26/06/2013
13:55:12
Index du forum Scène Internationale Diplomatie internationale

Négociations quand à la Crise au Prodnov

4721
Négociations au sommet quand à l'avenir du Prodnov

An de grâce 2007,
Port de Nevskigorod, Prodnov


Bien que les avis divergent à travers le monde sur les méthodes à employer afin de rendre à la lointaine nation du Prodnov un tant sois peu de stabilité durant la période particulièrement troublée, tous s'accordaient en fin de comptes à dire qu'il était plus que temps de passer par un dialogue sain et construit afin de sortir de la course à l'escalade qui était en cours. De fait, ce n'était plus un secret pour personne, depuis des semaines, suite à la déchéance du gouvernement communiste s'étant adonné à des excès contre son propre peuple et ayant de facto déclenché l'indignation mondiale autant que la réaction de certaines puissances, deux larges factions de diverses nations s'étaient formés et avaient chacune déployés leurs pions afin d'assurer leur intérêts propres.

Se faisaient dès lors face d'une part une espèce de coalition qui originellement se composait de ce que l'on nommait "L'Alliance Albienne", ou le Conseil de Sécurité des Mers du Nord, l'organisme avait rapidement été rejoint par plusieurs nations communistes d'Eurysie au fur et à mesure que le temps passait. Ensuite, venait l'Organisation des nations commerçantes dont les membres venaient de tout les horizons, de la lointaine Aleucie jusqu'au Nazum en passant par l'Afarée, la Paltoterra et l'Eurysie même, rassemblés autour d'un même objectif. Mais aussi vertueuses puissent être les raisons, cela n'importait guère plus aux yeux u monde désormais car les nations n'intervenant pas dans cette affaire ne pouvaient qu'observer avec inquiétude le risque concret de déclenchement d'un conflit à grande échelle.

Après tout, les différents acteurs avaient chacun massivement déployés des troupes pour soutenir leurs poulains prodnoviens qu'ils considéraient comme apte à changer le pays pour le mieux et tout à fait capable de redonner grandeur et stabilité à cette nation qui sortait de décennies de tyrannie. Toujours était-il qu'il suffisait souvent d'une simple provocation, d'une escarmouche non autorisée, ou plus généralement d'un léger imprévus afin de mal interpréter les faits et de se lancer sur un coup de tête dans une succession d'évènement que tous assurément regretteraient. Car personne à dire vrai ne souhaitait entrer véritablement en guerre n'est-ce-pas ? Ce n'était encore qu'une énième promenade visant à montrer les muscles ainsi qu'à faire vaciller le rythme cardiaque des honnêtes gens.

Rien n'était moins sur. Quoi qu'il en soit, au rythme où allait les choses, et dû à la constatation que chaque camp, non content de camper uniquement sur ses positions, poursuivait l'escalade, il était évidemment que si personne n'entamait des démarches afin de créer un dialogue, l'on courait à la catastrophe. Habituée des crises et très attachée au statut quo, la Sérénissime qui observait de loin la situation à l'image d'autres nations, se contentant d'observer certaines réserves, évitant de s'exprimer pour un tel ou contre un tel se proposa de se métamorphoser en bonne figure de l'ONC, lançant l'initiative d'entamer des démarches diplomatiques afin de tenir une médiation entre les deux factions visant à éclaircir la situation et à trouver communément des solutions acceptables pour les uns comme pour les autres.

L'UA et autres coalisés avaient de facto acceptés de bon gré de discuter, de même que les nations impliqués de l'ONC. Voilà donc que ni une ni deux, le fameux "artisan de la paix", Nobello Camberlini, diplomate de la Torre Bianca auquel l'on appréciait confier les dossiers épineux avait pris le premier avion à destination de Staïglad par pont aérien avec ses assistants et une solide équipe de mercenaires de la société Militaris. Sa mission, préparer le terrain afin d'accueillir les diplomates de toutes nations et veiller à ce que les discussions se fassent sans heurts. Pour ce faire, et afin de satisfaire tous les partis, il avait été convenu que les négociations se tiendraient à mi chemin entre les deux cités phares de cette crise qu'étaient Prepolo et Staïglad. Le port de Nevskigorod remplissait ses critères et s'il accueillit actuellement des forces Jashuriennes, ses dernières s'étaient engagés à assister du mieux qu'elles le pouvait la tenue des discussions.

Nobello Camberlini
Nobello Camberlini, "l'As des Négociations" auquel l'on offre les dossiers les plus épineux.

Voilà donc où nous en étions, les diplomates Fortunéens avaient empruntés un hôtel local non loin des docks, rien de bien fabuleux mais tout de même, l'importance tenant dans la taille des locaux qui étaient assez grandes pour accueillir le monde qui allait assurément s'y pressait. La sécurité directe serait d'ailleurs assurée par les gens d'armes des sociétés privés de Sécurité de la Sérénissime dont le professionnalisme était grandement réputé. Qui plus est, les caméras du monde semblaient s'amasser au plus près du site, de facto l'on pouvait affirmer sans trop se tromper qu'il n'y avait rien à craindre à priori et que quiconque se risquerait à la violence en ses lieux ruinerait durablement sa réputation aux yeux non seulement des participants mais du monde entier.

