Création de pays : Manche Silice
Généralités :
Nom officiel : Trépublique silicienne
Nom courant : Manche Silice
Gentilé : Les Siliquéens et siliquéennes
Inspirations culturelles : un tiers de culture portugaise, deux tiers de culture austro-hongroise
Situation géographique :
Carte :
Langue(s) officielle(s) : Lingua francasilica
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Salvonipe, Léandrais, Incarnew
Drapeau :
Devise officielle : Foedus Custodire / Sub umbra floreo
Hymne officiel :
Capitale : Meulière et Rio de l’Estuaire, changement tous semestres
Population : 45 millions d’habitants
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
La Manche Silice est un État de 455 749 km² qui occupe la partie centrale de la péninsule d’Ostremont. Il est bordé par la mer de Leucytalée. Il tire son nom de la présence importante de roches siliceuses dans ses sous-sols. Le vaste massif montagneux des Coupes-Cimes (Ostremont est son point culminant à 2400 mètres) structure le pays puisque deux cours d’eau majeurs y prennent source. Le Dogger parcourt le bassin minier et se jette dans le golfe Landave à Calepleine. Plusieurs villes se sont formées sur ses rives (La Source et Valladou). L’autre fleuve, l’Aguapa, s’écoule dans le bassin Landrin constitué sur ses trois cents derniers kilomètres d’un delta. Le cours d’eau principal rejoint la mer à Rio de l’estuaire, un réseau complexe se répand jusqu’à la ville de la Bastide-Mandréas directement reliée à l’Estuarial par un canal.
Le pays bénéficie de deux massifs forestiers inhabités mais en partie exploités par la sylviculture et les loisirs (chasse, promenades,…). Dans la partie nord de Manche Silice, la forêt de Brame-Zubr est essentiellement constituée d’arbres feuillus et de sapins. Plusieurs villes se sont développées sur son pourtour (Garoloup, Matka, Belleselve et Castelisière). Dans la partie sud, le Bosque rebelde, traversé l’Aguapa, jouit d’une flore luxuriante. Il est beaucoup moins accessible à l’homme mais est exploitée pour la pharmacopée.
Le climat varie énormément sur ce vaste territoire. Ainsi dans le bassin minier et sur la forêt de Brame-Zubr, les hivers sont rigoureux avec des neiges abondantes, à l’inverse, en été, les températures peuvent atteindre les 35 degrés. Dans le bassin landrin, les hivers sont doux (le mercure passe rarement sous les 10 degrés), l’été est chaud mais la présence des fronts maritimes adoucit l’air. Il y a un micro-climat tropical sur le Bosque Rebelde.
Longtemps cette vaste portion de la péninsule d’Ostremont est restée un espace tampon aux confins de la Lendévie, de la cité mythique de Léandre (Fortuna) et de l’île Evasie (Arcanie). Elle s’est peuplée au gré des diverses crises des siècles passés offrant des lieux de refuge aux exilés.
Dans la partie nord du pays, une minorité slave de Lendévie, les Tchenkov, chassée des Monts Eskild s’est installée et a fondé plusieurs villes. La toponymie de ces cités renvoie directement au salvonipe, la langue de ce groupe ethnique. Ainsi Vychod signifie sortir, Poludnie fait référence au sud, Ochrona à abri et Obrozeni à renaissance nationale. Environ 10 millions de personnes peuplent le Sewerin, le nom donné à cette région septentrionale. Les trois-quarts sont d’origine Tchenkov. Ils se sont finalement peu établis en dehors de la zone frontalière à l’exception de la ville de Matka (signifie mère) en lisière de la forêt de Brama-Zubr).
Dans le sud-est, là encore, une partie prépondérante de la population descend d’un groupe ethnique venus se réfugier. Les grandes familles de Podestats Léandrais, évincées du pouvoir lors de la conquête de la mythique Léandre par Fortuna sont venus s’installer dans l’hinterland de l’ancienne cité-Etat. L’arrière-pays landrin a pour capitale, Podestavre. Les derniers recensements estiment que 7 millions de Léandrais peuplent la Manche Silice.
