07/06/2013
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Les Services Nethariens de Renseignement

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Ombre et Intégrité

Les SNR, Services Nethariens de Renseignement ou plus communément « snère », est une agence gouvernementale en charge principalement des missions de contre-espionnage sur le territoire de Netharia, en accord avec la position résolument défensive du pays, mais également de celle de prise de renseignement de quelque nature que ce soit, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières Nethariennes. Placé sous la tutelle du ministère de la défense, le SNR est constitué de plusieurs unités et dispose d’antennes au sein de chaque ministère, afin de centraliser les possibles demandes de renseignements qu’ils seraient susceptibles de faire. Sans grande surprises, les antennes les plus importantes sont celles du ministère de la Défense, des affaires étrangères, de l’intérieur et celui des finances. Les SNR disposent aussi d’un service « action », dont les missions vont du sauvetage d’otages à la destruction d’objectifs militaires hors frontières.


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Le siège des SNR se trouve dans la banlieue d’Eskad, non loin du campus, dans un petit quartier regroupant des entreprises high tech où le style du bâtiment, les antennes et équipements sur le toit ne choquent pas outre mesure. Les Services se divise comme suit :

Unité Paladin :
Surnom un peu pompeux de ce qui est l’unité principale des services, leur rôle est essentiellement le contre-espionnage, mais ils s’occupent aussi de la prise de renseignements à l’intérieur des frontières et d’épauler la police dans certaines enquêtes lorsque les services du ministère de la justice et de l’intérieur en font la demande. C’est également l’unité Paladin qui s’occupe de tout ce qui a trait à la cyber-criminalité et au traitement des données reçues du terrain (un étage complet y est d’ailleurs dédié au siège du SNR). Calmes et méthodiques, sélectionnés pour leur aptitude à déceler l’aiguille dans le silo à grain, les membres de cette unité ne font pas de vagues, restent discrets même au sein du service, au SNR on les surnomme les « fantômes ». Il n’est pas rare de trouver un « fantôme » accompagnant un ambassadeur en mission, car leur aptitude administrative est souvent une excellente couverture et les ambassadeurs apprécient leur aptitude à déceler les informations nécessaires pour faire pencher la balance en faveur de Netharia, sans savoir que ceux qu’ils félicitent après coup sont des agents des services de renseignements. L’unité Paladin occupe les quatre premiers étages du bâtiment du SNR et y concentre une puissance informatique phénoménale, nécessaire à sa mission.

Unité Félin :
Contrairement à ce que son nom semble indiquer, les membres de cette unité ne sont pas de placides ronronnants tout en papattes de velours, bien que, si leur mission l’exige, ils peuvent ronronner. Nous parlons ici de l’unité en charge de la prise de renseignement au sein des autres pays. Spécialistes de l’infiltration et de manière générale très grands connaisseurs des pays où ils opèrent, ils utilisent fréquemment la couverture d’un attaché de l’ambassade Netharienne. Mais ils peuvent aussi être parachutés et opérer en totale autonomie sur le terrain. Discrets de manière générale, curieux, ayant au moins deux master (dont un de la langue du pays où ils doivent s’infiltrer) et débrouillards, ils ont aussi une bonne capacité d’analyse et, surtout, ils savent quand il est sage d’abandonner la mission et de rentrer faire son rapport. Ils utilisent les deux étages au-dessus de l’unité Paladin, une grande partie de leurs effectifs se trouvant à l’étranger.

Unité Glaive :
L’unité Glaive est le service action des SNR, unité d’élite d’une centaine d’hommes (l’effectif exact est secret, même pour le chef des SNR et le président) recrutés au sein des forces armées et de police de Netharia par les chefs de l’unité, qui font régulièrement des tournées de sélection au sein des différents éléments de l’armée et de la police. Ils disposent du dernier cri en matière d’armements et d’équipements mais doivent subir une sélection et un entraînement implacable dont peu sortent sélectionnés. S’ils ne sont pas sélectionnés, ils sont envoyés aux deux autres services qui les emploient au mieux. Ils utilisent les trois derniers étages du sous-sol, en dessous des parkings souterrains et des machineries, couverture pratique lors des exercices de tirs, et ont leur propre entrée dans les bâtiments.