Ne restait plus qu'à accueillir lesdits participants, ce pourquoi Il Signore Camberlini et ses assistants siégeaient sur le porche de l'hôtel avec les propriétaires de ce dernier qui avaient d'ailleurs largement été généreusement rémunérés pour cette location.
2016
La délégation novigradienne était présente en nombre au sommet de Nevskigorod. Il faut dire que même si les autorités fédérales répugnaient à l’idée d’une négociation, elles ne voulaient pas obtenir le mauvais rôle dans cette histoire qui se révélait d’ores et déjà bien plus complexe que ce qui était prévu au départ. Une flopée d’officiers et d’attachés de presse novigradiens étaient présents au sommet, l’armée fédérale ne reculant devant rien pour ne pas ternir son image auprès de l’opinion publique de la mère patrie. La présence de l’armée comme seul interlocuteur avec l’État novigradien était néanmoins un message clair envers les forces rivales, Novigrad était en capacité d’imposer une force jamais vue auparavant dans la région et si elle acceptait la négociation, c’était seulement par vertu, ne craignant aucunement un affrontement avec les forces adverses et notamment celles autour de Peprolo.

Représentant de Novigrad :

Maria Bakalova

Le Lieutenant-Colonel Maria Bakalova, cheffe de la communication de l'Etat-Major Interarmées de Novigrad.

Drapeau de Novigrad

Position officielle de la République fédérale de Novigrad :

• Novigrad apporte son soutien au nouveau gouvernement démocrate en place à Staïglad. Nous soulignons l’importance du maintien de l’intégrité territoriale du Prodnov et l’urgence d’un accompagnement vers un régime rationnel et démocratique dans l’intérêt d’un peuple fatigué par la dictature.

• Novigrad reconnait au Prodnov son droit d’autodétermination et entend le défendre.

• Novigrad considère la proclamation d’une république au cœur de la république à Peprolo comme un acte grave d’ingérence de la part du Norstalkian. Le soutien de l’Union Albienne à cette cause et la présence de son signe sur le drapeau de cette prétendue république est d’ailleurs considéré comme une attaque directe à l’unité du Prodnov.

• Novigrad condamne l’invasion de Bridjesko par les forces communistes de la Luthoravie alors même que Bridjesko est une ville martyr qui a récemment vécue l’enfer aux mains des communistes.

• Novigrad réclame le départ des troupes communistes et de celles de l’Union Albienne. Nous tolérerons néanmoins l’exfiltration des nostalgiques de l’ancien régime au sein de Peprolo.
970
Deux principaux hommes représentent le Vogimska, Artem Baranov, Responsable des Armées Vogimskanes et Igor Vychedkevitch, Responsable des affaires internationales du Vogimska. Ils ont pour rôle de faire entendre la voix du Vogimska aux négociations.


Igor Vychedkevitch, Responsable des affaires internationales du Vogimska
Igor Vychedkevitch, Responsable des affaires internationales du Vogimska


Artem Baranov, Responsable des armées du Vogimska
Artem Baranov, Responsable des armées du Vogimska



République du Vogimska

République du Vogimska



Position officielle de la République du Vogimska :

  • Le Gouvernement Démocrate de Staïglad est reconnu comme l'unique Gouvernement de Prodnov par la République du Vogimska.

  • La République du Vogimska reconnait la souveraineté du Gouvernement Démocrate de Staïglad sur l'entièreté du territoire Prodnovien.

  • La République du Vogimska soutient l'existence d'une zone économique spéciale sous mandat Vogimskan à région frontalière de Monorosk.

  • La République du Vogimska réclame fermement le départ des troupes communistes et Albiennes du territoire de Prodnov.
5852
Les Provinces-Unies avaient été les premiers à apporter leur soutien et leur appui militaire à la République Fédérale du Novigrad, indéfectible et plus loyal allié en Eurysie.
Bien que leurs intérêts respectifs différaient quelque peu, les deux nations avaient multiplié les gestes et signes de rapprochement, au point de mettre en place une véritable armée commune, fonctionnant en synergie et en étroite coopération. Les manœuvres militaires communes et l’excellente opérabilité entre les états major lofotènes et novigradiens avaient conduit les deux pays, pourtant de culture et de langue sensiblement différentes, à s'aligner sur des positions mutuelles, et les avaient conduit à réaliser des opérations conjointes mains dans la main.
Par ailleurs le F.S.D lofotène et la D.R.N novigradienne, les deux agences de renseignements qui avait démontré tout leur potentiel et leur aptitudes à influer sur le cours des évènements, partageaient désormais leurs informations avec une efficacité redoutable, avec plusieurs réussites notables à leur actif, donc la réussite d'un changement de gouvernement au Prodnov.

Bien entendu, nul ne pouvait déterminer avec précision l'étendue de leur rôle et de leurs actions dans la succession d'évènements ayant conduit au renversement du régime tyrannique du dictateur sanguinaire Kuklin Viktor, le Boucher de Bridjesko et la mise en place d'un gouvernement de coalition, issus des différents mouvements politiques révolutionnaires d'obédience démocrates.
Puis tout s’était emballé, l'ultimatum du Conseil de Sécurité de l'Eurysie du Nord, l'invasion du territoire souverain de la république du Prodnov par les forces de l'Union Albienne, avaient mis les Provinces-Unies face à la décision de déployer des forces militaires massives à Staïglad, dont les acquis démocratiques étaient encore fragiles et incertains. La venue d'autres forces belligérantes, trop heureuse de pouvoir dépecer un morceau du territoire prodnovien sur les cendres de l'ancien régime, avaient obliger l'O.N.C à réagir. Par solidarité de ses membres dont le Lofoten et le Novigrad faisaient partout, mais également pour les grave menaces évidentes que l'invasion de l'Union Albienne faisait peser sur le commerce eurysien, et la déstabilisation durable qu'il en résulterait.
Jashuria, Alguarena, Fortuna, Yuhanaca et Saint Marquise avaient répondu à l'appel, et dans une moindre mesure le Vogimska, ayant décidé d'apporter finalement son soutien à l'O.N.C.

