06/06/2013
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Encyclopédie de Priscyllia

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Dans les sous-sol du théâtre de l'assemblée générale à Aërola sont stockés les archives concernant l'histoire du pays et n'ayant pas été détruit au cours des changement de régimes successifs. Ces archives sont si rare et précieux qu'il ne sont accessibles à personne. Cependant, depuis une décennie, l'assemblée générale a voté la création d'une plateforme récapitulant leur contenu, tout à fait accessibles aux ressortissants de contrées lointaines. On appelle ça, un site internet.
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Sommaire

1 - Présentation succincte de la République Autonome de Priscyllia
2- Introduction à la République Autonome de Priscyllia
3- Histoire détaillée de la République Autonome de Priscyllia
4- Caractéristiques des collectivités de la République Autonome de Priscyllia
5- Institutions politiques de la République autonome de Priscyllia
6- Environnement de la République Autonome de Priscyllia
7- Personnalités majeures de la République Autonome de Priscyllia







Mentalité de la population :
La population est en majeure partie immigrée d’autres nations pour des motifs idéologiques ou politiques, et a donc choisi le mode de vie allant avec le système politique anarchiste.
Ainsi, les citoyens ont tous entre les mains le pouvoir politique et les moyens de production essentiels à la survie de leurs collectivités. Ils n’ont pas de métiers attitrés, ni de revenus fixes, mais ils contribuent tous à leur propre subsistance et à celle des autres en mettant en pratiques leurs diverses capacités, et en la partageant au groupe. Ainsi, l’artisanat et l’agriculture sont leurs principales activités. Certains rôles sont accordés par le tirage au sort ou le vote, comme celui de juge, lorsque des conflits éclatent.
Anarchistes pour la plupart, les habitants de Priscyllia sont aussi profondément anticapitalistes, et expriment une défiance unanime face aux différents régimes politiques libéraux qui les entourent. Ils ne sont cependant pas d’accord sur tout, et ces désaccords occasionnent régulièrement des scissions de collectivités, ou des conflits rapidement réglés par la justice transformative. La plupart de ces mésententes ont pour source une dérive autoritaire d'un ou plusieurs membres d'une communauté, ou plus simpleme un conflit sur la répartition des taches collectives. Plus rarement, elles portent sur des confrontations politiques, le communisme présentant une miriade de sensibilité parfois opposées.

Place de la religion dans l'État et la société :
La société priscyllienne ne compte que peu de croyants et n’a pas de religion officielle. Cependant, certaines collectivités revendiquent un certain spiritualisme, avec l’existence de sanctuaires dédiés à la nature, ou de rites funéraires très connotés religieusement, et pouvant être rapprochés du bouddhisme. Ces pratiques restent très rares. Individuellement, chaque individu porte ces propres croyances, mais le cléricalisme reste un système amplement haït par la population.


Politique et institutions :

Institutions politiques :
La République Autonome de Priscyllia est la première république adoptant un fonctionnement horizontale et décentralisée, revendiquant les doctrines du communisme libertaire. Si son fonctionnement précis peut paraître flou ou insensés à un citoyen d’une république parlementaire, il est pourtant extrêmement simple.
L’état étant aboli, tous les pouvoirs se trouvent dans les mains de tous les citoyens. Ainsi, la vie politique s’organisent en une miriade de collectivités géographique interconnectées dans laquelle les individus possèdent et font fonctionner les moyens de productions, principalement artisanaux et agricoles. La justice est administré par les citoyens mêmes selon les règles de la justice transformative, qui ne prévoit donc pas l’existence de système carcéral. Au sein des collectivités, des conseils s’organisent afin de discuter ensemble de la vie de la collectivité ainsi que de l’interaction avec les autres collectivités. Plusieurs fois par années, 5 portes-paroles tirés au sort au sein de chaque conseil de collectivité se rencontrent et échange entre eux lors d’une assemblée générale des collectivités de la RAP. Seule cette assemblée est une institution entièrement définie par la constitution de RAP. Elle est donc soumise à des principes de fonctionnement strictes. Durant ces sessions à Aërola, les huit collectivités se coordonnent sur certains aspects de la vie de la république et de ses citoyens.

