Un peu d'histoire :
Alors que les tensions et les poudrières vont et viennent au sein de toute l'Eurysie, la Sérénissime est l'un des rares états du vieux monde disposant encore d'une stabilité remarquable et d'une position diplomatique à l'internationale un tant sois peu équilibrée. Peu en importent les raisons en fin de comptes, les faits sont là, cependant il serait malvenue de croire que l'aigle bicéphale perché sur sa lagune, bien que somnolant, demeure parfaitement vertueux et bienveillant.
Pour être plus exact, l'animal bien que hautain et relativement détaché de la plupart des affaires du monde, dispose d'une mémoire efficace et surtout longue, lui permettant autant de retenir les leçons du passé que de se souvenir avec horreur de traumatismes marquants. Et dans l'histoire récente de la République Fortunéene, il n'y a jamais eut plus traumatisant que les sinistres évènements de "La longue semaine" qui virent la Capitale et ses habitants régler leurs comptes dans l'acier et la poudre, rougissant les eaux de la lagune de sang. Un massacre honteux, une tuerie hors de contrôle, ce sont là les mots que nul n'utilisera jamais pour conter ces évènements mais que tous au sein des hautes sphères républicaines connaissent avec une précision macabre, une mémoire douloureuse, mais aussi un enseignement précieux.
Militaris est assurément l'incarnation manifeste dudit enseignement, tandis que la plupart des organismes mercenaires de l'ère sont nés dans l'enfer des grands conflits récents tel que la guerre civile Varanyene où les escarmouches dans la désormais célèbre ville de Kotios, M.L.T.R, comme aiment aussi à nommer les contractants et employés de la société, n'est ni plus ni moins que réaction née d'une grande frayeur mêlée à la quête éternelle de bénéfices au sein de la bonne société fortunéene. De fait, fondée dans les années 50, Militaris a vu sa naissance s'opérer par la volonté des Rimini, lignée patricienne de banquiers, usuriers et autres courtiers qui ont profité des grandes réformes du Doge Di Fortuna de l'époque en usant de leurs capitaux colossaux afin d'influencer habilement la scène politique de tel manière à obtenir la bénédiction du gouvernement afin de fonder "leur affaire".
En soit jusqu'à présent, chacune des grandes familles disposait de son armée privée, voir de bandes armées fidèle uniquement aux ducats, les héritiers des compagnies mercenaires d'antan, et l'histoire avait prouvée qu'il n'était nullement sage de laisser de tels pratiques persister. Mais pour autant, tout le monde s'accordait à dire que l'on ne pouvait faire peser la charge de la sécurité uniquement sur le gouvernement républicain. La création de sociétés privés dédiés à la sécurité mais surveillés avec attention par l'administration républicaine fut de facto la réponse qui pu satisfaire tous et toutes.
Militaris fut la première et profita pendant plusieurs années d'un monopole dans son domaine, avant d'être concurrencée par d'autres "entreprises similaires" sous le contrôle d'autres dynasties. Mais malgré une opposition intense et un nombre de rivaux toujours plus croissants, elle demeure encore à ce jour l'organisme considérée comme faisant du mercenariat le plus important au sein de la Sérénissime et ce de très loin. Et si la plupart de ses missions consistent à servir de d'escortes pour les grandes fortunes ou d'hommes de main pour des conglomérats importants, la société a toutefois su s'illustrer dans son histoire récente en participant à la guerre civile du Varanyen du côté des insurgés démocrates qui à l'issue du conflit triomphèrent et établirent un nouveau gouvernement, ce qui a pu considérablement pérenniser son prestige et sa réputation au sein de la Sérénissime voir au delà.
Enfin, et en guise de complément, il convient de noter que M.L.T.R dispose de contrats importants avec "La Trinità" qui regroupe les principales industries et arsenaux fournissant le matériel militaire de la Sérénissime et permettent ainsi aux escadrons "mercenaires" de s'équiper avec du matériel en théorie accessible uniquement à l'armée républicaine. Dans le même temps, la société dispose d'un "parachute" financier confortable dû au fait que les conglomérats banquiers sous l'égide des Rimini demeurent à l'affut derrière cette dernière afin, à défaut de récolter systématiquement des bénéfices, d'amortir les frais, car après tout, l'on a toujours besoins d'hommes à tout faire.
Effectifs :
Considérés selon les dernier sondages internes comme portant aux environs de 6000 âmes les employés en service actif. Pour plus d'informations, veuillez consulter les documents annexes.
Paiement & honoraires :
Négociés au cas par cas en fonction de la clientèle et de leurs affaires.
Informations complémentaires :
- Militaris assure à sa clientèle qu'elle entretient un secret professionnel des plus absolus concernant les demandes diverses de ses potentiels clients et que tout ce qui se discute entre les opérateurs de la sociétés et la clientèle ne saurait s'ébruiter et ce même si aucun contrat n'est conclu.
- Il convint de mentionner que les actionnaires majoritaires de la société étant la dynastie des Rimini, affiliée communément à l'Albergo della Concordia Cosmopolita, et tous les idéaux pouvant y être associés, l'acceptation des contrats peut se voir contrecarrer par un véto pur et simple de leur part. De fait, Militaris ne saurait aller à l'encontre de l'agenda de ses propriétaires, cela va de soit.
- De même, le gouvernement Républicain octroyant mandat d'activité à la société, il apparaît évident qu'aucune action contre la Sérénissime en tant qu'entité ne saurait être négociée. Cependant, cela est une autre histoire si tout éventuel contrat implique un particulier ou une entité existant sur le territoire républicain et ne concerne nullement les intérêts de Fortuna.