Sur le terrain, l'O.N.C dominait la situation. Une zone d'exclusion aérienne, qui avait même vu l'arraisonnement d'une flotte de 30 avions civils loduariens qui tentèrent de forcer le passage pour une soi disant tentative d'évacuation, pathétiquement avortée pour le coup. De plus, l'armée lofoteno-novigradienne, forte de sa supériorité aérienne écrasante, certains parlant d'un rapport de 10 contre 1, campait devant la ville occupée de Prepolo, prêt à fondre sur son ennemi pharo-norstalkian et à lui infliger une sévère et cuisante défaite, du moins sur le papier.

Alors que l'Etat Major, notamment sous l'impulsion du Sky Marshall Esther Marley, poussait pour une intervention directe afin de réduire et d'éclaircir les rangs des forces de l'Occupant, l'O.N.C opta pour la solution définitive du règlement à l'amiable, malgré l'agression manifeste de l'Union Albienne, et leur tentative de s'arroger et de s'octroyer des territoires indûs. Alors que son allié, le Novigrad, avait fait le choix de désigner comme représentant à ces négociations qui auraient lieu au port de Nevskigorod un membre des services de l'armée en la personne du Lieutenant-Colonel Maria Bakalova, les Provinces-Unies avaient fait le choix délibéré et conciliant d'envoyer un civil, et non des moindres, la Conseillère d'Etat Fédérale aux Affaires Etrangères, Mme Alexis de Vengerberg. La brune au caractère bien trempé, et qui aimait hériter des dossiers difficiles, avait la pleine et entière confiance du Chancelier Fédéral.


alexisdevengerberg

Elle arriva dans la salle des négociations d'un pas assuré, tenant fermement sous la main un épais dossier. Elle salua tous les diplomates présents dans la salle, ses alliés naturellement, mais même ceux du camp adverse. Après tout, négocier avec des régimes autoritaires qui pour certains d'entre eux flirtaient bon avec le totalitarisme, faisait parti de ses attributions. Sourire franc, serrage de mains appuyés, et hochements de tête de circonstances, aucun faux pas ne devait compromettre des négociations qui s'annonçaient être ardues.



emblemUPL




Alexis de Vengerberg a écrit :


Position officiellle des Provinces-Unies du Lofoten


• Les UPL apporte leur soutien au nouveau gouvernement démocrate en place à Staïglad et estiment qu'il est le seul et unique pouvoir légitime ayant la capacité d'assurer et d'exercer la pleine souveraineté du nouvel état démocratique Prodnovien : la République Libre du Prodnov.

• Les UPL reconnaissent au Prodnov son droit à l'autodétermination et feront en sorte que les choix exprimés par la population soient respectés quoiqu'il arrive. A cet effet, un contingent permanent sera stationné à Staïglad, afin d'empêcher les forces d'invasions de l'Union Albienne d'envahir le reste du territoire prodnovien et à terme de renverser le gouvernement de la R.L.P.

• Les UPL s'alignent complètement sur la position du Novigrad et ne reconnaissent pas la proclamation unilatérale et non fondée de la République fantôche de Prepolo. Les UPL soulignent que cet acte ne repose sur rien, et n'a pas reçu l'adhésion ni le vote de la population. L'enclave de prepolo est donc à ce titre reconnue comme une occupation illégale par les forces de l'Union Albienne. Ce territoire faisant parti intégrante de la République Libre du Prodnov (R.L.P), sa réintégration au sein du territoire national sera vu comme un objectif à long terme, par des moyens diplomatiques ou politique en vue de la restauration d'un pays unifié et en paix.
Dans cet intervalle, les U.P.L demandant la militarisation de la zone frontalière avec les territoires occupés de Prepolo. Son franchissement unilatéral par les forces armées de l'une ou l'autre partie sera considéré comme un acte de guerre et une volonté de déclencher les hostilités.

• Les UPL déclarent l'occupation de la région de Bridjesko par les forces lutharoviennes comme illégales, nulles et non avenues. Puisque les Lutharoviens sont venus prêter main forte à leur voisin par solidarité idéologique, nous proposons qu'ils récupèrent tous les communistes et citoyens soucieux de demeurer sous un régime autoritaire, mais quittent le territoire national prodnovien sur lesquels ils n'ont aucune autorité.

• Les UPL approuvent que la République du Vogimska administre une zone économique spéciale sous mandat Vogimskan à la région frontalière de Monorosk.

1004
Le Premier Conseiller de La République de Saint-Marquise était arrivé à Nevskigorod, au Prodnov, certes avec un léger retard mais cela se comprenait avec un agenda qui était rempli jusqu'aux élections.
Henry Peters avait entendu des brides de ce que disait les autres nations qui étaient autour de cette table pour des négociations concernant la crise au Prodnov. Leurs positions vis à vis d'un nouveau gouvernement à Staïglad. Le Premier Conseiller trouvait normal de montrer la position saint-marquoise. Il l'exposait devant cette assemblée, réunie pour l'occasion :

Henry Peters
Henry Peters, représentant de la République de Saint-Marquise pour les négociations

LE PREMIER CONSEILLER DE LA RÉPUBLIQUE , HENRY PETERS a écrit :


Drapeau national

Positions Officielles de la République de Saint-Marquise

  • La République de Saint-Marquise fait un appel universel à la paix dans la région, en reconnaissant la République Libre du Prodnov.

  • La République de Saint-Marquise reconnaît également le gouvernement démocrate qui va exercer à Staïglad

  • La République de Saint-Marquise continuera d'apporter son aide logistique humanitaire jusqu'à la fin de ce conflit, comme le voulait au départ la Présidente Isabelle Deprey.