Personnages illustres
Idriss Koliman : Idriss Koliman est le dernier président de la République de Priscyllia. Lors de son mandat, il engagea les réformes nécessaires à la transformation du pays en une république autogérée. Avant cela, il s’était rendu coupable de l’assassinat du président précédent et de sa femme lors d’un meeting, alors que des émeutes et des embuscades s’organisaient partout dans le pays pour en renverser le pouvoir présidentiel. Ce coup d’état réussit, et Koliman prit les rênes du pouvoir afin de le faire chuter. Une grande partie de la population et de la bourgeoisie, apeurée par le changement de régime et la violence utilisée pour ce faire, quitta le pays à la hâte. Il fut élu rapporteur de l’assemblée générale des collectivités de la RAP lors du la première assemblée générale, et vit ce rôle confirmé à chaque assemblée générale depuis. Il représente donc la RAP à l’étranger.

Tonio Strazzeli : Trafiquant d’arme étranger impliqué dans l’armement des révolutionnaires pendant le coup d’état, il délaissa sa profession ensuite pour rejoindre la RAP et y vivre une vie moins dure. Tonio Strazzeli est le stratège de la république, bras droit non-officiel de Koliman dès qu’il s’agit d’élaborer une posture offensive ou défensive vis-à-vis des nations étrangères. Sa place privilégiée lui donne une mauvaise réputation dans la population, qui y voit une faille dans l’horizontalité, et un privilège abusif. Cependant, personne ne sait mieux que Tonio comment mener une guerre, et lorsque son pays s’oppose à une idéologie dominante, l’affrontement n’est pas une option. Strazzeli contrôle non-officiellement les casernes de la RAP et ses soldats. Il instaura le « tour de garde » : une fois tiré au sort, les habitants sélectionnés constituent pendant un an l’armée permanente de la RAP, s’occupant essentiellement de la sécurité des frontières. De cette façon, 25 000 combattants sont disponibles en permanence chaque année, et toute la population est entrainé à se défendre.
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I - Présentation succincte de la République Autonome de Priscyllia


Nom officiel : République Autonome de Priscyllia
Nom courant : Priscyllia
Gentilé : Priscyllien-es
Langue(s) officielle(s) : Priscyllien
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Toutes les langues sont reconnus en RAP, le pays accueillant un flot ininterrompu d’étranger venant du monde entier.
Devise officielle : « Camarades, détruisons l’oppresseur. »
Hymne officiel : La Maknovtchina
Monnaie nationale : Le Priscylle (en voie de disparition car peu utilisé)
Capitale : Adoptant une organisation décentralisée en collectivités horizontales, le concept de capitale n’est pas compatible avec la RAP. Cependant, l'assemblée générale des collectivités de RAP se rassemble à Aërola.
Population : 9 000 567 habitants

Carte des collectivités et villes principales de Priscyllia

RAP map
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II - Introduction à la République Autonome de Priscyllia


La République Autonome de Priscyllia est un petit pays réputé pour ses vastes espaces sauvages et son patrimoine naturel abondant. Mais au-delà de cette qualité, c’est aussi l’une des rares (uniques ?) républiques anarchistes, n’arborant aucun état et fonctionnant selon les préceptes du communisme libertaire et du municipalisme. Ce système a permis l’émergence de mouvements intellectuels et artistiques très vastes dans le pays, lui offrant un rayonnement international. Ces atouts ne suffisent pas à faire de la RAP un pays attractif. Si le tourisme y est quelque chose de développé, la population fixe reste peu nombreuse par rapport à l’envergure du territoire, et cela pose de nombreux problèmes de production et de main-d’œuvre. D’autant plus que la politique externe du pays est sans faille : aucune négociation avec le capitalisme n’est admise, empêchant la majorité des importations, ce qui contraint le pays à l’auto-suffisance. Si ces limites ne posent pour l’instant pas de problème à la population, les collectivités expriment régulièrement leurs inquiétudes vis-à-vis de la fragilité du pays à une guerre ou une catastrophe quelconque.
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III - Histoire détaillée de la République Autonome de Priscyllia


L'histoire de la RAP est particulièrement complexe, singularisé par sa profonde instabilité politique et ses nombreux changements de régime.