Chaque membre des SNR est capable de manier une arme et les explosifs, même si ce n'est pas forcément sa spécialité, et doit effectuer au moins une fois par an une "piqûre de rappel" à ce sujet afin de pouvoir poursuivre une carrière au sein des SNR. Si un test n'est pas jugé concluant, il est donné une chance à l'employé de le refaire quelques semaines après. Si le deuxième test s'avère aussi être un échec, à moins de circonstances exceptionnelles, c'est la radiation pure et simple, les SNR se chargeant de retrouver un emploi à leur ancien membre. Mais un ancien membre des SNR n'est jamais seul, la solidarité est de mise au sein des membres et anciens membres des services, et cela permet de garder un œil et une oreille pour empêcher des fuites potentielles...


Les SNR utilisent utilisent cinq codes couleur pour classer les informations et/ou les situations :

- Code noir : La situation est critique et nécessite l'intervention immédiate de l'Unité Glaive et/ou la mise en alerte maximale de l'Armée, début de la mobilisation et déploiement des troupes au frontières et sur les points stratégiques ; l'information est capitale et/ou pourrait avoir de funestes conséquences si divulguées, lisible par le premier ministre et le directeur des SNR uniquement. Ces informations ne sont jamais déclassées.
-Code rouge : Situation tendue pouvant nécessiter une intervention de l'unité Glaive qui est mise en état d'alerte maximale, menace sérieuse pour le pays entraînant une hausse du niveau d'alerte de l'Armée d'un cran avec toute les conséquences liées ; information précieuse et/ou pouvant entraîner de nombreux troubles graves si divulguée, lisible par le premier ministre, les ministres qu'il jugera nécessaire de mettre au courant et le directeur du SNR. Informations déclassées au bout de 200ans.
- Code jaune : Situation légèrement tendue, mise en état d'alerte de l'unité Glaive, suspicion de menaces pour le pays nécessitant un état de vigilance pour l'Armée, renforcement de l'équipement des forces de police ; information importante et/ou pouvant provoquer de nombreux scandales et troubles si divulguée, lisible par tout les membres du gouvernement. Informations déclassées au bout de 50ans.
- Code vert : Situation normale mais renforcement des prises de renseignements car éveil de la suspicion ; information classique n'ayant pas de grosse implication dans le bon fonctionnement du gouvernement, pouvant débloquer certaines situations, mais pouvant être à l'origine de scandales et/ou grèves, lisible par le gouvernement et les membres de la chambre des Consuls. Informations déclassées au bout de 25ans
- Code Bleu : Situation normale, calme ; information absolument basique n'ayant aucune potentielle conséquence si divulguée, lisible par tout ceux qui en feront la demande. Information non classée.
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Unité paladin, service interception et d'analyses a écrit :
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Rapport situationnel 236-13 zéta R ( en date du 4 février 2010 selon la codification en vigueur au sein des SNR)


CODE JAUNE



État des lieux :

  • Situation de guerre ouverte entre l'ONC et l'UNCS suite aux actions de l'ONC dans le Détroit de Leucytalée, ayant entraîné la destruction de la flotte de l'UNCS, alors à l'exercice, et ce pour des pertes absolument dérisoires pour l'ONC.
  • Situation préoccupante au Prodnov.

Analyse situationnelle :