  • 3192
    La Fédération d'Alguarena ne se déroba à l'invitation qui lui fut faite, pour accompagner le relatif état de pourrissement qui gagnait le commerce en Eurysie du Nord. Une aubaine pour la nation latina qui disputait depuis quelques années déjà les différents classements économiques, scientifiques et militaires, avec le Pharois Syndikaali, un acteur notable de l'Eurysie septentrionale et sérieux outsider sur les différents classements internationaux.

    La révolution prodnovienne avait ébranlé la stabilité des états de cette région, pourtant jadis troublée par les manœuvres militaires de l'Empire Francisquien, qui avait même opposé les sous-marins pharois et francisquiens dans des affrontements maritimes au sein du détroit nordique. Mais aujourd'hui, la situation n'avait pas de précédent, tant elle avait capté différents états limitrophes ou non, sur le conflit. Le Prodnov pouvait-il rester dans sa forme actuelle? Devait-on juger l'homme qui assassina son peuple ou le régime qui l'avait hissé au pouvoir? Le débat était ouvert et les revendications fusaient, s'éloignant pour bon nombre d'entre elles, des perspectives connues au sein du territoire.

    Représentant de l'Alguarena :

    Martha Fulton

    La conseillère fédérale aux affaires étrangères de la Fédération d'Alguarena, Martha Fulton.

    Drapeau de la Fédération d'Alguarena

    Position officielle de la Fédération d'Alguarena :

    • L'Alguarena reconnaît comme légitime le nouveau gouvernement de la République Libre du Prodnov, qui jouit désormais d'un soutien populaire incontesté, après avoir été contraint à l'usage de la violence, pour chasser le régime boucher, "rouge de foi et du sang de ses victimes" résumait en ces termes le Président de l'ONC Ichtaca Divigracia.

    • L'Alguarena invite néanmoins chacune des entités politiques prodnoviennes, à discuter, pour permettre l'exercice du droit à l'autodétermination de chacun.

    • L'Alguarena ne reconnaît pas d'autres entités politiques que celles énoncées, et condamne vigoureusement la proclamation d'une République "autonome" à Peprolo, par une entité politique fallacieuse qui ne jouit d'aucun soutiens locaux.

    • L'Alguarena dénonce l'occupation de Bridjesko par les forces invasives et communistes lutharoviennes, alors même que la ville a été le foyer d'importantes exactions perpétrées contre les populations locales, par une force militaire communiste.

    • Outre ce possibles exactions, l'Alguarena condamne la déportation forcée des populations prodnoviennes. Des déportations organisées par les importants convois militaires des communistes lutharoviens, mais également l'autre régime communiste de la Loduarie qui affrète des compagnies d'avions civils et distribue illégalement des passeports loduariens en territoire étranger, à cela s'ajoute et sous un registre presque semblable, les actions norstalkianes mettant à disposition d'autres avions civils, pour déporter des personnes sans consentement palpable. Une initiative cavalière, que la Fédération alguarena assimilera à des crimes de guerre, considérant l'impact destructeur généré sur ces populations déracinées.

    Dans ces conditions la Fédération d'Alguarena nourrit les exigences suivantes :
    • Retrait complet des forces militaires de l'Union Albienne et de l'Internationale Communiste (ou assimilés).
    • Constitution d'un tribunal de guerre pour juger les membres du parti communiste à l'origine des massacres de Bridjesko.
    • Reconnaissance de la République Libre du Prodnov par chacun, comme unique entité politique légitime, considérant le fait qu'elle ait défait les tyrans et captaient le soutien populaire des prodnoviens.
    2969
    La Démocratie Communiste de Loduarie était tout naturellement présente à Nevskigorod, dans le cadre des négociations concernant la crise Prodnovienne, étant donné son implication au sein de celle-ci depuis son commencement. L'objectif de la Loduarie, qui n'avait pas changé depuis, était la protection de la population Prodnovienne. C'était sans compter sur les vautours capitalistes et impérialiste de L'ONC, qui était intervenus dans les affaires qui ne les concernaient pas. Tout cela, pour soutenir une "République libérale", et ainsi préserver leurs intérêts. De nombreux soldats avaient étés mobilisés, et les risques et enjeux étaient grands. L'objectif n'était pas de déclencher une guerre de grande ampleur, car cela ne servirait qu'à clouer le dernier clou dans le cercueil que le monde fabriquait pour les nations communistes du monde entier.
    Deux représentants s'étaient déplacés : Geraert-Wojtkowiak Lorenzo, secrétaire général de la Loduarie communiste, et Marc Joseph, Général de l'armée Loduarienne et responsable de l'opération de soutien au Prodnov. Les deux étaient des militaires, et ils étaient prêts à attaquer si il le fallait, mais uniquement si cela était nécessaire. Ils firent un salut rapide et bref à chacun des représentants étrangers présents dans la salle, salut assez amical envers chacun d'entre eux. Il ne servait à rien de faire part de mauvaise foi, il fallait se montrer le plus persuasif possible dans tous les domaines. Lorenzo consulta rapidement le dossier qu'il avait apporté avec Marc. Ils discutèrent à voix basse en Français, de façon à ce que personne n'entende ce qu'ils disaient. Ce qui était sûr, ce que des négociations houleuse s'annoncaient.



