Activités étrangères en Lendavie

Hans Hywyler

Hans Hywyler est un homme politique valhémien et militant netziste.

Il est né en 1961 à Korkiople, en Agimor (dans l’actuel Valheim). Il né dans une famille kaulthe, mais sa mère sait parler le sapythe et le lui enseigne. Il devient très vite bilingue.

Il étudie le droit à l’université de Vojve, en Balavodë (Lendavie). En effet, il a refusé de rester à Korkiople, craignant que ses idées communalistes ne lui portent préjudices, alors que le Royaume Rémien d’Arovaquie contrôle l’éducation. Hywyler apprend assez rapidement la langue balavode avant d’arriver à l’université, notamment grâce à sa rencontre avec Ditmir Kraja. Ce dernier est un lycéen de Vojve qu’il rencontre à Korkiople, et avec qui il gardera contact. Toutefois, lorsque Kraja rentre avec Hywyler à l’université, le premier entame une formation d’économiste alors que le second a choisi le droit.

Les deux étudiants fondent un salon de débats et de discussions politiques, au sein duquel Hywyler confronte ses idées communalistes d’inspiration anarchiste avec les idées libérales et républicaines de Kraja.

A sa sortie de l’université, Hywyler écrit le livre qui va le faire connaitre : « Les Limites de l’Egalitarisme », dans lequel il dénonce une volonté absurde de la part des autres communalistes de vouloir trop égaliser les individus au détriment de la prospérité de la communauté. Alors qu’il retourne à Korkiople pour devenir avocat, il rejoint le Mouvement communaliste d’Agimor, un groupe de sympathisants des idées du jeune Albert Valheimer et de son travail sur le « Communalisme eurysien ». Hywyler est toutefois souvent mis à part, dénoncé comme trop libéral et conservateur, ce qu’il dénie.

Hywyler se rapproche donc des cercles de pensée « Féodalistes », qui cherchent à incorporer des valeurs démocrates et libertaires dans les systèmes féodaux encore en place en Arovaquie et dans la Confédération kaulthique. Très vite, il finit par se revendiquer « Netziste », après la publication par Konrad Kreutzwald de son livre « Netz », qui réforme les idées féodalistes et les concrétise.

Avec la Révolution valhémienne, Hywyler se range explicitement du côté des Communalistes. Poursuivi activement à la fois par la police arovaque et les Perrates, le Comité Révolutionnaire du Valheim lui recommande de se réfugier en Baladovë, lui expliquant que le Valheim aura besoin de lui et de son influence après les combats plutôt que pendant. Hywyler se réinstalle donc à Vojve, où il tente de diffuser ses idées netzistes au sein des cercles de pensée anarchistes de la ville.

Lors de la proclamation du Valheim, il revient à Korkiople. Il y intègre la liste netziste lors des élections communales de 2008, et est élu Membre du Conseil. Depuis, il lutte activement pour sa vision de la primauté de la communauté sur l’individu, une vision qui fait encore débat chez les Netzistes. Sa pensée élitiste le poussera à présenter un projet de mise en place d’une université politique d’excellence à Korkiople : la Grande Ecole d’Agimor. Toutefois, son projet ne passera pas le vote du Conseil communal.

Wilhelm Böhm

Wilhelm Böhm est un scénariste et réalisateur valhémien, ainsi qu’un militant anarchiste proche du Club Alterkan.

Wilhelm Böhm né à Preisnar en 1951, dans une famille bourgeoise déchue. Son père, ancien banquier, est devenu un enseignant endetté, tandis que sa mère, malade, meurt lorsqu’il a 4 ans. Böhm réussira toutefois à intégrer l’Ecole de cinéma de Preisnar, qu’il finance avec l’héritage de ses grands-parents, soutenu par son père. En 1965, son premier court-métrage publié, Le Prisonnier, est un véritable succès dans l’intelligentsia kaulthique. Il y dénonce une absurdité dans l’hypocrisie des propos des quelques Républiques kaulthiques, dont celle dans laquelle il vit, la République de Schwrög. Toutefois, il se démarque en dénonçant la corruption dans les « Fédérations de Communes » de la Confédération kaulthique et les Cités Libres.