Situation dans le détroit de Leucytalée :
La situation dans la zone n'a jamais été des plus calme, surtout en connaissant le rejet quasi hystérique de l'ONC de tout ce qui s'approche de près ou de loin à du communisme, la présence à cet endroit d'enclaves de pays s'en revendiquant ne pouvait donc que chatouiller leur intérêt et/ou leurs inquiétudes. La tension est encore montée d'un cran avec un début de guerre civile dans la partie Afaréenne du Kronos.
A quel point cette révolte est due aux actions dissimulées des membres de l'ONC, nous n'en savons rien. Notre impossibilité à implanter un réseau d'informateurs fiables dans la région a souvent faussé nos renseignements en provenance du Kronos Afaréen, mais il est fort probable que l'ONC y est mêlée d'assez près. Bien évidemment, la réponse très brutale du gouvernement du Kronos face à ce soulèvement n'a pas manqué de susciter l'indignation des membres de l'ONC qui, n'en doutons pas, n'y ont vu que l'opportunité de nuire à un état communiste.
Le Kronos étant membre de l'UNCS, et cette dernière étant à couteaux tirés avec l'ONC depuis l'affaire au Prodnov, qui avait déjà failli dégénérer gravement, les membres de cette union ont évidemment affiché leur soutien à leur camarade, renforçant encore la tension dans la région, chaque propos tenu par chacun des deux camps à propos de la situation dans le détroit ne faisant que jeter de l'huile sur le feu.
La décision de tenir des manœuvres communes, sans doute vue comme une démonstration de force doublée d'un premier exercice en commun afin de mieux évaluer les forces, n'a été, finalement, que le premier clou dans le cercueil de la marine de l'UNCS. L'ONC ne pouvait que réagir, mais, là où nos analystes estimaient que cette dernière se borneraient à un contre exercice malgré les casus-belli invoqués(cf rapport situationnel 582-10 alpha W), la décision de lancer une attaque totale a été une véritable surprise, et elle a du jouer aussi dans le résultat de cette bataille. Notre analyse du combat s'y étant déroulé sera l'objet d'un autre rapport en cours de rédaction et de codage, mais nous pouvons le résumer rapidement : en choisissant de se battre face à plus forte partie plutôt que de manœuvrer pour fuir et sauver ce qui pouvait l'être, la flotte de l'UNCS s'est privée de toute possibilité d'entraver les opérations futures de l'ONC dans une opération qui, si elle n'a pas manqué de panache, les condamnait tous au massacre inutile.
Car la victoire de l'ONC a été totale, la flotte adverse a été intégralement détruite, ouvrant une autoroute à des opérations de débarquement qui ne manqueront pas de suivre, l'ONC en a les moyens, et bien évidemment, l'envie.

Analyse et pronostics: L'ONC a joué une carte magistrale en annihilant le potentiel perturbateur de la flotte de l'UNCS dans le cadre d'un débarquement. si les opérations se poursuivent rapidement, un débarquement dans les 12h suivant la bataille devrait permettre la mise en place d'une tête de pont avec les moyens logistiques suffisants pour permettre une semaine de combat à une brigade, possiblement renforcée. Pour une offensive plus conséquente, la prise d'un port sera bien évidemment une condition sine qua non, dépendamment de l'importance de l'offensive. Si l'armée Kronienne se déploie assez vite, elle devrait pouvoir tenir les ports les plus importants de la région et rendre leur capture très compliquée pour une brigade, même renforcée. Étant donné les moyens connus par nos services (estimation de qualité de renseignement très faible), Kronos ne pourra pas déployer plus d'une brigade sur place, dans les 12h et en renfort de ce qui s'y trouve déjà, sur quoi nous n'avons aucun renseignement. Même avec le soutien de ses alliés, et encore une fois nos renseignements concernant leurs moyens sont faibles, le déploiement de deux brigades et de quoi leur assurer de quoi se battre efficacement serait le maximum de leurs capacités logistiques. Et cela, dans des conditions optimales et sans opposition aérienne. De ce côté là, les forces de l'UNCS bénéficieront de bases au sol, qui seront aussi un objectif évident des offensives de l'ONC, et de nombreuses installations AA qui devraient représenter un épineux problème aux forces aéronavales de l'ONC. Épineux mais pas insurmontable.
Une fois les troupes débarquées, la victoire de l'ONC ne fais que peu de doutes. Les vraies variables sont : 1/l'efficacité des offensives au sol pour permettre à l'ONC la prise de ports permettant une meilleure logistique de guerre, 2/les capacités de l'UNCS à réagir et à prendre les bonnes décisions, 3/les capacités de l'UNCS à mener une guerre d'attrition (seule voie à nos yeux pour mettre à mal l'ONC) et sur quelle durée, 4/les capacités des populations de l'ONC à encaisser les pertes.
Concernant les conséquences diplomatiques du déclenchement de cette guerre, il y a fort à parier qu'elle va renforcer le nombre d'alliances contre nature uniquement pour faire bloc, ou du moins tenter de le faire, contre l'ONC. Même si un isolement total des pays membres de l'ONC est hautement improbable, le facteur de méfiance que va indubitablement générer ce conflit va sans doute favoriser l'émergence de nouvelles règles dans les échanges commerciaux. L'appartenance à l'ONC pourrait, dans un avenir plus ou moins lointain, invalider certaines demandes commerciales, voire même bloquer totalement les volontés d'échanges internationaux avec ses membres.


