nos troupes.
« Nous avons baptisé ce plan Arian, « nouvelle étoile » en Kaelmc’h » confie le Général Kellermann, « Constitué de plusieurs phases, il a pour objectif à terme de nous permettre l’équipement d’une armée forte de 210 à 250 000 professionnels, et au moins autant de réservistes ». Ambitieux ? Certes, car ce n’est pas avec les réformes de l’armée de 1982 ramenant les effectifs des régiments des Cités à 1500 hommes que nous y parviendrons. Et pourtant les officiers partent plutôt confiants : « Nous partons de loin, mais nous disposons d’un noyau dur de professionnels très bien formés dont nombre sont de la graine d’officiers ou de formateurs, ce ne sont pas les hommes le vrai problème » appuie le Général Moktin, second de Kellermann. « Nous devons revitaliser notre industrie de l’armement, qui est restée trop longtemps sans défis digne d’elle. Nous avons les hommes, nous avons le savoir-faire, il nous manquait les moyens. »
Le niveau de compétences est haut au sein de nos unités, il nous manque le nombre
Est-ce pour autant d’ores-et déjà gagné ? « Non, bien sûr » avoue Kellermann, « le ministre doit présenter nos projections budgétaires à la chambre des consuls, qui vont sûrement les revoir à la baisse, mais nous restons confiants… les récents évènements ont donné un sacré coup de pieds dans la fourmilière, et certains doivent regretter les restrictions budgétaires qu’ils avaient imposé à notre Défense. La diplomatie est une arme de papier et de plume, mais la plume ne peut rien quand elle est associée à une épée rouillée et émoussée… »
Les débats prochains à la chambre des consuls tourneront sûrement autour de cette question du renouveau de notre épée.
J’ai vu un avion, mais c’est quoi ?
Aujourd’hui, le lieutenant-colonel O’Reilly nous parle d’un avion que nos concitoyens des régions montagneuses voient souvent évoluer à basse altitude, le BR-66 Wolke :
Une image familière des promeneurs en montagne
« Le Wolke est un monoplan à aile haute, bimoteur et bipoutre - c’est-à-dire qu’il a deux structures à l’arrière qui supportent son empennage. Utilisé principalement comme engin d’appui au sol en milieu accidenté, grâce à sa grande capacité d’emport, il est aussi utilisé comme avion de reconnaissance et de guidage d’artillerie, en cas de panne de nos matériels de télémétrie. D’un équipage de deux hommes, il est en service au sein de nos forces armées depuis presque 40ans et ses systèmes de bords ont déjà subi deux refontes complètes. Sa taille, relativement petite, est sa principale défense, le reste est prodigué par les leurres thermiques et radars, ainsi que pas l’habileté du pilote. D’une manière générale, il est très apprécié de ses pilotes, qui aiment sa nervosité et sa large verrière, leur offrant une excellente visibilité. Les équipiers radaristes et armuriers sont plus critiques, car ils ne disposent que de peu de place au sein du cockpit pour effectuer les tâches qui sont les leurs. La prochaine version du Wolke devrait remédier à ce problème, mais les tests sont toujours en cours. »
BR- 66 Wolke
Moteurs : 2
Type : turbopropulseur
Puissance unitaire : 825 ch
Envergure : 12,19 m
Longueur : 12,76 m
Hauteur : 4,62 m
Masse à vide : 3 100 kg
Masse avec armement : 4 800 kg
Masse maximale : 6 725 kg
Vitesse maximale : 485 km/h
Plafond : 9 000 m
Vitesse ascensionnelle : 806 m/min
Rayon d'action : 1 600 km
Endurance : 2224 km
Armement Interne : 2 canons de 20mm alimentés à 240 obus chacun
Emport Externe : 1700 kg de charges externes (Bombes, roquettes, fusées éclairantes, gunpods, nacelles de surveillance vidéo, ...)
Citation de la semaine : "On a plus de munitions ? C'est pas grave, on a des pelles... CHARGEZ !!!!" Lieutenant Nikoyan, 3è compagnie du génie du régiment de Mok, bataille d'Ialozia, 1735