Très vite, Böhm est approché par plusieurs journalistes et militants anarchistes. Ensemble, ils organisent une manifestation contre le pouvoir féodal kaulthique, censé se dérouler à Preisnar. Mais la plupart des camarades de Böhm sont arrêtés avant que la manifestation ait lieu. Böhm, rattrapé par la police schwrögeraise, réussit toutefois à trouver un compromis avec : il ne reviendra plus en Schwrög, mais, en échange, on le laisse libre, lui et son père. Il expliquera plus tard qu’il considère cette décision comme la pire erreur de sa vie, expliquant qu’il aurait dû tenir tête aux autorités schwrögeraises et ne pas tomber dans la corruption et les arrangements personnels qu’il avait jusqu’alors dénoncés.

Böhm fuit donc le Schwrög avant de s’installer en Höngar. Ce choix est vu d’un très mauvais œil par les autorités höngaraises, qui craignent que Böhm ne continue ses activités anarchistes sur le territoire. Celui-ci tente d’ailleurs, en 1984, de simuler sa mort, pour prendre une nouvelle identité, soutenu par la mairie de Thömsbrück qui l’aide à cette transition administrative. Seulement, les autorités ducales se rendent compte du stratagème de Böhm, et l’arrêtent lui et les fonctionnaires ayant tenté de l’aider. Wilhelm Böhm passe alors 5 ans en prison, où il en profitera pour écrire le scénario du film qui l’a fait connaitre dans toute la Confédération kaulthique, Drapeau Rouge, dans lequel il imagine une société antique anarchiste, grandement inspiré du Grand Kah, qui parvient à prospérer face à un dieu dictatorial. Il tourne le film à sa sortie de prison.

Figure controversée parmi les militants anarchistes, admiré par certains pour sa ténacité face à un régime qui cherche à le taire, mais détesté par d’autres pour sa déloyauté et ses nombreux stratagèmes fourbes et opportunistes, Wilhelm Böhm décide de se mettre en retrait de la vie politique et de son engagement anarchiste pour élever sa fille unique.

Il revient finalement sur la scène politique à partir des années 2000, où il se range du côté des Communalistes et participe à de nombreuses manifestations. Il participe alors activement aux projets menés par le Comité Révolutionnaire du Höngar, qui organise la mise en place d’une révolution anarchiste pour mettre en place une société égalitaire en Höngar et dans le reste de la Confédération kaulthique. Durant la Régence, il tente de convaincre les Fédérations de Commune de se rebeller contre le pouvoir impérial avant que la Confédération ne sombre dans une guerre civile.

Lorsque Franz II arrive au pouvoir en assassinant sa mère, Böhm sort un court-métrage dénonçant les abominations au sein de la Cour impérial, Sang et sang. Si le Duc de Höngar le voyait depuis plusieurs années comme une aide potentielle contre la Couronne impérial, il est finalement arrêté en 2005. En effet, Elmar von Hammerstein craignait que Böhm n’attise trop l’esprit insurrectionnel de la population höngaraise.

Böhm est finalement libéré en décembre 2006 par les Révolutionnaires communalistes. Il rejoint alors de nouveau le Comité Révolutionnaire du Höngar, qui est par la suite intégré au mouvement des Compagnons Alterkans. Lorsque le Valheim est proclamé par Konrad Kreutzwald, Böhm décide de déménager en Balavodë, dont il parle bien la langue. En effet, il craint que les Netzistes ne tentent de faire taire les Alterkans, mais surtout, il pense que la cause anarchiste est déjà bien implanté en Valheim, et qu’il faut continuer sa diffusion.

Il sort un nouveau court-métrage en décembre 2008 : Feu et Sang, dans lequel il narre l’histoire d’un jeune libéral qui devient anarchiste dans une société futuriste.