    REPRÉSENTANTS LODUARIENS


    Geraert-Wojtkowiak Lorenzo, secrétaire général de la Loduarie communiste.
    Geraert-Wojtkowiak Lorenzo, secrétaire général de la Loduarie communiste


    Marc Joseph, Général de l'armée Loduarienne et responsable de l'opération de soutien au Prodnov.
    https://rh-terre.defense.gouv.fr/images/20210901_NP_DRHAT_Photo_officielle_g%C3%A9n%C3%A9ral_de_corps_darm%C3%A9e_CONRUYT.jpg


    Drapeau de la Loduarie communiste

    POSITIONS OFFICIELLES DE LA DÉMOCRATIE COMMUNISTE DE LODUARIE


    • La Loduarie considère que le peuple Prodnovien est libre et ne doit en aucun cas être soumis à n'importe quelle nation, qu'elle soit membre de L'ONC, du Conseil de Sécurité de l'Océan du Nord Eurysien ou même Communiste.
    • La Loduarie appelle à mener des élections libres sur l'ensemble du territoire Prodnovien afin de garantir l'auto-détermination du peuple Prodnovien dans sa politique. Ces élections devront être menées par des nations neutres au conflit afin d'empêcher toute ingérence étrangère d'une nation faisant partie intégrante du conflit.
    • La Loduarie ne reconnaît pas le gouvernement de la nouvelle république libre du Prodnov, son instauration étant non démocratique en raison de la prise de pouvoir d'une minoritée de la population, sans consultation avec le peuple.
    • La Loduarie demande le retrait de toutes les troupes étrangères au Prodnov dès le résultat des élections libres.
    • La Loduarie demande la constitution d'un tribunal international afin de juger le responsable de des massacres de Bridjesko, Monsieur Lavrov Slava.
    • La Loduarie exige également qu'on lui rende immédiatement les avions civils Loduariens et les équipages de ceux-ci, détournés par L'ONC et donnés à la nouvelle république libre de Prodnov.
    6599
    La délégation de la Troisième République du Jashuria était composée d’un autre type de combattants … Des spin-doctors, des communicants, des professionnels de l’image et du son, des experts géopolitiques et surtout, une armée de juristes. Débarquant tel un contingent militaire prêt à prendre la relève, la délégation diplomatique jashurienne était prête à se livrer à une autre forme de guerre : celle qui allait reléguer le bruit des fusils à de sympathiques miaulement de chatons inoffensifs. La Troisième République du Jashuria avait fait en sorte de médiatiser l’affaire prodnovienne sous l’angle de la défense des intérêts de la population du Prodnov. Diffusant sans arrêt des images de civils reconnaissant de la présence jashurienne à Nevskigorod et mettant en scène des reportages sur l’imbrication entre les militaires nazumis et les autorités locales, le pays avait fait en sorte que son image en ressorte grandie. Grâce à son armée de communicants œuvrant sur les réseaux sociaux, les plateformes de débats publics, … les autorités jashuriennes avaient réussi à présenter cette occupation militaire comme une aide bienveillante à une population souffrante, mais fière.

    Les Jashuriens avaient travaillé pendant des semaines à l’étude d’une solution leur permettant à la fois de garantir leurs intérêts et surtout de faire en sorte que tout le monde puisse sortir par le haut de cette crise déclenchée par le gouvernement prodnovien et alimentée par les différents belligérants du conflit. Il n’était pas nécessaire de ce voiler la face : tout ceci était un beau merdier et plusieurs analystes géopolitiques en avaient perdu leurs cheveux à tenter de comprendre cette guerre qui ne comprenait aucun mort.

    La guerre du Prodnov avait pris le surnom de « Guerre Muette », le son des armes se faisant étrangement absent. Il n’y avait pas eu un seul coup de fusil tiré, pas une seule grenade dégoupillée, pas un seul accident. C’était une guerre … propre ? Enfin … peut-être pas propre, mais au moins sans aucune victime à déplorer. Il s’agissait surtout pour les différents belligérants de montrer leurs muscles et leurs capacités de projection. L’Union Albienne avait été capable de monter une opération régionale autour de Peprolo et de tenter de légitimer deux pelés et trois tondus dans un bureau trop grand, avec l’appui de nombreux militaires étrangers. Les communistes, quant à eux … et bien … les analystes tentaient encore de comprendre le sens de leurs actions. Le manque de coordination avait conduit la Lutharovie à devoir assumer le rang de principal protagoniste sur le front nord-ouest, mais on se demandait encore ce que faisaient les Loduariens et les Kroniens aussi loin de chez eux, sans équipement et sans appui logistique.

    L’ONC, quant à elle, pouvait se féliciter de la tenue de cette opération. Non seulement, elle avait réussi à faire légitimer – sans grand plébiscite – la présence d’un gouvernement républicain d’inspiration libérale dans la capitale, mais avait en plus réussi son pari de tenir à distance les communistes et les puissances régionales. C’était une véritable réussite en matière de coordination et d’action militaire conjointe, ce qui promettait de belles perspectives pour l’organisation naissante. Quant aux tristes âmes qui se demandaient encore combien avait coûté cette opération militaire pour « sauver » les Prodnoviens … et bien … disons qu’elles n’étaient même plus invitées sur les plateaux télés.

    Maintenant que les différents protagonistes du conflit s’étaient décidés à discuter autour d’une table pour établir une convention commune sur le conflit prodnovien, la Troisième République du Jashuria pouvait abattre ses cartes et mettre en œuvre son projet pour sécuriser ses intérêts et faire en sorte que tout le monde s’y retrouve à peu près gagnant. Après tout, le Jashuria comptait au sein de l’Union Albienne un ami historique – le Pharois – et il aurait été indélicat de ne pas lui accorder une part du gâteau.