Âge Médian :

En 657 après JC, les armées de deux factions combattent sur le futur territoire de la RAP alors inhabitable en raison des forêts sauvages et épaisses qui recouvraient la zone. Lors de cette bataille entre le royaume d'Estilasie et le califat d'Azib, l'armée Estilase se voit confronté à d'immenses pertes humaines. Lors d'une courte trève dans les combats, certains soldats, voyant la défaite arriver, déserte le campement et se réfugient dans la forêt. Le royaume d'Estilase fut vaincu, et les déserteurs, ne pouvant retourner ni dans leur terre natale, ni dans les contrées ennemies, furent les premiers habitants fixe de cette terre qu'il baptisèrent "la terre ancienne" : Priscyllia.
N'ayant aucun héritier d'une quelconque monarchie dans leurs rangs, ni de personnes particulièrement capable de prendre le gouvernement, la centaine de déserteurs s'organisa horizontalement en une communauté agricole. Le petit village fermier d'Aërola fut créé sur la côte, dissimulé par les pins.
Plusieurs générations se succédèrent, et colonisèrent petit à petit la côte sauvage, créant de nouvelles fermes. Au fur et à mesure que la population Priscyllienne croissait, un ordre social se mit en place : les agriculteurs obéissait aux militaires, qui eux même répondait aux ordres d'un pouvoir centralisé à Aërola composé des plus âgés, et présidé par Mikhaël Yokunnof, alors l'homme le plus âgé de la communauté.
En 764, il mit un terme brutal à cette histoire d'horizontalité, et s'auto-instaura comme monarque au nom des divinités de la forêt. Pour ce faire, il empoisonna lors d'un conseil tous les autres doyens de la communauté. Particulièrement sensibles à une forme de spiritualité autour de la forêt et de ses habitants, les priscylliens se prosternèrent devant le nouveau-roi.
La dynastie des Yokunnof connut une relative stabilité pendant plusieurs siècles, développant d'une manière extraordinairement rapide les diverses industries qui ferait plus tard la richesse du pays. Ainsi, la pêche devint un élément central de l'économie du pays, et la sylviculture participa aussi à sa richesse. C'est durant ces règnes que la RAP s'enfonça dans les terres, vers le Sud, pour trouver de nouvelles forêts à exploiter. En l'an 986, la population priscyllienne atteignait les 300 000 habitants regroupés dans une dizaine de communautés, connaissant toutes des problèmes de surpopulation. Comme l'on aurait put s'y attendre, cela causa de véritables problèmes d'hygiène, et une épidémie de choléra débuta.
On considère que celle-ci ne fut contrôlé que quelques décennies plus tard, même si cette question historique est particulièrement difficile à élucider. En tout cas, on dénombre pas moins de 5000 morts du choléra dans les registres de l'époque, dont font malheureusement parti les 5 fils du roi actuel : Edmée Yokunnof.
Selon les vieilles lois de la dynastie, l'héritier doit donc être choisi dans la population par le roi. Edmée, sentant son heure arriver, désigna publiquement son héritier, la veille de sa mort. Ou plutôt devrait-on dire son héritière, et c'est là toute la complexité de la chose. Edmée choisit en effet sa maitresse comme héritière, alors même que les anciennes lois prohibait l'accès au pouvoir des femmes. Sa mort anticipée ne lui permit pas de défendre ou de revenir sur son choix, ce qui provoqua la discorde dans le pays. Aimée, sa maîtresse, fut assassiné par des soldats dans son sommeil, au surlendemain de la mort du monarque. Les soldats prirent le pouvoir en l'an 1001, chapeauté par l'intendant Mouniakov.

L'Âge misogyne :

