Ombre et Intégrité
Les SNR, Services Nethariens de Renseignement ou plus communément « snère », est une agence gouvernementale en charge principalement des missions de contre-espionnage sur le territoire de Netharia, en accord avec la position résolument défensive du pays, mais également de celle de prise de renseignement de quelque nature que ce soit, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières Nethariennes. Placé sous la tutelle du ministère de la défense, le SNR est constitué de plusieurs unités et dispose d’antennes au sein de chaque ministère, afin de centraliser les possibles demandes de renseignements qu’ils seraient susceptibles de faire. Sans grande surprises, les antennes les plus importantes sont celles du ministère de la Défense, des affaires étrangères, de l’intérieur et celui des finances. Les SNR disposent aussi d’un service « action », dont les missions vont du sauvetage d’otages à la destruction d’objectifs militaires hors frontières.
Unité Paladin :
Surnom un peu pompeux de ce qui est l’unité principale des services, leur rôle est essentiellement le contre-espionnage, mais ils s’occupent aussi de la prise de renseignements à l’intérieur des frontières et d’épauler la police dans certaines enquêtes lorsque les services du ministère de la justice et de l’intérieur en font la demande. C’est également l’unité Paladin qui s’occupe de tout ce qui a trait à la cyber-criminalité et au traitement des données reçues du terrain (un étage complet y est d’ailleurs dédié au siège du SNR). Calmes et méthodiques, sélectionnés pour leur aptitude à déceler l’aiguille dans le silo à grain, les membres de cette unité ne font pas de vagues, restent discrets même au sein du service, au SNR on les surnomme les « fantômes ». Il n’est pas rare de trouver un « fantôme » accompagnant un ambassadeur en mission, car leur aptitude administrative est souvent une excellente couverture et les ambassadeurs apprécient leur aptitude à déceler les informations nécessaires pour faire pencher la balance en faveur de Netharia, sans savoir que ceux qu’ils félicitent après coup sont des agents des services de renseignements. L’unité Paladin occupe les quatre premiers étages du bâtiment du SNR et y concentre une puissance informatique phénoménale, nécessaire à sa mission.
Unité Félin :
Contrairement à ce que son nom semble indiquer, les membres de cette unité ne sont pas de placides ronronnants tout en papattes de velours, bien que, si leur mission l’exige, ils peuvent ronronner. Nous parlons ici de l’unité en charge de la prise de renseignement au sein des autres pays. Spécialistes de l’infiltration et de manière générale très grands connaisseurs des pays où ils opèrent, ils utilisent fréquemment la couverture d’un attaché de l’ambassade Netharienne. Mais ils peuvent aussi être parachutés et opérer en totale autonomie sur le terrain. Discrets de manière générale, curieux, ayant au moins deux master (dont un de la langue du pays où ils doivent s’infiltrer) et débrouillards, ils ont aussi une bonne capacité d’analyse et, surtout, ils savent quand il est sage d’abandonner la mission et de rentrer faire son rapport. Ils utilisent les deux étages au-dessus de l’unité Paladin, une grande partie de leurs effectifs se trouvant à l’étranger.
Unité Glaive :
L’unité Glaive est le service action des SNR, unité d’élite d’une centaine d’hommes (l’effectif exact est secret, même pour le chef des SNR et le président) recrutés au sein des forces armées et de police de Netharia par les chefs de l’unité, qui font régulièrement des tournées de sélection au sein des différents éléments de l’armée et de la police. Ils disposent du dernier cri en matière d’armements et d’équipements mais doivent subir une sélection et un entraînement implacable dont peu sortent sélectionnés. S’ils ne sont pas sélectionnés, ils sont envoyés aux deux autres services qui les emploient au mieux. Ils utilisent les trois derniers étages du sous-sol, en dessous des parkings souterrains et des machineries, couverture pratique lors des exercices de tirs, et ont leur propre entrée dans les bâtiments.
Chaque membre des SNR est capable de manier une arme et les explosifs, même si ce n'est pas forcément sa spécialité, et doit effectuer au moins une fois par an une "piqûre de rappel" à ce sujet afin de pouvoir poursuivre une carrière au sein des SNR. Si un test n'est pas jugé concluant, il est donné une chance à l'employé de le refaire quelques semaines après. Si le deuxième test s'avère aussi être un échec, à moins de circonstances exceptionnelles, c'est la radiation pure et simple, les SNR se chargeant de retrouver un emploi à leur ancien membre. Mais un ancien membre des SNR n'est jamais seul, la solidarité est de mise au sein des membres et anciens membres des services, et cela permet de garder un œil et une oreille pour empêcher des fuites potentielles...
Les SNR utilisent utilisent cinq codes couleur pour classer les informations et/ou les situations :
- Code noir : La situation est critique et nécessite l'intervention immédiate de l'Unité Glaive et/ou la mise en alerte maximale de l'Armée, début de la mobilisation et déploiement des troupes au frontières et sur les points stratégiques ; l'information est capitale et/ou pourrait avoir de funestes conséquences si divulguées, lisible par le premier ministre et le directeur des SNR uniquement. Ces informations ne sont jamais déclassées.
-Code rouge : Situation tendue pouvant nécessiter une intervention de l'unité Glaive qui est mise en état d'alerte maximale, menace sérieuse pour le pays entraînant une hausse du niveau d'alerte de l'Armée d'un cran avec toute les conséquences liées ; information précieuse et/ou pouvant entraîner de nombreux troubles graves si divulguée, lisible par le premier ministre, les ministres qu'il jugera nécessaire de mettre au courant et le directeur du SNR. Informations déclassées au bout de 200ans.
- Code jaune : Situation légèrement tendue, mise en état d'alerte de l'unité Glaive, suspicion de menaces pour le pays nécessitant un état de vigilance pour l'Armée, renforcement de l'équipement des forces de police ; information importante et/ou pouvant provoquer de nombreux scandales et troubles si divulguée, lisible par tout les membres du gouvernement. Informations déclassées au bout de 50ans.
- Code vert : Situation normale mais renforcement des prises de renseignements car éveil de la suspicion ; information classique n'ayant pas de grosse implication dans le bon fonctionnement du gouvernement, pouvant débloquer certaines situations, mais pouvant être à l'origine de scandales et/ou grèves, lisible par le gouvernement et les membres de la chambre des Consuls. Informations déclassées au bout de 25ans
- Code Bleu : Situation normale, calme ; information absolument basique n'ayant aucune potentielle conséquence si divulguée, lisible par tout ceux qui en feront la demande. Information non classée.