    Le pacte que proposait le Jashuria n’était rien de plus qu’un pacte visant à lier les pieds et les mains de l’ensemble des protagonistes de ce conflit. Le projet de la République Libre du Prodnov – car tel était son nom désormais – visait à attribuer aux différents belligérants une part du gâteau prodnovien, tout en donnant à chacun l’assurance que personne ne se remettrait à se battre pour un pays qui n’en valait même pas la peine. Car … avouons-le … le Prodnov … c’était un peu le quart-monde …



    tes

    Madame Lalana Preecha, Première Ambassadrice de la Troisième République du Jashuria

    POSITIONS OFFICIELLES DE LA TROISIEME REPUBLIQUE DU JASHURIA

    tes

    Carte de la nouvelle République Libre du Prodnov

    • La Troisième République du Jashuria, après avoir pris en compte l’ensemble des avis des différents participants, propose un plan de développement et d’avenir pour la République Libre du Prodnov et le peuple prodnovien.
    • Afin de consolider la stabilité du Prodnov, l’ensemble des principaux belligérants du conflits – l’Organisation des Nations Commerçantes, l’Union Albienne, la Lutharovie et le Vogimska – s’engagent à travailler de concert pour que le Prodnov puisse entamer une transition vers un Etat démocratique, nommé la République Libre du Prodnov.
    • Afin de garantir l’avènement de la République Libre du Prodnov, les différents belligérants auront la charge des différents territoires où leurs troupes sont déjà engagées, dans le but de faire respecter la paix et le respect des accords signés. Les différentes factions oeuvreront avec les représentants de la République Libre du Prodnov avec pour objectif de stabiliser la république nouvellement proclamée.
    • Les zones sous mandat devront faire l’objet d’investissements économiques de la part des différentes factions représentées, afin de sortir le Prodnov de la misère et lui permettre de se structurer en une république démocratique, pluraliste et humaniste. Les différentes factions seront garantes de la prospérité économique des différents secteurs sous mandat.
    • La première zone sous mandat est délivrée à l’Organisation des Nations Commerçantes. Elle correspond à la capitale du Prodnov, ses alentours et le port de Nevskigorod.
    • La seconde zone sous mandat est délivrée à l’Union Albienne. Elle correspond au secteur nord-est du pays, autour de la ville de Peprolo.
    • La troisième zone sous mandat est délivrée à la Lutharovie. Elle correspond au secteur nord-ouest autour de la ville de Bridjesko.
    • La quatrième zone sous mandat est délivrée au Vogimska. Elle correspond au secteur sud du pays, autour de la ville de Monorosk.
    • Chaque zone sous mandat sera pilotée par le titulaire du mandat. Le titulaire devra rendre un rapport tous les ans sur les investissements réalisés et rendre compte du développement économique de son secteur. Les titulaires devront aider la République Libre du Prodnov à structurer l’administration, l’économie et les différents secteurs d’activités. Chaque participant sera tenu pour responsable des échecs et des réussites.
    • Les belligérants peuvent conserver un maximum de deux bases militaires par mandat. Le nombre d’hommes sur place ne pourra dépasser les 3000 professionnels par organisation (HRP : 3000 hommes correspond à l’opération Barkhane au Mali)
    • Les élections nationales devront être tenues dans un délais de 5 ans après l’établissement de la convention. Dans le délai des cinq années, les actions suivantes devront être menées : enquête sur les massacres de Bridjesko, redressement économique du pays, …



    1607
    Position officielle de la République Directe du Banairah

    Drapeau Bainairah


    En tant que membre de l'ONC, la République Directe du Banairah a autorisé le rattachement d'une partie de la marine nationale aux exercices navaux au Novigrad. De par sa participation au sein de la flotte déployée en mer du nord, la République Directe souhaite communiquer sa position quant à la résolution du conflit.

    • La République Directe du Banairah reconnaît la République Libre du Prodnov comme entité légitime sur le territoire du Prodnov.
    • La République Directe exhorte les différentes parties ici présentes à respecter la souveraineté de la nation prodnovienne. Ainsi, la République Albienne de Prepolo est une entité illégitime destinée à asseoir des vélléités impérialistes de l'union albienne sur la région, des vélléités qui ne sont pas à la hauteur du respect que tient le Banairah pour des pays s'étant montrés comme gardiens de la paix notamment le Pharois Syndicalii pourtant respecté pour son sens du respect de la liberté.
    • Fervente défenseuse du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, le Banairah soutient la formation d'un processus de démocratisation et de libération de la société prodnovienne, indépendamment des idées socio-économiques qui seront défendues par les futurs représentants de la démocratie prodnovienne, et ceci tant que la vie et les droits humains fondamentaux seront respectés (c'est-à-dire selon les standards banairais la liberté de presse, de pensée, de déplacement et à une justice indépendante et juste).
    • Le Banairah s'engage à retirer son détachement naval lors du processus de paix dès que son besoin ne se fait plus sentir.
    • Le Banairah appelle tous les acteurs à s'engager dans un même processus de démilitarisation limitant la présence militaire à son nécessaire afin d'éviter un embrasement de la région.
    8434
    - « Capitaine ministre ? »

    Mainio releva le nez de son journal, confortablement installé dans la cabine de son navire qui stationnait à Merengrad, il attendait les derniers membres de son équipage pour embarquer à destination de Nevskigorod où devait se tenir les négociations quant à la crise du Prodnov.