Hubert Mouniakov était un soldat haut-gradé de la cavalerie d'Aërola, qui profita du coup d'état pour se hisser au plus haut-rang du pays, mettant en avant sa proximité avec le roi Edmée lorsque celui-ci était vivant.
Mais sa manière de gouverner était radicalement différente. A une époque moyen-âgeuse, il instaura un régime pouvant être attribuer à un type de junte militaire violente et répressive. Mettant la religion forestière au-dessus de toute autre chose, il commit de nombreuses exécutions dans tous le pays, visant particulièrement les personnes ayant soutenu le choix d'Edmée pour son héritière. Durant sa prise de pouvoir, Mouniakov colonisa les îles du Nord, s'accaparant par la violence et les massacres des Terres appartenant à des tribus autochtones, pourtant considérée comme sacrée dans la religion forestière.
La production et la vente d'arme à des nations extérieures devint la principale source de richesse du pays. Mais ces richesses n'allait plus, comme auparavant, dans la poche des sujets de Priscyllia, mais directement dans le budget de l'armée, qui s'en servit pour devenir le principal moyen de pression du pays. Sur les 350 000 priscylliens, un quart fut enrôlé de gré ou de force dans l'armée. Une flotte immense fut construite et des forêts entières furent rasées pour permettre la construction d'infrastructures militaires. Paradoxalement, le règne de Mouniakov fut un temps de paix totale. Ayant conclut des accords commerciaux avec tous ses voisins, Priscyllia ne risquait aucune guerre. Mouniakov périt écrasé par un arbre en l'an 1056, sans avoir connut aucun autre conflit que la colonisation des îles du Nord. Lui succédèrent de nombreux militaires haut-gradés, qui poursuivirent l'agrandissement inutile de l'armée.

L'Âge d'Eschylle :

En 1204, la population, et donc une partie de l'armée, se souleva contre le pouvoir militaire du fait de sa pauvreté grandissante. Mais au même moment, profitant de la tension politique, l'armée de la contrée voisine d'Eschylle envahit le pays. L'armée, divisée et déstabilisée, ne put pas défendre le pays, qui tomba sous le joug de la monarchie d'Eschylle.
l'armée fut donc dissoute, et la population reprit les activitées agricoles et maritimes pré-Mouniakov.
La croissance démographie, jusque là fortement ralentie, reprit son rythme normale. Considérés par les rois d'Eschylle comme une simple colonie économique, Priscyllia connut une existence particulièrement paisible.
Les siècles suivant furent marqués par une prospérité et une croissance accélérée du pays, transformant même Aërola en une petite ville. Le royaume d'Eschyle préserva la paix du territoire et la liberté de ses sujets jusqu'en 1786. A cette date, le roi d'Eschylle Ramon II fut assassiné par des révolutionnaires Eschylliens. Le royaume fut aboli et transformé en république.
Contre le gré de la plupart des Priscylliens de l'époque, toutes les colonies d'Eschylle furent rendus indépendante.
Beaucoup d'habitants quittèrent la contrée pour rejoindre la métropole Eschyllienne, et le pays se vida considérablement de sa population.

Première République de Priscyllia

Politiquement, les révolutionnaires Eschylliens construisirent de toute pièce la république indépendante de Priscyllia, alors présidé par un priscyllien de naissance, Yuka Liunov. Le suffrage universel fut instauré et une constitution rédigée.
Jusqu'au 20e siècle, le libéralisme économique, le productivisme, le militarisme, et donc, le capitalisme furent les idéologies maitresses des gouvernements successifs.
Des courants d'opposition existèrent toujours, mais jamais assez influent pour avoir un réel impact dans la vie politique du pays. Jusqu'en 1913. A cette date, Farid Brozinaf, un étranger récemment émigré dans le pays, fonda le parti autonome Priscyllien, qui utilisa l'action directe, sous forme d'assassinats et d'attentats pour se faire entendre. Bien qu'interdit officiellement, ce parti communiste libertaire gagna en influence et présenta de nombreux candidats aux élections présidentielles, sous des listes dissimulées.

République Autonome de Priscyllia :

En 1987, Idriss Koliman fomenta la révolution priscyllienne sous l'égide de ce parti, et le coup d'état fondateur de la RAP eut lieu trois ans plus tard, en 1990.
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IV - Caractéristiques des collectivités de la République Autonome de Priscyllia



Collectivité de Vorkenstock


Carte de la collectivité de Vorkenstock

CV

Histoire

Âge Médian :

Durant l'âge médian, seule le littoral de l'actuelle collectivité de Vorkenstock connut une présence humaine, avec la création d'un petit camp de pêcheurs à son extrémité Nord. Longtemps isolé du reste du pays, on retrouve sur la côté de Vorkenstock des traces d'une organisation anarchiste primitive, dénoué de toute forme de pouvoir dominant.