Situation au Prodnov :
Depuis l'affaire de 2006, nous avons réussi à obtenir quelques informateurs au sein de la République Sociale du Prodnov. Ces derniers nous ont fait part d'un déploiement assez inhabituel de matériel au niveau des frontières avec la République Libre du Prodnov. Bien que les informations concernant les unités sont considérées comme douteuses (certaines sont en effet affiliées au Pharois Syndikaali qui, s'il est effectivement présent dans la région, n'a pas évoqué les mouvements des unités mentionnées), celles concernant les mouvements de troupes sont considérées comme crédibles, et suscite une certaine crainte quand au futur dans la région, d'autant que l'ONC y a considérablement renforcé sa présence depuis 2008. Selon les estimations de nos informateurs, un renforcement massif des troupes (Prodnoviennes ou non) estimées au total à 15 000h en arme sur les frontières ainsi qu'une augmentation des vols d'entraînement ont été constatés.

Analyse et pronostics : si les rapports concernant les mouvements de troupe sont pris très au sérieux, leur origine est sujet à caution. L'ensemble dresse néanmoins un tableau assez préoccupant. En effet, les dirigeants de la République Sociale du Prodnov n'ont jamais fait un mystère de leur volonté de reformer la nation Prodnovienne dans son intégralité, et bien évidemment, sous leur autorité. Ainsi, voir une hausse du nombre de soldats et de leur niveau de préparation ne présage rien de bon. D'autant que cette montée en puissance n'est pas, ou alors très mal, dissimulée, nous laissant à penser, soit à un mépris total des adversaires, soit à une manœuvre destinée à endormir les forces de l'ONC en présence, plus c'est gros, mieux ça passe, car le manque de réaction côté ONC est assez étonnant.
Si d'aventure, un conflit éclatait dans la région, l'ONC serait obligatoirement impliquée. Or, n'oublions pas que les compagnies aériennes Novigradiennes et leur logistique transitent par Eskad pour ravitailler le Prodnov par voie des airs. Notre politique de neutralité devrait nous contraindre à fermer notre espace aérien à tout type de trafic militaire, mais l'importance d'Eskad dans le transfert potentiel du ravitaillement des troupes de l'ONC est suffisante pour que cette fermeture représente un casus-belli, nous contraignant à son maintien, ce qui pourrait justifier des attaques terroristes sur notre sol en vue de perturber la logistique de l'ONC.


Analyse globale et conclusion


Avec la possibilité de l'éclatement d'un conflit au Prodnov, l'ONC se retrouverait avec deux conflits sur les bras, si l'affaire du Kronos n'est pas terminée d'ici là. La possibilité que l'UNCS et le Liberalintern (dont est membre le Pharois) unissent leur force contre leur ennemi commun apparaît comme probable, si d'aventure le Pharois prend pleinement parti dans l'éventuel conflit Prodnovien. Cette Alliance, si elle devait avoir lieu, donnerait des ailes à de nombreux petits opportunistes, de part et d'autre, désireux d'utiliser le jeu des alliances et de tirer leur épingle du jeu, la déflagration pourrait très vite embraser le monde. Face à cette éventualité, maintenir la neutralité finira par devenir plus risqué que de prendre parti, le nombre d'adversaires potentiels devenant par trop élevé.
Mais tout ceci n'est que spéculation, la situation est certes tendue, mais pas encore sérieuse. La probabilité que la situation au Prodnov ne soit que le début d'un exercice militaire et que, dans l'éventualité que la guerre y éclate quand même, ces conflits ne restent que des conflits régionaux est, elle aussi, assez élevée.

En raison de la proximité avec le Prodnov et des intérêts de l'ONC sur notre sol, nous préconisons malgré tout le passage en situation de code jaune avec prise d'effet immédiate. d'autres rapports suivront l'évolution des situations.

nota : l'unité paladin souligne le manque criant d'information dans ces régions de tension d'où ont peut être émergé les fondements d'une déflagration mondiale. L'information a été relayée à l'unité Félin.
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