    - « Les chambres ne vous ont pas voté l’exclusivité de la négociation. »

    - « Ah, prévisible. Qui doit se joindre aux festivités ? »

    - « Le Capitaine Ministre Nooa. »

    - « Mon dieu. J’espère qu’il se taira. »


    https://www.zupimages.net/up/21/13/ii3v.jpg

    Ministre des intérêts internationaux
    Capitaine Mainio
    (Parti du Progrès)

    https://www.zupimages.net/up/22/16/o8n7.jpg

    Ministre des arts, de la culture et de la diplomatie intérieure
    Capitaine Nooa
    (Parti Pirate)



    L’ONC pouvait bien attendre un peu, on n’était pas pressé. Un à un, le Capitaine avait pris le temps de saluer les observateurs venus du monde entier pour répondre à sa proposition d’assister aux pourparlers. Alkis Malleas du Royaume d’Altis, Maïa Melgar, Secrétaire aux Affaires Étrangères du Conseil de la République Fédératrice de Youslévie, Marc Fouillët, Président de la commission comtale aux affaires étrangères du Duché de Gallouèse, Kovit Burujoa, le représentant spécial des affaires étrangères de l’Empire Burujoa, Sten Himmerman député maktois, Suzette Rossignol, ministre fédérale des affaires étrangères de Canta sans oublier Alfred Guerrero, le directeur de cabinet délégué aux affaires étrangères de Néodémos. Il échangea ensuite quelques mots polis avec l’observateur kah-tanais à qui il assura d’un air malicieux qu’il n’y avait pas à s’inquiéter, tout était sous contrôle. Le Capitaine Ministre Mainio avait toujours été un homme optimiste.
    Entre temps, le Capitaine Ministre Nooa les avait rejoint.

    - « Vous venez me servir de chaperon mon cher ? »

    - « Si vous croyez que ça m’amuse Mainio. Le Parti Pirate pense que les intérêts des capitaines n’ont pas été assez pris en compte depuis que vous êtes à la manœuvre sur cette affaire. »

    - « Oh vous savez, moi je ne suis qu’un modeste canoteur, je vogue là où me portent les vagues de la barbarie du monde, rien de plus. »

    - « Eh bien il est peut-être temps de retrouver un cap. »

    Ils entrèrent.


    Quand ce fut au tour de la délégation pharoise de prendre la parole, Mainio se leva, suivi du regard silencieux de son homologue.

    Position officielle du Pharois Syndikaali :


    • 1) la mission du Conseil de sécurité reste et demeure la préservation de la paix dans la région des mers du nord, paix qui concerne en premier chef les pays de la-dite région. Il est de leur responsabilité souveraine de s'entendre et de s'organiser dans ce but et aucune pression extérieur ne saurait être tolérée. A ce jour, cette mission a été une réussite indiscutable en amenant l'armée rouge à déposer les armes sans un seul coup de feu.

    • 2) l'occupation du Prodnov cessera quand seront avancés des gages de la stabilité politique et militaire du pays.

    • 3) en refusant de mettre fin à la guerre civile et en provoquant l'ingérence étrangère de pays illégitimes dans la région, les putschistes de Staïglad ont compromis cette paix, si procès politique il doit y avoir pour les anciens dirigeants du Prodnov, tous les crimes qui ont suivi la reddition de l'armée rouge sont à imputer aux putschistes et à leurs alliés. A ce jour le Syndikaali ne reconnait aucunes victimes du côté des zones d'occupations Lutharovienne ou Albienne, la reddition de l'armée prodnovienne ayant rendu ces régions sans actes de violence. Le Syndikaali condamne en revanche fermement les exactions commises à Staïglad lors du putsch et exige le déploiement d'observateurs internationaux indépendant afin d'enquêter sur de potentiels crimes de guerre et exécutions de membres de l'ancienne administration par la nouvelle. Tant que lumière ne sera pas faite sur ces crimes de guerre, le gouvernement putschiste de Staïglad ne pourra être reconnu que comme un gouvernement criminel.

    • 4) les putschistes de Staïglad n'ont pour légitimité que le crime, s'ils souhaitent se maintenir à la tête de l'Etat, ils devront être reconnus par la population lors d'élection avant de pouvoir prétendre à la moindre responsabilité politique

    • 5) du fait de la militarisation générale des deux camps, les seuls moyens de mettre fin à cette crise sont les suivants :
    • - mise en place d'un gouvernement d'union nationale de collaboration entre les forces communistes prodnovienne et les forces démocrates
      - garantie de la sécurité et la non répression des citoyens du Prodnov en raison de leur obédience politique, pour cela le maintien de zones avec des gouvernements régionaux distincts est nécessaire

    • 6) tous les pays devront retirer leurs forces de la région, incluant le conseil de sécurité, quand ce gouvernement d'union nationale aura repris en main le pays.


    Pour l'heure, le Conseil de défense se porte garant de la stabilité de la région, en vertu de sa légitimité naturelle et de ses intérêts immédiats. Toute tentative de déstabilisation politique ou militaire en faveur de la reprise des conflits serait un acte grave et impérialiste, appelant naturellement à la sanction de la communauté internationale ainsi que des pays frontaliers.
    Toutes autres forces que celles du Conseil de défense ou affiliées sont, de fait, des forces d'occupations étrangères illégitimes ayant profité de la déstabilisation du Prodnov pour y faire avancer leurs intérêts politiques nationaux. La priorité doit être leur départ afin d'empêcher des tentatives d'ingérence motivées par une autre raison que le stricte maintien de la paix dans la région, aucune stabilité durable au Prodnov ni aucune garantie de l'indépendance et du respect de la souveraineté du pays

    Le Pharois Syndikaali dénonce les missionnaires armés qui, au nom d'une certaine conception de la démocratie, se sont permis de massacrer par centaines les occupants de Staïglad et ont replongé le Prodnov dans une guerre dont il venait de sortir. Cette action est un grave antécédent qui ne peut désormais faire considérer l'ONC que comme une organisation voyou et indigne de confiance.


