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Monsieur le Chevalier et néanmoins aussi moine Benjamin Laden, son futur ami et déja frêre en la Foi, Henry de Queslen par la grâce de Dieu duc de Nouvelle Fidès, le premier du nom.

C'est avec un grand plaisir et une certaine fierté que nous avons eu l'honneur de recevoir votre lettre. Jusqu'à présent nous ne vous connaissions que de réputation c'est pourquoi en ce jour nous nous réjouissons de ce que nous échangeons enfin !

Nous savons, pour l'avoir entendu de source sûre, que vous avez beaucoup soufferts dans votre saint et juste combat contre la mécréance et le paganisme. Que vous avez notamment eu à endurer la cruauté et les humiliations des ennemis de Dieu et serviteurs du Diable, lesquels, sous les prétextes fallacieux de défendre des droits imaginaires et des libertés mal comprises, ont poussé la barbarie et le satanisme jusqu'à profaner vos saints cénacles.

Nous savons tout cela, et nous compatissons sincèrement, nous souffrons terriblement de savoir que vous avez été ainsi humiliés par les pires des scélérats : les modernistes quelque soit la peau d'agneau ou de mouton qu'ils peuvent prendre pour cacher leur nature réelle, celle de loups ravisseurs. Nous souffrons parce qu'à travers vous, c'est à l’Église qu'ils s'en sont pris, donc à la Foi, c'est à dire, enfin, à Dieu ! Et nous tenons à ce que ce crime odieux soit sévèrement châtié, et vous êtes là, providentiels, pour vous offrir d'être la main vengeresse de cette affront que vous avez vous même noblement endurés !

Nous vous accueillons volontiers chez nous, mais non pas partout, seulement dans la région dite de Motonoba où les institutions monastiques sont aptes à vous accueillir et où le besoin de convertir les natifs amérindiens, encore largement dans la superstition, est bien réel.

Nous sommes prêt à vous y donner des terres, des revenus et des privilèges et à vous autoriser totalement l'ouverture d'un noviciat, et tout ce que vous nous demanderez et que nous pourrons vous donnez. Il faudra cependant que vous vous entendiez avec le clergé de cette région qui est très attentif au respect des ses droits et privilèges mais je ne doute pas que vous trouverez les mots.

Évidemment, à défaut d'empereur, Nous, Duc de Nouvelle-Fidès sommes investis du privilège de "l’Épiscopat de l'extérieur", ce qui implique que nous aurons le droit de vous donner mission d'aller œuvrer là où nous le jugerons bon pour les interets de Dieu et de son église.

Vous trouverez auprès de nos agents toute la logistique minimale qu'il vous faudra pour venir jusque par devant nous, d'où nous sommes disposé à entendre votre allégeance et à vous donner votre motte féodale représentant votre fief. Puisse Dieu couronner notre combat et nous donner le Salut !


Donné le 29em jour de mai de l'An 2008 par Nous, Henry, par le grâce de Dieu Duc de Nouvelle-Fidès, le premier du nom