On avait décidé que la réunion devant décider de l'acceptation ou du rejet des candidatures des sociétés Boltorkhoy et Kayistev se feraient dans un même temps. Un moyen d'éviter de perdre du temps en dispersant les efforts de l'organisation, et d'assurer la rencontre de deux territoires souverains dont on pensait de façon à peu près sûre qu'ils intégreraient sans mal l'internationale libertaire.
– Citoyens, installez-vous, je vous prie.
C'était la docteur Victoire Ustinov, du Grand Kah, qui avait accueilli les délégués étrangers à Raxington, capitale et pour ainsi dire unique ville des EAU, qui faisait en quelque-sorte office d'avant-poste de l'humanité sur les terres invivables du grand sud. D'un naturel assez réservé, la docteur s'était assurée d'expédier toutes les discussions d'usage – qualité du voyage, premiers avis sur la cité antarctique, commentaires divers sur la langue ou l'accent – avant que les délégations ne pénètrent le hall du Haut Château pour les Liaisons. Une fois dans l'enceinte de l'imposante structure, on installa l'ensemble dans un salon accueillant où l'on servit thé, café, xocoatl. Sans perdre plus de temps que nécessaire, la kah-tanaise fit là aussi en sorte d'expédier les lieux communs.
– Bienvenue. Cette réunion, bien qu'un terme aussi formel risque de froisser mes camarades Pharois, vise à établir un premier contact devant nous permettre de déterminer s'il serait ou non bienvenue d’accueillir vos nations au sein du Liberalintern.
Elle joignit les mains devant elle, gardant d'abord le silence avant d'ajouter :
– Nous allons procéder par ordre. Vous nous expliquerez la nature de votre organisation ou pays, ce qui est compris de la nature du Liberalintern, ce qui est espéré en le rejoignant, et nous poserez toute autre question vous semblant adéquate. Après quoi nous nous séparerons et la délibération de l'Internationale amènera à une décision, qui sera communiquée à vos peuples respectifs. Si cela vous semble convenable... Elle toussota et se força à sourire. Commencez quand vous le voulez.
– Citoyens, installez-vous, je vous prie.
C'était la docteur Victoire Ustinov, du Grand Kah, qui avait accueilli les délégués étrangers à Raxington, capitale et pour ainsi dire unique ville des EAU, qui faisait en quelque-sorte office d'avant-poste de l'humanité sur les terres invivables du grand sud. D'un naturel assez réservé, la docteur s'était assurée d'expédier toutes les discussions d'usage – qualité du voyage, premiers avis sur la cité antarctique, commentaires divers sur la langue ou l'accent – avant que les délégations ne pénètrent le hall du Haut Château pour les Liaisons. Une fois dans l'enceinte de l'imposante structure, on installa l'ensemble dans un salon accueillant où l'on servit thé, café, xocoatl. Sans perdre plus de temps que nécessaire, la kah-tanaise fit là aussi en sorte d'expédier les lieux communs.
– Bienvenue. Cette réunion, bien qu'un terme aussi formel risque de froisser mes camarades Pharois, vise à établir un premier contact devant nous permettre de déterminer s'il serait ou non bienvenue d’accueillir vos nations au sein du Liberalintern.
Elle joignit les mains devant elle, gardant d'abord le silence avant d'ajouter :
– Nous allons procéder par ordre. Vous nous expliquerez la nature de votre organisation ou pays, ce qui est compris de la nature du Liberalintern, ce qui est espéré en le rejoignant, et nous poserez toute autre question vous semblant adéquate. Après quoi nous nous séparerons et la délibération de l'Internationale amènera à une décision, qui sera communiquée à vos peuples respectifs. Si cela vous semble convenable... Elle toussota et se força à sourire. Commencez quand vous le voulez.