En 764, lorsque Yokunnof prit le pouvoir de force, le petit campement lui apparut comme une épine dans le pied. S'étant développé dans une autarcie remarquable, le campement de Vorkenstöck ne connut pas les mêmes cultes et rites que le reste de Priscyllia, déjà très attaché à la religion sylvestre. Ainsi, ils ne se prosternèrent pas si rapidement devant la monarchie nouvellement en place. Cela dura jusqu'en 787, lorsque Yokunnof y envoya plusieurs émissaires pour négocier l'annexion finale du petit village résistant à l'hégémonie culturelle priscyllienne. Face à des offres de terres et de revenus alléchantes, les pêcheurs acceptèrent le marché. Cela finalisa le projet territorial du monarque, et marqua un changement de spécialisation du village de la pêche à l'agriculture céréalière. Un changement qui est décisif dans l'histoire du territoire, qui connait encore aujourd'hui un grand retard en matière de pisciculture à la différence des autres littoraux priscylliens.

Les successeurs de Mikhaël Yokunnof étendirent le territoire priscyllien vers le Sud, ce qui comprend les 4 autres provinces de l'actuelle collectivité de Vorkenstock, essentiellement forestière. Cependant, ces nouveaux territoires ne furent pas réellement exploités sous cette ère, et pas plus développés. Aucun récit ne mentionne d'habitants sédentaires dans les forêts de la collectivité durant tout l'âge médian.

Lors de l'épidémie de choléra de 986, le village central de Vorkenstock fut intensément frappé par la maladie. On relate un arrêt total de l'activité économique dans toute la collectivité, et certains auteurs parlent même d'une désertion totale du territoire pendant cette période.
Des gravures d'époque montrent l'immersion des cadavre au large, au fond de la mer, et de récentes recherches sous-marine ont confirmé ce rite funéraire assimilé à une tentative de contrôle épidémique.

Très peu de mention de la collectivité de Vorkenstock sont faite jusqu'à la fin de l'âge médian, en l'an 1001.

Âge Misogyne :

L'accession brutale d'Hubert Mouniakov au pouvoir permit le repeuplement rapide de la collectivité par un effet d'immigration.
En effet, le pouvoir étant centralisé à Aërola, beaucoup de priscylliens et priscylliennes fuirent le pouvoir dictatorial vers les provinces. Vorkenstock possédait de nombreux atouts pour les réfugiés : cette collectivité était parfaitement délaissé par les pouvoirs publics, essentiellement sauvage, et particulièrement mal connu par les habitants de la capitale. Tout ce qu'il faut pour se cacher.
C'est cependant dans les forêts de l'Est de la collectivité de Vorkenstock que se trouvent les plus grands Diegrom, ces immenses champs de pendus où Mouniakov exécutait et exposait ses opposants. Après la mort de Mouniakov, l'essentiel des forêts utilisées comme lieu d'exécution furent coupés pour les bâtiments militaires que construisaient à profusion la junte post-mouniakov.







Chapitre en cours de rédaction
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V - Institutions politiques de la République autonome de Priscyllia


Voici une courte présentation des institutions majeures de la République Autonome de Priscyllia, de leurs fonctionnements et de leurs rôles.

Institutions démocratiques civiles:


Assemblée Générale de la République Autonome de Priscyllia (AGCRAP) :

Composée de 5 porte-paroles par collectivités (45 porte-paroles au total) et d'un-e rapporteur-euse général-e, elle est au centre de la majorité des décisions concernant la République. Les porte-paroles sont élu-es dans leurs collectivités au suffrage universel direct et sont soumis à un accord de confiance permanent : les habitants peuvent à tout moment signer un "contrat de démission". Lorsqu'un quart des habitants ont signé ce contrat, le ou la porte-parole visé-e doit démissionné et une élection est réorganisée.
Le ou la rapporteur-euse général-e est élu par l'ensemble des porte-parole tous les ans. Un vote de confiance est organisé tous les mois. Si un quart des porte-parole n'expriment plus leur confiance vis à vis du ou de la rapporteur-euse général-e, une élection est réorganisé. L'ensemble des citoyen-es peuvent se porter candidat-e pour les postes de porte-parole ou de rapporteur-euse général-e lorsque les élections ont lieu.
L'AGCRAP administre les affaires internes et externes du pays à l'exception des affaires militaires. Elle ne se préoccupe pas de la gestion interne des collectivités,et laisse aux Conseils de Collectivités (CCs) la responsabilité de la gestion ne concernant que ladite collectivité. Sa mission est donc surtout une coordination des collectivités entre elles et la gestion des affaires qui concernent toutes les collectivités à la fois.
L'AGCRAP travaille de paire avec le Comité des Affaires Stratégiques et Révolutionnaires (CASR).
L'AGCRAP est soumise à la règle de l'auto-dissolution : si plus de la moitié de la population exprime le souhait de voir disparaître cette assemblée, l'AGCRAP doit se dissoudre selon la volonté du peuple, peu importe par quoi elle sera ou ne sera pas remplacée.
Lors des séances, un porte-parole est tiré au sort pour prendre le compte-rendu. Un ordre du jour est prévu à l'avance. Les porte-paroles ajoutent eux mêmes les sujets qu'ils souhaitent à l'ordre du jour.
Les votes peuvent s'exercer de diverses manière selon le besoin, mais les porte-paroles doivent garder à l'esprit qu'ils représentent le peuple de leurs collectivités et non leur avis personnel.
Toutes les décisions prises par l'AGCRAP peuvent être invalidées si plus d'un million de personnes signent une "motion de censure populaire".