Un troisième groupe complète cette macédoine de peuples : les Incarnados. Longtemps, les ethnologues ont pensé que ces habitants provenaient de l’Arcanie voisine. Des fouilles archéologiques menées lors de grands travaux à La Tourocre ont permis de découvrir des sépultures similaires à celles plébiscitées aujourd’hui encore par les Incarnados (tombeaux ovoïdes dolomie décorés d’ornements en céramique de couleur). Il s’agit donc d’un peuple autochtone qui cohabite avec les Tchenkov et les Léandrais. Ils sont majoritaires sur la rive droite de l’Aguapa et la rive droite du Dogger.
Mentalité de la population :
Les siliquéens sont réputés pour leur franchise. Leur devise souligne par ailleurs l’importance qu’ils confèrent au respect de la parole donnée. Ils considèrent que tout profit mérite contrepartie, abhorrent la loi du plus fort mais sont prêts à se battre si leur liberté est menacée. Les populations du bassin minier ont la réputation d’être durs au mal, vaillants et industrieux. Les habitants des alentours de la forêt de Brame-Zubr sont perçus par leurs voisins comme rustres. Ils ont développé des particularisme et un folklore régional qui les distingue et en sont fiers. Dans l’arrière-pays landrins, les descendants des Podestats se disent de sang noble. Un petit groupe revendique des privilèges sans y parvenir.
Place de la religion dans l'État et la société :
Les Incarnados et les Tchenkov sont polythéistes. Ils ont chacun un panthéon avec des divinités de forme animale ou humaine. Ils vénèrent des statues-menhir. Les Léandrais sont catholiques. Ils ont emporté avec eux dans leur fuite de la cité de Léandre des reliquières et les conservent jalousement à Podestavre
Politique et institutions :
Institutions politiques :
La Tripublique silicienne est, comme son nom officiel l’indique, une république fédérale avec un empilement administratif un peu complexe. Elle est gouvernée par un triumvirat représentant les trois collèges ethniques. Deux d’entre eux sont élus au suffrage universel (le Tchenkov et l’Incarnados) alors que le Landrin appartient au descendant des Podestats. Ils s’occupent de la diplomatie, de la défense, de la politique monétaire, des transports et règlent les litiges inter-régionaux. Le siège du pouvoir alterne tous les six mois entre Meulière et Rio de l’Estuaire.
La Manche Silice est divisée en cinq régions administratives : Sewerin (chef-lieu Poludnie), Pays Minier (chef-lieu Meulière), Coupes-Cimes (chef-lieu Castelisière), Hinterlandrin (chef-lieu Podestavre) et le Front intérieur (chef-lieu Costa Tramposa). Elle disposent chacune de parlements et de gouvernements locaux qui régissent le commerce, l’agriculture et l’industrie, l’éducation, le social, les sports et loisirs
Au plan local existent des échevins pour diriger les villes.
La citoyenneté s’acquiert par droit du sang et droit du sol (6 ans de résidence). Les siliquéens peuvent s’investir dans des partis politiques. Ils peuvent s’inscrire dans un collège ethnique pour désigner leur représentant (Tchenkov ou Incarnados). Il doivent prouver une ascendance d’au moins un parent.
Principaux personnages :
Carmenita Azafran : déléguée des Incarnados au triumvirat
Arkadi Ksiaz : délégué des Tchenkov au triumvirat
Vittorio IV Podestat : suzerain landrin du triumvirat
Oskar Witold : secrétaire confédéral du syndicat des forestiers et des mineurs
Letizia Belem : secrétaire confédérale du syndicat fluvial
Daria Costa : intellectuelle et directrice de la rédaction de Foedus Custodire, journal aux 10 millions de lecteurs
Felicjan Syr : le chanteur de variété à la gloire inégalée dans tout le pays
Politique internationale :
La Manche silicienne entretient des relations diplomatiques avec ses voisins immédiats. Elle tient à ce que les communautés descendantes des vagues migratoires successives puissent conserver des contacts avec leurs familles restées sur place. Cela dit, des ultras chez les Tchenkov aimeraient mettre la main sur le Mont Eskild, de même, les ultras landrins aimeraient restaurer le trône de la cité de Léandre