    Voilà qui actait le désaccord et posait les termes. Chacun s'était accusé d'un paquet d'immondices, savoir qui était de bonne foi ou non importait peu. Il revenait désormais d'établir collégialement un compromis qui ne satisferait personne. On écouta la proposition du Jashuria qui avait le mérite de poser une base intéressante. Les deux capitaines arrivaient pour leur part avec une solution clef en main, mais il appartenait d'abord d'apporter quelques éléments contextuels. Certains des représentants qu'ils se trouvaient en face d'eux étaient sans doute lucide sur la situation du Prodnov, mais d'autres s'illusionnaient sans doute sur leurs forces réelles, allant même lui avait-on soufflé, à rêver d'un conflit dégénérant, sans réaliser qu'ils avaient tout à perdre et bien plus.


    Proposition de paix du Capitaine Mainio :


    • 1) Le Pharois Syndikaali souscrit aux huit premiers points proposés par la Troisième République du Jashuria. Le découpage proposé nous convient. Nous ajoutons cependant comme close qu'au bout des cinq années prochaines, les mandats seront automatiquement révoqués sauf prolongation expressément votée par les instances dirigeantes de la République Libre du Prodnov. Les mandats ne pourront être renouvelés indépendamment les uns des autres, sauf retrait volontaire d'un pays en charge. Le Syndikaali assurera avec le Royaume-Uni du Norstalkian la protection des habitants de Peprolo et la défense de leurs droits, en continuité de son mandat délivré par le Conseil de Défense.

    • 2) En conséquence de quoi, le Syndikaali poursuivra son mandat de protection de la souveraineté maritime de la République Libre du Prodnov, celle-ci ne possédant pas de navires capable de défendre ses côtes, et ce dans la continuité du mandat du Conseil de Défense pour cette charge.

    • 3) ces régions sous mandats seront soumises à la libre circulation totale des prodnoviens sur simple présentation d'un papier d'identité. Ceci afin d'empêcher toute velléité de fracturation du territoire prodnovien en multiples entités. Ajoutons que nul citoyen du Prodnov ne pourra être inquiété d'aucune façon pour ses convictions politiques, ni persécuté, ni discriminé.

    • 4) L'unicité et l'indivisibilité de la région du Prodnov est garantie par toutes les forces en présence. Dans ce but, la République Populaire Albienne et la République de Staïglad, ou tout autre nom qu'elle se donne, sont démantelées avec effet immédiat. Leurs leaders sont démis de leurs fonctions et ne pourront être validés que par le suffrage démocratique qui aura lieu d'ici cinq ans, conformément au dernier point proposé par la Troisième République du Jashuria.

    • 4) Afin d'assurer au plus vite la souveraineté et l'indépendance de la République du Prodnov, le nombre de soldats présents pour chacun des quatre titulaires de mandats ne dépassera pas mille hommes et le nombre de bases militaires ne dépassera pas le chiffre de un. De plus, aucune construction d'infrastructures militaires étrangères sur le territoire ne sera autorisée, autres que celles nécessaires à la vie quotidienne des soldats.

    • 5) En ce qui concerne le point n°9 proposé par la Troisième République du Jashuria, à l'heure actuelle les méthodes de mesures du développement économique d'une région nous semblent sujettes à caution, compte tenu de la multiplicité des modèles économiques coexistants sur le territoire du Prodnov. En conséquence de quoi ce point devra être abandonné ou être reporté et soumis à un débat ultérieur.

    • 6) Enfin, aucune des mesures mises en place par la République Libre du Prodnov ne pourra remettre en question la convention actuelle avant qu'elle ne soit jugée pleinement souveraine.
    1243
    La délégation de la République Socialiste Fédérative de Lutharovie était elle aussi présente à Nevskigorod pour les négociations quand à la crise au Prodnov. Bien qu'elle n'ait pas été un belligérant majeur durant ce conflit qui n'en est pas vraiment un, elle avait tout de même envoyé beaucoup de matériel militaire ainsi que beaucoup de soldats, et avait occupé une large portion du territoire du Prodnov.

    Une fois que les représentants étrangers eurent exposé leur position officielle sur le conflit au Prodnov, le représentant Lutharovien, Dragomir Tomislavov, se leva et annonça la position officielle de la Lutharovie sur la crise.

    Position officielle de la République Socialiste Fédérative de Lutharovie


    • La RSF de Lutharovie ne reconnaît pas la République Libre du Prodnov. Si le gouvernement putschiste de Staïglad veut être à la tête du futur Prodnov, il devra organiser des élections.

    • La RSF de Lutharovie s'engage à ne pas commettre d'exactions sur le territoire qu'elle occupe. Elle reste fidèle à ses engagements et ceux du Conseil de Sécurité des Mers du Nord, c'est-à-dire de stabiliser la région et y préserver la paix.

    • La zone d'occupation Lutharovienne au Prodnov fonctionne sous un système économique collectiviste, bien que la République Communiste du Prodnov n'existe plus de facto.

    • La RSF de Lutharovie dénonce fermement l'intervention de l'ONC au Prodnov, elle la considère comme illégitime.
    442
    a écrit :

    POSITION DE LA RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE NORSTALKIENNE


    • La République fédérale norstalkienne condamne fermement l'invasion préméditée du Prodnov par les puissances impérialistes de l'ONC.

    • La République fédérale norstalkienne ne reconnait donc pas la République Libre du Prodnov, au vu de sa direction par les puissances de l'ONC. Toutefois celle-ci peut changer en cas d'une élection démocratique.

    • La République fédérale norstalkienne suit les demandes du Pharois Syndikaali vis a vis du Prodnov.
    Haut de page