Conseil de Collectivité (CC) :


Le CC est un évènement plus qu'une institution. Ayant lieu à intervalle régulier, selon les collectivités, l'ensemble de la population d'une collectivité peut y participer. Les 5 porte-paroles de la collectivités sont eux, obligés d'y être présent. C'est un temps de débat et de prise de décision sur les affaires ne concernant que la collectivités. Mais il y est aussi question de politique extérieures, et d'affaires concernant l'ensemble des collectivités de Priscyllia. Les porte-paroles sont chargé-es de transmettre ce qui a été exprimé lors de ce conseil à l'AGCRAP.


Institutions démocratiques militaires :


Comité des Affaires Stratégiques et Révolutionnaires (CASR) :


Le CASR est composé de 10 camarades-stratèges élus au suffrage universel direct. Seuls peuvent candidater les personnes ayant au moins 3 ans d'expérience dans les FRAP et exerçant encore au moment de leur candidature.
Le CASR gère les FRAP logistiquement, organise les entrainements de troupes, et coordonne les Conseils de Conflits Locaux(CCLx). Il organise des référendums universels direct par voie postale ou par voie numérique lors des grandes décisions stratégiques, incluant le peuple priscyllien dans les actions armées. Il s'occupe aussi d'organiser les suffrages à l'AGCRAP lorsqu'il s'agit d’élire les 5 membres d'un CCL. Enfin, le CASR s'occupe intégralement d'appliquer la sécurité intérieure du pays : il a donc quelques bataillons sous ses ordres, sans pour autant s'occuper des bataillons de sûreté des collectivités, dont la gestion revient aux CCs.
Les votes s'effectuent à la majorité relative. En cas d'égalité, le vote est transféré vers une autre entité en fonction de la décision à prendre : l'AGCRAP, un CC, ou un CCL.
Tout comme les porte-paroles, les camarades-stratèges sont soumis à la règle du contrat de démission vis à vis de l'ensemble des membres des FRAP.
Comme l'AGCRAP, le CASR est soumis à la règle de l'auto-dissolution.


Conseil de Conflit Local (CCL) :


Un CCL est composé de 5 planificateurs élus par l'AGCRAP grâce à un suffrage organisé par le CASR. Seul peuvent se présenter des candidats préalablement validés par l'ensemble des soldats déployés dans la zone concernée. C'est donc une élection en deux suffrages. Un candidat à un CCL doit bien entendu être un membre des FRAP affectés à la zone d'exercice du CCL.
Le CCL a pour mission de planifier la stratégie de combat local, et d'exercer la gestion de la vie des soldats et de l'entretien du matériel. Il fait la liaison entre le CASR et les soldats déployés, parfois loin de la RAP. Les planificateurs sont soumis au contrat de démission vis à vis des soldats déployés dans leur zone d'exercice (cf AGCRAP). Ils sont aussi contraint de combattre. Aucun soldat ne combattant pas ne peut être planificateur.
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VI - Environnement de la République Autonome de Priscyllia


Chapitre en cours de rédaction
88
VII - Personnalités majeures de la République Autonome de Priscyllia


Chapitre en cours de rédaction
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